Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Quelque part entre 4h et 5h du matin│Ludo

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Gryffondor



Edgar Herrison
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Dim 27 Avr - 23:36
Somewhere between here and there

Edgar n'avait pas prévu aujourd'hui d'être debout aussi tôt. Mais ses yeux s'étaient ouvert avant l'heure, vraiment avant l'heure et il n'avait pas réussit à se rendormir. Il avait prévu d'aller s'entraîner au Quidditch – avec Dave, même si son camarade n'était pas encore au courant – mais seulement dans deux heures... Pourquoi fallait-il que l'envie – terriblement sorcière – de monter sur un balai le prenne aussi tôt ? Il soupira et se renfonça dans son lit, la couette le recouvrant jusqu'au nez. Il était un terrible flemmard, avide de sommeil, mais il aimait le sport, il aimait ce vil sport de sorcier. Alors, oui, il était impatient de se lever pour ça. Même à 4h30 du matin, oui.

Il lâcha un soupire et s'étira. Bon. Il était un terrible flemmard, c'était vrai, mais il était aussi le pire emmerdeur du matin. (Vous savez, l'histoire du « ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent » ? Et bien Edgar ne la connaît pas.). Discrètement, il se leva donc. Il attrapa sa tenue de sport et descendit dans la salle commune le plus discrètement possible. Il faisait encore sombre à cette heure-ci, mais il réussit à ne pas se tuer en manquant la dernière marche de l'escalier.

Il posa ses affaires sur le canapé et. Réalisa à quel point il avait été stupide, il aurait du commencer par ça, plutôt que de descendre directement dans la salle commune. Ça, c'était le fait d'aller réveiller son cher partenaire de Quidditch, celui qui lui avait tout appris et qui malheureusement, était aussi devenu son partenaire d'entraînement matinal. Oh, ce n'était pas Ed qui le forçait... C'était juste une sale habitude entre eux, pour leur plus grand bien – même si 4h35 devait être quand même un peu tôt.

Il fit craquer sa colonne en s'étirant, avant de partir pour monter les escaliers jusqu'au septième palier. Il ouvrit discrètement la porte, évita la latte de parquet qui grinçait le plus, et chemina jusqu'au lit de son ami.

Edgar retint de peu un rire. Dave était allongé sur le ventre, le visage un peu sur le côté dans une expression de sommeil profond. Ed avait rit, oui, parce qu'il le trouvait adorable. . . Il s'appuya sur le bord du baldaquin, amusé ? Souriant. Il observa le sommeil en pleine possession de son ami. De son visage  à ses pieds, en passant par son dos et ses jambes libres de tout drap, tout semblait détendu, paisible, et vivant ; son corps se soulevait lentement dans un rythme régulier qu'Edgar imita sans s'en rendre compte. Il n'avait ni l'air d'un sorcier de dix-sept ans, ni celui d'un dieu grec au corps finement musclé et aux cheveux doré, bouclant délicatement sur le haut de sa pommette... Il était Ludovic, il n'y avait pas de comparaison à faire.

Et puis. Ed secoua la tête, rapidement il déglutit avant d'inspirer profondément. D'un geste sec il retira le drap de Dave dans l'espoir de le faire tourner, voire tomber, mais surtout pour le réveiller.

-Debout ! Souffla-t-il avec un sourire bien vite plaqué sur le visage.
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Ludovic J. Dave
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Lun 28 Avr - 1:54

les vestiges délicats

▽ ludovic j. dave & edgar herrison

« Ludovic avait le sommeil lourd.
Ludovic riait beaucoup, criait un peu et grognait souvent, aussi — mais à cet instant Ludovic n’était rien, non, rien de tout ça. Il dormait, voyez-vous. Et son corps brûlant oscillait au gré de quelques respirations que trop calmes, à un rythme tendrement régulier. Sa tête tournée de côté, ses crins dorés envahissaient tout espace — laissant à la nuque que peu de liberté. Heureusement son épiderme était des plus dévoilés, son torse collé au matelas tiède, c’était son dos qui s’exposait à l’atmosphère. Le drap semblait avoir été chassé ; quant à l’édredon flamboyant aux couleurs de sa maisonnée ? Recroquevillé à ses pieds. Des chapes de tissu blanc semblaient cependant persister, venant s’accaparer bassin et fessier ; grignotant par la même occasion des bouts de jambes, parcelles de cuisses.
Aah, qu’il était bien, le Ludovic. Plongé dans divers rêves, il ne semblait pas prêt à se réveiller — et pourtant. Déjà Edgar approchait, s’adossait. Un gémissement instinctif s’étouffa dans la gorge du blond préfet, qui plongé dans les ténèbres de Morphée, sentait bien qu’on l’observait. Il avait toujours été sensible, durant ses nuits ; aux présences extérieures. Alors au moindre bruit, à la simple esquisse d’un sourire ; Dave se tendait. C’était diffus et cotonneux, lui-même ne réalisait pas vraiment. Après tout, il était ancré, ancré dans sa fatigue — c’était l’instinct qui pressentant la menace prenait les devants, agissant de tort et de travers.
Son drap tira, d’un coup ; comme ça. Ludovic eût un couinement étouffé, un grognement prononcé. De base, il se serait éveillé ; n’aurait pas tardé à bondir hors de son lit, après quelques étirements tout aussi virils que félins. Mais non, aujourd’hui ; il ne voulait pas. C’était quatre heure cinquante-sept du matin bordel. Son horloge interne se refusait à faire le pas ; de plus, depuis tout récemment ; son corps semblait penser qu’après le quatre surgissait le six. Comme un bon horaire, une ellipse autoritaire.
Ce fut donc avec un tout grand naturel que le garçon empoigna membre de son tout grand ami ; et l’entraina avec lui dans le lit. Non, il n’était pas conscient de ce qu’il faisait — oui, c’était surement un peu pathétique. Mais c’était ainsi, et même endormi ; Ludovic conservait une poigne d’homme s’entrainant régulièrement, la surprise aidant ; il fit basculer le brun à ses côtés. Allez viens, on est bien.
Et c’était chaud, d’ailleurs. Il ne savait pas trop quel membre il avait attiré à lui — sans doute un quelconque poignet, mais à présent relâché ; il en était à poser un bras sur la chose — c’était chaud, oui ; encore une fois. Et c’était parfait ; non ? Aussi lâcha-t-il un bruit fébrile, replongeant dans rêves bambins et sucrés ; sa peau frissonnant face à quelques froideurs diffuses — c’était bien étrange.
Enfin, il ne s’en souciait pas.

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Lun 28 Avr - 12:37
I'm nearly naked in your bed... Hope you know it.


Un genoux appuyé sur le matelas, le pied de l'autre jambe solidement campé au sol, le corps légèrement avancé vers Ludovic pour une meilleure prise sur le drap. Il s'attendait, comme d'habitude, à recevoir soit des grognement mécontent, soit un coussin en pleine face, mais pas à se faire attraper.

Il ne pu rien faire, surprise et force se battant contre lui. Dave lui saisi le poignet et le tira jusqu'à lui, l'imposant dans son lit, contre son corps encore tout chaud de sommeil. Ed se figea comme une statue, incapable de bouger ou de respirer. Il ferma les yeux. Le blond libéra sa main et passa son bras autour de lui avant de laisser échapper un son qui le fit frissonner. Merde.

-Bordel Dave... murmura-t-il.

Il rouvrit les yeux, le visage de son ami juste en face, profondément endormi, comme s'il ne se rendait pas compte qu'il venait d'obliger un garçon à entrer dans son lit, comme s'il n'avait pas la tête en pleine explosion, comme s'il vivait cette attaque surprise avec le plus grand calme. Tout le contraire du brun. Enfin, Edgar n'était pas paniqué, mais pas non plus calme. Il ne savait plus où se mettre, quoi faire, comment. Comment réagir.

Sa tête était un énorme brouillard où se mélangeait envie de fuite, envie de rester, et l'envie de se dire que tout ça était normal et qu'il n'y avait pas de raison de se sentir perturber.
La dernière envie était bien petite...

Il referma ses paupières en se tournant sur le dos, le bras de Dave toujours sur lui. Il pourrait le tuer pour lui faire ça. Vraiment. Mais ce serait avouer... avouer quoi ? Il rouvrit les yeux et tourna la tête de nouveau vers son ami. Il s'apprêta à lui renvoyer une réflexion bien placée et assez forte pour le réveiller, mais sa bouche resta close.

Il laissa échapper un soupire discret et las avant d'entourer Dave de ses bras et de le serrer contre lui, son nez froid au creux de son cou, son torse chaud contre le sien. Ce devait durer deux secondes à peine, mais il resta comme ça un peu plus longtemps...

Puis il finit par se redresser, quittant les bras – s'il pouvait – de Dave, et à genoux sur le lit, son pantalon de pyjama légèrement tiré pour laisser apparaître, sans que le propriétaire s'en rende compte, un hanche un peu trop blanche, il tira sur le coussin où reposait la tête de son ami et lui asséna un coup. Ridicule, il aurait dû l'étouffer dans son sommeil... Ça aurait été moins inquiétant pour sa raison.

-Lève-toi, j'ai pas que ça à foutre !

Il parla dans un murmure assez fort, près de l'oreille de Dave histoire d'être sûr qu'il l'entende.

Tout ça n'était pas prévu. . .


HRP: Je savais pas comment réagirait Dave donc je t'ai donné un peu plus de matière, mais si ça colle pas je peux enlever ce qui vient après "un peu plus longtemps..." 8D. Bisous ♥
... CET AVATAR EST ABOMINABLE.
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Jeu 1 Mai - 15:19

les vestiges délicats

▽ ludovic j. dave & edgar herrison

« Ludovic était un enfant.
Aussi, quand les bras d’Edgar vinrent sur lui ; il ne bougea pas. Il ne pouvait pas — il dormait, et cette action nimbée de chaleur atrophiait ses sens, engourdissant son esprit. Non, Ludovic ne voulait pas se réveiller — il disait souvent que dormir n’était pas sa plus grade passion ; qu’il le faisait par nécessité, car c’était important.
Pourtant, à cet instant, Ludovic dormait beaucoup.
Et c’était étrange, sans doute ; de voir cette carcasse blonde dénuée et offerte, yeux clos et lèvres entrouvertes. Il n’était pas dehors, ne courrait pas et ne parlait pas — seuls quelques gémissements finissaient dans l’air, car Dave couinait beaucoup ; quand il n’était pas seul. C’était son radar, sa façon de se préserver et de survivre, même plongé dans les profondeurs laiteuses du sommeil. On riait beaucoup, quand on était avec Dave — Dave était lumineux et sans complexes. Dave disait ce qui lui passait par la tête et n’avait jamais beaucoup de tact, Dave était un gryffondor et n’aurait jamais fini autre part. C’était un sportif, un désabusé ; un courageux aussi lâche qu’il était grand.
Aussi, quand un soupir vint se heurter tout contre lui, s’échouant contre son derme brûlant ; il frissonna. La froideur apparaissant dans sa nuque manqua de le faire trembler, Ludovic voulu s’en dégager — pourtant, cela ne le dérangeait pas, peut-être aimait-il même bien ça.
Mais c’était étrange, hostile à son milieu — il était seul, seul dans son lit et dans ses draps ; tant bien même les avait-il balayés loin de lui, hors de sa chair. Du moins le pensait-il — sa main se redressant de manière pataude, venant s’écraser dans les crins d’Herrison. What.
Ludovic avait toujours été tactile — mais il se laissait rarement toucher. Après tout, il ne se rendait pas bien compte de ses actions, ses membres se tendant automatiquement pour venir heurter une épaule, ébouriffer une toison que trop en ordre. Oui, Ludovic n’était qu’un cadet parmi trop de frères, aussi suivait-il le chemin ; traçant une route tout en tachant de ne pas emprunter de trop les mêmes sillons. Il avait déjà commis cette erreur — ne voulait pas la refaire.
Peut-être était-il plus sensible qu’il ne le croyait, qu’il ne le voulait. Mais Ludovic ne s’apitoyait jamais ; et si il ne le faisait pas pour les autres, il ne le ferait jamais pour lui. Aussi grogna-t-il un peu, ses rêves se déchirant en songes confus — il bougea.
Dave ne bougeait pas beaucoup, presque jamais — il suffisait souvent d’une fois. Son genou remonta, se heurtant aux jambes d’Edgar, mais il ne s’en soucia pas ; ramenant à lui sa seconde, s’emmêlant — Ludovic prenait de la place, toujours. Mais jamais trop.
Aussi alors que ses flancs se soulevaient pour retomber, laissant ses reins se courber, ses paupières essayaient de se redresser. Mais la léthargie était encore présente ; aussi eût-il le reflexe de se retourner — mais il ne pouvait pas.
Ludovic était bloqué.

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Ven 2 Mai - 0:09
Ce n'est jamais arrivé.


Edgar le tenait ni précieusement, ni fortement dans ses bras ; il l'avait simplement logé contre lui. Il créait un contact entre leurs peaux, brûlant, non, chaud, mais il ressentait tout avec beaucoup trop de force, de violence, ça lui faisait mal. Mais il restait là, contre lui. Pourquoi ? Il n'en avait lui-même aucune idée. Il avait simplement voulu le prendre contre lui, le serrer doucement contre son torse, et cacher ses yeux contre sa gorge. Il voulait tout. Sauf voir.
Il savait qu'il y avait quelque chose d'étrange en lui, quelque chose qu'il contrôlait aussi peu que ses angoisses, mais il arrivait à l'éloigner de lui, à le cacher au fond d'une boite jetée si loin dans sa tête qu'à cette instant, serré contre un Ludovic endormi, il avait simplement son ventre qui se tordait et sa tête vide de question, de besoin de comprendre. Il arrivait à profiter, sans savoir pourquoi c'était ce qu'il voulait.

Mais tout ça, c'était tant que Ludo dormait profondément, immobile.
Il sentit la gorge vibrer doucement à son oreille, toute chaude des soupires provoqués par le sommeil. Ed savait que Dave laissait échapper des... sons. Parfois. Mais ces fois-là, il n'était pas dans son lit, à moitié habillé, contre lui. Il frissonna et ferma fortement les yeux, pourtant il ne s'écarta pas, il resta chaudement logé dans l'étreinte qu'il imposait au blond.
Et puis il bougea et Edgar. Edgar ne su pas ce qu'il ressentit lorsque cette main vint se poser entre ses mèches et y rester.

Dave... mimèrent ses lèvres, plaintives, au creux d'un simple soupir, incapable de parler. L'avait-il réveillé ? Était-ce un signe de. de.

Brusquement, il se recula, un peu. Juste un peu, pour pouvoir regarder son visage, savoir s'il était réveillé et soupirer de soulagement en remarquant que non, pas encore.
Mais bientôt.
Il pâlit, les yeux fixé sur son visage en sentant les jambes de Ludovic bouger et se mêler aux siennes. Il ne fit rien pour l'en empêcher. Comment aurait-il pu ? Il le voyait sous ses yeux entrain d'immerger du sommeil, lentement, péniblement. Il. Son cœur battait trop vite, d'angoisse, ou d'autre chose ? Il n'en savait rien et ne voulait pas savoir.

Dave tenta, après avoir fini de bien lier ses jambes aux siennes, de bouger. Se tourner ? Ou fuir ? Ou. Ed n'en savait rien, mais ça le fit sursauter. Il se réveillait pour de vrai et. Et il était toujours dans ses bras. Merde !! Comment pouvait-il expliquer ça ? Existait-il au moins une seule excuse valable pour ce genre de situation ? Il jura, violemment, dans sa tête, paniqué, tremblant. Mince. Mince et. Il vit le coussin. Une excuse. Quelque chose. Un simple moyen de continuer sa route sans jamais avoir à expliquer à l'un de ses amis qu'il avait aimé le tenir contre lui, et que ce n'était sûrement pas simplement amical – même si ce n'était pas plus, étrangement. Mais rien que ce fait, il ne se l'expliquait pas à lui-même.

Il saisit le coussin – pour cela il renversa légèrement Dave sur le dos, jouant de leurs jambes – et tira vite l'oreiller, qu'ils cessent d'être aussi proche. Et ensuite il lui infligea un sale coup bien placé pour ne pas faire mal et être possible quand on avait laissé un bras sous la tête de Dave et qu'on était pas en pleine possession de ses capacités mentales.

-Dave ! Lâche-moi ! lui murmura-t-il avec force.

Comme si c'était lui qui avait commencé.

-Et debout ! On a pas l'éternité devant nous !

Il le fixait avec son air de situation, celui amicale mais sérieux, celui qu'un Ed en panique avait su refaire pour sauver la situation. Il s'accrochait encore au coussin.

Il était foutu.
Il aurait dû s'écarter de lui, mais ça aurait été une autre difficulté, un autre geste stupide.
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Lun 5 Mai - 1:14

les vestiges délicats

▽ ludovic j. dave & edgar herrison

« Ludovic fut tiré de ses rêveries.
Au dessus de lui, il y avait Edgar — un Edgar un peu bizarre, tenant dans ses menottes un oreiller familier. Que se passe-t-il ? Fut sans doute son premier ressenti, bien que ce dernier s’exprima plutôt par un bordel un peu sonné — il venait de se faire cogner.
Cela avait été moelleux, mais tout de même ; le chuchotis lui parvenant par la suite avait concrétisé la chose. Il ne dormait pas, ne rêvait pas ; non. Ludovic était dans un monde que trop réel, et son ami était sur lui. Sur lui. Le préfet étouffa un grognement, s’interdisant tout acte violent. Les mots articulés par Herrison lui revirent lentement en tête lâche-moi. Ah. C’était donc ça. Merde.
« Désolé. » Marmonna la blond, ne bougeant pourtant pas. « Putain, désolé. » Assena-t-il avec plus de vigueur, dans un soupir fatigué ; passant une main matinale dans ses crins blés. « Ca fait longtemps que j’avais pas foutu quelqu’un dans mon lit, tu comprends, fallait bien que l’inconscient agisse pour combler les désirs inassouvis. » Et il laissa échapper un petit rire nerveux, sa blague plus que pourrie cherchant à rebondir dans l’air ; heurter les esprits puis former quelconque sourire.
Aussi eut-il presque envie d’embarquer à nouveau Ed dans son plumard — le prenant d’une poigne de fer pour le basculer sur le matelas, lui intimant de dormir un peu plus ; avec lui — il savait que sa journée allait être dure. Il avait deux devoirs, un de sortilège puis un de potion ; l’anarchie allait être son deuxième prénom, Dave le savait déjà — il n’avait pas envie.
Mais devait, il le savait. « J’imagine que tu me laisseras pas larver quelques minutes de plus ? Pousse-toi de là, gros tas. Tu gênes. » Et c’était un peu moqueur, quoique doux ; car Ludovic était toujours très doux. La suavité était son ton, la brillance sa devise ; et tant bien même ne le voyait-il pas, c’était là, dans ses veines ; dans son corps.
Il mit Edgar hors de son lit de par la force de quelques coups de pieds ; libérant ainsi son bassin au caleçon de travers. Quelle heure était-il ? Non, il ne voulait même pas savoir. Trop tôt ; même si il avait pour habitude de clamer le contraire — le sport ne demandait pas d’horaire.
Debout, il adressa un sourire à son copain ; passant un doigt évasif dans son boxer, le réajustant. « Je sais pas où sont mes affaires. » Articula-t-il sans force, mentant sans aucune honte. Il voulait juste voir le sixième année se révolter, s’exciter ou se désespérer ; les émotions n’étaient pas son fort, à Ludovic, mais il aimait, oui, il aimait regarder Edgar — ce garçon était une palette ; et un ami. Il ne s’en lasserait sans doute jamais ; du moins l’espérait-il.
Je ne veux pas m’habiller, aurait-il pu ajouter.
Mais tous deux le savaient, ce ne serait pas passé — c’était bien trop gros, bien trop faux. Ludovic était un passionné, et rien au monde ne pourrait l’arrêter.

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Sam 10 Mai - 1:26
Beware


-Désolé.

-Hein ?

-Putain, désolé.

Edgar sursauta presque la seconde fois. Il l'avait vu ouvrir les yeux, le regarder sans comprendre, sortir du sommeil. Il avait observé chaque détail de son visage quand il était venu faire face à la réalité... Il. Edgar n'était pas dans son assiette, alors son sourire s'effaçait sans qu'il le réalise, et il était crispé, attendant on ne sait quelle stupide sentence. Il pensait que Dave avait compris que quelque chose clochait, autant que lui le faisait. Mais, heureusement non.

-Ca fait longtemps que j’avais pas foutu quelqu’un dans mon lit, tu comprends, fallait bien que l’inconscient agisse pour combler les désirs inassouvis. Rajouta le blond avant de laisser échapper un rire nerveux.

Rire qui ne se répercuta pas en Edgar. Il fit juste une drôle de tête, de celles qui disait « arrête, tu m'enterre vivant. », pourtant ce fut tout, il n'arrivait pas à retenir son visage d'afficher ce qui se passait dans sa tâte, mais il pouvait au moins fermer sa bouche. Il était bizarre, mais la nuit devait jouer en sa faveur et rendre ça suffisamment discret. Peut-être. Sinon... Sinon rien.

-J’imagine que tu me laisseras pas larver quelques minutes de plus ? Pousse-toi de là, gros tas. Tu gênes. 

Cette fois, la voix d'Edgar s'éleva dans un rire maladroitement étouffé.

-T'as bien devi... outch, commença-t-il avant d'être touché par le premier pied.

Il le laissa démêler leurs jambes et le sortir de son lit, avec peut-être plus de normalité que la manière avec laquelle il l'y avait mis. Ed chuta comme une masse sur le sol de la chambre avec une grimace douloureuse, qui exagérait le choc ressenti. Il ne se releva pas tout de suite, confortablement installé comme il était tombé : dos au sol, la tête vers le lit. Il suivit Ludo des yeux – c'était peut-être pour ça qu'il resta par terre – , son regard suivant sa main, la quittant, avant de s'y raccrocher. Il faudrait que cela change, c'était ce qu'il se murmurait dans sa tête : il faudrait que tout change pour redevenir normal. Quel effet cela ferait-il si c'était Proserpine en sous-vêtement, rendue visible avec la lumière creuse de la fenêtre, qui glissait un doigt sous l’élastique de sa culotte pour la replacer lentement ?... Il ne chercha pas la réponse. Ses yeux se posèrent sur le lit occupé à sa droite, il avait oublié qui dormait à cette place. Il redressa son torse, appuyé sur ses mains, avant de tourner la tête vers Ludo à ses premiers mots.

-Je sais pas où sont mes affaires. Dit-il.

Edgar cligna des yeux, la surprise passa sur son visage, puis il leva bien haut son regard avant de redescendre et lui faire les gros yeux.

-Parce que tu crois que je suis mieux informé ?

Aussi naïve qu'ait été la réflexion de Ludo, elle avait eut le mérite de lui rappelait qu'ils étaient parfaitement réveillés et qu'il fallait revenir à la normal – maintenant et pas dans trois ans.
Alors, il se laissa aller, oublia – se força à oublier – de regarder ce qu'il y avait face à lui ou pire ses propres réactions, et il lâcha un soupire mi-blasé mi-amusé, avant de s'appuyer sur le lit de Ludo pour se lever. Il remonta un peu son bas de pyjama qui avait glissé sur ses hanches.

-Enfin, on s'en fou. Commença-t-il en le rejoignant, il passa son bras autour de ses épaules, y'a pas besoin de plus pour ce qu'on va faire.

Sa bouche se ferma aussi vite qu'il comprit ce qu'il venait de sortir. Bordel. Oui, c'était normal de dire cela sur le ton de l'humour – ce qui avait été le cas, mais. Mais ça restait qu'il se lynchait lui-même, l'idiot. Il garda un sourire de convenance.

-Allez, fringue ou pas, Dave, on décolle !

Et il lui frappa gentiment l'épaule avant de se détacher dans un sourire, partant sans l'attendre vers la porte puis l'escalier.

Edgar était franc, un vrai Gryffondor, mais aussi vrai que cela était, avouer  Tu n'es pas déplaisant.  était hors de toute possibilité. Il se fichait de blesser avec des mots trop dur, et pourtant il refusait de se les dire. On ferme les yeux, et on fait comme si jamais. Jamais ce n'était arrivé. Ludovic est pas mal, oui, et alors ? C'est normal de le remarquer, même quand on préfère la compagnie des filles.

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Sam 21 Juin - 19:59

les vestiges délicats

▽ ludovic j. dave & edgar herrison

« Edgar était décidément le seul homme sur terre à pouvoir ainsi donner le rire de manière spontanée et franche à Ludovic. Du moins, était-ce ce que pensait notre blond préfet à cet instant, l’œil amusé, alors qu’il écoutait son brun copain palabrer de manière désorganisée. « J’étais pourtant persuadé que c’était toi qui volait mes chaussettes, tu sais ? » Marmonna-t-il d’un ton innocent ; quoique pour rien, vu qu’Herrison avait déjà déserté — ou presque, l’on pouvait encore discerner ses crins châtains s’engouffrer dans l’embrasure des escaliers. Poussant un soupir, le septième année passa une main dans l’arrière de ses cheveux ; au derrière du crâne — il était seul.

Prenant sa baguette, il formula un accio plus ou moins rapide lui amenant ses fringues alors que d’un autre sortilège destiné à faire son lit ; il s’éloignait. Maintenant ? La salle commune. S’habiller — aller courir.
Après tout, que pourraient-ils bien faire d’autre ? Entrainer Edgar pour ses futurs et prochains matchs de Quidditch ne serait pas une mauvaise idée non plus — l’équipe était faible ; il l’avait bien vu, l’avait bien senti. A courater ainsi chaque jour durant, il avait pu regarder les différentes équipes progresser ; s’améliorer et se perfectionner — les rouges étaient, il fallait bien l’admettre ; peu en ordre.

Bande de mâles déconstruits — solitaires, aucune formation groupée ; tout avait changé, si changé — trop changé. A quand remontait la dernière fois qu’ils étaient revenus vainqueurs, brandissant la coupe avec une moue fière et glorieuse ? A trop longtemps — sans doute après qu’il ait quitté l’équipe, ou pendant ; il ne voulait pas  y penser.

Enfilant son t-shirt alors qu’il dévalait les étages de la tour avec plus ou moins de délicatesse ; Dave arriva plus ou moins réveillé dans la salle commune. « Laisse-moi finir de me fringuer et on y va ; gros chat. » Ouais — c’était son surnom ; gros chat obèse. Enfilant son short, Ludovic se courba ; remontant son genou à lui pour atteindre son pied ; pouvant ainsi insérer une de ses deux chaussettes : « Alors, on a quoi au programme ? Je nous ferais bien courir jusqu’à ce qu’on ne puisse même plus hurler de douleur, mais je pense qu’il serait plus intelligent de te faire bosser ton quidditch ? Je sortirai la batte si tu veux ; quoique j’ai revu quelques méthodes d’entrainements. Je sortirai les affaires pendant que tu t’échaufferas hinhin. » Ouais, c’est qu’il avait des idées, l’énergumène qui a présent tendait sa deuxième jambe devant lui ; tentant de mettre sa dernière chaussette comme ça. Flexion, extension vous connaissiez pas ? Chose faite ; il mit ses pieds dans ses baskets et se redressa, le dos piquant — son regard effleura Edgar de longues secondes. Allez savoir ce qu’il pensait ; c’était toujours comme ça.

Aah la nostalgie — aah les pensées parasites. Pouvions-nous vraiment y faire quelque chose ? Ludovic était comme tout autre, ses souvenirs tachaient sa mémoire et son esprit déchirait ses songes — il n’y pouvait rien ; n’était plus simplement constitué. Il y avait tant à dire ; si peu à exprimer — tant de mystères dans chaque homme ; chaque être et chaque profil.

Ludovic aimait les silhouettes — et des fois ses iris se perdaient ; ne voulant revenir ni s’exprimer ; ils effleuraient surfaces, opaques ; engendrant idées. Images — celles du passé ; celles enfouies et cachées. Enfin, sans plus un mot ; il finit de se mettre droit, esquissant un sourire désabusé à Herrison ; tenant dans son bras un pull qu’il ne tarderait sans doute pas à enfiler — ou jeter, c’était selon.  

Dis-moi.

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Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Mer 9 Juil - 13:13
Let's begin


Il entendit sa dernière remarque en quittant les lieux, ça le fit légèrement sourire, mais il ne répondit rien, dévalant les escaliers plutôt – il ne tenait pas à lui expliquer qu'en fait... C'était bien le cas. Mais après qu'y pouvait-il ?! Il n'avait pas 36000 chaussettes ! Juste une vingtaine au début d'année et il les perdait, c'était tout simplement ça ! Donc forcément, après avoir taxé ses colocataires, il avait bien fallut trouver d'autres victimes. Oui, Edgar était un voleur de chaussette, entre autre chose – Bon, il ne l'avait fait qu'une fois avant un cours alors qu'il était en retard, c'était une situation critique auquel il avait dû faire face rapidement et efficacement. Et il avait réussit.

Mais au fond, c'était bizarre que Ludo ait remarqué.
Il se faisait cette réflexion en commençant à retirer son pyjama puis en mettant ses affaires de sport. Sa tenue se résumait à un vieux jogging gris qui datait de sa 4eme année et à un T-shirt rouge gryffondor où l'un de ses anciens amis moldu avait fait écrire « I like work: it fascinates me. I can sit and look at it for hours. » dans son dos. Edgar l'aimait beaucoup, mais avant c'était un haut bleu marqué « I am the werewolf of your life » qui était son préféré (un cadeau de Meredith)... puis il avait découvert que les loups-garous existaient pour de vrai et ce T-shirt avait été relégué au rang de tissu perdu au fond de sa malle.

Il lissa son T-shirt et réalisa soudain qu'il avait pensé « anciens amis », tout naturellement. Ses gestes se stoppèrent et il fixa le tissu, incapable de bouger jusqu'à ce que le son des pas de Ludovic lui arrive. Il leva le bout de son nez et regarda le blond entrer en tenu dans la salle commune. Oui, il avait dit anciens.

Il lui sourit :

-T'en as mis du temps.

-Laisse-moi finir de me fringuer et on y va ; gros chat.

Edgar haussa un sourcil, mi-amusé :

-Tortue ratatinée.

Et il commença à mettre ses chaussures, solidement appuyé contre le canapé. Il l'écouta proposer un truc à faire par ce si beau matin, commençant déjà à s'étirer.

-Hmm... Tu prépares quoi ? J'te préviens, je refais pas comme la dernière fois, je tiens à pouvoir encore m'asseoir après !

La dernière fois, en fait, était un bon souvenir, mais Ed avait pris l'habitude de se plaindre des entraînements épuisants de Ludo, alors qu'il adorait ça (et puis il ne lui cachait pas qu'il faisait de l'humour, du moins son sourire révélait la réalité sans qu'il n'y fasse attention). Il ne regarda pas Dave lorsqu'il se redressa, bien qu'Ed semble parfaitement détendu, bien que l'incident du dortoir semble oublier, il n'en était rien. Edgar était plus à l'aise avec Ludovic, une sensation au creux de ses entrailles qui le réchauffait, empêchant l'Angoisse de grandir, mais cette Garce restait tapie, à l’affût de la moindre faiblesse, d'une petite réalisation, rien que ça pour pouvoir engloutir le né-moldu. Mais, il contrôlait un peu mieux tout ça, au fil des années ses mains tremblaient moins et il arrivait à être un peu plus véritable seul à seul avec Dave, c'était unique, précieux, mais si fragile. Il s'en rendait compte et faisait tout pour pas que le blondinet ne le remarque pas – ça aurait était lourd. Leur amitié avait un goût de simplicité dans la bouche d'Edgar et il ne tenait pas à changer ça. Donc, seul à seul, il se faisait moins avoir par son physique de Gryffondor blond, dans un sens, il était plus attentif, consciemment plus attentif à ses peurs et il les évitait, ou les fuyait, au choix.

Ed avait finit de s'étirer, enfin il redressa le regard vers son camarade, un sourire trop franc sur les lèvres :

-Course jusqu'au terrain !

Un clin d’œil et déjà il partait vers la sortie de la salle commune. Il ne fallait pas changer les habitudes.

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