Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

Here i go again, chasing you down again •• Benedict

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 23 Mar - 19:06
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid triturait le pendentif en forme de vif d'or qui ornait un bracelet en argent, l'air particulièrement satisfaite. Un design plutôt féminin qui, officiellement, devrait lui déplaire, mais en réalité, il lui plaisait énormément. En même temps, à côté d'un tablier de jardinage dédicacé et d'un livre de cuisine, ça avait un niveau un peu plus au-dessus. Oh, pas qu'elle n'appréciait pas les cadeaux que lui avaient offerts sa famille — ils auraient pu lui offrir une boîte de conserve VIDE qu'elle aurait été contente. Disons qu'elle avait tellement l'habitude de jouer les dures qu'un cadeau un tant soit peu féminin la changeait agréablement.

« Je me demande qui m'a offert ce bracelet quand même. »

Mensonge.

Qui d'autre aurait été capable de glisser un cadeau dans ses affaires alors qu'elle avait demandé à Benedict de lui garder son sac ? Ce type, vraiment parfois il est tellement... Tellement lui. Un boulet dans tout sa splendeur. Plongé dans les profondes abysses acides de la sombre crétinerie. Recouvert d'azote liquide, gare aux brûlures cryogéniques, car Benedict peut passer du feu à la glace sans raison. Quelque chose qui l'agaçait énormément d'ailleurs, mais elle passait l'éponge pour aujourd'hui.

« Certainement un mystérieux admirateur, qu'est-ce que t'en penses ? »

Elle joue encore avec son bracelet, avec un sourire narquois. Astrid sait ce qu'elle fait, Astrid aime s'amuser avec Benedict.

« Enfin, c'est dommage pour lui, j'aurai apprécié d'avantage s'il me l'avait offert en face plutôt que de se cacher... C'est un peu lâche quand même, et pas très glorieux, hein ? »

Elle donna une claque dans le dos de ce grand imbécile qui avait réussit à la dépasser d'une tête voir plus entre leur première année et maintenant. Chose qu'elle n'appréciait pas non plus !

« Mais au moins, cette personne a eut le mérite de penser à moi ! Alors que toi... T'as oublié, comme chaque année. C'est décevant tu sais, presque vexant. Qu'est-ce que tu comptes faire pour te faire pardonner, hm ? »

Autant s'en sortir avec deux cadeaux pour le prix d'un, puisqu'il a décidé de jouer les amis discrets. Trop discrets. Mais discret comme une baleine au milieu de pélicans.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Sam 29 Mar - 19:52
PARDON:

Tu es dehors, sous la froide respiration du vent intemporel.
Avec elle.
Astrid dont tu connais les yeux depuis la première année.
Astrid, Astrid j'utilise mon deuxième prénom parce que je n'aime pas le premier.
Astrid et Benedict je respecte ça, moi qui me fous allègrement du respect, moi qui me plais à l'emmerder avec tant de complaisance. Quatre ans, quatre ans que tu oscilles, que tu es toi et qu'elle reste, quatre ans ! que dans ton infantile timidité tu nies furieusement.
Quatre ans que tu sais, au fond... que tu sais quoi ? Tu dois pas savoir tant que ça. Pas du tout même. On peut dire de toi que t'es paumé. Parce que t'as pas l'habitude, cette routine, qu'ils vénèrent, cette mélancolique habitude des ardeurs sentimentales, tu ne l'as pas ; tu ne l'as jamais eue ! l'amitié t'est bijou méconnu. Et peut-être est-ce mieux ? tu en goûtes chaque pétale avec une satisfaction de félin repu. Celle d'Astrid est toute particulière. Oh ! des disputes, des séparations d'amis frères presque, vous en avez eu. La faute, très certainement, au déchaînement de ta terreur, la faute, certainement, à ton inconstance émotionnelle. Mais elle est encore là. Et ce moment est le votre.

Astrid oui. Astrid qui choisit ce moment apaisé pour aborder le sujet. Elle doit bien savoir, intelligente comme elle est ; tu ne lui feras pas l'offense de douter de ses capacités. Si idiot ici il y a, Benedict, Benedict l'idiot c'est bien toi.
It's like, everybody's changing and i don't know why.
Parce que toi, tu changes pas ; ton corps s'étoffe, ton corps aux affres de la croissance sagement s'offre ! mais ton esprit se recroqueville, ton esprit ! terreur vile. Tu as toujours cette crainte de dire tes sentiments, moins que rien ! tu t'écrases au sol voulant épargner ton ego... Définitivement l'idiot c'est toi. Voudras-tu jouer longtemps, aujourd'hui ? Lui dire, se faire courage, laisser s'exhaler toute la rage ?

Tu fais volte-face, tu accroches ses yeux, tu accroches son âme parce que pour toi les yeux sont l'âme parce que chez toi aussi les yeux sont l'âme et qu'elle est l'une des seules à l'avoir remarqué. Tu devrais lui avouer... que feras-tu ? Tes yeux rient aux éclats, leur luisant fauve lui dit tout. Mais tes mots restent terne illusion, garçon, mauvais garçon pas foutu de se dire, de s'exhiber dans toute son humanité.

« Cette personne a très bon goût, admets-le... »
Illusion, ouais, au goût alliacé. Et toi t'aimes pas l'ail, hein. Mais tu sais personne aime l'ail. Astrid elle aime pas l'ail. Son cœur il aime pas l'ail. Vas-tu la vomir, cette vérité amère qui te bouffe ? tu vas t'y résigner. Tu vas le faire.
Tu.
Vas.
Le.
Faire.

Ces mots sont sournoise litanie dans ton cerveau détraqué. De ces ordres cosmiques qui démangent s'ils ne sont pas exécutés. De ces impulsions pleines d'adorables électricités. Tu vas le dire, parce que ses yeux sont son âme et parce que ses yeux te le demandent. Tu vas le dire. Tu vas être honnête ! tu vas dire ton cœur au lieu de dire ta honte voulant préserver ta fierté. Tu lui fais face ; affrontement direct ! pour une fois. T'en serais presque courageux ! si ton cœur n'avait pas de ces tressaillements d'agonisant. Ses yeux sont dans les tiens, ou c'est le contraire, tu ne sais plus, ou tu ne sais pas c'est selon.
Say something.

« C'est moi. »

Pas besoin d'autres mots, de toute manière elle a compris. C'est juste pour toi, et aussi ! et surtout ! c'est l'indirecte révélation de ta confuse affection. Tu laisses ton âme, ton sang errer dans ses yeux, comme un certain poète moldu dont le nom t'échappe pour le moment. La tranquillité qui se dégage de ton être est remarquable ; le soulagement, affreusement perceptible. Enfin ! tu t'es livré ! tu as retiré l'un des trop nombreux fards qui te défigurent. Mais tu ne veux pas te perturber, ni vous perturber, alors tu joues encore à l'abruti orgueilleux.
« Ton cadeau. C'est moi. »
Sourire. Il te faut sourire.
Et, ah ! terrible ironie ! il se trouve que cet agaçant mot rime avec mentir.
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Sam 29 Mar - 22:41
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid le vit se tourner vers elle du coin de l'oeil et en fit donc de même pour le regarder dans les yeux, toujours avec son sourire narquois. Elle aimait bien parler avec lui parce qu'il regardait sans cesse les gens bien droit dans les yeux quand il le faisait, comme n'importe qui était censé le faire. C'était une marque de respect, une preuve de savoir vivre. Elle rit légèrement quand il flatta son égo.

« Hum, oui c'est vrai, je dois le reconnaître... Qui qu'il soit, il devait savoir ce que j'aime. J'apprécie énormément. Certainement mieux que toi, je suis certaine que si tu ne m'as jamais rien pris, c'est parce que tu ne savais pas quoi prendre ! J'ai raison ? »

Elle poussait peut-être le bouchon, mais c'était amusant de se moquer de lui comme ça. De toute façon, il ne le prenait jamais mal, Benedict. Elle était sûre qu'elle aurait pu lui lancer un Sectusempra en prétendant à un accident qu'il la croirait et lui demanderait comment s'est passé sa journée. Bon, là elle exagérait carrément, mais l'idée était là. Benedict était quelqu'un de simple. Simple mais c'est là où résidait toute sa complexité. Par exemple, elle savait qu'il ne lui avouerait jamais que c'était lui qui avait glissé ce paquet cadeau en douce dans son sac.

« C'est moi. »

... Ou pas, en fait.

Astrid écarquilla les yeux. Une expression surprise qu'elle n'affichait que rarement pourtant. Surprendre quelqu'un comme elle était assez complexe oui. L'énerver, la dégoûter, la faire s'impatienter, tout ça était simple. Mais la surprendre ? Non. Et pour le coup, elle était vraiment surprise. Elle pensait le connaître mieux que ça. Et surtout, elle s'attendait à nettement plus de résistance !

« Ton cadeau. C'est moi. »

Bon allez Astrid, arrête d'ouvrir grand les yeux. Reprend-toi. Fais une blague. Détend l'atmosphère. Une atmosphère un peu trop mignonne d'ailleurs. C'était diablement suspect.

La Serpentard sourit, légèrement nerveuse. Pourquoi, aucune idée. C'était juste tellement bizarre qu'il ait tout avoué d'un coup, comme ça.

« Hah. Alors attend, tu veux dire que c'est toi qui m'a offert ce bracelet en cadeau, ou que c'est toi mon cadeau ? »

Bien joué Astrid. C'est sûr que ça va le détendre ça.

Elle rit quand même légèrement pour lui montrer que c'était une blague innocente.

« Ok, ça va, je plaisante ! Merci, il est super, j'l'adore. »

Et hop, ni une, ni deux, elle dépose un baiser aussi léger qu'un papillon sur sa joue pour le remercier.

Sous ses airs de femme forte, Astrid reste Pimprenelle. Une fille capable de douceur.


code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 1:35
Ses yeux qui éclosent, comme fleur au soleil doré, comme nuée sous ciel tempétueux. Comme monde qui s’ouvre. Eh. Tes comparaisons, Benedict, elles sont plus que suspectes, tu n’es pas d’accord ? Elles sont empreintes d’une douceur presque… oui, presque amoureuse, il faut rendre à Salazar ce qui est à Salazar. Ton esprit, actuellement, est douceur, douceur tranquille, calme, qui jamais sous le cruel orage ne vacille ! ton esprit est inhabituelle quiétude sous sa voix de soie, au timbre apaisant, au timbre qui ondule gaiement en ton cœur. Ton cœur… Encore un pan de cette atmosphère étrange ; ce rapace singulier qui va d’elle à toi, de toi à elle, de vous à vous, oui, de votre amitié à cette inconnue qui s’installe en toi. Seulement en toi ? tu ne sais pas, tu ne sais pas, innocent ! ignorant ! que tu es, que tu reste. Tu ne sais toujours pas. Tu la vois se raidir un instant, avec cette adorable gêne féminine que tu ne lui connais pas.

Adorable, tu tends vers l’affection trop appuyée, n’est-ce pas… Adorable adorable adorable… Abordable ? oh ! oh, sûrement pas, sûrement pas… Tu sais que son cœur est encore touchante fragilité, qu’il vacille ! qu’il oscille comme le fait ta personnalité. Et quand bien même, Benedict, quand bien même, jamais le cœur d’Astrid ne devrait être ton souci ; du moins pas son cœur d’amante. Tu dis amante parce que tu affectionnes ce mot. Tu dis amante parce que tu ne connais pas amoureuse ; personne, jamais ! ne t’a aimé. Aujourd’hui ne sera exception, réveille-toi, naïf ! rétif à ta condition d’être trop excentrique pour connaître jamais cet éclat aveuglant qu’ils soufflent, qu’ils gémissent, qu’ils susurrent, amour. Tu ne seras pas amant, et encore moins le sien. Et puis, que sais-tu, le veux-tu réellement ? Non, c’était pur égarement de ta pensée en ébullition. Pas vrai. Tous les mâles ont l’esprit perdu et divaguent un jour sur les ondulations plaisante de quelque somptueuse créature ; pas toi. Pas toi… Toi tu t’attardes en ses yeux plutôt que sur son corps, tu as toujours préféré ces stupéfiants miroirs ! aux éphémères appas de la chair capiteuse. Mais de quelle façon les regardes-tu, ces fascinantes psychés spirituelles ? Peu importe, tu es toujours aussi confus.

La confusion des sentiments ; autre livre moldu qui t’a intrigué, dont tu n’as pas compris le principal ressort. Amour, encore. Amour, toujours. Et pourquoi les autres, et pourquoi pas moi ; c’est ce que tu te dis, hein. Au fond toi aussi tu rêves de ces douceurs câlines ! de ces plaisirs volcaniques ! de ces délices qui rassassient et l’âme ! et le corps ! et le cœur ! et l’intelligence ! et la pensée, et tout, et tout.  Tu en rêves, tu en rêves, comme les autres, tu les dessines dans l’air embué de tes pensées tordues. Tes esquisses sont d’une pâleur égrotante encore, elles souffrent de ta candide inexpérience ! mais elles sont là. Tu n’es pas fermé, comme tu essaies de leur faire croire ; tu n’as simplement pas trouvé… Mais ta fierté se porte mieux si tu prétends ne pas chercher, c’est ça ? tellement prévisible. La contemplation presque hugolienne se poursuit, tes yeux quêtant dans les sens quelque galaxie inexplorée, quelques cieux aux couleurs délavées. Quelle est celle de ses prunelles ? tu ne la définis pas avec exactitude ; ils sont versicolores, les yeux d’Astrid, ils sont tourbillons colorés autant que ténèbres désossées. Ils sont tout. Ils sont Astrid entière ; ils te montent à l’âme ! et ils s’y nichent, ces orbes opalins ! avec la ténacité stupéfiante des mourants qui se cramponnent au dernier pan de leur vie. Même quand tu n’es pas en eux engoncé, tu les vois, ils sont cette espèce de fièvre dérangeante, aux teintes parfois violâtres, parfois rubicondes ! ou solaires ! ou émeraude, tu n’arrives pas à te décider. Ils sont flamme, c’est ce dont tu es sûr ; certitude unique au milieu de cette fosse de doutes. De négations trop profondément enterrées.

Nier, c’est tout toi, ça. Benedict Négation Westeylen, c’est ton vrai nom, Nicholas c’est factice, c’est factice, comme la barrière que tu prétends t’imposer sentimentalement parlant. C’est faux et ça peine, ça te peine, cette muraille inexistante ! cette restriction que tu t’imposes à toi-même. Peut-être que si tu t’étais appelé Nicholas Benedict Westeylen tu aurais été plus banal ; plus enclin à assumer tes sentiments. Mais tu es Benedict Nicholas Westeylen, tu es ce vieux prénom désuet, tu es ce phrasé alambiqué et cet esprit tout aussi ampoulé, tu es cet amas incandescent de grands ! d’épiques sentiments. I remember years ago, someone told me i should take cautions when it comes to love ; i did ! i did. Pas même besoin de précautions, toi ! toi t’étais naturellement immunisé, sans savoir pourquoi…jusqu’à maintenant. Ah ! tu vas nous faire le numéro du héros tragique qui croise, échange de regards ardents ! l’âme qui lui est promise, et qui pleure, ridicule élégie ! qui pleure l’impossibilité de leur nous. Alors que tu ne sais même pas si tu l’aimes. Enfin, tu sais que tu l’aimes. Mais tu ne sais pas comment tu l’aimes. Hein, comment ? tu songes à le lui demander, tu esquisses l’interrogation en ton for intérieur puis tu te rends compte que c’est incongru, que c’est stupide, que c’est improbable, tout comme toi. C’est glauque, c’est désespérant, c’est pitoyable ! tout comme toi, comme tes yeux aux éclats explosifs, corrosifs ! dont tu brûles son visage. Tu voudrais la consumer, comme elle te consume ! peu importe si ce n’est qu’amitié trop profonde ; après tout peut-être que pour toi aussi ce n’est qu’amitié trop profonde… cette ignorance te tue, à dire vrai.

Le Benedict dans ton esprit se cabre, se jette contre les parois souffreteuses de ton âme, hurle de sa voix blafarde, rauque, fatiguée, pleure ! toute la confusion du monde sur son visage grimaçant. Mais personne ne le voit, le Benedict intérieur ; seul ton regard est simulacre de reflet de ce personnage irritant mais terriblement réaliste. Astrid elle ne le voit pas ! le Benedict intérieur. Et heureusement. Elle ne sait pas ce trouble abyssal qui t’agite ! et elle ne doit pas le savoir, jamais, jamais, jamais ! c’est l’une des seules relations humaines que tu prends la peine d’entretenir, avec jalousie, et cette fureur équivoque qui désormais te paraît limpide… Mais tu ne veux pas qu’elle soit limpide ; tu ne peux pas ressentir ça… Ce n’est pas limpide comme ses yeux qui dévorent toute ta glaciale résistance, ce ne peut être limpide, tu ne peux l’aimer, ce n’est pas toi ce n’est pas vous ; surtout ce n’est pas elle. Jamais elle ne pourra brûler pour toi, Benedict, Benedict, tu es l’être aux insupportables écarts sentimentaux ! celui dont elle hait les revirements quasi bestiaux. Benedict ! ne laisse pas l’espoir, ce matois serpent cruel, ne laisse pas l’espoir s’insinuer en toi.

Let it go, let it go.
Et elle aussi.
Laisse-la.
Laisse le cyclone captivant de ses yeux aux autres, à cet autre qu’elle a aimé, qu’elle aime sûrement toujours, qu’elle pleure certainement, elle qui ne pleure jamais. Ses larmes ! ah ! la seule pensée de ses larmes te fait frissonner, faiblesse ! faiblesse ! qui te secoue presque imperceptiblement tandis que ton regard se veut dans le sol ancrer, veut au sien définitivement échapper. Elle a parlé, probablement. Tu n’as pas prêté attention à sa voix. Pourtant elle n’est pas sans beauté ! mais tu étais hypnotisé par la moire splendide de ses yeux. Moire splendide… tu mollis à vue d’œil, triste mélodrame ambulant. Tu n’as même pas admis ton amour. Quel amour ? ah ! bien sûr, tu ne sais toujours pas. Et ton cœur, sait-il ? Est-il sonore martèlement à son approche ? Est-il soyeux frisson lorsque son regard caresse involontairement le tien ? Est-il entière extase à l’entente de son nom ; Astrid Astrid Astrid Astrid, cela te ravit-il comme jamais rien ne t’a ravi ? C’est là que tu dois chercher. Un de tes romantiques moldus fétiches disait « Frappe-toi le cœur ! car c’est là qu’est le génie » ; tu n’as qu’à changer le génie en amour, et c’est tout toi Benedict, c’est tout toi. Mais ce ne sera jamais tout vous ; tout simplement parce qu’il n’y aura de tout vous autre que le tout vous de franche amitié. Cela endolorit-il l’organe de toutes tes amoureuses pulsions ? de savoir que le vous amoureux d’Astrid et toi n’existera jamais ? Tu es trop instable, trop imprévisible, trop toi…

Tu changerais, Benedict, pour Astrid ? Tu grimerais ton caractère évanescent, chaque jour différent, pour son amour ? Peut-être ; peut-être pas, tu es toi plus que ne veux être elle, tout de même ! tu ne peux te contenir si aisément, c’est ton intérieur, pas juste ton apparence ; ton apparence, tu la contiens déjà si bien. Si bien qu’elle ne se doute pas du tumulte qui ravage ton âme à ce moment même ! sauf si elle te sait par cœur. Et personne, à ta connaissance, ne te sait par cœur ; cela t’effraierait d’ailleurs, si quelqu’un le faisait. Tu as glissé, durant le pont escarpé et diaphane de ta rêverie, quelques mots, pour entretenir la vacillante illusion de norme qui subsiste encore entre vous. Tu as dit :

« La première. Ou peut-être les deux, tout compte fait. Je ne sais pas. Je ne suis sûrement pas un cadeau, mais il faut croire que tu me supportes, alors. J’en sais rien. Pardon. »

Entretenir l’illusion ! laisse-moi rire ! Tu as pris ton timbre lourd, emphatique, ton timbre de martyr comme Astrid aime à l’appeler. Mais avec la note lancinante de la peine véritable en plus ; si à cet instant tu es martyr, loin de toi la volonté de l’être. C’est juste, comme cette fatalité tragique à laquelle tu réfléchissais il y a peu, un fardeau au goût de Parnasse, c’est juste toi et ta manière pesante de passer du sourire au rictus en un éclat de seconde, c’est juste tout ce qui en toi irrite ton interlocutrice plus que tout. Tu veux lui plaire et tu vas l’agacer, tout toi, l’idiot étranger à toute stratégie de séduction jamais établie. Tu es déjà à la séduction ? Mais alors ! tu l’aimes ou pas ? décide-toi, à la fin… Cesse d’être enfant qui craint de s’engager ! tu t’enfermes dans ton grotesque pathétique, et puis, ce n’est pas même un réel engagement ; il n’y aura jamais de réel engagement que celui que tu feras à toi-même. Il n’y aura d’aveu que celui que tu murmureras à ton âme affligée. Jamais, tu entends ! jamais tu ne te risqueras à une déclaration. Trop théâtral ; et si tu aimes l’être, tu voudrais au moins lui permettre de se remettre de sa rupture. Bon ! ne te sers pas de cet événement comme éternel prétexte, elle ne sera pas pur chagrin toute son existence ; et votre temps ensemble est compté, l’adolescence n’est pas orageuse éternité…

D’où diable vient ta fulgurante impression, celle que tes doutes quant à tes sentiments le seront eux ? Éternels ? rien ne l’est réellement, Benedict, tu l’oublieras, tu vous oublieras. Tu vous effaceras, tu omettras, par une belle matinée désespérante d’insipidité, de songer au gouffre énervant de ses yeux envoûtants. Tu oublieras ton cœur déchaîné ! tu oublieras de lui jeter ces tornades languides ! ces œillades à la fois amoureuses et assassines, indéchiffrables – normalement – par autre que toi. Ton amour naissant sombrera, lui aussi, dans ce Gargantua sempiternel qu’ils nomment oubli avec la même terreur dans la voix que quand ils hurlent mort. L’oubli ! la sardonique et épouvantable mort des souvenirs… tu en as peur. Et déjà dans ses yeux tu oublies ! tu oublies ce qu’il faut dire, ce à quoi il faut songer et ce qu’il faut éviter. Tu sais qu’il faut parler néanmoins, mais des attraits ineffables de ses longs regards tu ne te défais pas, faible ! piégé comme si nouveau-né vulnérable tu étais. Là encore, tu es mû par un cadavre d’automatisme, morbide mais toujours présent ! et ta voix s’élève, vole avec difficultés dans l’air inhabituellement chaud de cet instant unique.

« Je t’en prie… »

Et alors. Cela se produit. Ses lèvres, astre délicat et plus doux qu’une aile restée vierge, ses lèvres ! sur ta joue troublée. Et tu es censé rester rationnel ? penser, anticiper, te maîtriser ? Oui, bien sûr. Elle est tendre fragilité, de la violence de tes ardeurs méconnues tu dois la protéger. Juste pour visualiser… de quoi as-tu envie, là ? Tes poings se serrent convulsivement dans tes poches, de manière perceptible certes, mais que peut-être elle a pu manquer ; tu l’espères du moins. Alors ? que désires-tu ? Tu veux l’éteindre, il est certain, pouvoir connaître la chaleureuse liesse d’une sincère embrassade ! autre que ces hypocrites touchers que tu exècres plus que tout. Et l’embrasser, caresser le nuage étoilé de sa bouche adorable de la tienne, tu aimerais ? Allons, Benedict ! sois honnête. Ou plutôt ; non, ne le sois pas, elle a la lueur dans les yeux. La lueur presque animale ! celle qui souligne sa sauvage beauté, la lumière de l’indéniable prescience. L’inévitable clairvoyance. Si à cet instant tu nourris ne serait-ce que l’ombre de l’envie de l’embrasser, Astrid saura ; et c’est une chose que tu veux moins encore que mourir et te dérober à l’or insondable de ses regards. Tu ne peux te résoudre à la perturber, à l’importuner plus que ne le fais déjà ; pour une fois tu es presque serviable ! chevaleresque, toi ! Benedict, le sombre, Benedict le solitaire au cœur cuirassé, fermement hérissé ! Benedict qui s’assumait hermétique à tout lyrisme amoureux. Cocasse ironie, hein ! toi-même tu en rirais, si d’une hideuse mélancolie tu n’étais pris depuis l’affreux constat de ton commencement d’amour pour Astrid.

Commencement d’amour… Toujours tu nies, minable ! toujours tu minimises. Vois seulement la longueur de ce plaintif monologue ! commencement de passion, ou passion déjà dévorée, lequel est le vrai et lequel est celui qui épargne encore un tant soit peu ta foutue fierté ? Dénude-toi enfin, retire le superflu, ton inutile outrecuidance, ta fierté qui ne peut être plus malvenue ! jamais tu n’as été aussi languissant, aussi faible ! ne joue pas au puissant maître de sa condition ! car il n’y a rien de plus faux. En attendant, le dialogue meurt par ta faute, tes monosyllabes désolées en sont la cause ; et rien de plus pratique que le dialogue ! pour détourner l’attention d’Astrid de la totale révolution qui déchire ton âme actuellement. Tu te résous à rétablir ce masque laid et blanchâtre entre vous ! tu tentes de rétablir un haillon de conversation ordinaire.

« Tu veux faire quelque chose d’autre peut-être ? Je suis désolé, je ne t’ai pas proposé. »

Where are you, where are you ? Elle est où, Benedict, la voix pleine de grave sûreté, belle solennité ! tu l’as enterrée, avec ta sage amitié, c’est ça ! décidément tu veux du mal à l’illusion aujourd’hui. Pourtant elle te préserve ! et elle évitera à Astrid de fuir si elle apprend le changement qui s’opère en toi. Dans ton timbre douloureusement rauque sont les haches aiguisées de tes ardeurs nouvelles ! si elle a pour habitude de prêter une attention constante à tes paroles et à ta voix, elle le remarquera. Et elle est attentive ! si elle t’attire tant c’est aussi par l’incroyable développement de son observation ; en cela elle te ressemble puissamment, et tu aimes ça ! ne commets pas l’énième sottise de le nier. Ouvrons les paris, Benedict ! Devinera-t-elle ? rien n’est moins sûr. Elle comprendra en tous cas que ton sentiment à son égard mue ! comme mue l’ondoyant serpent indécis que tu es ! mais de là à saisir toute l’immensité de ton début d’adoration enflammée… il y a nombre d’enjambées gargantuesques ! … Que tu es résolu à franchir, jamais tu n’as sous-estimé son intelligence, pas elle ! Et puis, tu n’assumes pas même totalement ton amour ! comment pourrait-elle, toute presciente qu’elle soit, le connaître mieux que toi ?

Tu laisses un sourire, une énigme rosée plutôt ! éclore sur ta bouche qui la seconde d’avant était plis angoissés. Et ce sobre déploiement charnel est entière sincérité ! tu t’offres à elle là, maintenant ! peu importe si tu es ami ! si tu es amant ! tu es là et elle aussi. Everything counts. Tu vas faire comme ces drogués incurables ! à jouir de chaque miette de l’être chéri ! tu vas être cette chose assujettie à son effervescent sentiment ? Certainement pas ! tu veux ta liberté ! tu veux ton identité ! mais tu composeras avec cette nouvelle inconnue dans l’équation, comme disent les moldus. Toi, Benedict Nicholas Augustus Westeylen – il faut bien être pompeux quand l’on évoque le complexe amour ! pas vrai ? – tu te feras à l’amour. Et s’il s’avère qu’il n’est pas amour ! tu seras mérité soulagement, tu respireras comme avant, inspiration puis expiration et non plus expirations perpétuelles à la contemplation fixe et fascinée des yeux hypnotiques d’Astrid. Tu seras. Tu seras…

Pour l’instant, tu te contente d’hésiter, de rester. Tu reviens au présent, tout de même ! tu déracines la lance déterminée de tes regards, que tu veux appuyés mais pas trop, tout en mesures, toi qui n’es habituellement que contrastes. Tu te défais du sortilège délicieux de sa gracieuse prestance, mais tu ne lui fais pas l’affront de te retourner ! tu la vois, de ce regard que l’on pense distrait mais qui n’est que galamment détourné. Tu la vois toujours. Tu te laisses aller à rejeter la tête en arrière, à lâcher tes rétines, par l’émotion qu’elle t’inocule consumées ! à les lâcher sur l’infinie toile des cieux hospitaliers. Pourtant tu la vois encore, son image s’est imprimée sur ces même rétines échauffées ! tandis que tu te perds dans la douceur opalescente des nuages en indolente errance. Tu la vois mais tu n’oses la regarder… Fou que tu es ! Benedict, de t’être ainsi de la Superbe Inaccessible amouraché ! fou, fou, fou. Le Benedict de ton esprit n’est que larmes écœurantes à présent, qu’il vomit ! qu’il exhale par tous les moyens possible ; il est faible ! vous êtes faibles. Il pleure oui, et prodigieux est le contrôle ! formidable ! sublime est la maîtrise qui t’empêche de faire de même.
I’m just gonna stand here ! and watch me burn ;
But that’s alright because I like the wat it hurts.
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 17:57

Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid eut peur que son innocente plaisanterie n'ait été prise trop au sérieux à un moment. Cela faisait effectivement déjà quatre ans qu'ils se parlaient, se fréquentaient, à se chercher et à se trouver, à s'éloigner l'un de l'autre pour finalement revenir comme si de rien n'était. Ca n'aurait rien d'étonnant si on croyait qu'il y avait quelque chose entre eux, puisqu'elle même considérait qu'ils avaient quelque chose d'assez spéciale. Est-ce qu'on pouvait appeler ça de l'amitié ? C'est ce qui s'en rapprochait le plus en tout cas, une amitié tumultueuse et pourtant toujours aussi présente, une affection parfois aléatoire qui allait et venait en fonction de ses humeurs — ses humeurs à lui, car il était aussi changeant que les nuages, un attachement mutuel mais retenue de son côté, à lui, toujours à lui.

Mais Astrid avait appris. Elle avait appris à passer au-dessus de ça, à faire avec, car Benedict, bien qu'il soit si lunatique, si secret, Benedict avait quelque chose d'attachant, un lien dont elle n'arrivait pas à se défaire malgré ses changements d'humeurs qu'elle exécrait tant. Quant à trouver la raison exacte de cet attachement, elle répondra que le coeur a ses raisons que la raison ignore. Elle n'arrivait pas à l'expliquer, c'était comme ça, c'est tout. Elle qui était si cartésienne, si méticuleuse, ne pas être capable de placer des mots sur quelque chose était passablement irritant. Mais les sentiments, les émotions, ça avait toujours été comme ça pour elle : indescriptible. Ils venaient quand on ne s'y attendait pas, et repartait également de cette façon. Tout ce dont elle était sûre, c'est que son amitié pour Benedict était particulière, mais ça ne restait que ça — une amitié platonique, n'est-ce pas ?

Alors quand il répond enfin, ça la soulage. Elle s'en voudrait de perdre leur lien privilégié pour un malentendu, et à l'avenir elle devrait probablement être plus prudente. Mais c'était plus fort qu'elle, eh oui, ça lui arrivait d'avoir des montées d'affection, comme ça, et qu'elle le montre plus ou moins bien. Elle rit légèrement.

« Aaah, ne dis pas de bêtise, ne me force pas à dire que la deuxième option m'aurait plus réjouie que la première ! »

Et finalement non, elle ne se retient pas. Astrid n'avait pas besoin de réfréner ses pensées ni ses paroles, elle était comme ça. Elle dit ce qu'elle pense, elle pense ce qu'elle dit. Toujours avec une certaine subtilité, mais elle ne comptait pas être fausse avec Benedict.

D'ailleurs, elle le trouve un peu tendu. Perturbé. Il se crispa légèrement quand elle l'embrassa, mouvement imperceptible, mais qui n'échappait pas à ses yeux. Astrid tâche de ne pas froncer les sourcils face à cette réaction. Est-ce que ça le gênait ? Ou bien était-ce par dégoût ? Oui, après tout, une fille comme Astrid qui faisait la bise, ça pouvait être effrayant. Elle ne savait pas trop si elle devait se vexer de cette réaction ou en rire, et pas défaut, elle choisit la deuxième option, souriant comme si de rien n'était.

Il lui demande, poliment, si elle voulait faire quelque chose, s'excusant de ne pas en avoir eut l'idée plus tôt, elle pencha la tête, sur le côté, un peu intriguée.

« Eh bien, c'est moi qui t'ais amené ici alors, tu n'as pas à t'excuser tu sais... Et je t'avouerai que je n'ai pas vraiment prévu autre chose ? On a marché beaucoup alors j'ai pensé que ça serait bien de se reposer un peu ici avant de rentrer à Poudlard. Ce que j'ai pas vraiment envie de faire tout de suite, c'est bien ici, c'est calme, ça me va tant que tu restes. »

Astrid le trouvait bien étrange, aujourd'hui. Enfin, il l'avait toujours été un peu, indéchiffrable, mystérieux, mais c'était sans doute ce qui faisait son charme également. Oui, Benedict était charmant, elle ne le cachait pas, elle n'avait pas de raison de le faire, c'était un simple constat. Mais là n'était pas le problème, le fait est qu'il semblait encore plus mélancolique que d'habitude. Il est où, son oeuf à moitié cuit qui lui cherchait querelle exprès ? Sa mayonnaise allégée qui lui demandait ensuite comme s'était passée sa journée comme si de rien n'était avec son sourire à la fois paisible et torturé. Ce même sourire qu'il était en train d'afficher avant de lever les yeux au ciel. Merlin, que c'était agaçant de ne pas comprendre parfois.

« Oh, mais si c'est ma compagnie qui te gêne, tu peux t'en aller hein, je ne vais pas te retenir plus longtemps après tout ! Monsieur a sûrement mieux à faire que passer du temps avec moi pour son anniversaire ! Bien ! Non, en fait, ne bouge pas, c'est même moi qui vais partir la première, comme ça tu resteras bien tranquille dans ton coin ! »

Une réaction immature, exagérée, comme elle en faisait souvent avec lui pour le faire réagir à son tour, lui aussi. C'était comme ça que ça marchait entre eux, c'est comme ça que ça devait continuer. Alors Astrid se recule de la rembarde, elle tourne les talons et fait mine de s'en aller. Il ne devrait pas tarder à la suivre. La suivre ou la rattraper ? Quelque chose comme ça, en tout cas il ne la laisserait pas partir comme ça. Pas s'il était comme d'habitude.


code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 18:42
DUH:

C’est cette routine que l’on veut voir venir, parfois, c’est cette brise légère comme une vie qui s’évapore, étrangement, c’est ce quotidien morose qui le devient avantage lorsqu’il change; c’est tout ça que Benedict déplore, là, alors qu’Astrid se plaît à changer comme il aime tant le faire. Lui. Pas elle. Dis, si tu deviens moi, comment pourrais-je t’aimer, dis. Dis, si tu pars, comment suis-je censé rester, dis. Dis-moi, juste dis-moi ce que je dois faire. Parce que tu as subtilisé le semblant de savoir-être que j’avais. Elle admet son affection et laisse ses lèvres se déployer élégamment, éventail soyeux et coloré, elle change ! pour jouer ensuite, reprendre leur petit jeu idiot, idiot  idiot idiot. La même idiotie est dans vos aveuglements que dans tes yeux troublés. Vos jeux, que sont-ils, au juste ? des entraînements, Benedict… Tu joues au cœur brisé, et, oh ! tu as été clairvoyant, sur ce coup, terriblement visionnaire, même ! puisque brisé, ton cœur le sera. Arraché à son amère complaisance. Et ses racines déjà faiblissent ! lorsqu’Astrid se dérobe à tes ivres regards esseulés.

Elle part ; elle part ! l’as-tu compris, grotesque statue charnelle ! ou faut-il te marteler ceci aux oreilles encore… Qu’attend-elle de toi ? que tu agisses normalement sans doute. Que tu quêtes cette routine exaltante, que tu cherches l’antan volé, l’antan capturé ; l’avant, votre avant. Vos revirements, tes revirements. Elle a calqué ton insupportable attitude, tu sais ! voulant mettre masque à sa souffrance elle a choisi ton masque. Le tien… Et toi, voulant le retirer tu as pris son visage et ses émotions. Sauf que les masques s’aiment, Benedict, les opposés se heurtent et s’effacent ! si elle est masque tu dois te refaire masque…

«
Je n’ai rien de mieux à faire. Je n’ai jamais mieux à faire. Tu devrais le savoir. »
Pitoyable… à croire que le masque ne te va plus, que tu as grandi ! ou que sur ton cœur douloureux tu t’es recroquevillé peut-être. Pourquoi  n’arrives-tu plus à ton agaçante neutralité ? Pourquoi ton corps te trahit-il, lui aussi, triste et amaigri félon qui lutte ! pour sa survie pour son envie. Pourquoi ? pourquoi n’es-tu plus toi, pourquoi pourquoi pourquoi, et pourquoi sont-ces toujours ces lyriques questions ! qui tourbillonnent en toi ? Tu as des airs de martyr tragique, encore, soumis à une antique fatalité, inexorable ! d’inextinguible puissance. Tu as des airs de tout, d’elle, de ses yeux, de sa voix, du vent et de tout ce qui caresse les alentours ! tu as des airs de tout oui ! sauf des airs de toi. Elle te change, pas vrai… l’admettras-tu sans trembler ? sans te faire souffrant malade aux pulsions convulsives ? sauras-tu être sobre et beau ? Sauras-tu la retenir, te saisir de son bras avec toute la douceur mesurée de l’ami inquiet ? parce que si tu la rattrapes, tout se jouera dans ton toucher, tu sais… Surtout ne joue pas à l’amant baroque, ne fais pas le romantique valeureux de ces films au goût de vomitif ! surtout ne prends pas son bras comme appui pour quêter sa bouche. Surtout. Pas. T’as compris ? La plupart de tes relations humaines est ici avec toi ; tu dois faire en sorte que cela reste ainsi. Pas de changement ! juste cette confortable routine…
«
Non. Reste. S’il te plaît… »

Ah ! ah ! les suppliques maintenant. Vraiment ! ton cœur est torrent sanguinolent à présent, où est cet esprit volage, qui faisait allègrement cocu tous les cœurs intéressés ? Où es-tu, Benedict ? Où es-tu, où êtes-vous ? Tu brûles de lui voler ses yeux pour y injecter l’océanique intensité de ton amour éternellement croissant ! tu brûles de t’incliner devant son cœur ! devant l’irrésistible puissance de tes jouvencelles ardeurs. Tu brûles oui… Mais ton extérieur n’est que timide flammèche ! alors tu en restes là, et tu saisis son bras, avec toute l’amicale douceur espérée. Tu saisis son bras, ta main sage sur sa peau d’écume ! tes yeux égarés en son cœur de brume. Tes yeux ils sont d’un inintérêt suprême, hé. Jamais elle ne s’en apercevra. Et puis ils sont mendiant toujours, errants ! rien n’a changé en surface. Rien ne change jamais en surface. Tu souris, encore, tu donnes à l’immuable surface sa forme définitive : le sourire qui laisse voir la plaisanterie…
«
Tu n’as pas le droit te refuser un cadeau, dear. »
C’était quoi, cette appellation terriblement… affectueuse ? Oh, Benedict, oh… à la vérité, tu ne sais rien dissimuler, rien de rien, vraiment rien…
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 19:24
HRP:

Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid se demande ce qu'il attend, cet imbécile, pour la retenir. Sans s'en rendre compte, elle fait le rapprochement avec une situation similaire qui s'est produite il y a longtemps et qui l'a laissé en mille morceaux. Elle n'aime pas qu'on la fasse attendre. Ressasser le passé l'agaça, et elle s'énerverait presque parce qu'il ne faisait rien pour l'arrêter. Pourquoi c'était comme ça avec les hommes ? Incapables de deviner ce qu'elle veut, la laissant partir sans comprendre qu'elle attend qu'on la retienne. Peut-être que sa manière de penser était trop complexe. Et pas seulement pour les hommes. Mais en fait, il y a tellement de choses qui l'énervent, que c'est parfois durent de faire le tri. Et est-ce utile ? Peut-être que ça n'était pas juste son comportement à lui ou son attitude à elle qui l'énerve. Peut-être était-ce un tout.

Puis elle s'arrête de marcher, finalement, quand il prend la parole. Choquée, surprise, à nouveau. Ça ne devrait plus pourtant, avec Benedict. Mais cette fois-ci, un autre sentiment s'est glissé dans le mélange. De l'inquiétude. Oh, il n'y avait pas de quoi pourtant, à première vu. Et pourtant si ; ça ne ressemblait pas au Serpentard de dire ce genre de chose, jouer les martyrs mélancoliques, pas pour la forcer à rester en tout cas. Pourtant ça marchait, puisqu'Astrid avait cessé de s'éloigner d’avantage, à peine trois pas plus loin. Et enfin, il lui demande de rester. C'est pas trop tôt, pensa-t-elle.

Mais elle attend plus, juste un tout petit peu plus. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'Astrid laissait toujours les autres venir la chercher plutôt qu'elle n'ailler chercher les autres ? C'était comme ça, c'est tout. Ou non, c'est faux, c'est comme ça depuis deux ans, mais elle ne veut pas fouiller plus que ça. Elle n'a pas à se justifier de toute façon, elle attend qu'il réagisse plus que ça, qu'il lui montre vraiment qu'il veut qu'elle reste. C'est hypocrite, c'est égoïste. Mais ça n'était pas pour rien qu'elle était à Serpentard.

Alors Benedict la retient, enfin, lui prenant doucement le bras. Astrid dissimule un léger sourire satisfait, éprouvant néamoins une pointe, légère pointe de culpabilité. Qu'est-ce qu'il voulait dire par "Je n'ai rien de mieux à faire. Je n'ai jamais mieux à faire. Tu devrais le savoir." ? Était-elle censée un voir un message codé ? Un genre d'appel à l'aide ? Hah. Non Astrid, tu t'emballes, si ça se trouve, ce n'est rien, juste encore un jeu.

Elle s'apprête à lui dire le fond de sa pensée, mais elle se fige finalement, encore, quand il reprend la parole. Ah. C'est étrange, et un peu gênant aussi. Pas de "tranche de pain de mie" ni de "Ingrid" aujourd'hui, c'est "dear". Ca perturbe un peu Astrid, c'est un surnom tellement tendre. Ou peut-être que ça ne l'est que pour elle, car c'est ainsi que sa mère surnommait son père. Oh, mais elle ne devait pas lui montrer sa confusion, c'était innocent, peut-être spécial aujourd'hui pour son anniversaire, qui sait. Alors Astrid sourit narquoisement, comme elle sait si bien le faire, et elle se rapproche pour passe une main sur sa joue.

« Eh ben, t'as mis le temps avant de venir, darling. »

Ça aussi, c'était peut-être un peu trop affectueux. Mais ça n'était pas la première fois qu'elle l'appelait comme ça. C'était déjà moins perturbant. Astrid tapota doucement sa joue comme si elle parlait à un petit enfant — un enfant qui la dépassait d'une ou deux têtes.

« Mais tu as raison, je ne vais pas refuser mon cadeau. Deux pour le prix d'un en plus, si j'ai pas de la chance ! »

Elle laisse doucement retomber sa main. Est-ce que ça l'avait mis mal à l'aise ? C'était juste pour le taquiner. Juste ça oui...

Juste ça.

« Et puisque c'est demandé si gentiment, je vais rester. Tu as vraiment de la chance, pas vrai. »

Soit c'était lui, soit c'était elle.

Mais elle aimait bien penser que c'était lui, cette fois-ci.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 21:23
DUH(2):

And if i had to crawl, will you crawl too ?
Bien que l'aies ardemment espéré, elle n'est toujours pas là, la routine, la fameuse routine ! que toi et elle, et toi surtout ! attendez comme le nouveau Salazar. Toujours pas là ; l'illusion est rompue, comme miroir partiellement fendu ! trop pour être invisible, trop peu pour réellement changer la surface des choses. Il y a toujours ce jeu entre vous, sauf qu'il est factice, que toi tu ne joues pas, que toi tu ne joues plus. Joue-t-elle ? Tu n'en as pas la moindre idée... Elle te laisse, à cet instant, la fade impression que te font les gens plongés dans le souvenir ; et ses yeux sont l'errance de ton coeur actuellement, avec le luisant en moins. Amour, donc... Mais amour passé. Soupir caresse tes lèvres et trouble l'horizon aérien ; a-t-elle compris, alors ? tu es angoisse, les doigts tremblants, l'âme sanglotant. Allons ! fier, orgueilleux, hautain, félin mâle ! relève-toi ! tu jettes l'opprobre sur nous valeureux hommes. Eh quoi ! tu serais vulgaire serf de ton vorace amour ! comme eux, comme les autres ? Incapable d'avoir ne serait-ce que l'ombre d'un filament de contrôle sur toi-même ? Boring. So boring. Et tu espères que de cette sournoise langueur elle te guérira ? Ah, sot ! ne vois-tu pas qu'elle a l'autre dans le cœur et dans l'âme, encore. Pas toi, jamais toi ; ce ne sera jamais toi ! tu aurais dû t'y faire, avec cette touchante résignation des assujettis...

« Les meilleurs savent se faire attendre il paraît. »

Et puis. Sa main sur sa joue, à la délectable et désolante saveur de caresse... Tu es surprenant contrôle ! tu mets tout en oeuvre mais l'ombre d'un instant, tes yeux se ferment, doucement ; tu apprécies cet apaisant contact. Et quand il se fait jeu, quand il égare l'ambiguïté qui te plaisait tant, tu revêts le masque à nouveau, tu sais ! ce masque grotesque et terriblement petit. Tu vomis un sourire, qui te paraît froid ! si froid en comparaison du brasier qui tue peu à peu ta raison. Mais il ne manque pas de sincérité, ce sourire. Jamais.
« J'ai de la chance oui. T'as raison... »
Te revient en tête l'adorable surnom qu'elle t'a collé à la peau, de façon tout à fait délicieuse... Mais qui pour elle n'est que jeu, encore, jeu, toujours... Quand as-tu cessé de jouer ? peut-être ne l'as-tu jamais fait, après tout. Cela te semble tellement superflu ; l'abîme intersidéral de ses yeux est redevenu ton absolue priorité. Mais tu ne dois pas sembler trop sérieux ! trop étrangement mélancolique ! alors tu exhales un semblant de boutade emplie d'orgueil.
« ... Enfin ! ça arrive que ce que tu dis ne soit pas complètement débile. »
Tu laisses ce grand sourire déchirer tes joues et ton cœur avec. Tu as mal, sans réellement savoir pourquoi. Plutôt perturbant, tu en conviens...
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 22:03
HRP:
 
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid entrouvre les lèvres en fronçant un sourcil, à la fois amusée et indignée de sa remarque. Les meilleurs savent se faire attendre hein ? Quel culot. Mais hey, peut-être que c'était pour ça qu'elle aimait tant qu'on vienne la chercher et pas le contraire. Elle lâche un petit rire de gorge, finalement, il revenait un peu, ce Benedict taquin avec qui elle aimait se chamailler pour des broutilles.

« Ahah, tu as raison, la prochaine fois je te ferai attendre alors. »

Et elle ose lui faire un clin d’œil, oui. Du flirt ? Que nenni. Le flirt renvoie à une relation amoureuse empreinte de légèreté, dénuée de sentiments profonds. De l'amour, ce n'était pas ce qu'il y avait entre Benedict et Astrid, entre Astrid et Benedict. Si peu. Ou peut-être était-elle amoureuse oui. Amoureuse de leur amitié platonique, si rassurante, un refuge apaisant dans lequel elle voulait rester éternellement.

Et il recommence à sourire. C'est déjà ça, elle préférait nettement le voir ainsi que quand il jouait les martyrs, les ténébreux mystérieux au passé trouble qui affecte sa personnalité. Parfois elle se demandait s'il était vrai. S'il n'existait qu'un seul Benedict ou plusieurs, tant il changeait de visage une fois qu'on passait outre le premier masque de froideur. Aujourd'hui encore, elle n'avait pas de réponse. Peut-être était-ce pour ça qu'elle s'acharnait à rester avec lui : par curiosité. Elle lui sourit aussi.

« J'ai toujours raison, ma mayonnaise graisseuse bon marché. »

Astrid sent qu'ils sont sortis de l'ambiance un peu trop ambiguë, un peu trop guimauve dans laquelle ils s'étaient empêtrés. Ça arrivait parfois, ces derniers temps, mais ils finissaient toujours par s'en sortir par une pirouette et à faire comme si de rien n'était. Elle ne pensait pas que c'était grave, la frontière entre amour et amitié était fine après tout. Mais ils avaient suffisamment de jugeote pour être raisonnable.

Et tout redevient jeu, tout redevient amitié platonique.

Elle va même jusqu'à le pousser légèrement quand il insinue qu'elle sort des débilités d'ordinaire, fronçant les sourcils dans une moue faussement boudeuse. Et elle continue à le faire reculer tout en parlant.

« Aaah, ne me confond pas avec toi, darling ! Je suis tout sauf stupide ! Ne me provoque pas, Benedict Nicholas Westeylen — bon sang, je t'ai déjà dis à quel point ton nom ferait un excellent exercice d'articulation ? »

Lunatique, changeante, elle s'amuse encore de lui, Astrid. Être énervée quelques secondes pour ensuite changer complètement de sujet. Pendant combien de temps encore elle le ferait tourner en bourrique comme ça ? Y aura-t-il seulement un jour où ils cesseront de jouer ?

Non, arrêter le jeu, c'est grandir. C'est voir ce qu'on refuse de voir.

Mais qu'est-ce qu'elle refuse de voir ?

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 22:42
DUH(3):

The game is... something. On ? Yeah, that, that.
C'est reparti, Benedict. Un tour, ou deux ! ou mille de ces spirituelles façades étranges qui flottent à vos faces perdues. Perdues ! c'est le mot. Et Astrid joue au Benedict ! est retournements inattendus, perpétuels revirements, fulgurants ! surprenants comme lui sait si bien les faire, d'instinct. Et il se connait, Benedict. Pas complètement, mais il se sait, et il sait l'Astrid versatile de l'instant ! il la sait bien. Et elle est attachante ! cette enfant gracieuses aux ailes pénétrées par l'adolescente malice. Un sourire plus puissant, trop amical, vraiment trop tendre. Et puis ce ton redevenu léger, cette voix rauque qui s'est de nouveau envolée, ces successions charmantes de répliques presque langoureuses ! leur conversations.

« Tu as dû mal comprendre ; jamais on ne fait attendre les meilleurs. »

Tu lui rends nonchalamment son clin d’œil, lenteur étudiée et envisagée sous tous ses angles et effets. Tu as analysé ce geste pour qu'il soit parfaitement élaboré ; pour qu'il soit rassurante amitié ! et faible, naissant commencement d'ardeur inconnue. Et ce mélange fait de ton cœur féroce marteau ! contre tes veines épuisées. Tu as récupéré, Benedict, un semblant de réelle maîtrise ; tu t'amuses de nouveau ! et tu espères qu'elle aussi, tu l'espères tellement... Si ce n'est pas le cas, diable ! tu dois lui reconnaître un inimitable talent dans l'art cauteleux de l'illusion. Le sourire gagne en ampleur et en sincérité ! tu ne sais pourquoi, mais la charmante infection de sa joie est contagieuse ! traîtrise de ton cœur, sûrement encore ; tu n'en as cure.
« Benedict Nicholas Augustus Westeylen oh ! please ! dear. »
Tu as saisi une dépouille d'accent allemand, traînant encore en toi, pour souffler l'Augustus, que tu hais terriblement. Comme elle hait sa Pimprenelle. Sauf que tu préfères assumer tes haines ! retirer l'atout qu'elles peuvent être, couper l'herbe sous le pied ! bref exalter ton moi tordu.
« Si je suis capable de te confondre avec ma propre stupidité, c'est que tu lui ressembles, à ma stupidité... »

Tu laisses le stentor de ta voix écorcher laborieusement l'é du dernier mot, tu aimes ça ! jouer sur les sonorités, c'est un des étranges plaisirs qui te sont propres, et que personne ne comprend ; cela te plaît d'autant plus. Tu te laisses complaisamment entraîner dans son jeu qui, tu ne peux t'empêcher de le constater avec une douloureuse pointe de suprême contentement, ressemble furieusement à un jeu de séduction. Mais tu n'es certainement pas objectif. Reculades obéissantes, tout d'abord, tu joues au dominé, gaiement, satisfait, puis tu lui saisis les poignets avec une douce légèreté, et tu susurres :
« Mais, il se trouve que j'aime te provoquer, mh, ma P... »
Vas-tu le dire ? laissant le mot en suspens, cruellement, tu frôles ses doigts et fais mine de réfléchir.
« ... Peluche en pain de mie chérie. »
Tu t'écartes, les yeux enjoués, le sourire vrai et étalé.
Does she wanna know ?
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 30 Mar - 23:49
HRP:
 
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid esquisse un énième sourire, moqueur, narquois. Elle aimait sourire avec lui, c'était toujours amusant et elle n'avait pas à se forcer. Leur relation était plutôt simple une fois qu'on s'y faisait en réalité. Je t'aime, moi non plus. Le jeu du chat et de la souris. Qui est le chat ? Qui est la souris . Oh, ça changeait, ça variait. C'était ça qui était drôle. Et qui faisait la beauté du jeu.

« Dans ce cas pourquoi tu m'as fais attendre ? »

Oui, Astrid sous-entendait qu'elle faisait partie des meilleures, et alors ? Si les Serpentards étaient connus pour leur humilité, ça se saurait. Mais là, c'était catégoriser les gens. Disons simplement que certains s'en cachaient et d'autre pas. Astrid était dans la deuxième catégorie, bien qu'elle exprimait son orgueil nettement moins que son cousin de la même maison.

Elle relève la tête vers le ciel, ses yeux suivant le mouvement, quand il la reprend par rapport à son nom complet. Astrid lève une main en l'air et la fait tournoyer gracieusement avec de la faire redescendre pour faire une élégante révérence exagérée.

« Oulahlah, pardon, Sieur Benedict Nicholas AUGUSTUS Westeylen ! Darling. »

Insistant volontairement sur le Augustus et sur le darling. Le Augustus, c'est parce qu'il y tenait. Ou pas du tout, c'était simplement un prétexte pour la reprendre à la forcer à répéter son prénom. Haha, il devait aimer ça, le bougre. La reprendre, pas l'entendre prononcer son prénom. Mais elle continue le jeu, elle le fait reculer. Petite demoiselle aux cheveux platines face à ce grand brun si mystérieux. Et sa manie de de changer sonorité aléatoirement dans une phrase !

« Oh, de mieux en mieux. Alors on est aussi stupide l'un que l'autre, c'est ça que tu insinues ? Hum. Ça me va. Tant que tu ne te considères par comme supérieur ! Faut pas abuser non plus, je suis déjà très généreuse en t'accordant le droit d'être mon égal ! »

Puis Benedict l'arrête finalement, il enserre ses poignets, plus fins qu'ils n'y paraissent. Le pendentif de son bracelet se colle à sa peau, froid. Ah. Ça redevient légèrement ambiguë là, non ? Non, c'est juste une impression. Alors pourquoi il susurre comme s'il...

P.

P... quoi ? Astrid fronce légèrement les sourcils. Oh non, il n'allait pas oser.

Ne dis pas Pimprenelle. Ne le dis pas. Pas Pimprenelle, pas Pimprenelle, ne dis pas Pimprenelle, ou je te jure que...

Peluche en pain de mie.

Sans s'en rendre compte, Astrid se détend. Parce qu'elle avait été tendue ? Oui, certainement parce qu'elle n'aurait pas apprécié qu'il l'appelle par son prénom. Il l'a connu Astrid, il continuerai de l'appeler ainsi.

« ... Peluche en pain de mie chérie ? Tu manques d'inspiration aujourd'hui, darling ! »

Il la relâche et revient à une distance raisonnable. Distance raisonnable. Parce qu'ils avaient été moins raisonnables déjà auparavant ? Merlin, Astrid, ne te pose pas ce genre de question, ça n'est pas le moment.

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Mer 2 Avr - 20:51
OHMY:

Oh, tu les aimes, ces rondes exaltées, ces valses orales si particulières ! entre touchante sincérité et acides moqueries. Mais tu sais ! il y a un certain plaisir, de ceux qui piquent délicieusement la langue, à goûter l'acidité de piques bien dévoilées. Et il colle à ton palais ! ce singulier contentement, il consume ta gorge et fait de ton sourire la même flamme qui t'anime actuellement. Alerte comme un stupide brigand que la traque terrorise ! et excite dans le même temps, tu mets comme un soyeux velours dans ta voix :
« Parce que les meilleurs jouent. Te faire attendre est un jeu ; je joue. »

Tu grimaces, rictus satisfait ! mais ta joie est telle que le résultat est presque beau, du moins il n'a pas ton habituelle laideur lorsque tu oses troubler la quiétude de ta face d'une mimique. C'est l'espèce de grimace gentiment narquoise qui plaît tant aux filles, pas sur ton visage bien sûr ! toi tu n'as jamais plu à quiconque. Ce sont tes dents qui laissent passer ta langue et sourient au dessus, comme falaise sur cascade solidifiée ; c'est un geste d'une rare et précieuse spontanéité que tu lui offres sans trop y penser, comme mu par un instinct hautement divin - quand bien même toute notion du divin te fait doucement rire.
« Oh, certainement pas, ta prétendue générosité n'a rien à voir avec un certain sens des réalités. »
Sourire encore, tu souris ! avec la fluidité du ressac ; à croire que tu ne peux discontinuer, ses yeux semblent être attrayant mécanisme qui contrôle ton être. Aimes-tu être contrôlé ? A priori non ! le mâle Benedict ! l'imposant Benedict ! être contrôlé, s'en délecter ? Jamais. Mais tout est différence avec elle, cruelles divergences ; il se pourrait que tu changes ! Toi ! et alors Astrid serait électrique miracle. Personne ne t'a jamais changé... l'as-tu jamais voulu ? Là, tu le veux, tel est ton désir, immense et impérial, qui serre ton cœur, bestiale mâchoire d'airain ! tu succombes.

« Ah ! mais non, si je manquais d'inspiration tu aurais juste eu le droit au chérie. »
Tu as conscience de la tonalité désespérément sifflante de ta voix, presque langoureuse, à la frontière aléatoire de l'indécent ; tu le sais. Mais cela te plaît... et ton amusement est la solide et seule distraction à tes ardeurs amoureuses nouvellement nées.
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Mer 2 Avr - 22:28
Spoiler:
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid plissa les yeux avec une moue blasée. Elle aimait bien s'amuser avec Benedict mais elle détestait quand il avait le dernier mot, tout simplement parce qu'elle aimait gagner, elle aimait avoir raison, elle aimait être la plus forte. Sauf que Benedict, sous son air calme et posé, il était pareil. Alors elle oublia deux minutes l'ambiance étrange qui flottait dans l'air.

« Bon alors je résume, les meilleurs savent se faire attendre, mais on ne les fait pas attendre, et ils jouent donc pour faire attendre les autres. Huh. C'est pas exactement ce que je viens de faire ? Mon oeuf poché à la sauce hollandaise posé sur un toast grillé ?  »

Des surnoms ridicules, elle en avait tellement pour lui, même s'ils tournaient tous autour du même sujet. Les oeufs bénédictes. Ou bien cette marque de mayonnaise moldue. D'ailleurs, c'est complètement stupide, mais elle l'avait tout de suite apprécié à cause de son prénom. Les oeufs bénédictes au petit-déjeuner, il n'y a que ça de vrai. Oui, c'était un peu minable comme raison pour l'approcher, mais elle avait bien fait non ? Leur rencontre n'avait rien d’extraordinaire ou de passionnant, rien de marquant de toute manière, ils se sont croisés, souvent, ils ont sympathisé et voilà.

Alors que le sourire de Benedict s'élargit, le sien se transforme d'avantage en un rictus narquois.

« Ma "prétendue générosité", tu me vexerais presque. Je suis gentille de t'avoir invité à sortir un peu non ? »

Certes, de base c'était pour sa propre satisfaction personnelle, mais quand même, elle ne le voyait pas sortir souvent des quatre murs de Poudlard alors autant en profiter pour faire d'une pierre deux coups.

Et puis, Astrid rougit. Pas violemment, juste brusquement, juste assez pour colorer son teint habituellement blanc comme la craie. L'ennui avec ce genre de peau, c'est qu'il était simple, trop simple de laisser paraître les émotions comme la colère, la fatigue ou l'embarras. Elle était embarrassée ? Jusque parce qu'il avait dit "chérie" ? Ça n'avait pas de sens, il l'avait dit tout à l'heure aussi, et elle n'avait pas réagi comme ça.

« O-Ouais peut-être. Je sais pas, je suis pas dans ta tête. »

Mais qu'est-ce qu'elle racontait. Elle était gênée au point de balbutier comme une gamine ? Ah non, hors de question. Si tu as la honte, tu lui fous la honte aussi. Quitte à être gamine, autant le faire jusqu'au bout. Benedict, si elle tombe, tu tombes avec elle.

« J'ai hâte de voir le jour où tu manqueras d'inspiration, mon petit Benedict d'amour. »

Puis elle ricane, doucement, brièvement. Un rire un peu nerveux. Un rire un peu forcé.

Mais hey Astrid.

Est-ce que ça ne serait pas du flirt, ça ?


code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
Messages : 192
Age : 26
Date d'inscription : 06/03/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Sam 12 Avr - 22:53
L'atmosphère s'épaissit, tu as remarqué ? Vos souffles font comme des rides dans l'air paisible de ce jour voilé. Et vos voix ! vos voix aussi se cassent sur l’arête étrange et dentelée du trouble qui vous envahit, ou qui t'envahit du moins. Elle aussi non ? elle se casse. Ses habitudes se brisent délicatement, joliment, tu apprécies de voir sa peau prendre couleurs, naître et fluer et refluer gentiment ; ça vit, une peau, ça luit. Et, oh ! comme tu l'aimes, son luisant captivant. Tu la taquines, avec cette même sympathique étrangeté, que tu enverrais valser avec une étonnante application, si tu le pouvais ; Benedict le singulier irait bien ici jouer au subjugué très prévisible et dérober au soleil voyeur tout l'être d'Astrid.
But.
You can't.

Toi, tu dois être cool et appréciable, rester là, pilier charnel dans la terrifiante expectative. Subir, en restant là toujours et encore ; c'est immuable un pilier, toi tu ne l'es pas. C'est d'ailleurs ce qui a failli vous séparer, elle et toi, ton absence de, disons, base éternelle, toujours là et inchangée, jamais. Parce que Benedict et base ça se heurte véhémentement, ça ne colle pas, là compatibilité n'y est pas, mais Benedict et foisonnant là ça passe, le courant flotte et circule dans toutes les veines du mot, à sa guise.
Tu souris.

« Oui bon. Disons que ça marche pour nous deux. »

Tu prends la peine de montrer ton intérêt dilué en arquant ton sourcil, scepticisme acéré en main, sans rejeter entre tes dents ton sourire arachnéen toutefois ; tu es d'humeur, aujourd'hui, à laisser tes lèvres s'ourler paisiblement une courbe apaisante.
« Oh. On dirait que je suis ton animal domestique et que tu te plais à me, sortir, en prétendant que je suis asocial, c'est... à la fois étrange et comique. »
Ta tête semble irrémédiablement attirée par ton épaule et tente de s'en rapprocher en suivant une douce inclination paisible.
« Hmm, mais, ma chère, I...  »

Chérie.
Ah, si tu savais.
Mais tu sais ! peut-être.
Laisse-moi - je t'en prie ! - laisse-moi la sobre et hypnotique saveur d'une appellation aimante, quand bien même elle ne serait que mur labile et modérable. Quand bien même, je veux te caresser de mes mots endoloris. Rien qu'une fois, ou plusieurs, je trouverai.
C'est ça, l'oraflure - un de tes néologismes pour désigner l'orage qui griffe en toi - qui berce tes yeux, qui laisse voguer l'ambiguïté encore, alors que le nuage argentin de l'instant passe. Tu dois clarifier tout cela désormais ; ton moment a fui, Benedict.

« Chère Ingrid, jamais je ne manquerai d'inspiration devant toi enfin. »
Oh, c'est ça, ta gomme à hésitations ? inefficace, inefficace... Mais tellement gratifiante pour toi cher amoureux avide d'étrangetés entre Astrid et toi.
Revenir en haut Aller en bas

Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
Messages : 726
Age : 28
Date d'inscription : 26/02/2014



Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Dim 13 Avr - 0:21
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid se demande encore combien de temps le jeu va durer entre eux. En première année, c'était innocent, anodin, c'était drôle, il n'y avait aucune tension, juste deux gamins qui s'amusaient à se jouer de l'autre. Vers la troisième année, ça devenait déjà plus ambiguë. Avec la puberté, les hormones, les changements physiques, la susceptibilité grimpait aux plafonds, des propos jusque là innocents commençaient peu à peu à prendre des tournures moins enfantines, plus adultes. Moins anodines. Plus... Plus quoi déjà ? Astrid fronça légèrement les sourcils. Ça n'était pas important.

« A la bonne heure. »

A défaut qu'il reconnaisse qu'elle lui soit supérieure, elle acceptait qu'il la prenne sur un pied d'égalité. De toute façon, Astrid gagnait toujours, à tous les jeux, peu importe contre qui. C'était comme ça qu'elle fonctionnait, c'était comme ça que ça devait fonctionner. Mais s'ils voulaient continuer leur jeu, il n'y aurait pas de gagnant. Soit ils gagnaient ensemble, soit ils perdaient ensemble.

Un jeu vicieux car aucune de ces issues ne lui convenait.

Doucement, il relâche ses poignets en les abaissants, effleurant au passage le bracelet qu'il lui a offert. Et elle ne sait pas pourquoi, mais elle ressentit un léger frisson la parcourir quand il le fait. Ça n'était pas si souvent qu'il la touchait à même la peau, et à vrai dire, c'était quelque chose qu'ils évitaient probablement sans vraiment s'en rendre compte. Justement pour ne pas tomber dans le bizarre, l'ambiguë. Oublie les frissons Astrid, il fait un peu froid, c'est sûrement pour ça. Et pourtant, elle a chaud, étrangement. Elle sourit par automatisme quand il le fait.

« Mon animal domestique, quand même pas voyons. Khal est capable de sortir tout seul comme un grand ! Enfin... Quand il veut. Et dieu sait que ce corbeau déteste les autres. »

Khal était d'un prétentieux. Son plumage entièrement blanc lui faisait sans doute croire qu'il était au-dessus des autres, alors que s'il avait été sauvage, ça aurait été le contraire plutôt. Il ne sortait pas souvent de la volière, pire que Benedict, alors elle le baladait aussi de temps à autres. A défaut d'être sociable, cet oiseau était intelligent, suffisamment pour qu'elle l'envoie embêter les autres à sa place, en les béquetant ou en leur fientant dessus. Ce qui était assez amusant, quand même. Mais là n'était pas la question.

« Je pense juste que c'est mieux pour toi de t'aérer et prendre un peu l'air. T'as l'air bien pâle ces derniers temps, c'est pas bon pour toi de rester enfermé trop longtemps. Tu vas finir par devenir un vampire à force. »

Et elle fronce à nouveau les sourcils. Chérie ? Ah non. Chère Ingrid. Astrid se détend légèrement. Oh, parce qu'elle était tendue ? Et pour quelle raison ? Sa main enserre son autre bras, tâchant de ne pas montrer sa nervosité passagère. Elle rit jaune, un rire forcé.

« Jamais ? Vraiment ? Pourtant ce n'est pas moi qui vais chercher jusqu'à d'autres prénoms, anwylaf. »

Hah. Anwylaf. Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Un mot barbare. Un mot qu'il ne comprendrait pas, et c'est bien fait exprès.

Astrid croise les bras maintenant, regardant la cabane hurlante d'un air distrait.

« C'est dingue, ça va déjà faire cinq ans qu'on se connait, cinq ans qu'on est dans cette école. Tu sais déjà ce que tu vas faire, une fois sortie de Poudlard ? »

Un regard interrogateur. Astrid était curieuse. Pourtant elle se doutait, elle savait, au fond, que Benedict ne s'était jamais vraiment posé la question. Sans doute l'avait il gratté à un moment ou à un autre, puis laissé là, comme ça, advienne que pourra.

En fait, peut-être que penser au futur ne lui plaisait pas. Comme beaucoup d'autre chose, qu'elle ne soulèvera pas.


code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


Here i go again, chasing you down again •• Benedict Vide

MessageHere i go again, chasing you down again •• Benedict Empty
Revenir en haut Aller en bas

Here i go again, chasing you down again •• Benedict

Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Pré-au-Lard
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥