Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Dans escaliers, il y a "liés" [Light] Terminé

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Alix Barthelemy
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Dim 9 Mar - 21:12




Tout ça  pour une chute mortelle


Son sac était lourd. Bien plus lourd qu'a son habitude. La main posée sur le renflement du cuir brun buriné par le temps et le frottement contre terre et sol, elle sentait avec complaisance les angles pointus des livres qu'elle avait emprunté a la bibliothèque. Cinq. Quatre énormes pavés tous portant sur la métamorphose mais aussi un cinquième beaucoup plus maigre, ne pesant quasiment rien sur quelques sortilèges de défenses avancés.
Avec le temps ses préférences c'étaient affermies. Elle avait développé un goût pour ce qui avait trait a la métamorphose mais aussi pour les sortilèges portant sur les mécanismes de défenses.
Dans l'une de ses récentes trouvailles elle savait qu'elle trouverait des informations sur les animagus. Elle avait du demander un mot signé de la main de son professeur pour mettre la main sur ce livre mais elle l'avait rapidement persuadé de le lui faire. C'est dans les yeux qu'elle lui avait promis qu'elle n'avait pas l'intention d'en devenir une, seul le phénomène l’intéressait.
En ce qui concernait les sortilèges, Alix malgré sa réputation quelque peu bourrine était la aussi restée fidèle a ses premières motivations qui l'avait poussé a jouer batteuse dans l'équipe de Quidditch. Sa politique étant simple. « Si tu veux vaincre, apprend déjà par te protéger. Si tu veux rester invaincue, bouge toi un peu les fesses pour que tes alliés n'aient rien a craindre. »

C'est de ce bois qu'était fait la Poufsouffle. Fidèle a sa maison, fidèle a ses principes. Et même a sa baguette. Alix était une sorcière faite en bois de sorbier. Si sa baguette l'avait choisi alors ce n'était que pour n'être qu'un prolongement de plus de ses doigts.
Bref sa lecture allait être passionnante, les nuits a venir lui promettaient d'être épique surtout si elle mettait en pratique ses toutes nouvelles connaissances en demandant la contribution de ses camarades de chambres.

Arrivée devant des escaliers, la jeune fille s'arrêta. Que faisait elle ici ? Ne devait il pas y avoir une arche a la place de cet escalier ?
Désorientée au possible, elle tournait la tête de tous les cotés mais il n'y avait personne pour lui indiquer son chemin. Se raclant la gorge, elle descendit quelques marches pour s'adresser a l'une des peintures accrochées aux murs.

« Bonjour ? » La question était plus qu'incertaine, le monsieur a qui elle venait d'adresser la parole avait l'air fatigué. Son peintre l'ayant fait avec des cernes énormes et une coupe a la main. « Ouais ? Quoi ! » C'était bien parti.« Euh je me demandais pour me rendre a la sal' » Elle fut sèchement interrompue par l'un de ses comparses qui venait d’apparaître dans la peinture. « Il a pas le temps gamine, on fête pour la 23452e fois son enterrement de vie de garçon, on y va ».
Laissée seule a son triste destin, Alix resta longtemps devant la peinture vide. Le titre étant bien « Enterrement de vie de garçon d'Ulric le Sans foie. » elle s'était lancée brusquement sur l'analyse probablement alcoolisée et dangereuse de la mort ou de l'assassinat d'un homme que l'on avait surnommé le sans foie.
Activité oh combien stérile mais qui avait comme but secret d'attendre l'arrivée d'un élève assez bien veillant pour l'aider.
Mais les minutes passaient et le silence était seulement rompu par ses soupires et son désespoir quasi palpable. Ce fut lassant, la sorcière finit par se décider a se bouger les fesses et s'aventurer comme a son habitude dans le château pour retrouver par le plus grand des hasard le chemin de sa salle commune.
Ajustant le poids de son chargement qui lui sciait l'épaule, elle se mit finalement a descendre ces escaliers.
Tout se serait très bien passé si un tapis fourbe n'avait pas décidé de la faire trébucher. Et que son sac tel un boulet l'avait entraîné tête en avant dans le vide.

Voit on sa vie défiler devant ses yeux quand on est sur le point de se rompre le cou dans des escaliers ?
Pas pour la batteuse. Elle n'allait pas mourir ainsi. La surprise et l'effroi lui avait fermé mécaniquement ses yeux alors qu'elle se mettait a bouger toute seule sans rien demander a son cerveau paralysé. Son bras arrachait son sac de ses épaules alors qu'elle rentrait sa tête dans son cou, ses jambes et son bras libre étant prêts a la réceptionner quand elle percuta quelque chose de très dur qui la reteint dans une chute qu'elle savait contrôlée. La surprise lui coupa le souffle en lui laissant échapper un crie aiguë alors qu'elle basculait finalement avec le quelque chose qui avait l'air d'un quelqu'un contre le mur qui obligé les escaliers a amorcer un virage.
Et tout son blabla alors sur le fait de protéger les autres avant soi ? La joue plaquée sur le torse de ce qui semblait être un homme, le poignets douloureusement enserrés dans un étaux de doigts, elle sentait ses genoux encastrés dans le mur alors qu'elle était très probablement assise sur l’enchevêtrement de jambes du malheureux qui avait tout encaissé.

Ouvrir les yeux pour se rendre compte du massacre ? Fallait bien. Ouvrant un œil avec précaution, un remerciement et un pardon sur la langue, la jeune fille se figea telle une statue dans l'étreinte des doigts qui ne l'avaient pas laché. Ces mèches blondes tombant doucement devant des yeux saphirs. Light. Elle ravala chacune de ses paroles.

Sa vie défila enfin devant ses yeux. Et bizarrement ce fut l'épisode d'un certain bar et d'un clafoutis un peu trop amer qui lui revint en premier. Panique, horreur, tous les sentiments qu'elle aurait du ressentir pleinement en tombant étaient finalement bien là a lui torturer les entrailles. La pauvre fille  n'eut qu'une seule réaction alors que ses yeux étaient fichés dans ceux de son ami, une quantité impressionnante de cheveux qu'elle du recracher dans la bouche.

« LIGHT ! Mais pourquoi tu as fais ça ! Tu aurais pu te tuer ! J'allais me rattraper seule, je suis habituée a tomber en balais ! »

Et ouais. Comme une débile en mal de crétineries débitées dans un journée. Se mettre a engueuler l'autre semblait d'un assez haut lvl sur l’échelle de la bêtise humaine.



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Mar 11 Mar - 19:39
     


Alix & Light


Vous êtes au courant ? Vous avez vu ? Y avait un truc entre eux. Ils étaient beaux tous les deux. Proches. On entendait pas trop ce qu'ils se disaient. Mais, y avait quelque chose de sauvage dans leur danse. - Non tu crois qu'ils pourraient .... - Qui sait ?
Qui sait ? … BEN PAS MOI. Et de toute façon, je veux pas savoir. (enfin si... mais non... OH ET PUIS ZUT.)

Ca fait quelques jours déjà que j'entends ces bruits de couloirs ; comme quoi, après une certaine soirée dansante, y aurait eu un truc entre Alix et Charlie. ( Oh je peux vous dire que celui-là, j'ai bien retenu son prénom.) Voir même... que y avait déjà un truc avant cette soirée. Et voilà. Je sais pas si ces ''on dits'' sont fondés ou non. Et je crois que c'est ça qui me rend si irritable ces derniers temps. Mon blond préféré a bien essayé de me changer les idées, et je dois bien avouer qu'avec lui, mes problèmes se sont envolés le temps d'une après midi sieste sous le saule cogneur. Mais voilà, dès qu'il est plus là, à me souffler gentiment des mots doux rassurants à l'oreille, je retrouve cette sensation bizarre de frustration mêlée d’incompréhension. Hélas, aujourd'hui Lys est occupé. Introuvable. Je sais pas ce qu'il fait mais, son absence contribue à ma mauvaise humeur.  

Pourtant, y a pas longtemps, j'étais bien. Hyper léger, pour pas dire heureux. Après avoir retrouvé mon corps à la fin de cette fameuse journée ''Zelda'', je m'étais engouffré dans les dortoirs, ruminant ce qui s'était passé et morvant PRESQUE dans mes draps. Puis, c'est seulement le lendemain soir que j'avais affronté Alix. Je me sentais encore tellement coupable mais, j'avais pris sur moi pour lui proposer d'aller manger un truc. L'ambiance s'était aussitôt réchauffée. On a rit, surtout, et on a plus ou moins éviter le sujet qui fâche même si je m'étais excusé de l'avoir contrainte à dormir dans un lit hyper gluant. Je crois que, comme un accord silencieux, on avait décidé de pas revenir là-dessus. Et j'avoue tristement que ça me soulageait. Mais bon. Voilà. Voilà que quelques jours après, j'apprends qu'Alix entretient une sorte de relation qui m'échappe encore avec ce Charlie. Charlatant oui. Préfet-en-chef en plus. (je me suis renseigné, je l'avoue.)

Et ça m’énerve.
Et je déferle cette colère sur les autres. Sur ceux que je choppe en train de faire des conneries dans les couloirs. Même des petites. Comme quoi, j'ai pas besoin de Véga pour ça. Je fourre mes mains dans mes poches, parcourant le corridor du 4ème pour rentrer au bercail après cette ronde assez inhabituelle. Mon humeur agit trop facilement sur mes actes. Et c'est d'autant plus bizarre que c'est la première fois que je ressens ce genre de chose. Ruminant dans ma barbe, je marche, les yeux rivés vers le sol quand j'entreprends de descendre rapidement les premières marches. Et un bruit me fait soudainement lever le regard. Je reconnais immédiatement cette chevelure blanche, cette silhouette féminine qui m'obnubile depuis quelques temps. Pour pas dire sept ans. Elle est en bas, à quelques mètres de moi et ne semble pas m'avoir entendu. J'hésite. D'habitude, je me serais jeté sur elle, trop heureux de la retrouver après une matinée sans la voir mais, là, mes jambes refusent d'avancer. Comme enchaînées à même le sol. Je reste debout, en haut des marches, surplombant son dos, incapable de quoique ce que soit. Je me demande simplement ce qu'elle fait là. Si elle n'est pas perdue. Si elle compte retrouver quelqu'un. Cette pensée me rembrunit.

Qu... ?!
Brusquement, son corps vacille. Mon regard s’agrandit. Elle chute vers l'avant. Et c'est comme si une masse venait de s'abattre sur mes chaînes, libérant mes chevilles. Je me précipite vers elle. Oubliant tout. Ce qui m'entoure. Ce qui me tracasse. Ce qui risque de m'arriver. Je ne sais pas comment mais, j'arrive à temps. Mes bras l'enlacent tandis que je parviens à la plaquer contre mon torse, offrant mon dos à ces maudites marches. Je bascule et elle bascule avec moi. Ça va vite. Trop vite pour que je puisse comprendre quoique ce soit. Même la douleur. Tout ce qui m'importe, c'est de la protéger elle. La chute nous précipite en bas des escaliers, contre un mur. Je le bénis d'être là, sinon on aurait été mal. Quoique... ce choc brusque contre mon dos me tire une grimace et un gémissement de douleur. Mais, au moins, je sais qu'on est arrêté, que c'est finit.

Je sens sa tête contre mon torse. Ses cheveux chatouillent mon cou et ses poignets palpitent entre mes mains. Elle se redresse, libérant ma cage thoracique. J'ouvre les yeux, plissant les paupières en sentant les douleurs de l'après chute. Je croise son regard étonné et y plante le mien. Ses genoux touchent le mur. Elle est cependant assise sur moi, sur mes jambes. Cette proximité aurait pu me faire rougir mais, je suis bien trop sonné pour que mon cerveau puisse fonctionner normalement. Je remarque cependant son air étrange. Comme si elle était choquée. Dans le doute d'un potentiel traumatisme crânien, je vais lui demander si ça v...  

- « LIGHT ! Mais pourquoi tu as fais ça ! Tu aurais pu te tuer ! J'allais me rattraper seule, je suis habituée a tomber en balais ! »

...a.
De Quoi ? QUOI !? J AI BIEN ENTENDU LA ? Elle me reproche d'avoir voulu faire Batman ? Alors que c'est elle qui aurait pu … qui aurait pu.... ! RAAAH CA M ENERVE. Je m'emporte, chamboulé par toutes ces sensations d'un coup. La peur. La douleur. La... colère ? Oui, je crois que c'est ça. Et tout un tas de truc dont j'arrive pas à qualifier. Je me retiens mais j'explose finalement, criant sans vraiment le vouloir.

- «  NON MAIS CA VA PAS ? T AURAIS PU TE BRISER LA NUQUE. REGARDES OU TU MARCHE BORDEL DE MERDE !! ... J AURAIS FAIS QUOI MOI, SI TU » Je bloque. Merde. Light. T'allais dire quoi là ? Effleurer l'idée qu'elle puisse y laisser la vie est douloureuse. L'énoncer est impensable. Impossible. Et... oh bon sang... c'est gênant. Je crois. Ce qui me reste de cerveau se remet en marche. Je détourne les yeux, virant doucement au rouge. « ... euh... » Putain j'ai l'air con. Mais genre. Vraiment quoi. J'ai déjà pas l'habitude de hausser la voix (en bon soumis que je suis, évidemment) alors ouai... c'est... embarrassant.

- « Quoi ? Si je quoi ? »

Elle me pousse. Mais je dirais pas. Je dirais pas cette affreuse possibilité qui m'est passé par la tête. Parce qu'après, je devrais me justifier et dire à haute voix que je serais désemparé sans elle. Totalement. J'ai l'impression qu'elle me presse ouai. Alors je fouille rapidement dans ma tête de quoi trouver une suite et je me surprend moi-même à éprouver un sentiment d'agacement mêlé d’embarras quand ces mots m'échappent.

- « Aaah... mais... Si tu t'étais retrouvée 5 mois à l'infirmerie. »


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Alix Barthelemy
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Ven 14 Mar - 2:05




Tout ça  pour une chute mortelle


Oh petite chose, tu flippes ta maman hein ? Il est la avec ses grands yeux bleus a te regarder comme si tu étais une tasse qu'il venait de sauver de la fêlure mais toi, tu ne vois rien de cela.
Toi, la seule chose que tu vois, c'est sa peau un peu plus blanche que d'habitude ainsi que le voile de douleur dans ses yeux. Et ses doigts qui te serrent les poignets comme si il ne se contrôlait pas.
Il a mal.
Alix ne voit que ça. Elle a une envie terrifiante de se lever et de faire cinquante choses a la fois. Lui dire pardon, l'engueuler, l'emmener a l'infirmerie, lui demander ou il a mal, lui faire un bisou magique comme quand ils étaient petits, le gifler et de nouveau lui hurler sa terreur dessus.
Mais elle reste la, assise dans une position peut conventionnelle, avec juste l'envie de passer ses bras autour de son cou et de lui faire un câlin, se réfugier contre son torse et se persuader qu'il va bien. Cet abrutis finit sera peut être la cause de son arrêt cardiaque prématuré.
Elle aurait voulu prendre son pou discrètement mais ne peut pas amorcer un seul geste, seul les grands battements sourds contre sa cage thoracique l'informent que la panique d'avoir blessé son ami est une idée assez terrifiante pour la mettre dans cet état. Et son rythme cardiaque a lui ?
Elle a déjà oublié le vague sentiment de crainte qu'elle a ressenti dans sa chute. Comment se concentrer sur elle quand elle peut voir le souffle court de Light ?
Les yeux de la jeune fille sont fous, parcourant la physionomie du poufsouffle comme des rayons X, elle doit faire quelque chose. Peut être commencé par ce cal'

«  NON MAIS CA VA PAS ? T AURAIS PU TE BRISER LA NUQUE. REGARDES OU TU MARCHE BORDEL DE MERDE !! ... J AURAIS FAIS QUOI MOI, SI TU »

Ou pas. La panique sourde qui faisait couler a flot des litres d'adrénalines dans ses veines s'épuise pour laisser place a une stupeur sans nom. Light lui hurle dessus. Est ce réel ? Il se fout d'elle ? IL LUI HURLE DESSUS ? La sorcière se fige, interdite. C'est a elle de faire ça ! C'est lui qui a voulu jouer les supers héros pour pas grand chose et qui s'est blessé ! Elle voulait se retenir, ne rien lui dire pour le moment avant de s'assurer qu'il allait parfaitement bien, mais ça ne va pas être possible. IL LUI HURLE DESSUS.
Qu'ils soient dans un couloir ne le sauvera pas. Il veut hurler, elle lui offrira a son tour de la voix et toute la fureur dont elle est capable. Il faut qu'elle lui rentre dans le crane a quel point il a été bête, a quel... Wait. J'aurais fais quoi moi si tu ?

Sa gorge se fait aride, elle ne souffle rien retenue par ses derniers mots. C'est pas bon, il provoque beaucoup trop d'émotions en trop peu de temps. Elle ne va plutôt plus rien dire de cohérent voir exploser. Comme ça, pouf, sa boite crânienne éclatera sans qu'il ne puisse rien faire. L'attente commence, quelques secondes, une fin de phrase qui ne vient pas. La frustration et la batteuse n'ont jamais fait bon ménage, elle ne sera pas éternellement patiente. Oh. Et puis zut !
Ses yeux brûlants continuent a le dévisager alors qu'elle le presse, la voix a peine posée.

« Quoi ? Si je quoi ? »

Si elle le pouvait, elle lui arracherait ses mots comme un homme prêt a tout dans un desert. Mais elle peut le voir... il est réticent. Ca ne fait que donner d'avantage a Alix de les lui faire dire.

« Aaah... mais... Si tu t'étais retrouvée 5 mois à l'infirmerie. »

La frustration ne disparaît pas. Ce n'est pas la réponse qu'elle attendait. Elle a envie de lui dire que pour 5 mois a l'infirmerie il se serait trouvé quelqu'un d'autre pour lui donner les quelques trous dans ses cours. Elle ne le dira pas, elle sait qu'elle n'est pas dans son état normal, presque droguée par les produits que son corps a développé pour elle en urgence. Merlin. C'est pas bon. Genre pas bon du tout, elle n'arrive plus a garder son sang froid.
Elle ravala au moins une bonne dizaine de fois les paroles qu'elle s'apprête a lui sortir. Elle ne se décide pas, si on devait dresser son profil psychologique en cet instant, ce serait un bordel sans nom susceptible de provoquer l'hystérie du meilleur psy du coin.
S'obligeant a inspirer un grand coup, elle essaye de ne pas élever la loi.

« 5 mois? Mais une potion et hop ca repart! J'ai jamais passé 5 mois a l'infirmerie! »

Frustrée. Oui c'est certain. Et une once d'impatience bien sentie transparaît dans ses mots. Tu t'écoutes Red ? Tu as toi aussi ta dose de connerie. Elle joue au Quidditch depuis de nombreuses années, jamais elle n'est restée clouée au lit 5 mois ! Et c’est un escalier qui lui fera ça ? Il va devoir lui sortir quelque chose d'autre si il veut la calmer. Dans le corps de la batteuse, c'est un ouragan, elle se mord l'intérieur des joues, comment peut on avoir envie de pleurer et de rire a la fois ? Au final c'est peut être bien elle qu'il va falloir emmener entourée de blouses blanches.

Et si elle se laissait aller a lui hurler dessus, a lui souffler dans les bronches comme elle rêve de le faire ? Peut être se sentira t-elle mieux après ? Elle penche un peu sa tête de coté, interdite quand a la réaction a avoir. Et Light ne l'y aide pas.

« Mouais.... a condition qu'Absynthe ne se trompe pas.»

Sans rire c'est tout ce qu'il trouve a lui dire ? ZEN. Il est la, très certainement sonné par le choc et endoloris et il trouve le moyen de blaguer. Parce que c'est une blague. Si ce n'était pas autant peu recommandé peut être l'aurait elle secoué dans tous les sens. Sa bouche est entre ouverte, ses yeux sont des soucoupes, totalement décoiffée elle ne doit pas être un modèle de santé mentale a regarder.
Dans un silence qui commence a se faire lourd, elle reprend la parole dans un souffle de voix étrange.

« Attend on parle vraiment de moi la? Tu as vu comment tu t'es mangé le mur? T'es de mauvaise foi !»

Le scandale est a son comble, il ne va pas tarder a comprendre dans quel état d'esprit elle se trouve.


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Dim 16 Mar - 12:42
     


Alix & Light


Elle me regarde avec ses yeux. Avec ses yeux terrifiants, brûlants qui pourraient me réduire en cendres. Elle me dévisage, ça me met mal à l'aise. Elle est pas contente. Elle est même fâchée contre moi. J'essaie de détourner mon regard et je me mords la lèvre inférieure. Oh pourquoi faut-il qu'on se dispute alors qu'on vient à peine de se réconcilier. Les astres ne sont pas avec nous. J'aimerais être ailleurs en ce moment et si je pouvais disparaître, je le ferais. Pouf. Comme le bon lâche que je suis. MAIS JE NE PEUX PAS. ASSUMES LIGHT. POUR UNE FOIS.... Sauf que je dis n'importe quoi. Sous l'embarras. Sous la douleur. Sous la colère naissante. Sous la pression que j'accumule déjà depuis quelques jours (Monsieur Bonnes Excuses, Bonjour).

- « 5 mois? Mais une potion et hop ca repart! J'ai jamais passé 5 mois a l'infirmerie! »

J'ai envie de m'aplatir la main sur la tronche. D'enfoncer ma tête dans le sable ou dans l'eau. C'était pas ce que je voulais dire. Mais, je pouvais pas non plus lui dire la vérité. Oui voilà. Je pouvais pas. Je sais qu'elle n'a jamais passé autant de temps à l'infirmerie (sinon j'aurais fais pareil) Mais, voilà, ça m'a échappé et au lieu de la calmer, mes mots la rebiffe. Comme si je l'avais... insulté. Ou presque. (alors imaginez son état si j'avais été sincère, sa colère aurait été pire encore.) C'était pas mon attention. Loin de là. En plus, je suis conscient que moi aussi, j'aurai pu me faire très, très mal. Mais je préfère de loin que ça sois moi qui morfle plutôt qu'elle. Je sais pas quoi répondre. Honnêtement. J'ai pas envie d'empirer les choses alors, dans une tentative de faire redescendre la pression, je cherche mes mots.

- « Mouais.... a condition qu'Absynthe ne se trompe pas.»

J'affiche une moue. Pas totalement convaincu de ma réponse. Mais, je me voyais tellement pas grincer sur le ''hop ça repart'' (qui me rappelle une pub moldu). Elle se prend pour une moto ? On l'huile un peu et zoup, on met les gaz, c'est reparti pour un tour. Roulez jeunesse comme on dit ? J'admets avoir des image un peu à la con MAIS. Ça, j'approuve pas. Alix, malgré tout ce qu'elle peut dire, c'est pas une machine. Je garde les yeux rivés ailleurs. Ma blague ne passe pas. Preuve, le silence qui s'en suit. J'aurais fais un très mauvais euh... comédien. Qu'est-ce que c'est gênant.

- « Attend on parle vraiment de moi la? Tu as vu comment tu t'es mangé le mur? T'es de mauvaise foi ! »  

Je frise. Déclic. Tout ce que vous voulez. Je crispe la mâchoire, osant ENFIN la regarder en face. Elle me prend pour qui ? Pour quoi ? Je ne suis plus un gosse. Si j'ai envie de me faire mal pour quelqu'un, je le fais. Si j'ai envie de jouer au super héro, je le fais. ET PUIS MERDE. Je ne me suis pas plains. Elle n'a aucune raison de s'en prendre à moi. Aucune. Même si je m'étais ouvert le crâne. Je reste sur ma position en bon chieur que je suis. J'essaie de ne pas hausser la voix, de me contrôler alors que j'ai juste envie d'exploser.

- « Aaah... pour l'amour du ciel Alix, c'est moi le bonhomme alors on s'en fout du mur que je me suis mang... » Je m'arrête soudain, frappé par une information qui avait du mal à grimper jusqu'à mon cerveau. « Oh.... Tu t'inquiète pour moi ? »  Ça n'est pas du tout de l'ironie. C'est une vraie question. Où j'y met toute mon innocence (lol). Savoir qu'elle s'inquiète, ça me calme un peu.

- « ... MAIS BIEN SUR QUE JE M'INQUIETE POUR TOI! Et depuis quand t'es un bonhomme, c'est moi le batteur ici! »

Elle explose, exaspérée. Aussi loin que je me souvienne, elle ne m'a jamais dit qu'elle s'inquiétait pour moi. C'était plutôt mon rôle de trembler pour elle. De prier pour elle. Une pensée amer me coule dans la gorge. Alors, ça fait quoi heen ? D'être à ma place. D'être à la place de celui qui s'inquiète et qui n'y peut rien. Pas très agréable heen ? Mais, je secoue la tête, horrifié par mon amertume. Quand je ré-ouvre les yeux, je pile sur le dernier morceau de sa phrase. Elle va jouer encore longtemps à ça ?

- « PAS LA. PAS ICI. Y A PAS DE BATTE. PAS DE BALAIS. T ES PAS SUR UN TERRAIN. » La colère me monte à la tête. J'arrive pas à croire qu'elle ose me sortir ça. « ET CE QUE TU DIS... » Je m'arrête, coupant net ma respiration. C'est méchant. Pas gentil. Affreusement blessant. Je ne suis qu'un clou dans lequel on tape pour le remettre à sa place. C'est ce que je ressens. « ...c'est profondément vexant. » Je termine par un souffle. Complètement, abattu. Affligé par la vérité qu'elle me lance en plein visage.


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Alix Barthelemy
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Mer 26 Mar - 20:29




Tout ça  pour une chute mortelle


Pour être honnête elle a encore envie de pleurer. Oui. Encore. Ca devient une habitude, peut être qu'elle a un problème hormonale, elle devrait peut être faire un tour a l'inf'... ouais nan. A la bibliothèque peut être.
Le constat est simple, la pauvre fille est trop remuée. ET le voilà qui ose enfin la regarder bien droit dans les yeux. C'est mieux ainsi, elle n'a plus l'impression de parler a un mur mais bien a Light. Et là, elle peut voir a quel point lui aussi est en colère. Ce qui est assez étonnant d'ailleurs. Oui, elle ne s'en remet pas, Light en colère c'est un peu une expérience nouvelle pour elle.

Et cette fois c'est elle qui détourne le regard. Faible ! Faiiiiiibleuuuh ! BOUUUH ! Elle se borne a fixer ses poignets emprisonnés dans ses grandes mains. Elle ne peut pas soutenir un regard aussi glacé, le bleu de ses yeux a perdu de sa chaleur pour la fixer avec colère. Il essaye de se contrôler elle le voit bien, mais en ce moment c'ets un peu comme si il lui hurlait dessus.

  « Aaah... pour l'amour du ciel Alix, c'est moi le bonhomme alors on s'en fout du mur que je me suis mang... Oh.... Tu t'inquiète pour moi ? » 

Sa tête se redresse comme un ressort, ses cheveux retombant de nouveau sur son visage de façon peu flatteuse. Pourquoi lui pose t-il cette question ? Est ce qu'il la croit égoïste ? A se préoccuper d'elle seule ? Est ce qu'il pense avoir aussi peu de valeur a ses yeux ? Mais dans quel était de masochisme faut il être avancé pour rester avec une nana qui vous rabroue juste pour le plaisir ?
Light est fou. Et elle avec. Une nouvelle montée de colère pousse sa gorge serrée a hurler a son tour sans pouvoir se contrôler.

 « ... MAIS BIEN SUR QUE JE M’INQUIÈTE POUR TOI! Et depuis quand t'es un bonhomme, c'est moi le batteur ici! » 

Et elle le pense. D'une certaine façon. Mais elle n'aime pas l'entendre remettre sur le tapis sa virilité et sa faiblesse de femme. N'a t-elle pas prouvé avec le temps qu'elle encaissait aussi bien qu'un homme ? Combien de temps devra t-elle encore faire ses preuves pour qu'on lui reconnaisse sa valeur ? Un goût aigre sur la langue, elle se sent un peu déçue. Light lui fait penser a quelqu'un en ce moment. Elle préfère se taire. Butée.

 « PAS LA. PAS ICI. Y A PAS DE BATTE. PAS DE BALAIS. T ES PAS SUR UN TERRAIN. »

C'est brulant, elle a envie de répliquer vertement mais elle sait que si elle le fait maintenant elle va encore se mettre a chialer comme une tafiole. Et c'est absolument pas le moment vu qu'elle doit encore après toutes ses années lui prouver encore des choses.
Bien sur que non elle n'est pas sur un terrain, mais doit elle être une autre personne quand elle le quitte ? Ne peut elle pas être a la fois Alix et la batteuse qu'elle a toujours été ? Va t-elle devoir faire un choix entre les deux ? Elle sent la réalité cruelle lui mordre le cœur. Elle n'est pas sur un balais. Mais elle est tout de même capable de prendre soin d'elle même. Ce n'est plus une enfant ! Pourquoi Light ne le voit il pas ! Et surtout lui, pourquoi lui !

 « ET CE QUE TU DIS... ...c'est profondément vexant. »

Le ton est défait. Alors ainsi elle n'est pas la seule blessée dans l'histoire. C'est cruel mais tant mieux. Elle ne se laissera rabaisser par personne. Pas même lui. Non surtout pas par lui. Elle veux être son égale pas le genre de petite poupée devant lesquelles il gagatise.
Bien sur qu'elle la remarqué, Light a toujours été attiré par ce genre de fille. Douce, fragile, mignonne. Adorable. Avec des yeux a vous fendre l’âme. Le genre de filles qui peut regonfler l’ego d'un homme avec un simple « s'il te plait ». Mais Alix est une brute. Voila. Grande, préférant le balais a la peinture ou aux fleurs, physiquement elle n'a rien de très fleur bleu. Et si pour lui complaire il lui demande d'être ce genre de fille alors pour son propre bien, elle doit dire non. Non, elle ne sera jamais ainsi et lorsqu'elle demandera de l'aide ce sera alors un jour ou elle aura mit toutes ses forces en jeu sans que cela suffise.  Un peu de courage tudieu. Elle ne le quitte pas des yeux et oses, hurlant de nouveau ce qu'elle veux être.

- JE SUIS PAS LA POUR TE MÉNAGER JE T'EXPLIQUE QUE MOI JE ME BALADE TOUS LES JOURS A 50 M DU SOL ET QUE JE SAIS M'EN SORTIR

C'est vrai, elle n'est pas la pour le ménager, elle veut lui faire comprendre avec le seul instrument qu'elle a sa brusque peur de ne pas être a la hauteur de ce qu'il attend d'elle. Elle s'arrête dans ses cries. Peut être qu'en ce moment elle s'offre en spectacle mais elle n'y prête pas attention. Elle, la meilleure amie de ce type, est désespérée pour la première fois par ce qu'il peut désormais rechercher en amitié. Peut être qu'il en a marre qu'il désire de s'émanciper de l'image de meilleur ami du monstre du quidditch qu'elle est. S'imposer aussi dans la force. Qu'y peut elle ? Absolument rien.

Sa bouche s'ouvre pour se fermer aussi tôt. Elle sent la situation lui échapper. Et elle a peur.

 - OK. D ACCORD. T'AS RAISON. MERCI DE SOULIGNER TES CAPACITÉS SPECTACULAIRES ET DE ME RABAISSER EN MEME TEMPS. OUI PARCE QUE LA, TU VOIS C EST LE SENTIMENT QUE J AI. ET QUOI ? UN POUFSOUFFLE NE PEUT PAS ETRE UN BONHOMME ? FAUT ETRE A GRYFFONDOR POUR EN ETRE HONORÉ.

Elle a du mal a faire la liaison entre appartenir a Gryffondor et se sentir fort. Elle se sentait forte et pourtant elle est a Poufsouffle non ? Enfin. En tout cas elle en a la confirmation, Light veut aussi prouver certaines choses.
Ca fait quelques jours déjà que rien ne va plus avec lui. Ils finissent systématiquement par s'engueuler. Et elle par pleurer dans son coin la ou on ne la voit pas. Il vient de le lui dire, il se sent rabaissé par elle. Est ce que leur amitié est sur le point d'exploser ? Un nœud formidable se noue dans son ventre. Elle a soudainement envie de vomir. Voir s'en aller en courant. Comme d'habitude. Elle a toujours détesté ce genre de confrontation.
Mais elle a le devoir d'aller jusqu'au bout des choses. Alors elle murmure.

- « Hein? De quoi? Pourquoi tu parles des gryffondors? ... Non mais... » Pour finir par hurler de toutes ses forces. «  EN QUOI J'ATTAQUE TA VIRILITÉ? ET MOI? JE DOIS ME CONTENTER UNE FOIS DE PLUS D’ÊTRE LA PAUVRE FILLE INCAPABLE DE S'EN SORTIR SEULE? NAN MAIS SI IL FAUT CAS POUR QUE TU NE TE SENTES PAS RABAISSE FALLAIT QUE TU ME LE DISES DES NOTRE PREMIÈRE ANNÉE QUE CA TE GÊNAIT QUE JE SOIS BATTEUSE. »

Et voilà elle a jeté le pavé dans la mare. Et elle a tellement peur de ce qu'elle va entendre. Il va lui falloir Ely. Et Sandra. Toutes les deux pour la ramasser a la petite cuillère si ça se passe mal.

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Ven 28 Mar - 18:26
     


Alix & Light


Tu t'en souviens, Alix ? De notre première rencontre ? De ce moment si magique, si cher à nos cœurs, quand on était sur le point de monter dans ce train ? On était si jeune, si insouciant. Mais, je crois que même à onze ans, tu étais plus mature que moi. Je ne m'en faisais pas. Tu avais des frères. Élevée parmi les phéromones et la testostérones (je n'étais pas obligé de le mettre celui-là mais, bon, on me connaît maintenant.) Tu sortais d'une famille, d'un univers qui n'était pas le mien. Tu avais déjà chatouillé les nuages, conquis le ciel en enfourchant ton balais. J'ignore encore aujourd'hui à quel age tu t'es envoyée en l'air pour la première fois. (Je parle de vole à balais là, EVIDEMMENT). Moi ? J'avais dû mal à quitter les miens. J'ai toujours été comme ça ; fébrile à la moindre séparation. A deux doigts des larmes. Poudlard s'annonçait prometteur. Et aux dires de mes parents, je n'avais pas à m'en faire. Et ils avaient raison.

Oh, évidemment, dès le début ça s'annonçait très compliqué. Et j'accusais même mes parents de m'avoir donné de faux espoirs. Moi qui rêvais d'une rentrée parfaite. J'aurais été capable de dresser une liste de chose à faire et à ne pas faire pour bien commencer ma vie dans le monde de la magie. Mais, même avec cette liste, je n'aurais jamais pu prévoir ton arrivée. Je t'avais pris en grippe et je t'avais détesté. Enfin, je crois. Je ne sais plus. Mes sentiments à cette époque là me semblent si lointain. Et tellement confus. Encore une fois, j'étais jeune. Je ne connaissais rien à la vie. Absolument rien. J'avais tant à découvrir. Mais, même s'ils étaient faussés, ces ressentis ont contribué à ce que je suis devenu. A ce que nous sommes devenus. Car je crois, Alix, que toi non plus, tu ne m'aimais pas. Pas au début. Avec cette histoire de chapeau ridicule. Trop semblable. Alors que moi, je voulais être unique pour cette rentrée... tout à fait unique elle aussi. Je me souviens de ton regard. Je l'avais jugé hautain, froid, sans doute l'était-il. Mais aujourd'hui, ça me crèverait le cœur de devoir l'affronter.

Je t'avais bousculé. C'était puéril. Mais, tellement de mon age. Je voulais tout savoir de toi sans vraiment m'en rendre compte. Je te voyais comme une fille froide et fourbe. Hautaine et capricieuse. A qui on ne peut pas faire confiance. J'étais tellement, tellement sûr de t'avoir catalogué au bon endroit. Je te voyais chez les Serpentard. Roublards et cruels. Je comprenais pas comment d'un simple regard, tu m’apparaissais comme quelqu'un de mauvais. Et dieu que je me suis trompé. Aujourd'hui encore, je rigole tout seul quand j'y repense. Mais, le Choixpeau a fait le bon choix. Si j'en doutais au début ; maintenant je n'ai plus aucun doutes. Plus du tout. Tu as ta place parmi les jaunes et noirs. Dans cette maison. Cette nouvelle maison. Comme une famille. Et crois moi Alix, je suis plus qu'heureux d'en faire parti. J'en suis fier. Et si je le pouvais (en fait, je le peux mais, c'est façon de parler), j'organiserais une fête en l'honneur du Choixpeau. Pour le remercier de tout ça. Sans lui et son fabuleux talent, on ne se serait jamais découvert. Puis rapproché. Je n'en suis peut-être pas encore tout à fait conscient mais, je lui doit tellement.

Et puis, il y avait eu ce dîner. Ce premier dîner. Juste après que je me sois lamentablement cassé la figure. Et aujourd'hui je sais, du moins je l'espère, que si je m'écroulais, tu serais là pour me relever. Et ne t'inquiète pas Alix, si à l'époque je trépignais d'envie à l'idée de te voir tomber, chuter, quand tu t'étais assise sur le tabouret attendant ta répartition, aujourd'hui moi aussi, je serais là pour te tendre la main, pour t'aider à te remettre sur pieds... Et c'est un peu ce que j'essaie de faire en cet instant. Mais, malheureusement, ça ne se passe pas comme prévu. Depuis un certain temps déjà, tout nous échappe. On se dispute. Pour rien. Pour tout. C'est frustrant. Je ne le reconnais que maintenant. Cette situation m'épuise. On dirait qu'on s'épuise. Lassé l'un de l'autre. Cette idée me répugne. Mais, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui nous arrive. La fin de l'année, peut-être ? Le fait de devoir bientôt se séparer ? Alors pour se préparer au jour J, on se déchire avant. Pleurant aujourd'hui pour moins pleurer demain.

Cette vérité m'a frappé le même jour que toi. Ou, plutôt la même nuit. Pourtant tout avait si bien commencé. Je me revois assis à ma table en train de manger (pour pas changer) emmerdant un type dont j'ignore le nom. Et puis Poulpy qui était intervenu. Me faisant sursauter au point que j'en avais recraché le contenu de ma bouche. Il avait un message. A la fois plaisant et inquiétant. Plaisant parce qu'il m’informait que tu voulais me voir. C'était... bête de ma part, de toujours sautiller de joie à la simple idée de passer du temps avec toi. On se voyait tous les jours, tous les soirs. Pour déjeuner. Pour dîner. Même en cours. Même avant les matchs. Et dans la salle commune, frôlant la nuit blanche alors qu'on s'amusait comme les deux gosses plein d'entrain que nous étions. C'est un fait ; tu fais entièrement parti de ma vie. Et ce qui était inquiétant dans ce message, c'était son compte tenu. Un rendez-vous. (Bien.) Sur le terrain de Quidditch. (Moins bien.) Mais, comme toujours, j'avais obéis, me rendant sur place pour une... une séance de vole en total freestyle. Et malgré mes réticences, j'ai cédé. Et crois moi, si c'était quelqu'un d'autre, même si c'était Lysandre qui m'aurait imploré de monter sur ce balais, j'aurais refusé. C'était net dans ma tête. L'altitude. Jamais. T'es la seule à avoir réalisé l'irréalisable.

On s'était éclaté. Et j'aurais jamais pu imaginé un jour me dire ça. J'ai eu peur. Mais, je t'ai fais confiance et on a atterrit en un seul morceau malgré les dérapages. Et puis il y eu celui-là. Où j'ai trébuché. Où j'ai fais l'erreur de tendre les bras. Et où tu as répliqué avec un crache limace (qui était redoutable ! Je l'admets) T'es partie. Tu m'as laissé pour mort. J'étais mal. Complètement shooté. Mais, tu es revenue et tu m'as aidé. Je t'en ai voulu, c'est vrai. Mais, peu importe. Tout ça nous a conduit dans une salle de bain. Où on s'est... euh bah lavé. Puis on s'est cherché. Et je t'ai perdu de vue. Et j'ai paniqué sur le coup. L'immense soulagement que j'ai ressentis lorsque tu as ouverts les yeux (même pour me cracher en pleine visage alors que j'allais te faire du bouche à bouche... DU BOUCHE A BOUCHE!!) était indescriptible. C'était bon de te voir vivante. Et puis... et puis il y a eu cette nuit là. Quelque chose de franchement romantique. Toi dans mon lit après un bain. Au milieu des limaces. C'aurait pu si bien se terminer si je n'avais pas... enfin... bref. Tu comprends.

Ta voix... tu me cries dessus, Alix. Je n'aime pas ça. Je n'ai jamais aimé ça. Tu le sais, les conflits je les évites. Mais y a un moment où je dois faire face. Me botter le cul pour me lancer. Sans fléchir. J'ai besoin de toi pour m'y aidé. Tu es ma force et mon angoisse. Et en ce moment, tu combines les deux. A merveilles. Je me surprend moi-même à hausser le ton. Ça te choque autant que ça m'atteint niveau moral. Je grandis. Il est temps que je m'en rende compte. Mais, j'ai l'impression que je n'en veux pas, de cette maturité. Pas encore. Pas tout de suite. Je veux encore profiter de cette insouciance. M'angoisser pour des brouilles. Comme le fait d'arriver en retard en cours ou d'avoir oublié de mettre mon nom sur une copie. Je ne veux pas chercher plus loin. Mais, je crois que j'arrive au point  où il faut que j'ouvre les yeux.

- JE SUIS PAS LA POUR TE MÉNAGER JE T'EXPLIQUE QUE MOI JE ME BALADE TOUS LES JOURS A 50 M DU SOL ET QUE JE SAIS M'EN SORTIR


Tes yeux ne me quittent pas. Et tu cries. Désespérée. Peut-être. Je le sais, tu sais, que tu t'en ais toujours sortie. Tu forces mon admiration et je ne peux qu'être heureux pour toi. Heureux et fier de toujours me tenir à tes côtés. Quand les bruits courent, élogieux à ton égard, je ne peux que relever le menton, et penser très fort c'est ma meilleure amie. Je t'admires. Si tu savais. Mais, tout ça... C'est peut-être devenu un peu trop pour moi. Ou pas assez. Vas savoir. C'est... c'est déroutant. Gênant quelque part, de me dire que, peut-être, je n'arriverais jamais à ta hauteur. Tu voles comme personne, meilleure batteuse que l'équipe de Quidditch ait jamais connu et, si je ne m'abuse, tu es devenue capitaine. Tu as accomplit tellement de chose que je me sens si bas. C'est atroce... Imagines... pour combler ce vide, j'ai accepté le parie de Lysandre et je suis devenu commentateur de Quidditch. Et avec du recule tu sais, j'ai l'impression que ça me rapproche de toi...  Je ne t'en veux pas. Et je ne veux pas de ce sentiment de rivalité. Pas entre nous. C'est plutôt à moi que je devrais m'en prendre. Au lieu de ça, je te hurle dessus. Quel ami formidable je fais.

 - OK. D ACCORD. T'AS RAISON. MERCI DE SOULIGNER TES CAPACITÉS SPECTACULAIRES ET DE ME RABAISSER EN MEME TEMPS. OUI PARCE QUE LA, TU VOIS C EST LE SENTIMENT QUE J AI. ET QUOI ? UN POUFSOUFFLE NE PEUT PAS ETRE UN BONHOMME ? FAUT ETRE A GRYFFONDOR POUR EN ETRE HONORÉ ?


Ces mots m'échappent. Je n'arrive plus vraiment à réfléchir. Ça sort d'un coup, d'une traite, contrariant certaines de mes pensées. Jamais je ne t'aurais reproché d'être ce que tu es. Je vois dans tes yeux une incompréhension. Et je sais très bien pourquoi. Cette allusion au Gryffondor. Je suis au courant. J'aurais aimé ne pas avoir ce sentiment qui me torture et qui broie mon estomac. Celui-là même qui créer cette sorte de boule dans ma gorge et qui atteint ma tête, mon cerveau et embrouille mes idées. Je réalise peu à peu que je t'accuse de m'abandonner, préférant la compagnie d'autre. D'un en particulier. Je n'ai jamais eu la chance, l'honneur, tout ça, de poser mes mains comme lui l'a fait. Ça ne devrait pas, mais, ça me met en colère. C'est tout nouveau. C'est embarrassant. Et j'ignore comment je dois gérer la chose. L'interprété est une toute autre histoire. En restant le gamin que j'étais autrefois, je n'aura pas eu à m'en faire. Mais, là, c'est différent. Je me dois d'analyser ce que je ressens mais, je m'y refuse. C'est trop. Trop pour l'instant.

- « Hein? De quoi? Pourquoi tu parles des gryffondors? » … Dois-je vraiment répondre à ça ?... « ... Non mais...EN QUOI J'ATTAQUE TA VIRILITÉ? ET MOI? JE DOIS ME CONTENTER UNE FOIS DE PLUS D’ÊTRE LA PAUVRE FILLE INCAPABLE DE S'EN SORTIR SEULE? NAN MAIS SI IL FAUT CAS POUR QUE TU NE TE SENTES PAS RABAISSE FALLAIT QUE TU ME LE DISES DES NOTRE PREMIÈRE ANNÉE QUE CA TE GÊNAIT QUE JE SOIS BATTEUSE. »

Stop. Stop. Je ferme les yeux. Agressé. Mal, affreusement mal. Cette confrontation ne nous mène nul part. Elle nous enfonce plus que nous ne le sommes déjà. Ta voix tremble Alix. Et ça me tue d'être celui qui te fais endurer tout ça.
Non. Non, non Alix. Tu interprètes mal mes paroles. Mais, je ne t'y aide pas non plus, je dois bien le reconnaître. Quel horrible monstre je serais si je voulais t'enlever quelque chose qui t'est cher. Je ne voulais rien te reprocher...
... Dis... Tu te souviens de ma chute ? Avant le dîner ? J'avais été gêné. C'était horrible. La pire honte de toute ma vie. Enfin... c'est une façon de parler. Je crois me rappeler que, d'ailleurs, c'était toi, qui m'avais fais chuter. Je ressens encore très nettement ce petit pincement dans la poitrine, quand tu avais baissé les yeux. Et ce petit geste m'avais fait perdre tous mes moyens. Voilà comment j'avais perdu l'équilibre ; tu accaparais déjà toute mon attention. Et je crois savoir qu'à partir de ce moment là, toutes mes mauvaises pensées à ton égard commençaient à s'envoler. Comme des feuilles emporter par le vent. Par une soudaine bourrasque qui virait ce qui n'avait pas lieu d'être, pour y laisser le plus important. Le plus évident. J'aurais tout donné pour savoir ce que tu pensais de moi à ce moment là. Si tu me voyais comme un pauvre résidu qui aurait du mal à suivre la cadence de Poudlard ou si tu y avais vu autre chose.

« Tu sais très bien pour.... raaaah rien. Oublies... » En vérité, je ne sais pas si tu sais de quoi je parle. J'aimerais me convaincre que oui. Que tu me sortiras une explication. Alors que... que tu ne me dois rien. J'avoue ne pas être très clair. Mais, je n'arrive tout simplement pas à me calmer. Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête. Beaucoup trop pour un type comme moi. « MAIS J AI PAS DIS QU IL FALLAIT QUE TU SOIS DU GENRE FRAGILE POUR QUE JE ME SENTE.... QUOI ? HOMME ? OUAI VOILA. JE TROUVE CA SUPER ET RASSURANT QUE TU SOIS INDEPENDANTE. VRAIMENT. MAIS QUAND TU TOMBES. QUAND TU TE FAIS MAL. JE PEUX RIEN FAIRE. RIEN A PART ETRE ANGOISSÉ ET CE, DES LE MOMENT OU TU ENFOURCHE TON BALAIS. LE QUIDDITCH C EST TA VIE. J AI BIEN COMPRIS. ET PUIS. JE COMPRENDS PAS POURQUOI TU T EMPORTE ALORS QUE POUR UNE FOIS. POUR UNE FOIS ALIX. JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE.


….
Wow.
Je crois que je n'ai jamais été si sincère de toute ma vie. Du moins... de cette façon. J'ai l'impression d'avoir explosé. Mais, il reste encore tant de choses que je voudrais dire. Mais, j'en suis incapable. Parce que moi-même je n'arrive pas à comprendre ce flot de sentiments qui circule dans mes veines. J'accepte tout. J'accepte de tout me prendre à la figure. Des insultes et des moqueries. Des méchancetés, même les provocations. Mais Alix, tu n'as pas le droit de me demander de pas m'inquiéter. Ce n'es pas toi qui, resté planté en bas, s'arracherait presque les ongles par pur angoisse de voir le pire arriver. Ne vas pas croire que je ne te fais pas confiance. C'est tout le contraire. Je te confierais ce que j'ai de plus précieux car je sais que tu en prendras soin si je te le demande. Mais, coïncidence ou fait troublant, ce qui m'est le plus précieux ; c'est toi. Comment je peux faire alors ? … C'est à tourner en rond. Je te confies... Je te confies ta propre vie pour le bonheur de la mienne.

Je crois... je crois avoir trouvé les mots qu'il faut. Ton silence est éloquent. Je suppose. Non en fait, je ne sais pas. Mais, cette situation est gênante. Bien que plus toute les fois où je me suis rétamé par terre. J'ai baissé la tête, presque honteux. Impossible de faire face à ton regard. J'ai peur de ce que je vais y lire. De l'exaspération ? De la colère ? Du chagrin ? C'est horrible de savoir que je ne t'inspire plus rien. Sept ans c'est long. Alors c'est ça ? On a fait tout le tour et il faut que ça s'arrête ? Dis moi que je me trompe Alix. Dis quelque chose. On s'est toujours réconcilié avec... avec de la nourriture. Ça me fait sourire. Notre première réconciliation, ça a tout simplement été ce dîner inaugural. Quand on a partagé nos plats en échangeant quelque mots. Histoire de commencer à se connaître, reléguant tous les a priori au second plan. J'ignore combien il y en a eu en tout. Tout ce que je pense, c'est que depuis un certain temps, il y en a trop. Je crois qu'on doit mettre les choses à plat. Pfff. C'est plus facile à dire qu'à faire.

- «  MAIS Mais! » Je serre les yeux. Mais ? Mais quoi ? Vas-tu encore m'engueuler ? Pour quelle raison cette fois ? Qu'ais-je dis pour que tu t'emportes encore une fois ? Silence. Mais, j'entends encore ta voix s'armer de ce ''mais''. Et elle me paraît... Moins agressive. Beaucoup moins agressive. « Comment ça faire quelque chose a ma place! Je veux pas que tu te fasses mal pour... pour moi. »

Oh Alix. (Je m'entaillerais les veines pour toi... Et ensuite, tu m’emmènerais à l'infirmerie en m'insultant de débile et de crétin. J'aurais hoché la tête en te souriant bêtement. Et peut-être m'aurais-tu giflé. Et là j'aurais compris que j'avais peut-être fais une bêtise.) C'est drôle. Calme. Tout d'un coup. J'ai l'impression que la tension est retombée. C'est soulageant. C'est bon de ne plus avoir à se crier dessus. Alix, faisons en sorte que ça n'arrive plus. Je relève la tête, mes mèches troublant un peu ma vus. Et je vois presque tes lèvres trembler. Tes yeux un peu surpris. Mais ton pouls, que je sens encore à travers tes poignets, ne semble pas aussi serein. A vrai dire, je n'y fais pas vraiment attention, le mien doit être pareil. J'ai l'espoir que c'est finit. Finit pour aujourd'hui. Que quand on se lèvera, on partira ensemble. Qu'on laissera tout ça derrière nous. Et que ça ne se reproduise plus. J'ai beau l'espérer à chaque fin de dispute, mes espoirs finissent toujours par s'envoler. Mais, je fais abstraction de tout ça. Ma main me démange. Je suis à deux doigts de lâcher ton poignet pour effleurer ta joue. Mais, je ne m'autorise que ce petit sourire en coin, soulagé.

- « C'est trop tard pour aujourd'hui. Et d'ailleurs... tu commences à m'écraser... »
Je tente de blaguer. Voir même de la taquiner un peu. C'est toujours plus facile pour moi de plaisanter que de devoir rendre des comptes. Je me suis fais mal pour elle aujourd'hui. Mais, je ne vais pas en pleurer. La douleur, c'est rien comparé au fait d'être en froid avec elle. Je veux bien me prendre toutes les portes du monde, tous les planchers, tous les arbres si ça peut me permettre d'éviter son courroux. Mes yeux se font rieurs l'espace d'un instant. Car elle dégage ses poignets, s'échappe de ma prise. Quoi ? Elle va pas partir ? Pas maintenant. Elle va pas me laisser là ? Je doute franchement qu'elle me plante et tourne les talons mais je... j'ai besoin de cette proximité. Et c'est que maintenant que je m'en rend compte. Je la sens se relever. Tout son poids s'efface et je panique. Mes doigts viennent agripper le tissus de son vêtement, là, sur son bras. Je me penche pour la retenir quand mes lèvres s'ouvrent pour souffler.  « Non attends. C'est pas si douloureux que ça...»


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Alix Barthelemy
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Sam 12 Avr - 0:32




Tout ça  pour une chute mortelle


Alix attend sa réponse. Comment a t-elle pu lui dire ça, elle ne se sent absolument pas prête a écouter le moindre mot. Son souffle est court, son cœur est au bord des lèvres. Peut être bien qu'elle vit le pire instant de sa vie. Et comme une imbécile c'est elle qui s'y est précipitée.
Si ses poignets n'étaient pas encore emprisonnés par la poigne de Light, Alix aurait plaqué ses doigts sur sa bouche. Pour qu'il ne dise rien, pitié, qu'il ne dise pas un mot. Alix est si lâche. Si laide dans ses peurs. Si faible. Cette fois elle ne peut pas surmonter ses angoisses, pas si celles ci sont provoquées par son ami. Il est son pilier, il est celui qui la maintient debout, depuis le début, elle ne restera pas aussi fière pas aussi droite sans lui. Elle est un château de carte sur lequel on souffle lentement, faisant durer sa chute avec cruauté. Elle est la solitude faite femme.
Elle aurait pu mordre son poing au sang, elle aurait pu faire fondre les larmes éternelles restées trop longtemps entassées dans ses yeux depuis de si longues années.

Elle aurait pu si elle n'était pas dominée par la créature qui lui mords le cœur, courbant l'échine sous le vide qui fait peser son crane d'un poids surnaturel. Le poison a un nom nommé solitude. Si seule. Si seule. Sans lui elle ne peut pas sourire, sans lui son ventre est vide.

- Tu sais très bien pour.... raaaah rien. Oublies... MAIS J AI PAS DIS QU IL FALLAIT QUE TU SOIS DU GENRE FRAGILE POUR QUE JE ME SENTE.... QUOI ? HOMME ? OUAIS VOILA. JE TROUVE CA SUPER ET RASSURANT QUE TU SOIS INDÉPENDANTE. VRAIMENT. MAIS QUAND TU TOMBES. QUAND TU TE FAIS MAL. JE PEUX RIEN FAIRE. RIEN A PART ETRE ANGOISSÉ ET CE, DES LE MOMENT OU TU ENFOURCHE TON BALAIS. LE QUIDDITCH C EST TA VIE. J AI BIEN COMPRIS. ET PUIS. JE COMPRENDS PAS POURQUOI TU T EMPORTE ALORS QUE POUR UNE FOIS. POUR UNE FOIS ALIX. JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE.

Comment peut on se sentir aussi démunie face a un ami que devant un adversaire. Elle l'écoute, boit ses paroles se sent mieux pour la minutes d'après se mordre les lèvres. Il ne lui en veut pas d'être ce qu'elle est. Le soulagement désormais. Douce liqueur qui brûle ses blessures, les rendant plus vives que jamais. C'est une sensation bizarre de ne plus savoir ce qui se passez chez vous. Comme lorsque l'on est sous l'emprise de la fièvre et que l'on passe du chaud au froid. Il s'inquiète pour elle, ça lui fait plaisir et ça l'agace. Il veut lui faire comprendre qu'elle doit a son tour compter sur lui. Ca l'agace et ca lui fait plaisir. Comment se fait il qu'il ne se rende pas compte qu'il est le ciment qui lui permet de ne pas partir en cacahuète sévèrement. Et puis surtout....

- MAIS Mais! Comment ca faire quelque chose a ma place! Je veux pas que tu te fasses mal pour... pour moi

Les doigts du garçon se font plus doux autour de sa peau, il relève la tête, ayant autant de cheveux qu'elle pour brouiller son regard. Mais qui peut on leurrer. Elle a craché un morceau sur lequel elle aurait aimé ne pas mettre de mots. Alix est douce dans sa façon de percevoir les autres, prendre sur elle n'est qu'une banalité, être la cause d'un tourment est une torture.
Oh la belle Poufsouffle. Incarnant la valeur qu'elle admire le plus dans cette maison tout en incarnant sur d'autres domaines le pire. La loyauté de la jeune fille est un rayon de soleil qui réchauffe et réconforte, plaçant l'intérêt des autres avant le sien. Mais que faire lorsqu'on lui avoue vouloir endurer quelque chose a sa place.
Il n'y a rien a faire, elle se rebelle contre l'idée. Si l'on veut la protéger il faudra aussi se battre contre elle.

- C'est trop tard pour aujourd'hui. Et d'ailleurs... tu commences à m'écraser » Reprenant conscience de la position qu'elle occupe, une rosée intense colore progressivement ses joues alors qu'elle libère avec douceur ses poignets en tentant de se relever. Idiote. Il vient de se manger un mur et toi tu restes la a en rajouter avec tes fesses. Des doigts agrippe sa robe au niveau de ses hanches l’entraînant de nouveau vers le sol.  «  ... Non attends. C'est pas si douloureux que ça.. »
Sa voix a elle seule aurait pu la faire tomber. Et ses yeux aussi. Ses yeux comme toujours. Mais aujourd'hui c’est la voix ou plutôt le filé de voix qui lui échappe. Pauvre fille, il lui demanderait avec cette voix de lui faire une figure de quidditch des plus osées, elle essayerais sans balais. Consciente de la rougeur de ses joues elle se racle la gorge, essayant de trouver la première réplique qui lui vient pour la dissiper.

- Et bien la prochaine fois tu observes! Puis depuis quand tu complexes sur les gryffons hein?

Oui comme ce mystère en rouge et or. Alix pensait sincèrement que la maison Poufsouffle n'avait rien a envier en terme de valeur humaine aux autres maisons. D’où lui venait cette soudaine lubie pour les Gryffons ? Assise de nouveau dans une position quelque peu « spéciale » la jeune fille a cette fois toute possession de ses mains. Et bien évidement elle ne sait pas quoi en faire. Les croiser sur sa poitrine lui vient a l'idée... mais finalement la poufsouffle choisit d'en laisser un pendre contre soi pendant que l'autre d’appui sur sa propre cuisse. On peut faire mieux m'enfin...
Et oui, oui c'est la seule chose qui lui est venue a l'esprit. Parce que Light, le Light qu'elle connaît n'est généralement qu'amour pour tout élèves sans discrimination. Et même les Serpentards.

- La prochaine fois, tu regarderas ou tu marches.... S'il te plait. .... Je savais pas que tu t'acoquinais avec eux.

Elle l'a bien cherché. Mais le s'il te plait la fait un peu sourire. Jusqu’à entendre ses derniers mots. La ca ne va plus, les paroles du blond lui paraissent amer. Et la colère remonte. Comme des montagne russes Alix passe d'un sentiment a un autre. Elle ne s'attendait pas a l'entendre parler de cette façon, qui est il pour poser un jugement sur les personnes qu'elle décide d'apprécier ! Les gryffons sont parfois cons, mais certains d'eux sont aussi des personnes incroyables, comme Sandy comme Winie comme C'... nan déconnons pas. Vu la façon dont il a réussi a terminer la soirée dansante, il ne faut pas pousser. Mais cela reste tout de même d'actualité, Gryffondor reste une maison respectable.

- Je regarde ou je vais si je veux! Et je m'"acoquine" avec qui je veux aussi! Depuis quand t'as un probleme avec mes amis?

Ses yeux sont des sortilèges lancés en rafale, elle ne peut décidément pas lui faire juste un calin comme avant, il faut aussi qu'elle mette les choses au clair.



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Sam 19 Avr - 1:34
     


Alix & Light


Aaah... son regard se repose sur moi. Doucement. Légère caresse qui aussitôt m'apaise. Il glisse. Un peu étonné. Un peu gêné. Et je crois percevoir une délicate couleur rose imprégner ses joues. Mes doigts sont toujours accrochés à son vêtement ; véritable bouée de sauvetage me permettant de ne pas la laisser filer à contre courant. Elle stop tout mouvement pour... pour rester avec moi. Mon expression s'adoucit. Je ne réalise pas encore que la proximité que je lui impose est  légèrement embarrassante. Là, je ne vois plus que nous ; à deux doigts de faire la paix, toute tension retombée. Mes yeux se plissent ; non pas par colère ou fourberie mais, plutôt par reconnaissance, soulagement. Par un flux de nouveaux sentiments qui m'imbibe et me tire ce sourire timide. Et dire que là... je voudrais juste effleurer sa joue. Et dire que là... si je me penche un peu je pourrais presque l'emb....

- « Et bien la prochaine fois tu observes! Puis depuis quand tu complexes sur les gryffons hein? »

Elle se racle la gorge, me tire de ma bulle alors que je réalise à peine les pensées troublantes que je viens d'avoir. C'est cette situation. Cette tension et je... Je l'aurais fais. Je pense. Submergé par l'émotion ou que sais-je. Je me serais penché, si elle ne m'avait pas coupé. Mais, j'ignore ce qui se serait passé ensuite... Sûrement rien de bon. Alors oui, c'est peut-être mieux, comme ça. Je clignes des yeux, redescendant sur terre. Te laisses pas déconcentré Light. C'est trop important pour que tu fasses une connerie. Irréparable. Elle est une vraie bouffée d'oxygène ; et je mourrais asphyxié si elle n'était pas là. Plus là. Alors restes à ta place Light. Contre ton mur. Préserves la. Préserves toi. Je n'ai jamais eu à subit ce genre de confrontation, de tourment. Mon enfance s'est déroulé sans un nuage, sans orage. Toujours sous un soleil éclatant, un ciel bleu et claire, à l'image de ce que j'ai vécu avec ma famille. Avec ma sœur. Avec Alix.

- « La prochaine fois, tu regarderas où tu marches.... » J'ai pris un ton sec. Sans le vouloir. Merde. Quel con. Alors je me radoucis, hésitant. « S'il te plait. » Je ne veux pas qu'elle se braque. Qu'elle éclate cette bulle si parfaite qui vient à peine de se former. Qu'on l'éclate... Mais, je crois que c'est peine perdu... Ce terrain là est glissant. Terriblement glissant.  « .... Je savais pas que tu t’accoquinais avec eux. »

Ça m'échappe après un petit temps de silence. Et l'agacement s'entendrait presque dans ma voix. Merde. J'aurai dû faire fonctionner un peu mieux ma matière grise... Un tonner de rire résonne dans ma tête ; moi qui n'aspirais qu'à une paix durable, je viens tout juste de jeter de l'huile sur le feu. Un feu pourtant mourant. Et j'étais heureux de le voir s'étouffer. Mais, il a fallut qu'un nom revienne gronder dans ma tête. Frappant dans mon esprit, s'imposant dans mes pensées. L'homme de l'ombre dont la seule évocation me rebute et me plonge dans l’obscurité, la frustration et autre chose. Autre chose... et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Sur ce sentiment nouveau qui me brûle, animant mes muscles et serrant mes poings. On respire Light. On respire...

-  «  Je regarde ou je vais si je veux! Et je m'"acoquine" avec qui je veux aussi! Depuis quand t'as un probleme avec mes amis? »


Je remarque que je tiens toujours son vêtement. Idiot que je suis ; on dirait un gamin qui refuse de relâcher les jupes de sa mère. Quel monument de bêtises j'incarne. Je ne suis rien sans elle. Je suis faible, horriblement faible. Je la retiens. Je ne veux pas qu'elle parte. Et pourtant, avoir cette confrontation avec elle m'est des plus insupportables. Je ne suis que contradictions. Et si plus tôt je me voyais flotter au-dessus d'une mer de nuages roses, en ce moment je dégringole, emporté par l'avis de tempête que j'ai oublié d'esquiver. Ouai, esquiver, ça a toujours été mon credo.

- « Tant que tu marches droit, je clos l'affaire. » Je soupire, sachant pertinemment que je n'aurais pas le dernier mot. Alix est indépendante ; si elle veut marcher dans une bombabouse, elle le fera. Si elle veut sauter du haut d'un immeuble, elle le fera. (En revanche moi, je décéderai sûrement d'une crise cardiaque.) Je redresse la tête et l'ambre de son regard percute le saphir de mes prunelles, déclenchant une décharge de frisson vrillant le long de mon échine. Je crois déceler dans ses yeux un besoin de justification. J'hésite, me mord la lèvre. « Et... je n'ai aucun problème avec tes amis. Je crois que ça ne me regarde pas. » BANG. BANG. Alerte gros mensonge. Ou pas en fait. Je n'ai pas à me mêler de ça mais, quand ça concerne une certaine tête d’huître brune, prefet-en-chef des rouges, je me sens concerné. Bizarrement concerné. C'est énervant. « Mais, fais attention quand même. »

Ça sonne faux. Plus faux que ce que j'aurai cru. Évidement que je veux qu'elle fasse attention, là n'est pas le problème. Nan, le soucis, c'est que peu à peu l'image du gryffon se calque à ses côtés... m'évinçant presque. Je fuis à nouveau son regard. Je ne suis bon qu'à ça au final. Lorsque j'affronte une situation, je ne le fais qu'à moitié. Bravo Red. Tonner d'applaudissements cette-fois ci. Moi qui me croyais grandis, un peu plus confiant... eh ben non. Raté. Peut-être dans une autre vie.

- «  Mais ... de quoi... tu me parles? Tu veux que je fasse attention a quoi! A ce que je me prenne pas une baguette dans l'oeil? »

C'est horrible. Je serre les dents. J'ai la sensation désagréable qu'on joue avec mes nerfs. Je ne suis pas clair et pourtant, j'ai l'impression de l'être. Qu'elle sait de quoi je parle. De qui je parle. Je voudrais réfuter cette idée. Je n'ai même pas dis son nom; comment peut-elle savoir ? Mais pourtant... pourtant j'arrive pas... ou plutôt j'ai du mal à me dire qu'elle... est toute innocente. Je sais pas. Je sais plus. Je suis injuste sans doute ; je l'accuse sans avoir le cran de l'énoncer à haute voix. Et puis... qui suis-je heen ? Pour lui reprocher tout ça. Pour lui demander d'éviter le rouge. Pour lui demander ce qui se passe entre eux.
Je m'emporte, sans crier mais, en haussant le ton, crachant presque. Presque sur un ton désespéré. Évident.

- « A toi ! Je veux que tu fasse attention à toi ! »

Et ça c'est vrai. Ça l'a toujours été.
Je veux qu'elle fasse attention à elle...et pas seulement en lui sommant de regarder où elle met les pieds. Mais, la suite de ce message n'arrive même pas à franchir mes lèvres.


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Alix Barthelemy
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Sam 19 Avr - 4:38




Tout ça  pour une chute mortelle