Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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On ne badine pas dans le couloir |LIBRE

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Mer 5 Mar - 16:11

    Le corps s’arrêta brusquement, campa sur sa position. Il retint un soupir, trépigna encore d’impatience. Quatre marches plus bas, on bloquait le passage. Ce n’était pas que traverser le couloir marécageux était d’une importance capitale, on hésitait peut-être toujours un peu avant de se jeter dans la vase. Mais elle avait fait machinalement le chemin, n’aimait que très rarement ce genre de léger et insignifiant contretemps. Juste, elle aimait peut-être simplement avoir une raison, un énième prétexte pour râler et s’en prendre à un autre. Peu importait vraiment au fond sur qui son courroux tomberait. Peu importait qu'il suffise de s'approcher, oser demander pardon, passer sur le côté pour continuer sa route. Nanette ne demandait pas pardon. Nanette ne passait jamais sur les côtés comme elle ne déviait jamais sa trajectoire. Il fallait comprendre aussi : elle était dotée d'un déhanchement tout à fait particulier qui la faisait nécessairement converger vers le centre. Aussi il était parfaitement naturel qu'on s'écarte et qu'on lui fasse place. Surtout, Nanette ne perdait pas son temps à adresser la parole aux autres si ce n'était pas pour les insulter.

    Sa silhouette se tenait droite mais se détendait au fil des secondes. Un mince sourire vint éclore pour mourir presque aussitôt sur les lèvres rouges de la blonde. Son rire était silencieux, n’existait vraiment que dans un vague imaginaire, ne se ressentait qu’à travers une légère excitation, incertaine, qu’elle percevait encore au tremblement de ses doigts, qui démangeait, la faisait doucement frémir.

    Ca puait le mauvais coup.

    L’idée avait creusé son nid, fait son chemin, d’un coup. Ca avait germé comme de la mauvaise herbe quand elle l’avait vu se tenir là, juste devant elle, sur les quelques marches qui les séparaient du couloir marécageux. Ses yeux fixaient sans ciller l'individu qui lui tournait le dos. Bien sûr elle ne se priverait pas. Bien sûr ce serait gratuit et méchant. Et ça ne la dérangeait d'aucune façon. Elle avait ce petit regard absolument sérieux voir très ennuyé qui ne présageait pas une seule seconde qu'elle était en réalité en train de jubiler en son for intérieur. En toute honnêteté elle n'attendit pas bien longtemps, la jeune fille était de nature pressée et plutôt spontanée. Elle ne descendit qu'une seule marche et eut juste à tendre le bras. Appuyer la paume de sa main sur le dos de l'individu en question d'un geste volontairement brusque. Pousser. Regarder la pauvre chose tomber et s'étaler de tout son long dans le marécage. Un beau plat.

    Bouges.

    Sale blondasse.
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Wendy Weatherfield
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Sam 8 Mar - 12:39
Wendy, comme toujours, hésitait légèrement à prendre ce couloir. Oh, elle finirait sûrement par avancer, c'est juste qu'il sentait mauvais, qu'il était rempli d'eau qui lui arrivait jusqu'à la taille, qu'elle aurait de la vase plein les bottes, qu'elle allait encore couvrir sa robe d'algues et d'autres trucs qui flottaient dans l'eau, qu'elle allait passer trois plombes à nettoyer tout ça à la fin, et puis que c'était juste un peu dégoûtant quoi. Il lui en fallait du courage, à la petite, pour partir à la bibliothèque. Pas étonnant que son amie Juliet ne l'accompagne jamais.

C'aurait été bien, en fait, si elle avait pu avoir un sortilège pour marcher sur l'eau, ou quelque chose pour repousser la crasse, ou un balai, ou même un chiffon pour se le mettre sur le nez, parce que ça sentait vraiment mauvais, et qu'elle oubliait toujours de prendre un chiffon, ou enfin n'importe quoi pour l'aider à traverser le couloir, plutôt que de rester debout sur les dernières marches de l'escalier, comme ça, sans oser s'avancer dans le couloir marécageux. Il fallait qu'elle se lance, en fait. C'était juste que le premier mouvement était le plus difficile à prendre.

Et puis quelqu'un l'aida.

La petite sorcière fit un beau plongeon dans l'eau saumâtre du couloir, s'écrasa de tout son long dans un magnifique plat, coula un moment et revint vite à la surface, un peu affolée, pataugeant comme un petit chien, reprenant sa respiration comme elle pouvait, se demandant ce qui s'était passé. L'eau n'était pas très profonde, et Wendy reprit vite pied. Elle se redressa, et regarda, toujours surprise, la nouvelle venue qui l'avait poussée sans ménagement dans le couloir.

"Non mais ça va pas ?" aboya-t-elle.

C'était une grande. Une très grande, d'ailleurs, qui n'avait pas l'air gentille du tout. Elle était belle, mais elle n'avait pas l'air de sourire beaucoup, elle avait l'air sérieuse, elle avait l'air décidée. Elle était assez impressionnante. Et elle ne semblait pas beaucoup aimer Wendy.

La colère de la petite sorcière s'étrangla un peu - la grande lui faisait peur ! Wendy n'avait pas vraiment envie de se disputer avec elle. Mais elle ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds non plus, et, se contenant un peu plus, et lui demanda simplement, avec une pointe d'agressivité dans la voix :

"Pourquoi ?"
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Dim 9 Mar - 20:23

    Ce n’était pas grand-chose au fond. Elle avait fait pire déjà, tellement pire. Mais même le plus insignifiant tour, pourvu qu’il naisse d’un désir capricieux et odieux, lui procurait un déplacé mais singulier ravissement. Malgré un charme indéniable on lui trouvait un comportement intempestif, qui prouvait une fois encore qu’elle n’était décidément pas du genre à se soucier d’un autre. Et comme pour approuver ce fait, on cru reconnaître un bref mais satisfait sourire en coin. Elle affecta même un air détaché tandis que sa main, arme du crime, allait en vadrouille se perdre au sein d’une ou deux mèches blondes. Elle n’affichait aucun  regret, sans pour autant en être trop fière. Elle était passée outre ce stade de petites gamineries. Le temps des jubilations s’avérait même être déjà loin. Il était passé comme un coup de vent, une éphémère et chimérique hilarité produit d’une hasardeuse et égoïste envie.

    Curieusement elle se tenait toujours là, dans toute sa grandeur, un bras soutenant sa poitrine, déjà ennuyée mais prête à accueillir la moindre réaction. Toute puissante. Elle regardait à peine en réalité. La pauvre fille en train de se débattre dans les eaux marécageuses avait perdu tout son intérêt à partir du moment où elle avait lamentablement refait surface. Même cette moue hébétée et paniquée de petit chiot apeuré ne suffisait plus à retenir son attention, pas même que cette ridicule réplique lâchée avec un semblant de colère et de fougue. Bien sûr que ça n’allait pas. Pauvre gamine écervelée. Ce qui aurait dû être un rare moment d’euphorie, un subtil rayon lumineux devant l’accompagner dans sa morne vie de tous les jours s’était brutalement évaporé, éteint en un souffle, ne laissant derrière qu’une ridicule déception. Ca ne s’était pas révélé être aussi drôle. Et le vague enjouement ressenti alors avait préféré faire place à une grisaille sans fin, un accablement éternel. Pénible monotonie d’un quotidien fade et insipide.

    La blonde se permit alors un soupir hautain. Elle gratifia enfin la pauvre victime d’un regard, pas plus affecté cependant, dédaigneux même. Par une étrange ironie elle sembla presque offusquée de l’état de l’autre, paraissant oublier qu’elle était elle-même la fautive. Trempée, baignant dans l’odeur nauséabonde. Pouilleuse. Nanette osa encore une grimace de dégoût. Les mots sonnèrent un peu facile dans sa bouche comme le glas de l’infâme pantalonnade.

    Parce qu’il parait évident que c’est la place qui revient de droit aux immondices malodorantes dans ton genre…

    Toujours aussi aimable. Il ne fallait pas trop lui en demander. On ne pouvait décemment pas réclamer plus de sollicitude de la part d’une vipérine et exécrable garce. Et puis il y eut un geste absolument incongru. La demoiselle détourna très simplement la tête et agita ses doigts dans un mouvement d’ultime dédain et d’indifférence, avant d’ajouter d’un ton d’une parfaite antipathie.

    Suffit. Hors de ma vue.

    J’en ai assez vu.

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Wendy Weatherfield
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Lun 10 Mar - 18:43
La petite sorcière bouillait de rage. Comment ? Elle était une immondice malodorante ? Qui c'est qui l'avait poussée ? Pour qui elle se prenait l'autre ? Mais elle n'osait rien dire, elle restait sur place, les poings serrés, furieuse, pendant que la grande jouait avec ses cheveux d'une main, comme si de rien n'était. Elle avait envie, la petite sorcière, elle avait envie de la remettre à sa place, de lui dire ses quatre vérités, triomphante, conquérante, pour que tout s'achève sur quelque chose, des pleurs, des excuses, un coucher de soleil et un happy end, elle ne savait pas trop en fait, parce qu'il était évident que ça n'allait jamais finir comme ça. Elle n'avait aucune chance, Wendy. Elle était petite, l'autre était grande, elle débutait encore dans la vie, l'autre savait déjà très bien être imbuvable, elle ne s'en sortirait jamais. Alors elle restait là sans rien dire. Se laissait insulter. Fulminait intérieurement, impuissante, incapable de faire quoi que ce soit.

Et puis - Et puis l'autre, la grande, fit quelque chose d'incroyable. Elle détourna le regard et congédia Wendy. Lassée. Lassée de son jeu, du spectacle lamentable qu'offrait la petite, lassée de tout ce qu'elle avait commencé, elle lui ordonnait de partir. C'en était trop. C'en était trop ! Wendy ne put se retenir. Les mots gonflèrent, montèrent comme la lave d'un volcan, et la petite sorcière s'écria, pleine de colère et de rage :

"Je ! Je le dirais au préfet !"


Voila. C'était dit. La pire menace que la petite sorcière pouvait imaginer (et probablement la pire qu'elle pouvait faire …) venait d'être énoncée. Et ne pouvant plus reculer, Wendy s'obstina, croisa les bras, fit la moue et tenta de terrasser la grande du regard. Elle allait le faire. Elle en était capable.

Quelque part, elle savait bien qu'elle n'aurait pas du dire ces mots. Qu'elle aurait du laisser couler, partir tant qu'elle le pouvait encore, qu'elle n'aurait pas du réveiller le serpent qui dort. La grande allait lui rire au nez, allait se fâcher, ça n'allait pas bien se passer pour elle. Mais elle n'avait pas pu se contenir. Wendy avait été jetée dans la vase et la tourbe, pour pitoyablement patauger dedans pendant que l'autre regardait, Wendy avait de la vase et des algues partout, dans ses cheveux, dans ses habits, dans son sac et ses affaires, Wendy avait été insultée et rabaissée, et puis elle avait été congédiée, parce qu'elle n'était plus drôle, elle était devenue ennuyeuse. Et elle n'avait pas pu retenir sa colère.
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Mar 11 Mar - 15:58

    ▬ Je ! Je le dirais au préfet !

    La demoiselle sourcilla. La petite remarque la piqua prestement. Plait-il ? Il lui semblait avoir mal entendu. La précédente plaisanterie n’avait-elle donc pas été suffisamment de mauvais goût ? Elle n’était point accoutumée à ce genre de plaintes, si inefficaces, tellement stupides.
    La victime venait de perdre une occasion de se taire, elle aggravait sensiblement son cas.
    Bien sûr Nanette ne se sentit pas une seule seconde offusquée. Il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une vulgaire sottise, une bagatelle en vérité qu’elle prenait presque en pitié. Boutade sur laquelle elle ne pouvait définitivement pas faire l’impasse. Pas après avoir pris la peine de se retourner sur l’autre. On ne lui faisait pas perdre son temps impunément. Puis, elle se faisait un devoir de satisfaire cette moue chiffonnée, contenter toute cette fureur maladroite.

    Oh ! Tu le diras au préfet ?

    Les deux filles ne dansaient pas sur un même pied d’égalité.
    Voyez la pauvre chose. Elle forçait le regard. Nanette le distinguait à peine. L’autre était si petite qu’elle paraissait toute ratatinée. Il était si désagréable de s’obliger à baisser la tête pour supporter une telle vue. Si peu notable. Si peu séduisante. Qu’on la toise donc ! La blonde n’en faisait pas grand cas.
    Elle s’autorisa quelques secondes de silence, contraignant l’autre à attendre sa réponse. Juste histoire d’essayer de jeter un doute, un malaise. Et puis il y eut un claquement de langue importun.

    Je ne crois pas, non.

    Les mots étaient sortis d’une voix étonnamment doucereuse, suivant un sourire qu’on qualifierait de charmant. Dans un autre contexte et sans même connaître notre blonde, on aurait presque pu y croire. Presque. Hélas ! Il y avait ce faux air un peu trop contraint, ainsi que ce timbre de voix trop mielleux, dangereusement ironique.
    Et puis la grande blonde avait fini par se rapprocher, descendant de son trop haut perchoir. Enfin. Elle s’était arrêtée à quelques centimètres de son opposant. Immense encore à côté d’un petit animal qu’elle voyait comme craintif et grossièrement endiablé. Elle se surprit à baisser la tête, plonger un regard chafouin dans celui de l’autre, hésiter un bref moment devant l’étendu des dégâts avant d’attraper et de faire glisser entre ses doigts, joueuse, une mèche de cheveux de l’inconnue.

    Dis-moi. Lorsque le préfet réclamera une identité, quel nom accuseras-tu ?
     
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Wendy Weatherfield
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Mar 11 Mar - 19:30
La grande la regardait sans rien dire, laissant le silence s'installer, et ça la mettait mal à l'aise, Wendy, elle se rendait bien compte qu'elle venait de faire une erreur. Elle n'aurait pas du parler. Elle regardait toujours l'autre fille, qui lui rendait son regard, sûre d'elle-même, maitrisant clairement la situation. Elle n'avait aucune chance, Wendy.

La grande finit par claquer la langue et lui répondre. "Je ne crois pas, non." Avec une voix très douce et très dangereuse. Elle s'était rapprochée de Wendy, la toisait du regard, et jouait avec une de ses mèches de cheveux. La petite sorcière était vraiment mal à l'aise maintenant. Elle recula de quelques pas, s'enfonçant un peu plus dans la vase, et porta la main vers sa baguette, la posant contre sa poche, histoire de se rassurer un peu, parce qu'elle ne savait vraiment pas comment tout cela allait finir.

Et puis l'autre s'employait à la désarmer. "Dis-moi. Lorsque le préfet réclamera une identité, quel nom accuseras-tu ?" Wendy ne savait pas. Wendy ne savait pas comment répondre non plus, Wendy ne savait pas quoi faire, Wendy resta sans voix pendant quelques instants de trop, et elle finit par balbutier quelque chose en réponse, acculée.

"Je lui dirais qui t'es ! Je lui dirait à quoi tu ressembles, et il saura que c'est toi !"

Elle se battait toujours, elle essayait toujours, mais il était clair qu'elle ne pouvait rien faire, en fait. La grande pouvait lui faire tout ce qu'elle voulait, et en toute impunité. Ebranlée, sur ses gardes, elle tentait de sauver les apparences, mais sa colère était retombée, et elle avait peur maintenant.
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Jeu 13 Mar - 13:25

    Elle se moquait.
    Silencieusement elle se gaussait de l’autre, qui n’avait plus que ses ennuyeux balbutiements en guise de défense. Encore cette assurance machiavélique l’emportait. Encore elle se sentait triomphante. Elle savourait cette étrange autorité qu’elle exerçait sur l’autre. Pauvre petite qui ignorait jusqu’au nom même de cette grande blonde, un peu malveillante, trop intimidante.

    Nanette fit quelques pas en avant, marchant dans ceux de son interlocutrice. Elle continua à s’enfoncer dans l’eau marécageuse, eut un rictus désagréable comme elle sentait ses vêtements la collaient au corps sous sa robe. Mais elle était déterminée avec cette petite sotte. Elle lui apprendrait une ou deux choses par la force. On ne contredisait pas Nanette, et on ne lui tenait pas tête quand on n’en avait pas les moyens. Et. Hélas pour la victime, beaucoup de demoiselles pourraient répondre à l’habituel descriptif de la grande blonde. Elle ne se sentait pas menacée, et ne voyait pas ce qu’il pourrait bien y avoir à craindre d’un si petit gabarie. C’était un chat qui jouait avec une souris. L’eau épaisse et sale qui venait chatouiller les hanches, les algues qui glissaient entre les jambes ralentissaient considérablement les mouvements. L’autre était faîte.

    Dans ce cas je n’ai plus qu’à te faire taire.

    Elle lançait ces mots avec un naturel presque déconcertant, donnait l’impression que ce n’était pas la première fois. Ca n’avait rien d’un test non. Nanette savait où elle allait. On ne pouvait que suivre et observer sans broncher. Tout cela n’était qu’un jeu dont elle était la seule joueuse, la seule à décider des règles. Ce n’était pas drôle. C’était, juste, divertissant. Et comme pour donner un peu plus de poids à son jeu, la blonde étendit son bras vers le mur, s’appuya, disposa ses ongles. Elle regarda l'autre une fois encore, en biais. Puis arracha la mousse, doucement, joua encore un instant avec, l’émietta entre ses doigts de la même façon qu’elle aurait souhaité éparpillé les mèches de cheveux de sa victime aux quatre coins du couloir, et les voir prendre cette vilaine couleur vert serpentard, flottant à la surface de l’eau.

    A genoux.

    L'ordre était tombé.
    D'une implacable sévérité.

    Obéis et je saurai être magnanime.
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Jeu 13 Mar - 18:31
Ca n'allait pas. Wendy était dos au mur, elle ne pouvait plus reculer, et la grande était entrée dans l'eau, s'était rapprochée, petit à petit, effaçait la distance qu'il y avait entre elles deux, et elle s'était penchée vers elle. Menaçante. Il fallait qu'elle fasse taire Wendy, disait-elle. Elle émiettait la mousse du mur avec sa main. Elle terrifiait la petite sorcière.

Et puis sa voix changea. Elle devint plus dure, plus froide. La grande avait fini de jouer avec sa proie, et elle allait l'achever maintenant. Wendy ne pouvait plus reculer l'échéance, ne pouvait plus la tenir à distance en restant loin d'elle les pieds dans l'eau, en lui donnant matière à répondre avec ses menaces de gamine, elle ne l'amusait plus maintenant, c'était fini. Un ordre tomba : la grande fille voulait que la petite se mette à genoux devant elle. Peut-être serait-elle mieux disposée à son égard si elle obéissait.

Wendy laissa échapper un hoquet de surprise. A genoux ? C'était un peu ridicule, en un sens. A genoux dans l'eau du couloir ? Elle allait en avoir jusqu'au cou. Et puis elle allait faire quoi, la grande, si Wendy lui obéissait ? Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que la petite se soumette à ses désirs, et d'ailleurs la petite hésitait, elle ne bougeait pas, elle restait debout.

Elle ne se mettait pas à genoux.

Tout cela allait mal finir pour elle de toutes façons. Mais la grande ne pourrait pas lui prendre ce qui lui restait de dignité, pas comme ça, pas cette fois. Elle lui tenait tête sans trop s'en rendre compte - son hésitation, sa perplexité, suffisait à donner une réponse à l'ordre de la grande. Wendy ne faisait que regarder l'autre fille, appréhensive, ne pouvant pas se battre, ne pouvant pas fuir non plus, à sa merci. Elle ne se mettait toujours pas à genoux.
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Sam 15 Mar - 12:26

    Une main de par et d’autre de sa victime, Nanette se délectait. Elle se délectait du misérable spectacle que lui offrait la petite sorcière. Pathétique. Mais il était trop tard pour l’autre. A quelques centimètres seulement de son visage, Blondie avait fondu sur sa proie, exigeait que l’autre lui remette ce qui lui restait de fierté et de dignité. Elle savait très bien ce qu’une telle attente impliquée, ce qui ne l’aurait gênée pour rien au monde. Elle ne faisait pas preuve de pitié. Monstrueuse.

    L’extraordinaire et pétrifiante créature qu’elle croyait abriter en son sein se suspendait et s’accrochait férocement à son ossature, restait enchaînée et ligotée comme séquestrée dans un organisme malgré tout trop étroit, trop apprêté et trop camouflé pour révéler au monde toute l’ampleur d’une idiosyncrasie méphistophélique. Mais elle jubilait de l’intérieur, poussant son hôte à poursuivre l’oppression.

    L’anatomie de l’homme était malcommode. Il lui aurait fallu des griffes à la place des ongles, un souffle ardent à la place d’une langue venimeuse, des grandes ailes à la place des bras, des crocs aiguisés en guise de dents. Elle l’aurait dévoré crue, aurait déchiqueté sa chair si le monde le lui avait permis. Au lieu de ça elle devait contenir sa rage animale, se comportait comme un humain. Punir à la façon d’un humain. Se venger comme un humain. Vivre et détester comme un humain. Mais elle n’aimait pas l’Humain. Elle préférait de loin les animaux, plus instinctifs, moins réfléchis, d’une cruauté d’une pureté naturelle.

    Malgré la stupeur et le tremblement, l’autre n’obéissait pas, se renfrognait dans son mutisme. L’énervement de miss Lynwood était tout à fait perceptible. Elle refermait une main crispée autour d’une décoration murale moussue. Une obsession tournoyant dans sa tête. L’autre n’obéissait pas. Et comme il fallait être humain, il fallait qu’on se donne à cœur ouvert et qu’on flanche inexorablement devant l’étendu de son autorité chthonienne. Mais l’autre. N’obéissait pas.

    De manière assez paradoxale avec ce qu’elle ressentait au plus profond de son être, il y eut un vague délire, un vague moment de tendresse, un sourire mielleux, des doigts tremblants mais caressants qui vinrent chatouiller la joue de la petite sorcière. Elle lui rappelait de façon confuse Morley, son petit frère, qu’elle oppressait depuis sa douce enfance avec toujours autant de dévotion et d’adoration. L’extase. Non. C'était loin d'être un moment de faiblesse. Elle savourait l'instant. Littéralement.

    Puis n’y tenant plus, la belle impatience, les caresses se firent brutales. Nanette attrapa la demoiselle à l’arrière de la tête, elle tira sur ses cheveux pour l’obliger à lever la tête. Qu’elle voit l’étincelle frénétique qui scintillait comme une admonestation à son refus. Qu'on voit la colère, l'amertume, le dégoût que lui inspirait le frêle gabarie, la peur de l'autre, et le plaisir qu'elle trouvait à rabaisser, humilier juste.

    Enfin, elle relâcha l’autre, recula d’un ou deux pas et fit glisser directement de sa manche jusqu’à ses doigts la baguette frémissante.

    Levicorpus.

    Son adversaire suspendue sous ses yeux par la cheville, elle eut un gloussement perfide. Et d’un geste de baguette elle abaissa le corps de l’autre, le plongea à demi dans l’eau avant de le sortir pour mieux l’y reconduire.

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Alix Barthelemy
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Sam 15 Mar - 16:38
Croiser Alix dans un couloir est toujours une expérience. La plus souvent visuelle. On la voit tourner sur elle même, s'arrêter brusquement, sortir une carte de son sac en la tenant a l'envers... ou alors elle porte une tenue sortant de l'ordinaire du bon vieux uniforme scolaire. Comme la fois ou elle a du porter une robe pour le thé dansant de Ronove. Ou les fois ou ne prenant pas la peine de se changer, elle se mettait a déambuler dans Poudlard avec sa tenue de quidditch sur le dos.
Aujourd'hui, c'est le cas. La sorcière ne s'est pas changée en sortant de son petit entrainement quotidien. Mais elle a toujours une raison.
Il est temps qu'elle aille voir son concierge préféré pour lui parler d'une certaine soirée. Et pour arriver a son bureau elle sait qu'elle va devoir passer par le couloir marécageux. Alors quitte a se salir... autant mettre la tenue la plus adaptée nan?

La voila donc, bravant son sens de l'orientation a la con pour livrer avec fierté quelques petits gâteaux a Ronove. Elle se sent forte, elle se sent puissante, si elle se perd tant pis! Elle demandera avec charisme son chemin a un premier année qui n'aura pas d'autre choix que de l’amener la ou elle veut. Aujourd'hui Battegirl...
La Batteuse s'arrête nette. La plus loin dans un couloir qui semble être un marécage (au moins a t-elle trouvée seule sa destination) une discussion a sens unique a l'air d'avoir lieu. Elle hésite... c'est peut être un règlement de compte, elle n'a pas a s'en mêler.
Son pied posé sur la dernière marche de l'escalier, elle se demande quoi faire. Passer a coté d'elles l'air de rien? Oh et puis zut, elle se fera discrète, elle a diablement envie de déposer fièrement les petits gâteaux qu'elle a fait faire par les elfes de maison avec moult sourires et politesses sur le bureau de son ami et supporter numéro un.

Décidée, elle se rapproche. Et plus elle se rapproche plus elle sent que c'est pas qu'un simple règlement de compte. Deux filles, l'une est a Serpentard assez âgée, peut être aussi grande qu'elle. Maquillée a outrance. Elle ne l'a connait pas. Ou alors juste de vue. Elle n'est donc pas en septième année. L'autre est plus jeune, ses couleurs indiquent qu'elle est a Poufsouffle.
Qu'importe, ça ne la regarde pas, la blaireaude doit apprendre a se débrouiller face a ce genre de filles. Alix enfonce donc un pied dans la boue avec lenteur et dans un silence quasi parfait dépasse les deux sorcières.
Ça ne la regarde pas.
Plus loin, il y a la porte du concierge, elle doit juste tourner après le virage et...
Ça ne la regarde pas mais elle a vu. Autant ne pas se mentir. Alix pivote sur elle même et s’appuie contre un mur, dissimulée par uns statue. Elle a vu. Le regard de prédateur de l'une, celui apeuré de l'autre. Et la boue la maculant entièrement. Aaaah. Elle avait si envie de donner ces friandises au concierge.
Tant pis. Il ne lui en voudra pas. Ouvrant le sachet a regret, elle mord dans un gâteau et toujours silencieuse, fait demi tour, restant dans l'ombre bienvenue d'un couloir aussi dégueulasse.

▬ Dans ce cas je n’ai plus qu’à te faire taire.


Oh? Va y avoir du sport? Un petit duel de sorcier? Si c'est le cas, elle pourra encore partir. La blondasse se penche sur sa victime. Les yeux d'Alix deviennent opaques.
Elle se connait trop bien. Même si ces deux la en arrivent aux baguettes, elle a déjà décidé qu'elle ne partirait plus.
Elle avale son gâteau, pioche un autre dans le sachet, colle son épaule contre le mur et observe. Elle n'interviendra pas. pas tout de suite. Elle veut voir si la gamine va finir par se révéler, tenter de se rebeller. Elle ne la privera pas d'un crache-limace bien mérité. Elle attendra donc tant qu'elle le peut avec comme seule douceur les petits gâteaux qui finiront dans son estomac. Promis, la prochaine fois c'est un gâteau entier qu'elle emmènera a Ronove.

▬ A genoux. Obéis et je saurai être magnanime.

La batteuse roule des yeux mais reste de marbre. La colère pulse de façon terrible dans son crane mais la fille peut encore répliquer. Cette pouffiasse de toute manière ne s'en sortira pas. Ce qu'elle mâche a le gout de cendre, elle en a vu des serpentards voler le goûter de pauvres premières années. Et même des Gryffondors. C'était assez bon enfant a coté du rapport de force qui se jouait entre les deux sorcières. Pour tout dire, elle constate avec fierté que la fille ne lui obéit pas et reste droite. C'est peut être du a la peur mais au moins elle reste droite comme un balais. Mais elle s'attend aussi a ce que son tyran de compagne la gifle a toute volée. Cela marquera la fin de son rôle de spectateur placide.

Si Alix en cet instant a une attitude plutôt décontractée. Si vous saviez, ses dents qui grincent, ses muscles durcis, le tremblement douteux de ses doigts. Elle ressent souvent les même symptômes lorsqu'elle voit un cognard frappé un membre de son équipe.
La main de la verte créature se lève pour caresser la peau de la gamine. Le dégoût d'Alix est a son paroxysme. Cette salope joue avec les derniers remparts de la fille. Elle meurt d'envie de lui crier de sortir sa putain de baguette ou de faire quelque chose. Mais elle sait qu'il est trop tard. Elle le devine, elle le sent, le bourreau vient de disjoncter face a l'inaction de la petite poufsouffle.
Alix s'est mise en marche. Toujours le plus silencieusement possible. Elle voit la sorcière se reculer attraper sa baguette...
La batteuse accélère, arrive dans son dos. Trop tard. Un sort de lévitation est jetée a la jeune fille qui se retrouve abaissée dans la vase. Une fureur sans précédent consume les yeux de la joueuse de quidditch qui attrape sa baguette et hurle.

LIBERACORPUS. -  sa main se tend pour venir brusquement soutenir le menton de sa cible alors qu'elle se tient toujours derrière elle. Sa tête se penche, immédiatement, alors que sa bouche vient frôler l'oreille du monstre pendant que le bout de ses doigts s'enfoncent dans sa mâchoire. - A genoux hein. Et que dis tu que je te brise les tiens. Histoire que tout le monde puisse voir a quel point tu es faible pour menacer une élève plus jeune que toi. - Acide, sifflante le timbre est bas, elle n'a jamais été aussi sérieuse. - Et crois moi. Je n'aurais même pas besoin de ma baguette.

Avec lenteur ses yeux lâchent la serpentarde pour regarder ... Heldy? Widdy? Fiffy? Machin qui est définitivement trempée. Elle ne se souvient plus de son prénom. Mais elle ne l'abandonnera pas seule avec cette connasse de vipère dans un couloir aussi glauque.
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Wendy Weatherfield
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Sam 15 Mar - 18:40
La grande était toute proche maintenant, coinçant Wendy contre le mur, une main de chaque côté, enfermant la petite sorcière entre ses bras. Wendy évitait de croiser son regard autant que possible. Il lui faisait peur, elle pouvait y voir l'énervement et l'excitation, la grande blonde ressemblait à un serpent sur le point de la mordre, la regardait comme un prédateur contemple sa proie, tout cela pouvait, tout cela allait dégénérer d'un instant à l'autre, mais pour l'instant elle ne faisait rien, et Wendy vivait ces quelques secondes de calme avant la tempête dans la crainte et l'appréhension.

Et puis l'autre se mit à sourire et à caresser sa joue, tremblante, savourant l'instant. Ses doigts brûlaient presque. Wendy n'appréciait pas. Wendy voulait les chasser, elle leva la main vers sa joue, mais n'osa pas aller jusqu'au bout. Quelque part elle sentait que ce n'était pas une bonne idée, qu'elle allait juste précipiter les choses, qu'il lui restait quelques secondes de répit encore, elle ne voulait pas les perdre. Elle avait peur. Elle rabaissa la main, la posa sur sa baguette, pour se défendre, pour se rassurer surtout, se raccrocher à quelque chose.

Les caresses cessèrent. La grande blonde prit ses cheveux dans sa main et tira violemment dessus - la douleur n'était pas très forte, mais Wendy fut forcée de la regarder droit dans les yeux. Voir ce qu'elle voulait éviter de voir. Que l'autre était en colère, elle n'avait que du mépris pour elle, elle lui voulait du mal, elle s'en réjouissait d'avance, qu'elle allait la briser, lentement, elle prendrait son temps. C'était fini, ou plutôt ça commençait enfin. Elle la relâcha. Elle fit deux pas en arrière, sortit sa baguette. Les mains frémissantes d'anticipation. Wendy fit de même, précipitée par les évènements. Mais elle n'eut pas le temps de faire plus. Un sort. Levicorpus. Tout s'était passé trop vite.

Et Wendy se retrouvait la tête à l'envers, plongée dans l'eau boueuse du couloir, se débattant autant que possible, gesticulant dans les airs, sortie de nouveau, respiration, cris, dans l'eau de nouveau, et encore, et encore. Sa robe était retombée, gênait les mouvements de ses bras, elle perdit sa baguette, elle perdit ses affaires dans la vase, elle s'étouffait dans l'eau, se noyait presque, elle n'allait pas s'en sortir. La grande s'était mise à glousser, tout cela l'amusait beaucoup. Wendy n'allait pas s'en sortir.



Au milieu de la boue, toute accaparée par ses efforts et le besoin de respirer dès qu'elle en avait l'occasion, Wendy n'entendit pas le retentissant liberacorpus lancé. Elle sentit la chute par contre. N'étant plus magiquement retenue par la cheville, Wendy s'effondra dans la vase et l'eau saumâtre du couloir. La petite sorcière se débattit encore, toujours paniquée, pataugeant dans l'eau, se releva pitoyablement en se mettant à tousser toute l'eau dans son corps. Elle avait failli se noyer, elle avait mal, elle était en état de choc, elle resta quelques instants à tousser, ne pouvant rien faire d'autre.

Ses yeux croisèrent ceux de la nouvelle venue. Une grande, en tenue de Quidditch, aux couleurs de Poufsouffle, était venue la sauver. Elle retenait la blonde, elle avait arrêté le sort, et maintenant que le danger était passé, la petite fille se mit à pleurer, des gros sanglots silencieux, laissant aller tout l'effroi et le stress de ces dernières minutes. Elle avait eu si peur ! Wendy reprit sa baguette et la tint contre elle, se laissa glisser contre le mur. Elle n'en pouvait plus, on lui avait fait du mal, on s'était défoulé sur elle, et elle s'était sentie complètement impuissante, elle avait honte de sa faiblesse et de ses maladresses, elle voulait que toute cette histoire s'arrête et qu'elle puisse rentrer dans sa maison et voir Juliet et prendre une douche, tout laver, qu'elle n'en ait plus ni la marque ni le souvenir. Elle pleurait.
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Lun 17 Mar - 15:44
le jeu le châtiment avait à peine commencé qu’il se terminât déjà un liberacorpus retentit dans le couloir dans un cri de rage nanette cligna soudain des yeux et n’eut pas le temps de réagir on imaginait la stupeur et l’étonnement la petite sorcière tomba dans l’eau et notre blondie eut à peine le temps de se retourner pour voir le responsable qu’une demoiselle la tenait déjà fermement par le menton sifflant déjà à son oreille les mots acides ainsi que la menace de se retrouver à son tour à terre nanette fulmina bien sûr qui osait interrompre ses petites affaires qui osait prendre ce petit ton avec elle non évidemment elle supportait peu les remontrances elle ne supportait guère qu’on vienne lui dire ce qu’elle devait faire et ne pas faire et puis ce n’était pas aussi méchant elle avait juste tenté de noyer sa camarade ça n’avait jamais été que l’affaire de quelques secondes et puis il fallait bien que le méchant loup se défoule parfois pour le bien de la communauté il fallait voir dans son acte comme un sacrifice intelligent il n’y avait pas de quoi en faire un drame nanette tourna légèrement la tête oh elle voyait bien de qui il s’agissait même si elle s’intéressait peu au quidditch  elle reconnaissait au moins la tête de la batteuse de l’équipe jaune bel esprit de solidarité n’est-ce pas elle eut un rire amer et répondit de la sorte qu’importe que tu me coupes les jambes le serpent peut toujours ramper et il n’en reste pas moins venimeux elle bouillait de l’intérieur mais parvenait encore à se contenir il serait idiot de s’énerver pour si peu bien qu’elle ne craignait pas la petite sorcière déjà en pleurs elle semblait même en un sens satisfaite du résultat bien que son air mauvais n’en dévoilait rien elle répondit à la menace par une autre menace d’un coup de main porta sa baguette sous le menton de l’intruse sans pour autant la toucher la guerre n’était pas déclarée et répondit exactement sur le même timbre de voix écartes toi poufsouffle elle n’était plus vraiment d’humeur


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Alix Barthelemy
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Ven 21 Mar - 21:44
Dans le fond Alix a toujours été un cœur tende. Alors lorsque la jeune poufsouffle se mettait a pleurer en crachotant, le capitaine de l'équipe de Poufsouffle senti une nouvelle bouffée de fureur monter en elle. Faible femme ! Décidément, son instinct la poussait presque a venir lécher les jours de la gamine. Mais avant, marquer son territoire.

- Qu’importe que tu me coupes les jambes le serpent peut toujours ramper et il n’en reste pas moins venimeux

Réplique a la con, c'était tout ce qu'elle trouvait ? Ne desserrant pas une seule seconde ses doigts, elle eut un rire jaune alors que ses yeux brillaient d'un amusement noir .

- Mais je t'en pris rampe donc, si tu veux a tout prit ressembler a l'animal de ta maison je peux même te péter le nez.

Et lui arracher la langue au passage. Le regard de cette fille lui déplaisait souverainement, Alix depuis sa scolarité ici ne savait pas même qu'il y avait des gens comme elle dans le château. Un peu plus et elle montrait les dents... c'était si difficile que ça de faire passer des testes psychologique aux élèves avant leur admission ? Histoire qu'un jour Poudlard ne se retrouve pas impliqué dans une lugubre une histoire de meurtre en série. Vu les yeux de la Serpentarde, celle ci aurait été recalée aussi sec. Avec un tiqué pour Sainte Mangouste en cadeau.

Alix avait rarement eu a se mettre en colère pour de bon. Il en avait toujours fallu beaucoup pour qu'elle sente une véritable colère lui brûler les entrailles. Exploit ? La sorcière n'allait pas féliciter son adversaire pour autant. Pour qu'elle en vienne aux menaces physique, c'est qu'elle était tout proche de l'explosion.
La raclure était vive. Une baguette se retrouva tout d'un coup sous son menton.

- Écartes toi poufsouffle.

La réaction d'Alix ne se fit pas attendre, la verte créature avait l'air d'avoir oublié qu'elle était aussi sous menace de sa propre baguette, elle toucha donc les cotes de la filles avec la sienne en avançant muscles bandés, projeta la fille contre le mur en l'accompagnant. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres progressivement. Décidément, fallait qu'elle se calme. Quelques secondes s'écoulèrent. Finalement elle lâcha la fille, se força a reculer, toujours baguette pointée sur elle.

- Baisse cette baguette et dégage.

Il était plus raisonnable d'envoyer un patronus a un préfet en cas de non rédition... a voir. Peut être que si la fille l'attaquait en première elle pourrait elle aussi répliquer en utilisant l'argument de la légitime défense ?

[Pardon pour l'attente et pour la longueur j'espère que ça vous va ><]
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Wendy Weatherfield
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Dim 23 Mar - 18:45
C'était étrange comme tout venait après, une fois qu'elle était hors de danger, qu'on ne la plongeait plus dans la vase pour s'amuser, qu'on ne prenait plus plaisir à la voir se noyer, sur le moment elle avait surtout tenté de se débattre, de survivre, de respirer, et ce n'était qu'après qu'elle s'était mise à pleurer. Wendy, elle avait envie de voir Juliet, de lui faire un câlin et de passer la soirée à l'écouter parler d'acromantulas et de licornes et de tout ce dont elle pouvait bien avoir envie de parler ce soir, elle avait envie de rentrer à la maison et de voir son papa qui rentrait du boulot et lui disait bonsoir avec son air toujours un peu triste et qu'ensuite ils passent le diner ensemble à se raconter leurs journées, elle avait envie d'être loin d'ici, elle avait envie que tout ça soit fini.

Elle ne savait pas qu'il existait des gens pareils dans le château. Bien sûr, des grands avaient déjà tenté de lui faire peur, de lui raconter des histoires à dormir debout ou de lui prendre ses chocogrenouilles, mais personne n'avait jamais prit plaisir à la martyriser comme ça pour rien, par ennui, par opportunité, parce qu'elle était dans le chemin et qu'elle devait disparaître. Est-ce que la grande l'aurait vraiment noyée si Alix n'était pas intervenue ? Qu'est-ce qu'elle ferait la prochaine fois qu'elles se croiseraient ? Wendy avait eu peur.

Plongée dans sa détresse elle ne faisait plus attention à ce qui se passait, et quand Alix poussa la grande blonde contre le mur, Wendy eut un petit cri de surprise, qui la sortit de ses pensées. Ce n'était pas fini. Les deux grandes avaient sorti leurs baguettes. La discussion se faisait venimeuse. Les menaces étaient à peine voilées. Elles allaient finir par se battre. La petite sorcière était complètement perdue. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Elle n'était pas vraiment en état de se battre elle aussi. Elle avait juste envie que ça s'arrête. Elle garda sa baguette dans sa main. Wendy espérait vraiment, vraiment fort que tout le monde se calme, mais au fond, elle savait que ça n'arriverait pas. Elle voulait seulement qu'on ne tente pas de la noyer de nouveau.
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Mer 26 Mar - 11:28

    La poufsouffle était vive. La vipère maîtrisée. L’autre était brutale, comme on pouvait s’y attendre bien sûr. Sans grâce. Dépouillée de la moindre classe du point de vue d’une blonde. Et pourtant, elle dominait la verte à sa guise, la forçant à reculer dans le mur, sans espoir de fuite ou de parade.
    Une fuite ? Non ce n’était pas envisageable. Nanette n’était pas lâche malgré les apparences, elle ne prenait pas la poudre devant un blaireau. Déchaîné peut-être, mais ça lui plaisait. La rage fut bientôt remplacée par une curieuse excitation, une adrénaline sympathique qui se répandait dans tout son corps dans une course obscure et endiablée. Les extrémités de ses membres en frémissaient de plaisir, pétillaient d’une énergie nouvelle. Elle se faisait elle-même violence, éclatait d’un rire malsain, le visage contraint pourtant.
    Elle buvait les pleurs de la petite et la hargne de la grande comme une assoiffée, acheminés directement par des canaux invisibles jusqu’à ses pensées, influés sur son humeur. Un amalgame de sentiments contraires qui s’empilaient bras dessus bras dessous, comme une grande tour vacillante, une tour de Pise en miniature dans son organisme, des cailloux d’émotion qui retombaient en piquet dans tous les sens, dans un chao joyeux où elle passait de la rage à un contentement certain en l’espace de quelques secondes. Tourbillon assassin, tempête indigeste, méli-mélo d’émois, d’affolement, de troubles, de désarrois, de joie, d’allégresse, le tout se retrouvant pour mieux se brutaliser encore le temps d’une dernière récréation.

    Elle se sentait éperdument lunatique.

    L’autre enfin sortit de son espace vitale. Trop proche, ça n’allait pas. Elle se sentait étouffée. Etait-ce seulement la faute à la brutalité de la Poufsouffle sinon au désordre et à la cohue qui se tramaient en elle. Elle se redressa pourtant, jeta un regard en biais à la petite sorcière, tenant encore sa baguette entre ses petites mains. Pauvre petit chiot. Apeuré et perdue. Adorable chose.
    Ca avait été tellement drôle.

    Nanette reporta son regard sur la joueuse de Quidditch, retira la menace en levant délicatement sa baguette, commençant à la faire tourner entre ses doigts. Le temps de la courte reddition. Le temps de penser. Le temps de prendre une dernière pose de garce, une dernière moquerie prononcée sur le ton d’une niaiserie ironique, une main devant sa bouche pour un effet faussement offusqué.

    Ma pauvre amie, tu es d’un rustre… Et quelle sauvagerie. Tu effraies même notre très chère petite sorcière…

    Dégage. C’était donc là le fin mot de l’histoire ? Comme c’était cruel de vouloir mettre un terme si tôt à un si charmant entretien. Le jeu ne valait-il donc pas la peine de continuer encore ? La partie n’était pas encore finie pourtant, on pouvait tellement faire mieux en matière d’enjouement. Elle sentait la putain de Poufsouffle se retenir. Et. Oh ! Se pointer déjà à sa vue un nouveau but à son existence, là, de suite ! Il serait si facile de faire complètement perdre son calme à cette demoiselle. Ca lui semblait tellement drôle. Peu importait ce qu’elle risquait au fond. La blonde ne craignait pas de recevoir des coups. La blonde ne paraissait craindre rien ni personne. C’était si peu de choses à côté de l’extrême délectation qu’elle ressentirait en voyant l’autre craquer.
    Craquer.
    Oui craquer.
    O joie. Comme cette idée lui paraissait douce et à la fois mordante à l’oreille.

    Mais s’en prendre directement à la putain de Poufsouffle, ce n’était pas amusant, ce n’était pas satisfaisant, ce n’était que pousser l’autre à se défendre. Non. Il fallait autrement plus l’énerver. Il fallait réveiller et redorer l’éclat patriotique ! Il n’y avait rien de plus beau que de défendre un compagnon.

    Alors Nanette fit volte face et se dirigea le sourire aux lèvres en direction de la petite sorcière. Elle fit un pas, deux pas. La baguette dansant dans sa main. Un peu plus et on aurait cru l’entendre fredonner, chantonner. Elle avait de grandes jambes. Elle fut très vite derrière la chère enfant. Puis dans un geste de bienveillance presque trop parfaite pour l’être véritablement, la blonde retira sa robe de sorcière, peu incommodée à l'idée de se retrouver en pantalon, sachant que ses bas lui collaient déjà aux jambes à cause du marécage, puis recouvrit les épaules de la petite avec, frotta vigoureusement.

    Il faut te sécher allons, tu vas attraper un rhume. Ce serait tellement embêtant qu’il t’arrive quelque chose… N’est-ce pas ma petite Putain de Poufsouffle ? Que ce serait une peine ? S’il lui arrivait quelque chose… Comme…

    Sa main glissa lentement le long du cou de la petite sorcière, et ses doigts appuyèrent lentement, resserrant leur emprise. Et elle regardait l’autre, son sourire dévoilant une rangée de jolies dents. Carnivore.
    Arrêtez-moi.



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