Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
L À journée était passée rapidement, Swan avait fini son cours de sortilège et avait décidé de se diriger vers la bibliothèque afin de remettre un livre qu’elle avait emprunté mais également de trouver des livres intéressants pour l’aider à son devoir de sortilège à rendre dans les deux prochains jours.
Depuis le temps qu’elle y allait, Swan connaissait bien la bibliothèque, elle savait où se trouvait telle section, où trouvait tel livre… La bibliothèque était l’un de ses endroits favoris, endroit calme et posé.
Elle entra calmement et se dirigea vers la bibliothécaire en lui tendant son livre. Lorsque la déposition fut faites, Swan se dirigea vers la section des livres sur le monde moldu, prit un livre qu’elle ne connaissait pas et alla s’assoir à une table pour commencer sa lecture. Après deux chapitres lut, Swan, emprunta le livre et sortit de la bibliothèque. Elle avait une soudaine envie pressante, elle descendit deux étages et se retrouva devant les toilettes de Mimi Geignarde du deuxième étage. À sa grande surprise, cette dernière n’était pas présente dans la pièce. Swan entra donc avec soulagement.
Après sa pause pipi terminée, elle alla se rincer les mains lorsqu’elle vit un jeune homme arriver, plus âgé qu’elle, il n’avait pas l’air dans son état normal, comme s'il lui était arrivé quelque chose. Swan comprit avoir senti l’odeur très désagréable mais familière des bombabouses, son regard se porta donc vers l’inconnu, puis après avoir fait une inspection de tout son corps, elle vit sous sa chaussure la trace des bombabouses. Sur un ton non loin méchant mais plutôt ironique, elle lui lança :
-"Si tu veux mon avis, faudrait peut-être nettoyer ça, sinon tu risques de faire fuir tout le monde."
Déjà, il s’était levé en retard pour le déjeuner. Et pour un Poufsouffle, ne pas déjeuner était un sacrilège. Le pire pécher de l’humanité. Ça méritait le bûché. Et puis, il était arrivé en retard en cours (pour une fois qu’il avait décidé de se bouger le cul pour y aller) et il avait ensuite réalisé qu’il avait mis ses souliers dans le mauvais pied. Il avait un peu envie de mourir, aujourd’hui.
Bref. Il errait dans les couloirs à la recherche d’un endroit où il pourrait s’asseoir pour le reste de sa vie. Se coucher au sol. Se mettre en position fœtale. Et let it go. Ses plans de vie étaient particulièrement joyeux, aujourd’hui.
En fait, il ne pensait pas que la situation pouvait être particulièrement pire. Du moins, pas avant de marcher sur cette chose horrible qu’ils appelaient « bombabouse ». L’explosion n’avait pas été avec pitié : Timothy avait cru voir quelque chose s’envoler avec celle-ci.
C’était son ego.
Eh oui. On ne pouvait pas vraiment le garder quand on poussait un « iiiirk » moins viril qu’une Barbie et qu’on empestait pire que la mouffette. Le brun agita vivement les bras dans les airs pour au moins chasser la fumée (il ne se soucia pas vraiment d’avoir l’air idiot ou pas, il était un peu au fond du puis, en ce moment). Il avait tellement envie de pleurer (dans l’ordre Timothyesque des châtiments personnels, c’était pire que mourir). Mais il voulu préserver au moins la mini miette d’ego qui ne l’avait pas abandonné.
Il inspira et repris son chemin, donnant au passage un coup de pied dans le cadavre de l’ennemi. Déprimé et puant.
Au passage, le brun tourna pour entrer dans les toilettes de Mimi Machinchouette. Il s’agissait de toilettes pour filles, mais Timothy s’en fichait. Oh, tellement. Il avait trop conscience de sa puanteur pour considérer ce qu’il avait entre les jambes. Il y avait des choses bien plus grave en ce moment, la Terre n’arrêterait pas de tourner parce qu’il était entré là (sinon, il jugerait avoir compris pourquoi les filles gueulaient souvent quand un type rentrait dans une toilettes pour les types au féminin).
Secrètement, il comptait faire son imitation cheap de Mimi Geignarde sur une toilette quelconque.
Le poufsouffle ne s’attendait pas à entendre quelqu’un parler, mais ne sursauta pas. Il était trop au bout de la corde. Mais considérant le ton ironique de la fille qu’il ne connaissait pas du tout, il leva les yeux vers elle, les sourcils un peu trop froncés.
« Tu penses que j’suis là pour quoi ? Pour cueillir des cerises ? »
Il roula des yeux et s’avança vers un des lavabos. Il se pressa d’ouvrir l’eau et de s’en passer un peu au visage. Les résidus de l’explosion l’embêtaient. Puis il jeta un regard à la fille.
« C’est toi qui a fait ça, hein ? T’inquiètes, j’irai pas te balancer. J’ai mieux à faire. »
Timothy soupira.
Il avait tendance à tirer des conclusions hâtives.
La bombabouse ça put... [with Timothy]
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