Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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1189 pts
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918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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The red stalker ▬ Upsilon [Terminé]

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Mar 28 Jan - 0:23

je vais manger ton âme dans un bol de larmes



« Je t’emmerde Falvie. »

Tu t'en voudrais presque, à entendre le son sourd de son crâne heurtant les pavés. Presque. Parce que si c'était lui, ce n'était pas toi. Et parce que tu es une Serpentard, une vraie, et que tu t'en fous pas mal qu'il souffre à cause de toi. Une humiliation par jour, pas deux. C'était peut-être un juste retour de karma. Tu avais perdu au duel, et il s'était écroulé à tes pieds, un peu forcée par la main du destin nommée Falvie. Comme tu l'avais pensé moins d'une heure auparavant... La vie était injuste.

Tu tournes à l'angle du couloir après avoir parcouru cette damnée allée glissante. Tu n'avais jamais fait partie de ces crétines qui ne tiennent pas sur les jambes, et ton équilibre était plutôt bon ; à vrai dire, tu aimais même cette sensation légère de perte de contrôle, celle éprouvée en montant une échelle mobile ou en louvoyant le long d'une corde à nœuds. Tu sens la puissance de ton corps félin, capable d'anticiper tes pertes éventuelles d'équilibre, compensant naturellement par une inclinaison de gauche ou de droite. Tu n'es pas équilibriste mais les filins te grisent, et tu passerais bien la plupart de ton temps libre à scruter le monde, suspendue à un fil d’araignée. Encore faut-il que tu n'oublies pas où tu te situes en pleine ascension ; tes pertes de mémoire ont la fâcheuse tendance à subvenir au moment le moins adéquat.

Tu n'as pas parcouru trois mètres dans le corridor perpendiculaire que le bouquet, symbole de ton triomphe, s'envole de tes mains. Par jeu, et soudain de bonne humeur après la tête tirée par Upsi, tu bondis pour le rattraper, refermant tes griffes sur quelques tiges qui se débattent contre ta paume comme de jeunes oiseaux. Un sourire éphémère relève tes lèvres et tu ouvres la main, laissant les fleurs rejoindre leur meute et s'amasser dans les bras du Gryffondor amer. Oh, comme tu aimes ces journées-là. Tu virevoltes, prête à faire demi-tour quand la voix du brun résonne, assez proche pour être parfaitement audible :

« Sûrement le jour où les Serpentards ne te compteront plus parmi leur rang. Il faut bien des parasites partout »
« Je t'en prie, ne flatte pas mon ego. Je risquerais de tomber amoureuse. »

Et la provocation est si grande que tu te laisserais tenter par un rire. Seulement, il y avait encore l'autre. Avec ses répliques à la cruelle justesse.

« Une Impératrice finit souvent mal... Surtout si elle prend la direction des toilettes hantées. »

Tes incisives se plantent dans ta lèvre inférieure. Et tu te sens conne à en bouffer de l'herbe. Ou des choux. Enfin, peu importe l'expression moldue, ta victoire se teinte de gêne, car cela ne fait aucun doute : il a raison. Pour toi, ce n'est même pas une question de confiance, mais de pure connaissance. A force de parcourir le château, lui connaît les couloirs par cœur. Toi, tu les redécouvre chaque jour. Alors plissant le nez comme une gamine prise en faute, tu piles, et repars dans l'autre sens, dédaignant le merci qui ne t'aurais certainement pas brûlé les lèvres. Même le regarder en passant te semble insupportable. Tu ne sauras donc jamais qu'il est déjà parti.

Longiligne et glacial, le couloir te rappelle cruellement à la réalité : tu as subi deux sorts qui t'ont consécutivement gelé puis noyé. Chose secondaire que tu avais oublié avec le rouge en face de toi, mais qui soudain prennent des allures de priorité. Tes cheveux sont plaqués contre ton crâne et tes fringues dégoulinent tout simplement, laissant derrière toi une trace humide et nette. Charmant. Poussant la première porte qui arrive, tu rentres dans des toilettes, visiblement désertées depuis un petit moment. Dans un coin de ton esprit, tu sais qu'il y a une raison, mais impossible d’accéder aux données. Par curiosité, tu tournes un robinet : de l'eau chaude. Cela suffira.

Du pied, tu refermes la porte derrière toi et l'entend claquer contre la chambranle dans un bruit discret. Un tour d'horizon rapide te confirme que tout est totalement vide, alors tu ôtes ton haut trempé et le pose sur un robinet avant de faire de même pour la jupe. Un coup de baguette, et tu projettes un vent chaud pour dissiper toute parcelle humide sur ton corps, avant d'en faire de même pour tes habits rincés à l'eau brulante. Le dortoir est loin, et en plus, c'est celui des Gryffondor pour quelques semaines. Il est hors de question que les rouges voient revenir une Serpentard trempée et piteuse. Le temps de sécher tes vêtements et de brosser tes cheveux serait minime, et en dix minutes tu serais sortie de là. Te hissant sur un lavabo, tu croises les jambes et fait tournoyer ta baguette, laissant glisser ton autre main dans ta crinière ébouriffée afin de la rendre plus présentable. Même si tu as oublié Mimi, le fait qu'elle te surprenne en sous-vêtements ne te gêne pas le moins du monde.
Seulement, il n'y a peut-être pas que Mimi.
Ou pas encore.


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Mar 28 Jan - 11:56



The red stalker

Falvie ▬ Upsilon




« Je t'en prie, ne flatte pas mon ego. Je risquerais de tomber amoureuse. »

Tu baisses la tête, un sourire amusé se dessinant sur tes lèvres. Oh pitié ; tu n'aimerais pas ça. La voir se dandiner, courir après toi, telle une groupie en manque, très peu pour toi. Malgré tes conquêtes tu t'es toujours refusé à les laisser nourrir de faux espoirs sur du long terme. T'aimes ta tranquillité. Avoir une gonzesse qui te cherche, matin, midi et soir et qui piaille telle une poule pour savoir où tu étais et avec qui, franchement, ça ne te fais pas rêver. T'as déjà connu ça, et d'évites de renouveler l'expérience. T'es-tu déjà posé la question Upsilon ? T'es-tu déjà demandé quel genre de femme te plairait réellement ? Avec qui tu pourrais passer le restant de tes jours ? Non. Jamais. Ta hargne pour le sexe faible t'empêche de te projeter plus loin. Et ça ne te gène pas plus que ça. Mais, Falvie ne serait pas du genre à s’accrocher désespérément à toi. Elle cherchait sûrement à montrer sa supériorité, te réduisant au rôle de simple soumit, hochant la tête aux moindre de ses caprices. Dieu soit loué, ça n'est pas le cas.

« Une Impératrice finit souvent mal... Surtout si elle prend la direction des toilettes hantées. »

Ta voix résonne, l'atteignant elle. Tu patiente à peine quelques secondes avant de t'en aller. Tes doigts glissent sur le mur, les écorchant presque. Tes pas se font plus silencieux, alors que tu entend les siens se rapprocher. Bien. Elle a fait demi-tour. Tu plisses les yeux, une expression à la fois mauvaise et satisfaite se peignant sur ton visage. Ainsi donc, elle ne connaît pas aussi bien le château que toi. Elle se laisse berner, croyant en tes paroles. Sans doute a-t-elle cru que tu étais parti alors que, camouflé dans l'embrasure du mur, tu continuais à la guetter. T'aurais fais un excellent détective. Ou un excellent pervers. Au choix. Mais, la deuxième option est peu envisageable. Dur à croire et pourtant c'est vrai. Les décolletés ne provoquent rien d'autre que la pensée ''Tiens, j'espère qu'elle attrapera froid.'' Les dandinements volontaire te font lever les yeux ciel. ''Tords pas du cul, la route est droite.'' Non vraiment, t'es pas un pervers. Juste un type un peu cinglé qui aime vendre des rêves et les briser, comme on a briser les tiens.

Tu l'entends se rapprocher et tu t'accroupis. Elle passe devant toi mais, ne te vois pas. C'est dans ces moment-là, les moments où il faut être sérieux, que l'envie de rire vous prend toujours. Mais, tu tiens trop à la berner pour trahir ta présence alors tu t’abstiens de tout bruit suspect. Tu hausses un sourcils, amusé en voyant les traces liquides qu'elle sème sur son passage. Au moins, si tu la perd, tu n'aura qu'à suivre les traces. Tu la vois de dos. Elle s'éloigne, prenant la direction des toilettes hantées. La porte s'ouvre puis se ferme en claquant plutôt violemment. Et tu sais où elle est. Alors tu te redresses, bouquet toujours en main. Tu marches tranquillement vers la porte mais, ton pied glisse et tu manque de tomber. Agitant les bras tel un oisillon tentant désespérément de s'envoler, tu parviens à reprendre ton équilibre, soulagé à l'idée d'être seul. Bon. Personne ne t'as vu. C'est déjà ça. Reprenant dignement ta marche comme si de rien n'était, tu t'arrêtes finalement devant l'entrée des toilettes.

Tu ne tiens pas à faire de bruit, alors tu sors ta baguette et lance un sors de silence sur la porte. Tu crains un instant de l'ouvrir et de voir Falvie pile devant toi, les mains sur les hanches en t'adressant un sourire carnassier. Mais tant pis. Si c'est le cas, elle ne t'échappera pas. Même si tu dois lui couri... Ouai. Non. Courir après Falvie, c'est lui montrer qu'elle est tellement désirable et ça flattera son ego. Alors tu l'emprisonnera, tu la forcera à reculer. Soufflant un coup, tu te décides enfin à poser ta main sur la poignet pour ouvrir la porte en silence. Tu te faufiles rapidement, la refermant après ton passage. Ton regard parcours rapidement la pièce. Et ton regard se pose sur sa silhouette en mouvement, un peu plus loin. Frôlant le sol de tes pieds, tu t'avances en silences vers elle avant de t'arrêter, prenant la peine de lancer un Collaporta sur la porte. Satisfait, tu ranges ta baguette et progresse de nouveau vers elle. Avant de te stopper à nouveau.

Tu t'attendais à la voir te préparer un sale coup, t'attendant vicieusement. Voir même à ne pas la trouver du tout. Les passages secrets, c'est pas ce qui manquent ici. Mais alors là... La voir aussi vulnérable, aussi calme. Aussi peu... vêtit... Ça te choquerait presque. Tes yeux parcourt son corps à moitié dénudé mais, tu ne t'attarde pas sur la partie haute. Lèvres encore entre-ouvertes par la surprise, tu te surprends à reluquer sa paire de jambes. Il est là ton faible Upsilon. C'est tout ce qui t'intéresse chez une fille ; ses jambes, et aussi ses mains. Tu reprends tes esprits, te souvenant à qui tu avais à faire. Posant un poing contre ta hanche, tu te racle volontairement la gorge. Et tu attires ton attention.

« J'en demandais pas tant tu sais. Je voulais juste un baiser. Mais, je dois avouer que j'ai une superbe vue. »
Tu ricanes, jouant avec le bouquet. « Dommage que je n'ai pas apporté un appareil photo. Je t'aurai accroché dans la salle commune des Gryffondor. Et... peut-être même fais circuler ton portait. Enfin, faut croire que c'est ton jour de chance. » Et ton regard pétillant la parcourt de haut en bas.



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Mar 28 Jan - 17:37

je vais manger ton âme dans un bol de larmes



On pourrait imaginer que les pensées font rage dans ton crâne, mais il n'en est rien. Tu n'es pas de celles et ceux qui ne font qu'imaginer pléthores de théories et de solutions pour chaque situation, qui mettent en place des concepts inutiles et des suites abracadabrantes de probabilités pour un choix au final déjà fait ; ton esprit était serein, d'un calme reposant, et si tu méditais chaque action avant de la faire, tu ne passais pas ta vie à envisager ce que tu pourrais dire et faire, et les conséquences que cela engendrerait. Ta vie quotidienne était simple en soi. Tu jugeais tout, mais ne t'y attardais pas. Sans doute une parade de ton cerveau pour éviter que tu médites toujours la même chose, pour finir par l'oublier au petit matin.

C'était donc détendue que tu séchais tes affaires, assise sur un des lavabos, une jambe dans le vide et l'autre pliée en dessous, une joue contre les miroirs sales et fendillés. Les yeux dans le vide, fixant quelque chose qui n'existait pas – ou plus – tu exécutes ta tache en pilotage automatique, inclinant ta baguette avec la régularité d'un pendule. C'est peut-être grâce à cette inertie, ou plutôt à cause d'elle, que l'intrus est parvenu à se glisser par l’entrebâillement de la porte, sans que le bruit de ses pieds ne te perturbe, sans que l'ombre sur le sol poussiéreux ne t'alerte.

Le bruit qu'il fait en se raclant la gorge est si inattendu, si décalé par rapport à l’environnement silencieux qui t'entourait que tu manques de chuter, positionnée en équilibre instable comme tu étais. Lâchant ta baguette, tu refermes tes doigts sur un robinet et parviens de justesse à te redresser. Et tu relèves la tête juste à temps pour le voir, lui, afficher son sourire méprisant et victorieux. Le tien s'assombrit, et tu serres les dents, trop occupée à le haïr pour penser un seul instant à te couvrir.

«  J'en demandais pas tant tu sais. Je voulais juste un baiser. Mais, je dois avouer que j'ai une superbe vue »
« Ta gueule »

Tu l'avais craché presque machinalement, tes yeux rivés non pas dans les siens, mais sur ta baguette qui a presque roulé à ses pieds. Elle n'était pas assez loin de lui, il pouvait aisément mettre le pied dessus mais sans doute était-il trop occupé à savourer le tableau. Bondissant souplement de ton promontoire de céramique, tu le rejoins prestement et ramasse ta baguette avec un sentiment de réconfort au creux du ventre. Sans elle, tu te sens un peu vulnérable. Sa présence te protège car les autres savent que tu n'hésiterais pas à leur lancer un sortilège. Oui, sans elle, tu es un peu nue.
Et cette réflexion te fait prendre conscience de la situation.

« Dommage que je n'ai pas apporté un appareil photo. Je t'aurai accroché dans la salle commune des Gryffondor. Et... peut-être même fais circuler ton portait. Enfin, faut croire que c'est ton jour de chance  »

Tu sursautes douloureusement, alors que le désagréable – et humiliant – constat se révèle dans toute son horreur.

« NON MAIS CA VA PAS NON ? » T'es pas franchement pudique, mais tu renfermes tes bras sur ton corps frêle, le poignardant d'un regard en fusion. Adieu calme Falvie, rebonjour, gamine de première année sans aucun contrôle. « DEGAGE DE LA ESPECE DE VICIEUX ! » Tu avales la distance qui vous sépare , fonçant presque comme un taureau en charge. Mais lui n'avait pas d'aiguilles pour te calmer. « ENFOIRÉ » Tu le percutes en pleine course, et l'empoigne pour le sortir de là ; ta colère te donne des ailes, ou au moins la force de le tracter dans ton sillage.
Mais la porte est fermée.

« Putain ! »

N'ayant même pas la présence d'esprit d'invoquer un sort, tu repars aussi vite d'un pas furieux, claquant tes talons nus contre le sol gelé, semblant vouloir briser le décor par ta simple colère. Adieu sang froid et maîtrise, tu n'as qu'une seule envie, le frapper. Le frapper, le déshabiller et l'exposer devant toute l'école avec un caleçon minable décoré de Bob l'éponge et de Patrick l'étoile de mer rose papier-toilette. T'en feulerais presque.

« M'approche pas » Tu attrapes tes affaires et envisage de t'enfermer dans l'un des cabinets pour te rhabiller et te calmer, histoire de pouvoir lancer un sort qui lui filerais des boutons gros comme des champignons pendant quinze jours, mais il est en plein milieu du passage, et étrangement, l'idée qu'il t'attrape, que ses mains se posent sur tes hanches dénudées t'effraie au plus haut point. De tigresse, tu passes à chaton effarouché. « ... sinon je refais la déco avec tes tripes » T'as même peur de passer ta chemise et le perdre de vue trois secondes. Dents serrées, tu recules encore jusqu'à en être acculée contre le mur du fond, le pointant de ta baguette magique.
Et le seul sort que tu as en tête c'est celui du sechus.
Pas sûr que ce soit efficace.


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Mer 29 Jan - 0:32



The red stalker

Falvie ▬ Upsilon




Quelle est charmante. Charmante en tout point. Tant dans ses mots que dans ses gestes. Remarque, toi aussi tu t'es montré agréablement poli avec elle alors, de quoi tu te plains ? Surprise par ta présence, elle avait sursauté, lâchant sa baguette qui roula jusqu'à tes pieds, ou du moins pas loin. Tu fixes le bout de bois, hésitant à le prendre et puis finalement non. Elle viendra chercher sa baguette toute seule. T'allais quand même pas te baisser pour elle. Alors tu remontes ton regard vers la Serpentard, jouant machinalement avec le bouquet de fleurs. Son regard est également rivé sur son arme. Tu pourrais presque sentir sa vulnérabilité sans elle. Elle bondit, attirant ton attention et quand elle se baisse, tu bug. Un instant. Te demandant si elle réalise qu'elle se baisse devant toi, alors qu'elle est en tenue ultra légère. Tu lèves les yeux au ciel, te décrochant de ta vue plongeante quand tu reprends.

« Dommage que je n'ai pas apporté un appareil photo. Je t'aurai accroché dans la salle commune des Gryffondor. Et... peut-être même fais circuler ton portait. Enfin, faut croire que c'est ton jour de chance  »

Sa réaction est immédiate. Et plutôt inattendu. Tu t'attendais à la voir répliquer sèchement, usant de sa repartie cinglante. Mais elle se redresse, comme si quelqu'un lui avait pincer les fesses. Elle plaque ses bras sur son corps, tentant de camoufler sa légère nudité. « NON MAIS CA VA PAS NON ? » Elle t'assassinerait presque du regard. Tu restes droit, un peu chamboulé par son changement d'attitude mais, tu ne montres rien. « DEGAGE DE LA ESPECE DE VICIEUX ! » BIM. En plein cœur. Toi un vicieux. Oh que c'est cruel. Tu n'as cependant pas le temps de répondre que tu l'as vois foncer droit vers toi. Et alors là oui, ton visage s'effrite et laisse clairement apparaître ta surprise. Pas de la peur. Tu ne peux pas l'éviter, t'es comme cloué au sol. « ENFOIRÉ » Là d'accord. Elle a raison.

Elle te percute violemment. Elle arracherait presque ton bras pour t'embarquer dans sa course. Incapable de réagir, tu laisses juste tomber le bouquet de fleurs en te faisant emporter. Elle peine quand même, nul doute que ton poids dépasse le sien. Mais, il faut croire que sa rage lui donne des ailes. Drôle de façon de penser mais, l'image est là. Elle t’entraîne vers la porte, te donnant une sorte d'élan et, lorsqu'elle te lâche, ton dos heurte le mur de façon désagréable.  

« Putain ! »
« … Putain ! » A toi aussi ça t'as échappé heen ? Non pas parce que la porte est verrouillée mais, parce que la douleur te fait également lâcher un grognement.

Tu te redresses, un œil à moitié fermé alors que tu frotte ton bras ; lui aussi a prit cher dans la collision. D'abord la tête, puis maintenant cet enchaînement douloureux, faut croire que c'est pas ton jour. Tu la regarde marcher, tapant volontairement ses talons contre le sol. Elle rage. Mais, elle a de jolies jambes. Remis de tes émotions, tu avances, cherchant un angle où elle ne pourra pas te lancer contre un mur ou contre une porte. « M'approche pas »  Tes pas se freinent sans pour autant s'arrêter. Tu te baisses finalement, tes doigts attrapant le bouquet que tu as lâché il y a quelques secondes. Pauvres fleurs, elles sont dans un sale étant. Tu les regarde, presque attrister par leur sort lorsque Falvie capte ton attention en attrapant ses affaires.

« Sinon quoi ? »
Le revoilà le sourire vicelard, le regard hilare. Tes pas se rapprochent lentement d'elle. Et plus tu avances, plus elle recule. Proie reculant devant son prédateur. Tu parviens à l'acculée contre le mur.

« ... sinon je refais la déco avec tes tripes »

Tu t'arrêtes, amusé. Tournant la tête, tu évalue la décoration du lieu et puis finalement, l'évidence s'impose à toi.

« Tu ferais une très mauvaise décoratrice d'intérieur. » Et tu reprends ta marche, ton sourire s'étant envolé pour laisser place à une expression neutre.

Elle pointe finalement sa baguette vers toi mais, c'est trop tard. Tu viens de réduire quasi à néant la distance qui vous sépare. Et doucement tu te penches. Ta main vient effleurer la sienne alors que tes doigts s'emparent de sa baguette, frôlant sa peau. Ton visage est proche. Tout proche. Tu peux sentir sa respiration sur ta peau et ton regard continue d'aborder une expression d'indifférence. Et tu plisses les yeux, entrouvrant tes lèvres. Mais, tu dérives au dernier moment. Cherchant son oreille.

« Rhabilles-toi. »
Simple murmure et tu viens reculer ta tête, plantant tes yeux dans les siens à une distance plus que raisonnable. « Je n'embrasse pas les filles qui ont un si mauvais goût en matière de sous-vêtements. » Tu recules, sans la quitter du regard. L'espace qui vous sépare dorénavant t'autorise à esquisser un bref sourire. « Aller. Tiens regarde, je ne regardes pas. » Tu portes ta main libre devant tes yeux, cachant ta vue. Mais, a croire que ça n'est pas suffisant. « Bon, bon... » En haussant les épaules, tu lui tournes le dos. Tu agites sa baguette en l'air, lui montrant qu'elle ne peut rien tenter qui soit déloyale. Du moins, en matière de sort.
Là debout, tu commences légèrement à frissonner. T'hésites à retirer ta veste; un éternuement t'encourage même dans cette vois alors tu déboutonnes le haut de ta robe.




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Mer 29 Jan - 3:33

fuck off



Tu le hais, du plus profond de ton corps jusqu'au bout de ta crinière ébouriffée. Tu le méprises, lui et son sourire trop identique au tien, lui et ses poses de dandy, lui et ses paroles qui hésitent entre justesse et sarcasme. Tu le maudis, cet être qui ose se placer au-dessus de toi dans la cour des rois, lui qui tantôt te tend ta couronne puis la dépose sur sa tête brune d'hérétique. Tu l'abhorres, pitoyable petit rouge qui aurait mieux fait d'intégrer les Serpentard, peut-être même assez habile pour avoir berné le choixpeau, à moins que ce ne soit ton contact qui ne l'influences. Oh oui, tu le détestes cordialement, pour tout ça mais surtout parce qu'au fond, oui tout au fond de toi, tu aimes la situation. Ce moment si éphémère où l'on ose se dresser contre toi, ou tu n'es plus qu'une parmi tant d'autres, obligée de te plier à certaines exigences. Oui, tu aimes ça. Déraisonnablement. Et plus tu en redemandes, plus tu le haïs, parce qu'il joue si bien son rôle, parce qu'il mène le jeu avec tant de brio que tu ne peux qu'en être dépendante.
Camée à la dominance.

Tu te surprends à dire des choses que tu ne voudrais pas, à mener des actes qui ne te ressemblent pas, simplement pour l'attirer encore plus dans ta toile, pour qu'il s'y englue, délectable papillon, et qu'il n'ait d'autre choix que de se débattre encore et encore pour te satisfaire. Tu ne comptes pas le manger, loin de là. Mais l'illusion est si parfaite que même toi, tu t'y perds, certaine de ne rien avoir demandé, de ne pas mériter un tel acharnement. Comme une pauvre gamine surprise de voir les mecs à ses trousses, à renifler ses décolletés et minijupes. Oui, tu es un peu comme ça, à semer le vent et refuser la tempête, par jeu, par caprice.
Tu le repousses pour mieux l'attraper.

C'est vrai que c'est si rare, de rencontrer quelqu'un comme lui. Aussi éclatant que toi, crachant un poison létal via les mots, usant de perfidie pour arriver à ses fins. Alors que tu mimes rage et épouvante, tu ne peux t'empêcher de le toiser, scannant son corps sous toutes les coutures. Le point de vue qu'il t'offre est moins glorieux que celui que tu proposes contre ton gré, mais ses vêtements cernent bien sa silhouette fine. Restait à rajouter un faciès aussi délectable que détestable, et tu l'avais, ton Roméo. L'étape la plus importante restait cependant à te convaincre que ton tortionnaire n'était pas ton casse-croûte, mais ton futur époux.
Enfin, plus ou moins.

« Tu ferais une très mauvaise décoratrice d'intérieur. »

T'as une folle envie de lui cracher à la gueule – de manière très féminine bien entendu – mais tu te reprends de justesse, ravalant au passage le « mais putain, ta gueule ! » qui te brûle les lèvres. Réprimant la vision, sur le coup jouissive, de son corps désarticulé par tes soins, transformé en pantin oscillant dans la grande salle, tu parvins à retrouver un semblant de calme pour lui balancer une réplique dont l'originalité vaudra une nomination aux oscars :

« Te fous pas de ma gueule. » S'il te plait. Je m'en voudrais de perdre mon calme. « Ce serait vraiment trop bête d’abîmer... » ce si joli minois. Mais même craché ironiquement, tu ne veux même pas lui accorder un compliment « ta face de babouin déjà pas glorieuse. » Ah, c'est si beau les relations de couple. On en pleure tous de joie dans le public. Si, si.

Lui ne se départit pas un instant de son calme. C'est presque le combat du feu contre la glace, et son sourire te gèle, emprisonnant la lave dans un carcan de givre. Ses pas qui, inexorablement, le rapprochent de toi, avalant les mètres les uns après les autres, te tétanisent. Tu refuses son contact tout en l'espérant. Tu médites sur une gifle bien sentie tout en hésitant cruellement, penaude à l'idée de mettre fin à votre jeu, celui où tu fais semblant d'être sa soumise, complètement à sa merci. Lui prend son pied à te reluquer avec un rictus de tyran, et toi, au fond, tu prends un plaisir malsain à jouer l’enclave terrorisée. … Putain d'hormones !

Le contact soudain de sa main contre la tienne te fait l'effet d'un électrochoc et tu sursautes, envisageant l'idée de mordre ce poignet qui t'emprisonne. L'idée t'a fait perdre le fil ; le temps que tu tournes la tête vers lui, il est là, à portée de lang- hm, souffle. Tu te raidis, collant encore plus ton dos contre le mur glacé, serrant les dents en supportant la vague de frissons qui dévalent le long de ta colonne vertébrale. T'as l'impression d'être une gamine en émoi, prête à fondre lors du premier baiser échangé. Et tu te hais. Tu le maudis. Et tu pries pour en avoir encore plus. Ses lèvres effleurent presque ton oreille. L'enfoiré te nargue. Et ça marche bordel, ça marche tellement bien que t'as envie de lui faire bouffer sa propre cape.

« Rhabilles-toi.  Je n'embrasse pas les filles qui ont un si mauvais goût en matière de sous-vêtements. »

… QUOI ?
Parce que maintenant, c'est à lui de décider ? C'est selon ses critères que tu dois obéir ? Qu'au lieu d'être la grande prêtresse, celle qu'il devait séduire – ou au moins, capturer - pour obtenir un baiser, tu n'étais plus que l'objet de ses désirs ? L'indignation flambe dans tes veines et tu te redresses violemment   « J'SUIS PAS TA PUTE ! » Tu ne te rhabilleras que lorsque tu l'auras décidé. Et comme il te l'a demandé, tu n'en a absolument plus envie. Et pourtant, tu accordes une seconde de ton temps pour mater ton soutien-gorge, pas si moche que ça au final. De toute façon, tu ne voyais aucun intérêt à mettre de la lingerie affriolante si c'était pour qu'elle reste à l'abri des regards. Ouais, ton futur maît- euh compagnon serait ravi.

« Allez. Tiens regarde, je ne regardes pas. »
« Allez. Tiens regarde, je ne te rends pas stérile. »

Et mue par la générosité, tu bondis pour éclater virilement ton crane contre le sien, te procurant la sensation délicieuse de te faire presser la tête entre deux blocs de granit. Il ne méritait qu'une vengeance physique pour son affront à ta royale personne. La gifle était propre aux nanas. Le coup de pied ou de genou entre les jambes.. Aurait pu mener à des représailles sévères et non négligeables. Ouais, le coup de tête c'était bien. Tu souffrais le martyr sans le montrer un seul instant, mais tu savais qu'il avait au moins aussi mal que toi. C'était d'un grand réconfort.

Te présentant à présent son dos, tu observais le tableau, imaginant à la vitesse éclair ce que tu pouvais faire. Tu commençais à avoir froid, en petite tenue comme tu étais, et l'envie de le faire tomber – une nouvelle fois – était plus que tentante. Il se prenait pour le roi ? Il serait ton destrier. Pliant les jambes pour les détendre souplement, tu profitai du mouvement qu'il fit pour se débarrasser de sa veste pour bondir sur son dos, misant sur la pression pour le faire basculer. Mais c'était à croire que cette fois, il s'y était préparé. Il ne bougea pas d'un iota, et toi t'étais agrippée à son dos comme un koala à sa mère.

« Sérieusement. Tu fais chier Ash. Mais genre, vraiment. »

Tendant une jambe puis une autre, tu regagnais le sol, dépitée et agacée, et récupérais tes vêtements pour t'en vêtir – enfin. Après un échec aussi pitoyable, la solution la plus évidente restait encore la digne reddition.


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Mer 29 Jan - 14:28



The red stalker

Falvie ▬ Upsilon




Ses insultes te passent au dessus. Il t'en faut plus, bien plus pour réellement t'énerver. T'as toujours fais preuve d'un calme olympien et il faut dire que ta patience joue également en ta faveur. En revanche, l'évocation de ta mère, de tes origines moldu peut t'amener à sortir les crocs. Tes mauvaises notes, le fait qu'on t'humilie en public, qu'on s'en prenne volontairement aux seuls êtres encore capables de te supporter serait le déclencheur d'une crise plus ou moins terrifiante. Dur de croire qu'un visage comme le tiens peut rapidement être défiguré par une lueur de folie, de fureur. Tes colères peuvent se montrer redoutables que ce soit pour toi ou pour tes assaillants et le meilleur moins de te calmer reste encore la douleur. Que tu te l'inflige à toi même ou qu'on te l'impose, le résultat étant plus ou moins satisfaisant, tu continuera sur cette voie. Jusqu'à ce que tu découvres un meilleur moyen.

Tu affrontes son regard, après avoir effleuré du bout des lèvres les siennes. T'aurais aimé prendre un peu plus ton temps, la sentir frémir, frissonner. Malheureusement, tu t'es reculé un peu trop tôt mais, tu te doutes bien que tes agissements ne l'ont pas laisser indifférente. T'aurais aimé passer ta main dans sa crinière rose. Curieuse couleur d'ailleurs. Avec un caractère pareil, tu l'avais plutôt vue brune, voir blonde. Mais rose... La couleur pure par excellence, celle des petites filles, elle te laisse aussi intrigué qu'intéressé. Un jour, tu lui demandera pourquoi une telle chromatique. Tu la sens rageante, là debout à quelques mètres devant toi. Tu vois sa fureur se dessiner sur son visage. Lui as-tu donné un ordre Upslion ? Lui as-tu ordonné de se rhabiller, tel un proxénète évaluant la qualité de ses produits ? Au fond... quoi ? Tu souhaitais juste l'énerver. Et l'inciter à se couvrir. Peut-être pour son bien ? Tu refoules cette idée, elle ne te correspond pas. Et pourtant...  

« J'SUIS PAS TA PUTE ! »
« Ooh... » Tu prends un air faussement attristé. « Quel domma... Attends... C'est gratuit avec toi, c'est ça ? » Et tu te tiens droit. Ton regard faussement illuminée. Ton sourire en coin te donnant l'air d'un bel enfoiré. Tu la cherches Upsilon. Tu la cherches. Et tu sais très bien qu'il n'est pas très difficile de la trouver. Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi tiens-tu tellement à l’énerver ? A l'attirer vers toi. Par fierté ? Elle est la seule à ce jour à t'avoir repoussé. Et ? Tu veux corriger cette erreur ? As-tu seulement vu la façon dont tu t'y prend ? D'ordinaire, tu aurais fais la cour à une fille comme il se doit. Des paroles tendres, des gestes doux, des rêves féeriques. C'est si différent avec elle. Et beaucoup. Beaucoup plus amusant avoues-le. Et plus douloureux aussi mais, ça, c'est du bonus.
Sa tête vient heurter la tienne, ranimant l'élancement qui torturait déjà ton crâne. Encore une fois, tu t'es laissé faire et te voilà en train de te masser ta zone occipital crânien.

« Tsss... J'dois te remercier d'avoir épargné mon service trois pièces maintenant ? »  

Tu lui tournes le dos, t'éloignant un peu pour te remettre de ce coup de boule surprise. En même temps, tu lui offre une partie d'intimité qu'elle pourrait disposer pour se couvrir. Qu'elle pourrait seulement. Tu plisses les yeux, à l’afflux du moindre mouvement venant de sa part. Et tu commences à déboutonner ta veste, désirant la sécher pour t'éviter une saloperie de virus. Et surtout, un passage à l'infirmerie. Ton vêtement ne te résistes pas longtemps et tu t’apprête à faire passer tes bras par les manches quand tu l'entends courir. Quoi encore ? Que va-t-elle faire cette fois-ci ? Inspirant un coup, tu plantes tes pieds dans le sol, les fusionnant presque pour garder un équilibre parfait. Et tu as bien fais. Te débarrassant au bon moment de ta veste, tu la sens s'accrocher à toi. Elle s'agrippe, essayant de te faire basculer en arrière mais, tu tiens. Plutôt bien même. Y a un comme un moment de blanc, puis tu soupires en levant les yeux.

« Sérieusement. Tu fais chier Ash. Mais genre, vraiment. »
« Je te retourne le compliment, Hollyn. » T'as hésité. Hésité à lui répondre que tant d'éloges pourrais te faire tomber amoureux. Histoire de lui rendre sa pique. Mais, tu t'en abstiens, la laissant reprendre contact avec le sol. Tu te retournes, la regardant prendre ses affaires pour enfin te débarrasser de la vue accablante que t'offre sa tenue légère. Secouant la tête, tu reportes ton attention sur ta veste que tu ramasses en te penchant. Tu t'apprêtes à lancer un sort d'essorage lorsque tu te rends compte que ce n'est pas ta baguette que tu tiens mais, celle de Falvie. Craignant que le résultat ne soit pas à la hauteur de tes espérances, tu préfères utiliser la tienne en songeant qu'il faudrait tôt ou tard, rendre l'autre baguette à sa propriétaire. Mais, pour l'instant, tu la ranges dans ta poche. La tienne suit le même chemin après avoir séché tes cheveux, leur rendant leur éclat naturel. Tu finis par t'approcher d'un lavabo, tournant le robinet pour laisser l'eau s'en échapper. A contre cœur, tu passes tes mains sous le jet en te penchant pour te débarbouiller la figure. Le froid mordant ta peau te fait grimacer. T'as jamais aimé ce contact là. Encore moins aujourd'hui après tous les aguamenti que tu t'es pris. Pourtant là, tu sens que t'en a bien besoin.

Tu enfiles ta veste après avoir refermé le robinet, la laissant ouverte par pure flemme de devoir à nouveau te débattre avec les boutons. Le bouquet gît par terre, encore une fois. Tu l'as lâché suite au formidable assaut de la verte et cette fois, il y restera. Ah tiens, la verte justement. Tu te tournes vers elle alors qu'elle t'offres son dos. Satisfait de la voir enfin couverte, tu t'approches d'elle et tes doigts finissent par saisir une mèche de ses cheveux. Tu t'amuses avec avant de la relâcher, t'éloignant d'elle pour contempler la salle. Tu voulais aller t'adosser contre la porte, t'imposant pour ne pas la laisser partir tant que tu n'aura pas eu ce que tu cherches. A savoir, ton baiser. Mais... plus tu regardes la pièce plus... Ouai. Nan...

« Hmm... J'ai rêvé mieux pour un premier baiser. C'est pas très... glamour, faut avouer. »

Et te voilà de nouveau proche d'elle, ton visage à hauteur du sien lorsqu'il disparaît de sa vue. Te baissant, tu passes un bras derrière ses genoux et d'un mouvement de hanche, tu parviens à la caler dans tes bras, la tenant également par le dos. Ignorant sa tentative pour se débattre, tu te diriges vers la porte, ayant en tête l'idée de vous trouver un endroit plus agréable. Oui. Et tu le fais pour toi. Seulement, te voilà arrivé à hauteur de la sortie, les mains prises en sachant que as verrouillé cette issue.

« Ah. » Oui tu te sens con là. A moins que. « Falvie, t'arriverais à chopper ta baguette ? Là, dans ma veste. Sinon je devrais te porter de manière moins agréable. » Comme un sac à patate ; sur l'épaule, lui laissant quasi les fesse à l'air. « Oh je suis sûr les gens apprécieront la vue. » Et ton amusement s'entend dans ta voix.  




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Jeu 30 Jan - 18:48

kiss kiss fall in love ♫

Tes pieds sont désormais gelés, rendus presque cyanosés par le contact prolongé avec le sol pavé. Les sorciers trouveraient-ils la moquette trop... Moldue ? Regagnat ta place sur le lavabo, tu presses tes paumes brûlantes contre tes extrémités violacées, non consciente de tes priorités peu communes. D'autres se seraient empressées de passer un haut afin de masquer leur presque nudité, mais toi non. Ce sont tes pieds qui t'intéressent. Et ce soir en repensant à tout ça – puisque tu ne risques pas d'oublier un tel événement – tu seras morte de honte, et tu te haïras d'une telle négligence. Mais c'est peut-être aussi parce qu'Upsilon n'a rien à faire de ton corps, ou tout du moins, il en fait abstraction d'une telle façon qu'il frise le virtuose. Ce sont juste ses yeux qui s'attardent parfois sur tes jambes qui te perturbent et t'incitent à te magner. Tu attrapes ton haut et te glisse dedans avant de faire couler ta jupe jusqu'à ta taille de guêpe. Poudlard est magique, il n'héberge que des mannequins. En tout cas, toi tu n'as jamais croisé une nana qui mettait une taille quarante.

Tes chaussures enrobent tes pieds et te voilà prête, admirant ton reflet dans le miroir fêle alors que le mâle s'active avec sa crinière d'ébène. Ton apparence t'importe peu, mais c'est sans doute parce que tu sais très bien que tu plais. Tes cheveux captivent, tes yeux attirent, ta démarche enivre, et tes répliques assassinent. Ils ne peuvent t'avoir alors te désirent, imaginant qu'ils parviennent à te soumettre à leur volonté. Et toi, tu en profites, ravie d'être celle qui aimante leur regards et qui brise leurs cœurs. Inaccessible vaniteuse.

Cette réflexion sur toi-même t'amène à penser au Gryffondor, et tu pivotes pour l'observer alors qu'il se refait une beauté. Encore un peu et tu lui tendais du fard à paupières pour mettre en valeur son regard et attirer plein de beaux mecs riches. On aurait presque pu y croire, mais ses actions ne lui permettaient pas d'atteindre le niveau d'une tapette. Dommage pour lui, il aurait fait des envieux. Son tableau de chasse féminin devait suffire à te satisfaire. Comme tous les mecs du château, il n'était pas laid, loin de là. Il n'avait pas la beauté candide et douce de certains, mais quelque chose de plus sauvage, comme la plupart des Serpentards. En tout cas, il en possédait la répartie. Tu ne te souviens que trop bien de son « Quel domma... Attends... C'est gratuit avec toi, c'est ça ? » qui t'avais tellement agacé que tu avais failli lui balancer le premier truc que tu avais à portée de main – en l’occurrence, l'une de tes chaussures. Mais tu avais laissé tomber au dernier moment. Il ne méritait rien que ton ignorance.

« Tsss... J'dois te remercier d'avoir épargné mon service trois pièces maintenant ? »
« Bonne idée » T'avais envie de lui dire que tu préférais protéger ta propriété, ou encore ne pas endommager son futur outil de travail, mais c'était trop facile de détourner tes paroles contre toi. « Maintenant tu me dois... » Un baiser ? L'annulation du tien ? C'aurait été tellement drôle. Mais tu réservais cette future occasion pour plus tard. « un service. » Et qu'il fasse attention. Tu étais pire qu'un huissier envoyé par une banque en faillite.

Tu sens soudainement un tiraillement sur ton cuir chevelu et te retourne d'un bond, le trouvant affairé dans ta crinière, écrasant entre ses doigts les filaments de soie que composent tes cheveux, plus réellement doux et brillants après avoir été successivement gelés puis noyés. T'as envie de lui balancer un « ça va, tu prends ton pied ? » mais t'entends presque le « non mais on verra ça ce soir » ou autre dérivé qu'il pourrait inventer. Tu te dégages donc d'un coup de tête, réticente à l'idée que l'on te touche sans ton autorisation. Pour l'instant, t'as une chance de cocu, il t'a à peine effleuré, comme timide ou pudique à l'idée de violer la bulle qui t'entoure et te protège. Oui vraiment, t'as du bol d'avoir trouvé un rebelle qui drague les nanas mais ne les touche pas. Peut-être qu'il passe ses nuits seul, finalement.

« Hmm... J'ai rêvé mieux pour un premier baiser. C'est pas très... glamour, faut avouer.  » Ah, c'était pour ça qu'il observait autour de lui d'un air inspiré ? Un rictus sardonique relève les commissures de tes lèvres pales « Tu veux faire décorateur d'intérieur maintenant ? » et tu te détournes en secouant la tête, comme navrée par sa simple présence. « Je rêve, une vraie princesse... » Et dire que c'est toi, la nana. Y'a de quoi faire des confusions après ça. Tu l’assommes et le tabasse presque, et lui veut poser du papier peint, acheter un canapé fauve et clouer des cadres design. Il n'a plus qu'a lancer son émission déco.

C'est peut-être parce que tu as le dos tourné qu'il s'approche aussi sournoisement. A croire que t'es devenue sourde, ça fait quand même la deuxième fois en moins d'un quart d'heure. Le temps que tu sentes son bras effleurer tes jambes et tu te sens basculer, lâchant un couinement de surprise, refermant tes doigts sur le premier support qui se présente à toi : le col de sa veste. Au fond, t'es presque déçue de pas avoir chopé ses tifs, mais c'est trop tard. Tu lui balances un regard  réfrigérant, profondément vexée de t'être fait avoir aussi facilement. T'essaies bien de te débattre, mais sans point d'appui, c'est pas franchement aisé, voire carrément impossible. Du coup, résignée, tu te laisses porter, fulminant une vengeance à la hauteur de tes espérances.

« Ah... » Oh, délicieux signal du plan qui foire... « alvie, t'arriverais à chopper ta baguette ? Là, dans ma veste. Sinon je devrais te porter de manière moins agréable. » Genre, comme si t'en a quelque chose à faire. Mais l'idée de récupérer ta baguette est plus forte que n'importe quelle tentation pour le frustrer, et docile, tu envisages l'idée d’obéir de ton plein gré à ses ordres. Pour une fois. Sous réserve d'éligibilité. Un produit par foyer. Offre soumise à conditions. « Oh je suis sûr les gens apprécieront la vue. » Et lui, il apprécierait vachement ton pied dans la gueule. Du grand spectacle.

Tu te penches tout de même vers sa poche et te viens une idée. Alors que tes doigts caressent à peine le manche tant adoré – nooon pas d'Upsi, espèce de creuvarde – du bois de sorbier, tu n'as qu'a redresser à peine la tête pour être à celle d'Upsi. La baguette sort de sa poche. Tu t'approches. Elle fait un mouvement léger pour déverrouiller la porte. Tes lèvres entrent en contact avec les siennes. La porte est à présent entrouverte. Toi, tu le fixes avec attention et amusement, alors que la plus grande des surprises se peint dans ses prunelles irisées. Et puis, tu romps le contact, murmurant avec un brin d'anxiété. « Excuse-moi... Précieuse. » Ton sourire éclate au grand jour, foudroyant. « C'est la première fois que j'embrasse une fille. »

Et tu sautes de ses bras en te barrant par la porte ouverte, laissant derrière toi les échos d'un rire victorieux.

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Dim 2 Fév - 11:50



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« Tu veux faire décorateur d'intérieur maintenant ? »
« Pas du tout, j'aurai bien trop peur de la concurrence. » Narquois. Elle te rend ta pique et tu retapes dedans, lui offrant un sourire en coin.
« Je rêve, une vraie princesse... »
« J'te l'fais pas dire... » Et tu continues ton analyse, jetant parfois un regard derrière toi alors que tu sais très bien ce qui l'attend. Elle te tend quasiment une perche. Tu te vois bien à la tête d'une futur entreprise mais, certainement pas dans la décoration. Nul doute que ton chez toi bénéficiera de tes goûts... forts particuliers – Albator en puissance, eh oui – mais, franchement, tu ne te vois absolument pas refaire l'intérieur de quelqu'un d'autre. Qu'il se démerde. Quel est l'intérêt ? Tu n'y vivra pas. Tu secoues la tête. Dire que y a des gens qui font ça. Aaah... misère. Être au service des autres alors qu'on peut être son propre patron. Diriger, commander, emmerder, soumettre. Voilà des verbes qui te font rêver. Tu te vois déjà derrière un bureau, les pieds sur la surface en bois d'une valeur inestimable. Ta secrétaire, tremblante à chaque fois que tu la demande. Tes conseillers, s’aplatissant devant ta grandeur, craignant à tout moment leur renvoie. Et ton succès. Le succès de ton entreprise spécialisée dans... qu'importe du moment que la magie en fait parti. Car tu mets un point d'honneur à t'éloigner du monde des moldus.

Tu te détournes finalement, laissant échapper tes idées grotesques d'une quelconque redécoration magique. Tu t'approches de la Serpentard, silencieux. En fait, tu la verrais bien occuper le fameux poste de secrétaire dans ta future boite. Pas sûr qu'elle apprécie l'idée. Toi même tu ignores si la côtoyer tous les jours serait bénéfique pour ta santé mental. Oh bien sûr qu'elle t'amuse. Rares sont les personnes ayant autant de répondant. Autant de hargne dans le regard, voir autant de haine. Elle te ressemble quelque part. Et ça t'attire. Comme le serait un papillon par la lumière. Et tu risque d'y perdre tes ailes. La comparer à une lumière serait d'ailleurs une affreuse erreur. Elle représente plutôt quelque chose de sombre. D'inaccessible. Et que tu veux acquérir. Quitte à y laisser bien plus que des plumes. Et c'est ça qui t'effraie ; c'est d'y laisser une part de ta fierté.

Tu finis par l'atteindre, la soulevant pour la porter... eh bien façon princesse. La boucle est bouclée.  Qu'on ne s'y méprenne. C'est toi le sexe fort ici. A tes yeux, elle a l'air d'un chaton plantant ses griffes dans un rideaux pour l'escalader. Elle tente de se hisser au plus haut ; au-dessus de toi. Et tu commences à subir ses coups de griffes répétés. Comme en ce moment d'ailleurs, où elle tente de se débattre. Mais tu résistes à ses asseaux tout comme tu résistera au reste. Tu avances tranquillement vers la sortie, bien décidé à lui faire tenir sa promesse... peut-être bien pour la première fois. Mais voilà que tu t'arrêtes, pris toi même dans ta connerie. Pour te donner contenance, tu lui demande de récupérer sa baguette pour vous ouvrir la porte. Tu penses, sûrement à juste titre, qu'elle va riposter par la négative alors tu prends les devants, insinuant que tu n'aurais aucun mal à la basculer sur ton épaule, laissant aux passants une vue imprenable sur ses dessous.

Elle obtempère finalement. Mais, tu n'en restes pas moins sur le qui vive. Tu la suis du regard. Elle se penche, fouille dans ta poche. Tu réprimes un frisson, haïssant ta sensibilité à ce moment là. Alors tu fais une belle erreur ; tu la quitte des yeux pour t'intéresser à sa baguette et à la porte. Et forcément tu ne la vois pas arriver. Ou du moins, tu t'en es rendu compte trop tard. Ses lèvres caressent les tiennent, te prenant totalement au dépourvu. La surprise se peint sur ton visage, craquelant le masque tantôt narquois, tantôt impassible que tu abordes en général. Oh t'aurais dû la sentir venir. Mais te voilà comme un con, yeux écarquillés à tenter de comprendre non pas pourquoi mais, comment. Comment t'as fais pour te laisser faire aussi facilement. Ses lèvres sont peut-être douces ; son souffle est peut-être chaud  mais, t'en prend pas conscience.

« Excuse-moi... Précieuse. »

Ses mots te passent au-dessus. Tu ne peux pas répondre. Ni sourire d'une quelconque façon pour lui dire de calmer ses hormones. Nan, tu restes planté, là, comme si tu venais de te prendre une flèche en plein abdomen.

« C'est la première fois que j'embrasse une fille. »

Son sourire te transperce autant que ses mots. Et tu restes statufié alors que t'aurai voulu, pour la peine, la lâcher brusquement de façon à ce que son vénérable postérieur atterrisse douloureusement sur le sol. Elle agit avant toi cependant, se débarrassant aisément de ton étreinte. Encore médusé, tu ne bouges pas, entendant les pas frivoles de la Serpentard qui s'éloigne. Une fille. Une première. Un morceau de dignité qui s'envole. T'as toujours eu une aversion pour elles alors oui, ça t'énerve. Ton amour-propre en a prit un coup, oses-le dire. Vas-tu te laisser faire ? La laisser te ridiculiser, fuyant la queue entre les jambes tel un clébard apeuré ? Ça ne te ressemble pas. Ta main se porte à tes lèvres alors que ton regard demeure perdu dans le vide.

« ...La garce. »

Tu murmures pour toi même, frappé par cette vérité que tu viens d'évoqué. Que dois-tu faire ? L'ignorer ? Tu sais que l'ignorance est une manière cruelle de blesser quelqu'un. Mais, est-ce que ça l'atteindra elle ? Vas-tu lui courir après, la plaquer contre un mur ? Oui. Mais, pas aujourd'hui. Un autre jour. Peut-être. Tu pivotes finalement dans sa direction, plissant les yeux alors que tu sors ta baguette. Oh non, tu ne la laissera pas partir aussi facilement. Le baiser qu'elle t'as donné c'était... bien insuffisant. Elle a sans doute voulu s'en débarrasser rapidement mais, comme tu as remporté le duel, tu estimes mériter mieux. Elle a triché. Ouaip. C'est comme ça que le vois. Elle a triché et les tricheurs se font souvent punir. Tes pupilles brillent et ta baguette s'agite, lançant un Locomotor Mortis dans sa direction. Ton sort la touche dans le dos. Bon, c'est pas très gentleman tout ça mais, tu t'en torche. Ses jambes se collent l'une à l'autre et rajouté à cela le potentiel glissant du sol, elle perd l'équilibre, chutant vers l'avant.

Ta baguette toujours en main, tu t'avances dans sa direction tranquillement. Tes pas raisonnent à allure lente et régulière. Puis tu t'arrêtes.

« Alors, tu tiens plus debout ? »

Tu finis par te rapprocher un peu plus, te positionnant au niveau de sa tête. Tu t'accroupis, laissant prendre tes bras entre tes jambes. Et tu pouffes de rire.

« Une fille... c'est malheureux. »
Ton rire s'est tût alors que tu secoues la tête, comme affligé par tant de sottises. Ton regard devient alors dur lorsque, du pouce et de l'indexe tu attrapes son menton pour lui relever la tête, plantant tes yeux dans les siens. Et ta voix s'élève, doucement, sans agressivité mais, grave.

« J'arracherai un jour des excuses de ta bouche en te prouvant combien tu as tord. »

Tu la relâche, te redressant pour la jauger de toute ta hauteur, comme elle l'avait fait un peu plus tôt.   Alors tu l'imagines avancer vers la sortie du couloir, rampant comme une chenille sur le sol glissant. Cette image te tire un vague sourire, même si elle aura sans doute l'idée de rompre le sort. Tu fourre une main dans ta poche, l'autre tenant toujours ta baguette alors que tu lui tourne le dos, bien décidé à disparaître avant qu'elle ne te rattrape. Et tu t'effaces progressivement, prenant l'angle du couloir.




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Mar 4 Fév - 20:21
FIN.
Suite ici koin koin

(oui on aime bien changer souvent d'endroit)
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