Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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but he never let me down ― summer

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Jeu 10 Avr - 20:53
On avait ébruité qu'il faisait bon ; que le grand soleil blanc avait crevé les cieux, et que les rires s'échappaient à pas pressés jusque dans l'herbe piquante du parc de Poudlard.
Rose avait les doigts fichés dans la roche poreuse lorsque ces murmures étaient venus jusqu'à lui ; il avait l'impression, parfois, de sentir sur ses paupières le baiser du soleil – mais c'était seulement lorsqu'il orientait, par mégarde, la pointe de son nez vers une fenêtre où trônait la lumière.
Il sentait une chaleur tiède sur ses yeux ; il ne savait pas ce qu'était la lumière.

Rose avait l'envie sourde de plonger ses propres pas dehors mais l’inquiétude de s'y égarer – il aimait entendre la mélodie récursive des oiseaux et des oisillons car le printemps se plantait très fort ; il aimait sentir l'odeur du soleil qui lui chatouillait les narines ; il aimait poser la plante de sa main droite dans l'herbe et en tolérer le chatouillis.
Ça le faisait même sourire ; mais l'extérieur était si grand.

Le château était un gouffre ; le parc, un abîme.
Alors il attendait, ses phalanges fichées dans le bois vieilli et écharpé de la grande entrée ; une brise vint lui baiser les lèvres, faisant frémir sa nuque. Ses chevilles tremblaient à peine – il n'osait prononcer un mouvement, entendant depuis l'au-delà les gargouillis des conversations qu'il ne comprenait pas. Il pouvait demander à quelqu'un – attendre que le saut d'un pas parvienne jusqu'à lui, tendre sa main, demander de l'aide avec le regard perdu dans un cou, mais il avait juste envie de s'allonger dans l'herbe et d'en sentir les pointes parfumées lui chatouiller les lobes.

Ce n'était pas tant demandé.
Il glissa son pied dehors et, ses phalanges enfoncées dans les murs, les longea avec beaucoup de prudence.

Rose ne détachait jamais sa main du château, quand il sortait dehors. C'était son repère – son antre, son retour, son intangible pilier qui ne fléchissait pas. Il était glacé – il détestait ça, mais même si les murs suintaient de poussière froide, il ne s’effondreraient pas.
S'il retirait sa main, il serait emporté par le flot du vide ; il errerait, son pauvre médaillon pendant entre ses côtes inutile, le néant l'aspirant entre des arbres qu'il ne pouvait pas attraper.

Il ne s'y aventurait jamais seul ; c'était trop effrayant.
Pourtant, il aimait tellement la fragrance et la paix du parc.

Il avait à peine avancé en glissant ses doigts sur la pierre – il faisait assez frais, plus frais que lorsqu'il était bloqué dans l'encadrement de la porte, l'indécision entrouvrant ses lèvres.
Il en déduisit qu'il était à l'ombre ; il n'aimait pas ça, il ne savait même pas ce que c'était, on le lui avait dit, mais pour lui c'était un peu comme la température la nuit, quand la lune fanfaronnait.

C'était tellement dommage ; il aurait voulu qu'un soleil embrasse son front.
Il fléchit les genoux ; tends les doigts de sa main droite pour trouver le sol, le toucher, sentir où il se trouve. Son dos glisse ; il s'assoit.
Le bas se son pantalon s'est un peu retroussé, et l'herbe lui mord les chevilles ; il sourit un peu, et il attend.

Il prend une grande inspiration – si dommage qu'il soit sous la fraîcheur d'une lune – et presse ses doigts dans le sol.
Il aime beaucoup.
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Summer M. Sutherland
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Ven 18 Avr - 13:11


 
❝ il ne savait pas ce qu'était la lumière.


 
Ils étaient brisés – ils étaient enfants, ils s’aimaient, se séparaient les soirs comme si jamais ils ne se reverraient. Ils se croisaient dans les couloirs ; Summer le voyait et savait qu’il pouvait le voir aussi à travers le cristal immobile de ses magnifiques regards, qu’il pouvait sentir ses lointains soupirs écorcher la peau de ses doigts glacés. Summer effleurait le revers de sa main, Summer souriait à Rose comme on sourit à un miroir, et dans ses excès de chaleur intemporels il voyait l’obscurité du regard de son frère se dissiper. Rose saurait qu’il souriait, Rose savait toujours – au timbre de sa voix, au goût doux-amer des mots qui enrobaient ses lèvres comme on échange des baisers ; Summer cherchait toujours Rose dans les couloirs et Summer aimait le trouver.
Ils étaient brisés à jamais lorsqu’ils ne pouvaient pas se toucher.
Les doigts de Summer glissaient en caresses sur la peau immémoriale des murs en pierre et ses pensées glissaient sur le sol et débordaient du papier qu’il avait dans la poche ; il les laissait là, trainer, piétinées, il ne les ramasserait jamais. C’était des pensées qu’il voulait oublier – des pensées d’amour et de perte, c’était les mêmes prénoms de fleur qui coulaient, lents et transparents, le long de son bras, entre ses doigts, jusque dans les replis de la pierre de l’allée.
Summer s’était réveillé avec l’irrésistible envie de chercher Rose et Dahlia, et de les trouver.
Il avait alors penché la tête sur un papier et elle avait débordé – il écrit, et écrit. Jusqu’à ce que les rondeurs de son écriture à jamais enfant se soient inclinées sous le poids des mots il avait écrit à Dahlia. Summer aimait écrire, il aimait écrire à Dahlia. Il aimait lui parler, penser à elle et se sentir vide après avoir étalé toutes ces soirées où il voulait qu’elle le serre dans ses bras sur son parchemin parfumé. Summer aimait écrire parce que les mots ont presque tout autant de chaleur que les baisers. Il s’était saisi de son papier, et avait gravi les dalles vers les couloirs où il chercherait son frère – où il ne le trouverait pas. Ensuite vers le ciel ouvert sous lequel il serait sans faute allongé.
Summer ne cherchait jamais Rose très longtemps ; quelque chose dans ses muscles le dirigeait inévitablement vers lui, quelque chose qu’il ne saurait nommer.
Le ciel était d’un bleu de pervenche et, entre les tiges tendres courbées sous la brise et la pierre silencieuse des murs, Rose se perdait.
Summer avait souri, de ces sourires qui écorchent.
Il s’était approché, son papier à présent entre les doigts. Il ne lui avait pas parlé.
Il le dépassa de quelques pas – il faisait si bon, et le soleil le drapait entre ses voiles de lumière comme Dahlia le prendrait dans ses bras ; il y était tiède et ne pensait plus à rien. Rose était assis à l’ombre et c’était comme si les rayons tendaient leurs bras vers lui mais n’y parvenaient pas vraiment, se cassant douloureusement contre la pierre rigide ; il ne s’en rendait pas compte. Parfois la brise ramenait des soupirs de pétales qui virevoltaient dans le bleu dense comme de la poussière d’étoiles, parfois elle se calmait et il pouvait entendre, léger et régulier, le souffle de Rose comme un tic-tac qui s’accorderait au sien ; il s’était alors retourné et il s’était penché sur Rose, sans dire un mot il avait effleuré sa main et l’avait relevé comme on ramasse une plume au bord du sentier.
Sans lâcher sa main il s’assit dans l’herbe avec lui – sous le soleil, cette fois.
« J’ai écrit une lettre à Dahlia. Tu veux que je te la lise ? »
Sa voix semblait se perdre entre les cils de son frère ; elle n’était plus brisée.
Lorsqu’il lui prenait la main toutes leurs cassures se rejoignaient.



 
 
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Mar 22 Avr - 18:25
Rose avait mille sons couchés dans sa mémoire.
Rose avait une cacophonie incessante enroulée autour du silence de ses pensées ; il pouvait deviner les ombres du monde à travers les bruissements de l'existence. Il confondait, parfois, le froissement d'un textile ou le gémissement d'une branche. Il faisait toujours beaucoup d'efforts pour les assimiler à des contours et à une chaleur et à deviner leurs vibrations sur le bout de ses doigts.
Parfois, il restait muet – il confondait les murmures comme il confondait les couleurs invisibles.

Mais il y avait une démarche, une respiration, le cri d'une fragrance qu'il reconnaissait au milieu de l’amoncellement de ces milliers de bruits - celui du soleil.
C'était le pas de son soleil qui venait fouler l'herbe piquante de sa fièvre absolue.

Il ne sentait pas encore sa peau aux courbes doucereuses que les délicates lèvres de Rose s'étirèrent en un sourire ; c'était un sourire transparent qui sentait bon la fleur et le bonheur.
Il n'y avait rien de plus chaleureux que la présence de son frère – dès qu'il reconnaissait le balancement distinctif de son bassin, dès que son parfum venait lui serrer la gorge il ne pouvait retenir son propre visage de s'illuminer.
Rose ne connaissait pas la lumière, mais il l'assimilait tendrement à la joie.

Le froid du château coulait sur son corps et transperçait ses omoplates – il n'y prêtait soudain plus garde, son visage immobile suivant par l'oreille les mouvements du corps qui passait tout prêt. Il n'était pas sûr qu'il vienne le cueillir – il n'allait pas non plus oser détacher son prénom de sa bouche, par qu'il ne faisait peut-être qu'errer.
Ses doigts étaient toujours fichés dans le sol ; Rose souriait, timide.

Et puis, son frère l'emporta.
Il ne résista pas – il se leva si légèrement que ce fut comme s'il avait toujours attendu qu'il vienne lui prendre la main. Petit à petit, il se senti plonger dans la chaleur, d'abord par le bout de ses doigts puis son poignet, son bras, sa nuque et même ses joues purent accueillir le baiser du ciel de printemps.
Il l'avait dérobé – Rose n'avait jamais attendu que ça.
Dans ces soupirs il oubliait tous ces moments où Summer nourrissait sa colère si fort qu'il se sentait s'écorcher – ces moments de méchanceté qui ripaient sur la gorge de Rose et qui lui faisaient retenir ses sanglots, ses moments où sa bouche n'était plus qu'une lourde pierre dans son visage de verre.
Rose oubliait – Rose pardonnait toujours à la dureté de son frère, car son amour était tant de fois plus grand.

Il n'y avait que lui pour le hisser jusqu'au soleil et le laisser se blottir dans le creux de ses bras.
Rose lui vouait une confiance infinie, et même ses rotules, tremblantes, ne pouvaient pas l'arrêter.

Il finit par sentir le bras de Summer ralentir, puis descendre et comme il tenait sa main, Rose tomba avec la même aisance. Ses genoux ne se heurtèrent pas à la terre – il était tombé comme un bout de tissu que l'on pose sur un front.
Il l'avait levé un peu en l'air – il sentait, sur la pointe de son nez, une piqûre ensoleillée. Les oiseaux chantaient plus fort.

« J’ai écrit une lettre à Dahlia. Tu veux que je te la lise ? »

Il tourna son visage sage vers l'appel de sa gorge.

« Oui, s'il te plaît. »

Rose aimait le chant de son frère ; il en aimait tout autant ses histoires qu'il pouvait lire de ses doigts lorsqu'il transformait ses mots en montagnes.
Il préférait tant les lui entendre dire.

Rose avait toujours son délicat sourire.
Dans sa main, les doigts de Summer ne s'étaient pas enfuis – il les pressa un peu plus fort, ils n'avaient pas changé, ils étaient toujours si brûlants, et il décida de se rapprocher un peu plus.
Par petits mouvements, trop retenus, il se glissa un peu plus près de lui et de son bras tiède, tâtonnant de sa main libérée pour sentir les aspérités de ses contours.

Il finit par trouver son épaule ; basculant toute son âme, il y posa sa joue.
Là, tout près de son cou, il n'attendait plus que son frère commence son enchantement – qu'il parle de Dahlia avec ses mots qu'il aimait tant parce qu'ils étaient les siens et qu'ils étaient, pour lui, comme l'étreinte la plus rassurante.

Là, tout près de son cou, ça avait juste l'effluve de la maison ; Summer.
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Summer M. Sutherland
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Mer 14 Mai - 1:18


 
❝ ça avait juste l'effluve de la maison.


 
Lorsqu’il lui prenait la main toutes leurs cassures se rejoignaient ; des fractures qu’ils n’arrivaient ni à voir, ni à combler quand leurs peaux se séparaient.
« Viens, là. »
Sous le soleil Summer avait murmuré ses mots en attirant son frère un peu plus vers lui, puis, retirant ses doigts pour chercher le vieux papier râpé, sa douce voix avait commencé.
Je n’ai pas été sage Dahlia.
Summer disait rarement maman. Plutôt Dahlia. Dahlia, ça sentait bon la fleur et les matins du jeune été qu’on passe à l’ombre d’un grand mûrier. Dahlia lui rappelait le soleil entre les doigts des arbres, les journées baignées de couleurs et les soirées glacées qui brûlent les poumons. Summer trouvait plus de tendresse dans le prénom d’une fleur, plus de chaleur ; Dahlia valait mille mamans, mille étés bercés par l’amour.
Il disait tout à Dahlia dans sa lettre. Rose ne devait plus s’en étonner. Il lui racontait ses brèves amours, et à travers elle, il les racontait aussi à Rose.
Summer n’avait pas honte de la passion, n’avait pas honte des grands plaisirs. C’en était étonnant, pour un garçon de son âge, seuls Rose et Dahlia devaient le trouver naturel, et il s’en contentait. Il ne disait pas les prénoms dans sa lettre ; seulement les joies, les plaisirs et les douleurs. Lorsqu’il écrivait à Dahlia ses mots devenaient beaux, devenaient matures et chargés de sens. Il lui parlait de Rose aussi, il savait qu’elle s’inquiétait, que toujours elle s’inquiétait. Rose ne lui écrirait jamais aussi souvent que lui faisait. Mais en lisant sa lettre à Rose, il négligea la partie qui parlait de lui. Il ne savait pas pourquoi il avait sauté ces lignes, d’une certaine façon, c’était comme si elles l’accablaient.  
Summer aimait Rose plus qu’il n’aimait personne après Dahlia, plus que tout autre chose. Rose était maudit, adoré, fragile et protégé ; Rose était intarissable en larmes qu’il ne laissait plus couler. Dans le regard sans éclat de Rose, Summer voyait qu’il ne serait jamais seul. Il pleurait si souvent, avant. Il suffisait qu’un souffle se fasse absent, il suffisait que l’ombre l’enrobe un peu plus dans le gouffre noir où il s’enfonçait constamment, et ses larmes se mettaient à mouiller son visage si fort qu’elles donnaient l’air de ne plus jamais s’arrêter. Summer détestait Rose lorsqu’il pleurait ; il lui ressemblait alors terriblement. Il quémandait sans honte et sans orgueil toutes les attentions, il commençait à tâtonner à la recherche de la chaleur, de ses petites mains blanches qui semblaient vouloir tout lui voler. Rose ne voulait rien lui prendre, en réalité. Pourtant, il arrivait à représenter le danger ; le seul trou noir à côté de lui qui pouvait aspirer toutes ses étoiles. Avec une moue ou des larmes brûlantes si facilement provoquées, il aspirait les caresses de Dahlia, les tendresses de tout le monde. Summer était alors le mauvais garçon au cœur brisé.
Tant de choses brisaient le cœur de Summer ; pourtant jamais autant que les larmes de son frère.
Summer ne pleurait jamais autant, quand ils étaient enfants. C’était comme si les rôles s’étaient inversés maintenant qu’ils avaient grandi. Et Summer se demandait comment des yeux qui n’ont jamais vu la lumières pouvaient savoir la douleur dans les couleurs brouillées par une larme. Rose ne verrait jamais ces couleurs, et Rose ne verrait jamais le visage qu’il avait lorsqu’il pleurait ; c’était déjà, au moins, une plaie dont il ne vivrait jamais la morsure.
Et il était là, à cet instant précis, en face de lui sous le soleil. Summer avait fini de lire et brusquement, Dahlia lui sembla si loin, encore plus loin qu’il ne se l’imaginait, maintenant que Rose était en face de lui et qu’il partageait avec lui la vertigineuse distance.
« Voilà, c’est tout. Tu veux rajouter quelque chose toi aussi ? Tu as ta plume sur toi ? Sinon j’ai la mienne, tu pourrais me dicter. »
Dans la voix de Summer, il n’y avait pas l’innocence.
« Tu pourrais lui raconter ta journée. Ou alors lui parler de tes nouveaux amis, hm ? »
Sous les râpures de la voix de Summer se cachait la malice, et quelque part entre les rondeurs de ses belles interrogations se logeait un début de reproches.


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