Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Sloan ▬ modératrice
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Sam 15 Fév - 17:36

I fink U freeky and I like you a lot. I fink U freeky and I like you a lot. I fink U freeky and I like you a lot. I fink U freeky and I like you a lot. Motherfuckers gets bastards. Alix Barthelemy & Charlie Foxx


Le gryffon était terne, gris, effacé. Derrière son verre d'alcool qu'il s'amusait à faire tourner entre ses doigts, de façon inconsciente, son regard perdu dans le vide du bar, le jeune préfet remuait ses pensées de travers. Tous ces couples qui s'étaient formés lui avaient comme serré le coeur, l'avait dégouté de Poudlard pour la journée. Il avait eu besoin de sortir, de s'éloigner et c'est en secret qu'il avait enfilé son manteau noir et s'était engoufré derrière une statue qui le mena alors à Pré-au-lard, laissant derrière lui ce clafouti que tout le monde avait adoré. Bouche fermée, il claqua des dents, comme pour se retenir. Retenir cette boule qui menaçait d'exploser dans sa gorge. Manteau posé sur le tabouret à côté de lui, manches de son pull en laine bordeau retroussées, Charlie semblait à son aise dans ce lieu désertique. Et pourtant, au fond de lui rien était aise (non non). Le pauvre garçon avait le coeur brisé, un premier chagrin d'amour qui n'avait jamais réellement touché à sa fin et le 14 Février ne pouvait que le lui rappeler. Il soupira et finit d'une traite son verre déjà presque vide - polchtron !

Pourtant, il pensait avoir tourné la page depuis longtemps. Après tout, c'était allé vite, cinq mois ce n'était pas grand chose dans une vie, une première fois s'oubliait rapidement, des paroles dites pouvaient s'envoler dans le vent. A vrai dire, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi mal en y repensant. Peut-être parce qu'il ne l'avait jamais vue avec quelqu'un d'autre et que de la croiser, plus tôt dans la journée, fantasmer sur le prof de métamorphose alors qu'ils étaient en cours lui avait foutu un coup. Un sacré coup qui l'avait atteint si brutalement que les cognards de Barthelemy étaient doux, agréables à côté. Il en avait perdu l'appétit, le bougre.

L'ambiance était propice à la déprime. Même le propriétaire de la tête de Sanglier avait décidé de sortir pour faire quelques courses, confiant à Charlie la responsabilité de l'endroit. Caesius et Benjamin lui avaient pourtant déjà expliqué que ce lieu était mal famé, qu'il ne fallait pas y aller, qu'un jour, s'il continuait, il finirait mage noir - ou quelque chose comme ça. Mais lorsqu'il voulait réfléchir, le français préférait se rendre là ou personne ne le trouverait. Parce que s'il était persuadé d'une seule et unique chose, c'est que personne ne se douterait jamais de la présence de Charlie ici. Ce dernier se racla la gorge et passa ses mains sur son visage. Ah bordel, il faisait n'importe quoi, et tout ça pour une fille. Une. Fille. Il regarda son verre; il faudrait peut-être arrêter de boire, avant de finir alcoolique ou qui sait quoi. Mais ma foi, maintenant qu'il était là ! Posant 10 gallions sur le bar, il alla s'y servir et s'installa sur une banquette très sale, s'adossa au mur et ferma les yeux.

Étrangement, il ne pensait pas à la saleté lugubre de l'endroit. Elle lui effleurait à peine l'esprit et une voix lui répétait de ne pas s'y attarder, parce que Falvie l'avait brisé, et que ça, il ne pouvait rien faire contre. Il acceptait même d'attraper le tétanos pour pouvoir pleurer, ici, seul. La solitude était comme une amie féroce qui était bien la seule à le soutenir. Sa meilleure amie devait être en train de le chercher, ou de larver sur quelqu'un, bref, il n'était pas une priorité pour le moment, et n'avait de toute façon, pas envie de parler. Il avait séduit une fille, autrefois. Il était tombé amoureux de l'intouchable, la détestable. Ils avaient partagé des choses uniques, des choses qu'il pensait vraies. Charlie lâcha un petit rictus ironique, dans un souffle, comme si ça l'amusait presque. D 'avoir été aussi con, d'avoir été assez naïf. Une larme roula sur sa joue, qu'il s'empressa de sécher d'un revers de manche. D'ailleurs, il laissa son bras posé sur ses yeux. Bordel, il détestait la saint valentin.

Il finit par reprendre une position moins larvique, se redressant et redécouvrant le monde. Il attrapa son verre et s’apprêta à boire une gorgée tout en regardant le barman qui venait de rentrer ; l'ignorer complètement aurait été... CAUCHEMAR. Il recracha tout dans son verre de façon presque instinctive et s’étouffa, apportant sa main à sa bouche pour tousser ses poumons, à moitié plié pour calmer la douleur. Il se racla la gorge, et regarda derrière le rideau, là bas. C'était une tignasse blonde qu'il aurait reconnue entre mille ; il n'y en avait qu'une qui se confondait avec le blanc. Pas du tout, comme il l'avait imaginé, le barman.

'Barthelemy, tu m'expliques ce que par merlin tu fous ici ?!' s'exclama Charlie, apportant son coude sur son genou pour être mieux calé.

Parce que vous l'aurez compris, les bruits qu'il pensait venir du barman étaient en fait ceux de la jeune fille. Et depuis combien de temps était-elle là ? Ah bordel, ça craint ça. A mort. Il allait en entendre parler jusqu'à la fin de ses jours, et encore.

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Alix Barthelemy
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Sam 15 Fév - 18:36




Mon amour mon coeur


A sa table bien aimée de blaireaux, c'était la fête. En dessert y avait du clafoutis. Sautant presque sur une part, Alix mordit dedans avec tout l'entrain dont elle était capable. C'était pas glamour mais en ce moment elle s'en moquait. En miomomant avec un sourire jusqu'aux oreilles, elle tendit une main vers une autre part pour la ramener a Light quand... quand.... que voulait elle déjà? Elle... elle n'étais plus très... euh. Oh. Ces pétales de roses tombant du plafond étaient de toute beauté! L'arrière gout laissé par son dessert l'était moins mais ça elle ne s'en rendait pas compte. Ses yeux voyaient le monde autrement, et elle en était toute chamboulée.
Levant une main devant son visage elle gloussa de voir les petits bouts de tartes accrochés a ses ongles. Les portants a sa bouche pour les suçoter (comme une grosse gourmande /PAN/) Elle avisa enfin en face d'elle ce qu'elle aurait du voir des le départ. Dans la lumière de la grande porte ouverte une aura sombre, sublime, grandiose.... Oh Merlin. Des larmes emplirent ses yeux alors que son cœur se brisait de voir la silhouette baignée par la lumière de Dieu s'en aller loin d'elle. C'était cruel, elle se sentait délaissé, abandonnée, Fondant en larmes, son bout de tarte toujours a la main, elle se leva brusquement et se mit a courir dans les pas de l'homme mystérieux qui avait fait d'elle en un quart de seconde une femme, une vraie. Une femme amoureuse.

Plus elle se rapprochait moins les larmes coulaient. Se plaquant contre un mur, sa tarte sur le cœur, elle laissa échapper un long soupire douloureux. Il était là. Elle le sentait comme si un lien indestructible les liait. Elle pouvait en jurer, si elle le perdait de vue, elle voudrait mourir, la tout de suite, arrachant son propre cœur plutôt que d'endurer d'endurer l'absence de l'etre aimé plus longtemps.
Suivant l'ombre avec la discrétion et l'efficacité d'un stalker professionnel, Alix se disait qu'elle pourrait le suivre jusqu'a l'autre bout du monde si il le fallait. L'amour débordant lui faisait peur et la rendait plus heureuse que jamais! Lui qui ne savait pas encore qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, l'aimerait il? Cruelle pensée! Elle lui prouverait avec son amour véritable qu'elle était une femme digne de lui.

Se retrouvant a Pré-Au-Lard elle ne sait trop comment, Alix trottina derrière son bellâtre jusqu'au bar ou il était entré. Sur le pas de la porte elle n'osait plus bouger. Elle ne connaissait pas encore son visage ni son nom et pourtant elle était certaine de pouvoir surmonter toute la laideur du monde pour la beauté d’âme qu'elle avait aperçu la bas, sur le pas de la grande salle alors que la cerise venait délicatement rosir ses lèvres. Posant une main sur ses lèvres, le front collé a la vitre de la porte, elle prit la mesure de son poux et gloussa de se voir si prête a rencontrer son destin. Elle se devait d'être courageuse. Au moins autant que son futur dulciné. Ouvrant la porte doucement, elle se glissa dans le bar et se colla contre le mur pour rester invisible le plus longtemps. Et admirer tout son saoul l'enveloppe physique de celui qui manquait de la faire défaillir. Oui. Son clafoutis toujours a la main.

Dévorant des yeux la pauvre âme en peine qui essayait de se noyer dans son verre, Alix eut le souffle coupé. Mais c'était bien sur! Seul Charlie pouvait la faire trembler autant. Plaquant une main sur sa bouche, elle étouffa ses sanglots. Les larmes coulaient de nouveau alors qu'elle était frappée de voir que son âme sœur était malheureuse. Elle voulait le réconforter la maintenant! Le séduire de sa féminité et douceur, lui prouver qu'elle pouvait le consoler de tous les maux de la terre. Elle voulait être le parfum enivrant capable de lui faire tourner la tête! Elle voulait l'entourer de ses bras ELLE VOULAIT'...

- Barthelemy, tu m'expliques ce que par merlin tu fous ici ?!'


Oh par Poulpy. Il avait dit son nom. Plaquant plus fortement ses doigts contre sa bouche, elle faillit éclater en sanglot de nouveau sous l'émotion. Mais elle savait que les pleurnicheuses n'étaient pas le style du brave Gryffondor. S'essuyant les yeux et paniquant a la pensée du spectacle qu'elle devait donner, elle se retourna vivement pour vérifier son reflet dans la vitre de la porte. Cheveux ok, Yeux... oh pitié elle ne voulait pas qu'ils gonflent! Sachant enfin le gâteau part terre et sortant rapidement sa trousse maquillage de son sac, elle se tamponna les yeux avec une lotion et se repoudra a la vitesse de l'éclaire le visage. Faisant de nouveau face a Charlie elle s'approcha de lui, le cœur battant la chamade. S'agenouillant en face de lui, elle attrapa ses mains et les baisa sans le quitter des yeux.

" Je voulais, .... espérer que de ta bouche tu me dises que je ne t'avais jamais quitté."

Prenant sa respiration, elle détourna le regard rougissante. Oh la la mais qu'est ce qu'elle disait! Vite dire quelque chose d'intéressant! NON! Le réconforter d'abord. Regardant de nouveau timidement vers lui, elle se releva et du pouce vint caresser la joue de Charlie et approcha son crane du sien pour poser son front contre le sien.

" Ne soit pas triste je t'en prie ~ Ca ruine le peu de beauté physique que tu as. "

Ses mains toujours prisonnières de la sienne elle arrêta de lui caresser la joue pour poser son indexe sur ses lèvres.

" Non ne dit rien. Tu n'as pas a te justifier face a moi. Mon amour pour toi est tellement puissant que je supporterais que tu gardes des secrets. "


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Sam 15 Fév - 19:34

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Qu'est-ce que. Mais qu'est-ce qu'elle foutait à se retourner pour se... maquiller ? Est-ce qu'elle savait qu'elle se maquillait pas ? Est-ce qu'elle se rendait compte qu'elle... Etait-ce bien Alix Barthelemy qui se trouvait en face de lui ou bien... Il fronça les sourcils et soupira. "Si tu pouvais part..." commença-t-il. Mais il ne finit jamais sa phrase. Tristesse. Depression. Mort. Elle approchait. Près. Trop près. Elle s'était même agenouillée. Les yeux de Charlie étaient comme des billes alors qu'il tentait un mouvement de recul, une action bien vaine puisqu'elle attrapa ses... ARRRRRH NAN PAS SES MAINS ! Il essaya de se dégager mais voilà qu'elle commençait à. Les. Baiser. C'en était trop pour le pauvre hypocondriaque qui, déjà énervé, commença à littérallement paniquer. Oh non, il avait toujours su qu'il manquait un boulon à cette fille, mais là c'était carrément puissant. Mais malgré sa panique, sa force et tout ce que vous voulez, la détermination d'Alix semblait plus forte que n'importe quoi d'autre, ses mains étaient comme emprisonnées... Ce n'était pas Alix, c'était pas possible. C'était même pire qu'Alix, ce devait être un épouventard, un truc pas net qui s'attaquait à lui. Après tout, c'aurait été tout à fait possible dans cet endroit carrément glauque.

" Je voulais, .... espérer que de ta bouche tu me dises que je ne t'avais jamais quitté." . Qu'est-ce qu'elle disait ? De. QUOI ?!!!!

Bouché bée. Il ne savait même pas quoi répondre. Il restait. Genre. Sans voix. Ses yeux comme des billes, son souffle s'était coupé. Il s'était même penché un peu vers elle, pour vérifier qu'il ne s'était pas trompé dans l'identification de la personne. Dans son cerveau, c'était le vide. Intersidéral. Qu'est-ce qu'elle racontait là ? Mais le pire était encore à venir. Son regard était... Charlie avala sa salive. C'était pire que les groupies de Justin Bieber, c'était indescriptible. Et elle se releva, ce qui soulagea Charlie. Bien entendu, elle allait lui annoncer qu'elle plaisante, qu'elle voulait lui faire peur. Ouais, au moins il reconnaîtrait qu'elle avait réussi son coup. Mais. MAIS BORDEL. Sa main vint se poser sur la joue du gryffon, qui, perdu dans sa vie, ne savait même plus quoi faire. Il aurait voulu la retirer d'un coup sec, mais ses mains ne lui obéissaient pas, Alix le tenant comme. Comme un jouet. Un truc. Mais le pire, le pire n'était pas arrivé, puisqu'il voyait son visage se rapprocher. Dangereusement, trop dangereusement; quoi, elle allait le violer ? Mais c'était quoi ce putain de bord... Elle posa son front contre le sien. Temps de réaction. 1. 2.

" Ne soit pas triste je t'en prie ~ Ça ruine le peu de beauté physique que tu as. " AH ! C'était Alix. Une veine apparut sur sa tempe et, entre la peur et la panique, il tenta d'en placer une. "MAIS T'AS VU TA GUEULE A T...". C'était terrible. Affreux. La jeune fille vint poser un doigt sur ses lèvres pour le faire taire. C'était un cauchemar. " Non ne dit rien. Tu n'as pas a te justifier face a moi. Mon amour pour toi est tellement puissant que je supporterais que tu gardes des secrets. " Un terrible, horrible cauchemar; pris au piège, Charlie recula son front pour lui donner un coup de boule bien mérité, mais fail incommensurable ; elle ne se dégageait pas de son front, y restait collée comme une ventouse, aussi bien que, ayant essayé de trop se reculer pour qu'elle le lâche, il ne supporta pas son poids et tomba à la renverse sur le dos, la banquette en mousse en train de se décomposée et moisie amortissant son choc.

La situation était embarrassante, Alix, plus folle que jamais, sur lui, prête à ne faire on ne sait quoi et lui, bloqué là. Et enfin, enfin, les paroles de la jeune fille montèrent au cerveau du gryffon. "Mon amour pour toi est tellement puissant que...". Attendez. On recommence. "Mon amour pour toi est tellement puissant que...". SON AMOUR POUR LUI ?! Depuis sept ans, elle était là à lui en faire voir des vertes et des pas mûres et elle essayait de lui faire croire qu'elle était amoureuse ? Ahah. Ah. Ah. Finit la rigolade, Charlie était en train de revoir toutes les possibilités possibles et inimaginables, et une seule venait à son esprit. S'appuyant sur ses coudes, il tenta d'attraper sa baguette dans sa poche. Soulagé de sentir le bout de bois entre ses mains, il réussit en se débattant comme il le put à se dégager de quelques centimètres de la jeune fille qui suffirent à le laisser se reculer un peu sur la banquette, de façon à ce qu'il pointe sa baguette face à elle. Penser à un truc ridicule. Penser à un truc ridicule ! Charlie imagina la première chose qui lui venait à l'esprit; Alix maquillée à la Arielle Domballe. MAIS IL LE VIVAIT EN LIVE BORDEL. Un autre truc. Ben en train de faire la sérénade à Morgan. Ça c'était de la bombe !

"Ridikulus !" s'exclama-t-il, espérant enfin que ce cauchemar prenne fin. Pourquoi elle ne changeait pas ? "Ridikulus !" recommença-t-il.

En vain. En face de lui se tenait belle et bien Alix Barthelemy. A bout de tout espoir d'en sortir vivant, il lacha sa baguette qui alla s'écraser sur le sol et rouler, rouler, rouler jusque dans un coin du bar. Mais ça, il ne l'avait même pas vu. Il restait bloqué sur la jeune fille, totalement ahuri, destabilisé, toujours dans leur super position.  

"Barthelemy, reprends toi ! Je suis Charlie, Charlie Foxx, tu sais celui à qui tu veux casser la gueule ! Dit-il comme s'il s'adressait à une handicappé. Ce qui en soit, était le cas. Il lacha un soupire, un peu rassuré, étrangement. Tu te trompes de personne luv' !

Il se rendit compte de son erreur trop tard. Si luv' faisait partie de ses expressions favorites pour montrer à une fille qu'elle était comme les autres et surtout, lui était bien inférieure, là, c'était très, très mal placé. Il avait du lui sortir cette expression des millions de fois, elle était sa luv' numéro parce que celle qu'il aimait le moins. Il se maudit intérieurement, ayant peur de la suite des événements. Courageux mais pas téméraire, comme on dit.


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Sam 15 Fév - 21:03




Mon amour mon coeur


Alors qu'il essayait de lui donner un peu de place - cela ne pouvait être que ça - Charlie tomba en entraînant Alix qui désarçonnée, se cogna violemment le cuisse sur le coin de la table et se retrouva assise de façon peut confortable sur son lion d'or. Poussant un petit crie aiguë, elle plaqua une main sur sa cuisse puis la seconde sur le buste de Charlie pour ne pas perdre d'avantage l'équilibre. Les yeux de nouveau embués mais par la douleur cette fois.
Le choc dans ses yeux se lisait comme dans ceux d'un bébé poney qui découvrirait qu'il n'a pas de corne. Plantant son regard dans celui de Charlie elle renifla un peu en attendant un bisou magique de sa part.... mais pourquoi attendre? Approchant son visage de celui de l'être aimé, elle se figea a quelques centimètres de lui alors que ses cheveux balayaient son visage. Merlin qu'allait elle faire! Elle n'avait pas le droit de profiter de ses douces lèvres sucrées, temple de tous les fantasmes! Elles étaient sacrées, elle devait les mériter. Préférant poser sa tête dans le creux de son cou, elle renifla son odeur avec délectation, ce qui eu pour effet de calmer la douleur instantanément. Cette douce odeur de transpiration et de poussière! Haaaaaa.... se faisant violence pour ne pas embrasser la fine peau, elle laissa sa main caresser ce buste si peu musclé mais si affriolant.

Les yeux émarouchés, elle pensait a leur future vie conjugale! Elle voulait des bébés! Des jumeaux! Et des jumelles! Cette simple éventualité la fit rougir violemment. Cela voulait dire échanger avec lui plus qu'elle n'osait imaginer. Elle devait le présenter a ses parents! Ils seraient si fière d'elle! Ses frères seraient jaloux des traits féminins de son amoureux, eux ces gros bourrins! Charlie c'était quelqu'un de si délicat! Le sentant se dégager, Alix eut a regret a bouger pour le laisser faire! Avec un peu de chance il allait de nouveau effleurer la peau de ses doigts. Peut être même dire son prénom. Rajustant nerveusement sa jupe, elle rigola faiblement le rose, aux joues alors que ses yeux fuyaient la vision divines des petites mèches du beau brun qui venait balayer ses sourcils broussailleux.

- Ridikulus ! Ridikulus !

Hein? La bouche ouverte sur un O de stupeur elle fixa stupidement la baguette qu'il pointait sur elle. Il la trouvait ridicule? Ou Pensait il qu'elle était un monstre? Son cœur se ratatina dans sa poitrine alors que des flots de larmes se déversaient ENCORE de ses yeux. Les lèvres tremblantes, elle regardait avec le plus grand désespoir cet apollon la rejeter de cette façon. Ne représentait elle rien pour lui? Les épaules agitées de soubresauts, elle cacha son visage dans ses mains en se laissant totalement aller. Alors ainsi leur valse n'avait rien signifié pour lui! Son rejet lui faisait un mal de chien, elle n'avait plus de but dans la vie.

"Barthelemy, reprends toi ! Je suis Charlie, Charlie Foxx, tu sais celui à qui tu veux casser la gueule !

Se redressant vivement elle martela de ses poings la cage thoracique de l'homme de ses rêves. Il était si cruel! Mais ses yeux couleurs de boues restaient si beauuuuux! Il la torturait sans vergogne! Démon, horrible don juan!

" Co' comm ent tu peux dire ça!!! Et je m'app'ppelle Alix! Je ne veux que ton bo'bonnnnheur! Dis moha ce que je de ois faire pour que tu .. tu m'aimeuh!

Alors qu'une nouvelle crise s'annonçait elle se recroquevilla de nouveau sur lui pour essuyer ses larmes sur son épaule. La plus belle des épaules. Une épaule parfaite, une épaule qu'elle aimerait caresser du bout des doigts tous les jours.

Tu te trompes de personne luv' !

Rouvrant les yeux, elle leva le menton vers lui et le regarda intensément alors que l’espoir revenait. Love? Amour? Sa respiration s’affola alors qu'elle se redressait vivement, plaquant ses mains sur ses joues. Comment pouvait elle se tromper de personne, personne n’atteignaient ses chaussettes sales! Il était si unique! La passion la dévorait comme un brasier. L'avenir était de nouveau brillant, plein de promesses. Ils habiteraient a l'écart de tous, perdu dans un bois pour vivre leur amour pleinement a l'écart de toutes les filles perfides qui en voudraient a son corps. Leurs enfants lui ressembleraient, sauf physiquement, et seront casés dans un pensionnat tant qu'ils ne seront pas en age d'aller a Poudlard pour laisser papa et maman libre de s'aimer toujours plus.
D'une petite voix elle osa demander. Cet instant magique elle aurait aimé qu'il se passe une nuit de pleine lune avec pleins pleins d'étoiles au dessus d'eux mais tant pis. Ce bar était bien aussi. Il soulignait la force de leur amour, amour qui embellissait chaque toiles d'araignées.

- "C'est vrai? Tu me luv'? Comment pourrais je me tromper, tu as une physionomie si particulière! Non monsieur ton âme me touche et je voudrais moi aussi la toucher! Laisse moi entrer dans ta vie! Je! Je serais la femme que tu veux"

Et voila qu'elle s'enflammait... Elle devait se calmer ou elle allait lui faire peur. Aspirant un grand coup, elle leva une main au plafond et posa la seconde sur son cœur. Rien de mieux qu'un peu de poésie pour faire comprendre avec douceur les sentiments d'une jeune fille amoureuse.

- Charlie, tu es es comme les effluves magiques d'un chaudron
Car Tu m'as ensorcelé
Comme les pattes d’araignées
Que l'on rajoutent dans les potions.


Fière de son effet elle adressa un grand sourire a son homme. Le libérant de son poids a reculons, elle se retrouva de nouveau sur ses jambes. Elle voulait sortir d'ici et crier au monde entier son amour pour lui. Ouvrant une fenêtre en courant vers elle, un sourire délicieux sur le visage, elle avala une grande quantité d'air prête a révéler la grande vérité.


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Dim 16 Fév - 17:13

Et qu'on brille sous la même étoile, quand ta voix croise la mienne, que j'ai ta soul dans mes veines, comme on va être cool dans les tiennes. Femme t'es belle mais quand tu chantes t'es sexy, flash sur elle, rock, soul baby. Alix Barthelemy & Charlie Foxx


De la bave. C'était de la bave qui venait de couler sur son cou, pas vrai ? HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Alors qu'elle commençait à le tripoter sans qu'on ne sache pourquoi. Bordel, elle était entreprenante et... Ah mais bordel ! Charlie se sentait comme violé, il ne savait plus quoi faire pour s'en sortir. Elle lui voulait quoi à la fin ? C'était un pari, une connerie ? C'était bien son genre d'être assez débile pour faire ça. Elle qui s'était littéralement allongé sur lui, elle lui fit bouffer ses cheveux. Cheveux. CHEVEUX !? Il s'éloigna comme il put, tentant dans un dernier espoir de se sauver. Faites que ce soit un épouvantard, faites que ce ne soit qu'un cauchemar. Fail. Tout était vrai, tout était véritable, et déjà des larmes apparaissaient dans les yeux d'Alix qui... n'était vraiment pas Alix, avec cette mine de gamine, cette bouille d'enfant capricieuse. Le visage de Charlie se cripsa; il l'avait faite pleurer. Laissant tomber sa baguette, il se redressa légèrement  pour paniquer et tenter de la consoler. Il était Charlie, elle devait s'en rendre compte quand même ! Après ce qu'ils s'étaient balancés au bal, elle pouvait AU MOINS faire semblant de le détester. Qu'il. Qu'il. Attendez l'information monte au cerveau. Qu'IL L'AIME ?! Et puis quoi encore ?! C'était impossible, et le coeur de Charlie qui battait à la chamarade pour une raison inconnue, la panique. Oui, la panique qu'il n'avait pas ressenti depuis... Non enfait il paniquait souvent, mais là. Là. C'était pire, c'est la crise cardiaque qui le guettait. Étrangement, la bave d'Alix passait, il s'en remettrait, il se remettrait de tout mais pas de ça. Elle avait même essayé de l'embrasser, et Charlie avait tout fait pour éviter cette terrible chose qu'elle avait finalement laissé tomber. Il fallait qu'elle se reprenne, que. Non, est-ce qu'elle allait bien ?

C'est vrai? Tu me luv'? Comment pourrais je me tromper, tu as une physionomie si particulière! Non monsieur ton âme me touche et je voudrais moi aussi la toucher! Laisse moi entrer dans ta vie! Je! Je serais la femme que tu veux"

Mais non, le luv était sorti tout seul, peut-être qu'avec ça elle aurait un déclic. Et elle en eut un. Un terrible, mais pas du tout celui recherché, pas du tout celui qu'elle aurait du avoir. Charlie. Charlie reprends toi. Il cligna des yeux quelques instants. Elle osait supposer qu'il était vraiment amoureux d'elle, et son visage se décomposa. Il ne voulait pas d'une femelle comme elle, peu importe ce qu'elle ferait pour. Même retrouver sa place de femme modèle, qui nettoie qui... Non, toutes sauf Alix. Toujours sur lui, elle se redressa prise d'une effluve que le préfet ne comprenait pas et ... Et elle avait osé parler de sa physionomie, gros point faible du gryffon qui ne s'assumait pas ? AH MAIS PUTAIN.

"MAIS VAS TE FAIRE..." foutre. Profondément. Loin de moi. Hélas, hélas elle le coupa. De façon étrange. Un peu trop étrange pour qu'il réagisse.

Et... C'était censé être quoi ça, un poème ? Charlie allait mourir. Ou pire. Vomir. Vomir de dégout. Un peu de tout. Il retint cependant ce ruisseau de dégout qui vasait dans son estomac pour voir la fille, transpirante de bonheur et d'insouciance se relever, le laissant enfin libre. Il se gratta la tête et murmura un beau "T'es complètement barge ma pauvre fille" qu'il fut le seul à entendre avant de profiter de l'occasion qu'elle lui laissait pour se relever d'un bon et aller se coller contre un mur le plsu éloigné d'elle à une rapidité fulgurante, espérant pouvoir le traverser et s'enfuir loin de tout ça. Il voulait disparaitre, aller plus bas que terre. Et encore, heureusement, personne ne serait témoin de cette terrible scène. Sauf lui, et en fait, c'était pire que tout. Qu'on lui lance un oubliette, qu'on fasse quelque chose mais fait que ça ne soit jamais réel dans son esprit. Très perplexe, et terrorisé, il la regardait, de loin. Faute grave.

Elle venait de se pencher à la fenêtre. Nan. NANNANANANANANANNANAN. Charlie se précipita vers elle en faisant tomber un tabouret sur son passage, laissant derrière lui le mur qui semblait être son seul repère dans ce bordel. Il arriva enfin à son niveau et l'attrapa par les épaules, la retourna vers lui et la plaqua contre un mur un peu plus violemment qu'il ne l'aurait voulu, protégeant son dos d'un bras avant de la lâcher et de plaquer sa main sur ses lèvres pour qu'elle se la ferme alors que l'autre la retenait contre le mur. Bordel, elle allait crier son amour fulgurant par la fenêtre. Il en était persuadé et il était hors de question que cela se produise. Que d'autres la voient dans cet état, qu'elle perde toute crédibilité à jamais. Plus que pour lui, c'était pour elle qu'il le faisait là, parce que sinon, il aurait attrapé sa veste et serait parti en courant, loin. Loin de ce truc d'amour et de débilité profonde.

"Chut Alix, Chut. Pour une fois ferme bien ta gueule et ne dit rien, garde ça pour toi, j'sais pas, aie un peu de fierté !" dit Charlie tout en gardant sa main sur ses lèvres.

Il plongea son regard dans les siens, remplis d'étoiles. Elle était bordel de... de niaise ! Il comprenait maintenant pourquoi entre Red et elle, c'était impossible. Qui voudrait d'une femme comme elle pour l'emmener au bout du monde ? Voyant qu'elle se calmait, il prit le risque de la lacher et de poser sa main sur le côté de son cou, plus pour garder un contrôle sur elle que pour autre chose. Ses mains étaient glacés par rapport au corps bouillonnant d'hormones d'Alix. Elle avait de la fièvre, nan ? Il sentait même son pou battre à la chamade. Il prendrait pas le risque, il ne voulait pas coller encore son front contre le sien et se retrouvé violé quelque part dans le bar. Sa mis à part, il l'avait appelée par son prénom, voilà bien longtemps qu'il ne l'avait pas fait; Et c'était sorti tout seul, c'était... C'avait été instinctif. Ses bras comme seul distance entre les deux, il ne la quittait pas des yeux, essayant de percer le moindre humour dans ses yeux, espérant qu'elle prenne enfin un sourire carnassier pour lui planter dans la gueule "ah, t'y as cru". Ouais, ouais il commençait à y croire, et ça, rien ne pouvait lui faire plus peur. Fred l'avait déjà charrié sur le sujet, comme quoi rien de plus proche que l'amour était la haine ou une connerie comme ça. Mais là, c'était pas lui qu'il voulait sauver, c'était elle. Ouais, il était carrément inquiet. Pour elle comme pour lui.

"Tu me fais quoi là !? Remets toi de tes émotions, t'sais bien que j't'aime..." "pas et que j't'aimerais jamais, fais toi une raison !

Ouais, pas, c'est ce qu'il aurait voulu dire, mais la porte de l'endroit s'ouvrit, et le propriétaire apparut dans l’entrebâillement de la porte et regarda le spectacle. Gêné, il grommela quelque chose dans sa barbe comme "Pardon, j'reviendrai plus tard" et ressortit, laissant le seul espoir de Charlie s'en aller alors que ce dernier avait tourné son regard vers lui pour comprendre ce qu'il se passait. Lorsuqu'il ramena son visage du côté d'Alix, il aperçut un morceau de gâteau, au sol. La boutique avait beau être sale, ça l'étonnait qu'ils y laissent de la nourriture pourrir, comme ça.

"Tu as ramené du gâteau ?" demanda-t-il, intrigué.

Il avait besoin de boire là; et d'une putain de clope. Et lorsqu'il se tourna de nouveau vers Alix, c'était sa fin. Déclarée. A jamais.



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Jeu 20 Fév - 20:04




Mon amour mon coeur


Son cris alla s'évanouir dans les tréfonds de ses poumons lorsque des mains la saisirent par les épaules pour la retirer de là. Des mains longues et déliées, des mains avec un sex-appeal impressionnant malgré les ongles rongés l'arrachèrent de son irrésistible envie de crier son bonheur.. Ce fut sauvage ce fut brutal. Alix en était toute chancelante. Charlie la plaqua sur le mur la laissant toute pantelante de bonheur. Main plaquée sur la bouche elle n'eut pas le loisir de lui lancer un « Vas y Jonhy fait moi mal ». Tant pis ces yeux hurlaient pour elle.
L'odeur enivrante de cette main, leur deux corps rapprochés, merlin elle se sentait défaillir. Ses hormones étaient en ébullition. Graou. Se mettant a mordiller la pulpe de la main qui la muselait dans un jeu peu conventionnel (tant pis, elle aimait ça le piment), Alix se mit a frotter son mollet avec son pied.

"Chut Alix, Chut. Pour une fois ferme bien ta gueule et ne dit rien, garde ça pour toi, j'sais pas, aie un peu de fierté !" 

What ? S'arrêtant brusquement, ses yeux s'embuèrent. Avait il honte d'eux ? D'elle ? Non. De lui, cela ne pouvait être que ça, il ne se sentait pas a la hauteur dans leur couple. Comment le rassurer, lui prouver qu'il pouvait fort convenablement la combler de bonheur en lui touchant simplement la joue de l'indexe ?
Une question qui fut vite éclipser par les derniers mots de cette phase. Comment ça elle n'avait pas de fierté ? Une larme roula de ses yeux pour venir s'écraser contre la main. Comment pouvait on être aussi cruel envers soi même ? Elle avait toujours assumé tous ses choix, elle se moquait du regard des gens. Même si le reste du monde les trouvait mal assorti, elle était la seule a connaître l'unique vérité. Charlie était tour ce qu'elle n'était pas et la complétait parfaitement. Son petit coté idiot était incroyablement attendrissant, ce regard vide brillait toujours lorsqu'elle croisait son regard, son manque de charisme était compensé par le sien qui en valait bien deux et ses mauvaises notes en cours prouvaient qu'il était fait pour rester un père de famille. Elle l'entretiendrait si il le fallait !

La porte de l'établissement s'ouvrit sur le propriétaire des lieux, un homme charmant qui s'en alla s'en faire d'histoire alors que le Gryffondor et elle même débutait une fort jolie histoire. Passant une main sur sa joue, elle la parcouru de haut en bas alors que la porte se refermait sur leur petit jardin secret. Ce petit monsieur allait très certainement faire passer la bonne nouvelle qu'un jolie petit couple s'était formé dans son établissement. Cela faisait toujours de la bonne pub pour ce genre de lieux. Elle n'avait donc plus a se soucier de le dire au monde entier, le monde entier s'en chargerait pour elle.

"Tu as ramené du gâteau ?"

De ? Étonnée, elle tourna la tête vers la part de gâteau qu'elle avait laissé tomber en se rendant compte enfin qu'elle l'avait emporté avec elle. Hum. Gâteau Avec de la chantilly ça aurait été parfait mais bon. Charlie avait retiré la main de sa bouche permettant enfin a la jeune fille de s'exprimer. A son plus grand plaisir. Elle aussi aimait bien prendre le dessus. Passant lascivement les bras par dessus les épaules de Charlie elle lui adressa un sourire éblouissant avant de le faire reculer avec elle, plaquée contre son torse. D'un seul bon elle s'appuya sur lui et vint enrouler ses longues jambes autour du jeune homme.
Le Quidditch l'avait musclé. Son père lui avait toujours dit « Lix, Le balais c'est comme le poney. Au début ça fait mal aux jambes puis un jour tu fais corps avec lui. ». Elle en avait compris le sens bien qu'elle soupçonnais son père de ne s'être jamais essayée a l'équitation. Aujourd'hui la batteuse s'essayait a une sorte de chevauchée. Passant ses mains dans la crinière brune un peu grasse, son canasson avait pas l'air très vaillant mais ça elle ne le voyait pas.

- Ah oui. Mais c'est toi mon gâteau. Vas y montre moi ta crème anglaise.... Grrrr

Plus de retenue, le lieu isolé la faisait délirer. Léchant la joue de Charlie, elle fit claquer ses dents tout près de sa peau, de plus en plus chaud bouillante.
Elle était émoustillée de savoir que son premier amour serait son premier. Inspirée comme jamais elle prit un peu de recul et gonflant ses joues toutes rouges, regarda charlie les yeux de nouveaux larmoyants.

- Oh Charlie ! Marions nous ! Tout de suite ! Je suis tienne !

En disant cela elle lâcha sa tignasse pour mettre ses bras en l'air, se penchant dangereusement en arrière, gorge offerte.
Elle se voyait déjà en robe de mariée, arriver devant l'hotel pour rejoindre son futur au bras de son père. Sa mère et ses frères attendrit par la scène, les yeux émus par l'émotion s'auto félicitant avec Ben. Oh mon dieu elle en avait la chaire de poule. Un frisson la parcouru.


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Ven 21 Fév - 21:45



K-MARO.

Donne moi ton coeur baby ton corps baby, donne moi ton bon vieux funk ton rock baby ta soul baby, chante avec moi je veux une femme, like you, pour m'emmener au bout du monde une femme, like you, yeahééé.


Elle cherchait son contact. Un jeu de jambes qu’il avait choisi d’ignorer, une main sur sa joue qui le caressait. Si c’est un plan baise qu’elle cherchait, elle pouvait toujours se brosser. Pourtant – pourtant -  lorsque les larmes revinrent aux yeux de la jeune fille, Charlie eut comme une pointe au cœur. Il ne voulait pas être la cause de ses pleurs, ou de son malheur. Il en oubliait presque à quel point il la haïssait habituellement. Combien ils s’en mettaient plein dans la face quand ils se croisaient. Trop imprégné par le moment actuel, il ne savait pas réellement quoi faire. Alors quand il sentit cette larme s’écraser sur sa main, il la retira et la posa sur son cou ; il ne voulait pas qu’elle pleure. Heureusement, un homme vint couper court à leur situation, hélas trop peu de temps pour que le rouge se sente enfin mieux. Et alors, alors. Après que sa main se soit posée sur sa joue, qu’il prenne sur lui pour ne pas imaginer qu’elle ne s’était pas lavée les mains depuis le matin, qu’elle était possiblement enivrée de champignons et autres pathologies qu’il ne pourrait supporter, il posa la sienne sur sa main et la retira, doucement, de façon pas trop brutale pour qu’elle ne le prenne pas comme un refus, mais de façon aussi à ce qu’elle n’en essaye pas trop, qu’elle n’aille pas trop loin. Elle ne devait pas être dans son état normal. Charlie envisagea la possibilité qu’on lui ait procuré un amortensia, ou une quelconque potion qui l’aurait rendue amoureuse du premier venu. D’une certaine façon, ça le rassurait que ce soit lui, au moins, il était sûr qu’il ne lui arriverait rien. Qu’il n’en profiterait pas. Si peu attirée par la bouille rouge d’hormones de la jeune fille.

Du moins ce fut jusqu’à ce qu’elle vienne enrouler ses bras autour de son cou, coller son corps contre le sien. Le jeune garçon fut parcouru d’un frisson alors que, ne sachant pas réellement quoi faire, il se dit qu’il était temps de la repousser. Posant ses mains sur ses hanches, il exerça une légère pression qu’elle sembla interprêter comme une invitation à se coller un peu plus à lui. En vue de son sourire replandissant, il lui rendit un sourire un peu plus forcé et ses bras enlacèrent sa taille. Ouais. Presque forcé, parce qu’il commençait à s’amuser de la situation. Elle le fit reculer de quelques pas, se collant toujours plus à lui. Il était perdu. Il fallait qu’il trouve un moyen de lui expliquer que, jamais – ô grand jamais – ils ne pourraient être ensemble. Il pensa à lui envoyer un finite incantatem, cependant, sa baguette était maintenant bien trop loin de lui alors que la demoiselle se retrouvait à l’emprisonner de ses jambes. Surpris, ses mains se posèrent sur le bas de ses cuisses, pour la soutenir, pour ne pas qu’elle se ramasse comme un vulgaire oiseau mourant d’une crise cardiaque subite. Trop bon trop con, Charlie. Parce que le drame s’ensuivit ; les mains de la jeune fille s’attachèrent à ses cheveux. Et là. Là. Le préfet aurait pu fondre, littéralement. Il ferma les yeux, profitant quelques instants de ce bien fait naturel, seule chose à laquelle il ne pourrait jamais résister. Il fallait décidément qu’elle s’arrête. S’il ne savait pas que c’était elle, il aurait délibérément succombé. A la tentation, à ces gestes brusques, à cette domination dont il ne se plaignait pas réellement – bien qu’il préféra, de son côté, dominer lui aussi. Ce qui aurait donné une forme de lutte pour la domination de l’autre, bien plus sauvage et passionnelle que la douceur qu’il avait déjà connu. Mais comme Charlie avait beaucoup de chance, elle vint lui rappeler qu’elle était Elle. Avec sa voix un peu naïve et délibérément aigüe.

« Ah oui. Mais c’est toi mon gâteau ! Vas-y montre-moi ta crème anglaise…. Grrrrr » dit-elle apparemment très… excitée.

Excusez-moi, j’ai dit naïve ? 404 error. Attendez. Elle a dit quoi ? Les fantasmes se cassèrent alors en trois cents cinquante mille morceaux. En particulier lorsqu’elle vint s’amuser à claquer ses dents près de sa peau. Il soupira. Bordel elle était sacrément atteinte. Il essaya de la décoller un peu de lui, mais la position peu confortable dans laquelle ils étaient – du moins, pour Charlie – l’empêcha d’une quelconque réussite. Même lui lâcher les jambes ne marcha pas, elle bien trop attachée, telle un panda à son tronc. Merde, elle allait repleurer. Elle avait encore les yeux remplis de larmes. C’était quoi le problème, encore ?! Voulant éviter une inondation de complaintes, il remit délicatement ses mains où elles étaient placées auparavant. Déjà qu’il faisait un effort surhumain pour rester silencieux. Pour ne pas lui dire qu’elle était complètement folle, qu’il fallait la faire interner. Et puis. Elle. Voulait. Se. Marier ! Le seul problème dans l’idée qu’elle ait prit une potion d’amour, c’est que Charlie n’avait pas le souvenir de l’avoir croisée dans la journée, et il aurait fallu qu’elle le voie, qu’elle le croise. Rien de tout ça ne c’était passé. Alors… Elle devait être tombée sur la tête. D’ailleurs, l’envie de la faire tomber était tellement présente qu’il se mordit la joue pour résister à la tentation, alors qu’elle se faisait tomber en arrière. Par peur qu’ils basculent tous les deux, Charlie, dans un geste brusque et rapide, propre aux batteurs, fit glisser un de ses bras sur son dos de façon à la retenir, alors que l’autre bras venait se caler sous son postérieur pour un meilleur maintient. Un peu paniqué, il se pencha un peu pour la retenir avant de la relever contre lui. Leurs visages, leurs bassins, leurs corps entiers, ils étaient beaucoup trop près. Il la regarda, droit dans les yeux. Merde, il allait rougir. Il détourna son regard vers la porte.

« Je suis contre le mariage » mentit-il. Ce n’était pas un non, ce n’était pas un oui. Elle ne pleurerait pas comme ça. Mais c’était une bonne façon de lui refuser l’offre, surtout qu’Alix, voulant peut-être absolument se marier dans sa vie, serait tellement déçue qu’elle abandonnerait Charlie. A jamais. Mais attendez. Ca la ferait pleurer, ça, de voir que leur destin est incompatible !? Charlie écarquilla les yeux. Merde. « Non je enfin non, c’pas ça ! C’est euh. On est carrément trop jeunes ! »

Elle était sienne. L’expression attira un sourire sur les lèvres de Charlie. Quelqu’un filmait ? Est-ce que quelqu’un filmait ? Parce qu’il lui ressortirait. Il l’imiterait, même, mais jamais, ô grand jamais il ne laisserait passer ça à côté. Alors, alors il la remonta un peu sur son corps, elle qui commençait à glisser. Et toujours avec ce sourire à moitié moqueur, à moitié amusé, qu’elle verrait surement comme quelque chose de magique, il commença à se déplacer. Sur le bar étaient posées des trucs, des tasses vides usagées, des verres également vides, puants d’alcool. Lâchant finalement son dos, il y donna un coup de bras pour que tout aille s’écraser derrière le comptoir et la posa, dessus, lui emprisonné entre ses jambes. Il fallait dire qu’elle n’était pas aussi légère qu’il le pensait. Enfin. Bref. Il alla poser ses mains de chaque côté de la jeune fille, sur le bar et tenta de se reculer, un peu, afin de tendre ses bras, mais autant dire que ça ne fonctionna pas, surtout parce qu’il faisait attention à ne pas la frustrer. Bientôt, ça lui passerait. Pas vrai ? PAS VRAI ?

Au fond, il fallait bien reconnaître qu’elle l’avait aguiché et attisé, qu’il en aurait bien profitée, sur ce bar. Que ses doigts voulaient explorer sa peau, sa bouche parcourir son cou, son corps s’humecter du sien. Il voulait l’embrasser sauvagement et la presser contre lui,  l’aimer le temps d’une heure, le temps de quelques secondes oubliées. Mais le préfet était trop respectueux, trop responsable pour se permettre quoi que ce soit qui les marque à jamais. Trop raisonnable, peut-être. Sa respiration s’était faite légèrement plus intense, alors qu’il tentait de garder ses distances comme possible. Non, il fallait que ça s’arrête maintenant, où ça ne ferait qu’empirer. Et puis, c’était Alix quoi. Il n’était pas son ami ; il ne l’aimait pas forcément, elle était chiante, lourde et refusait d’assumer qu’une fille était forcément plus faible qu’un homme. Enfin, Charlie ce jour-là lui prouvait tout le contraire.

« Réveille-toi, Barthelemy ! » il sourit, ironiquement. « Tu te souviens de notre première rencontre ? » dit-il, amusé. « Et du bal ? Tu comprends pourquoi on s'aime pas ? »

Peut-être que ça lui rafraichirait la mémoire, et la raison. Les deux s’étaient, dès leurs premiers instants, disputés, haï, trouvant l’autre plus ridicule et débile à chaque seconde qui passait. Pour une affaire de Chocogrenouille lui semblait-il, ça n’était pas très clair dans son cerveau. A vrai dire, il s’en souvenait peu, et ça lui allait très bien. Ils avaient parlé Quidditch, pensaient s’entendre et lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle jouait… Charlie lui avait balancé un truc méchant, genre qu’elle en serait incapable, ou qu’une fille ne pouvait pas jouer. Et c’était devenu la guerre. Et le bal. Il ne se souvenait pas avoir été aussi méchant depuis longtemps. A vrai dire ils n’avaient pas pour lubie première de s’adresser la parole, cela faisait simplement depuis cette satanée soirée de thé dansant que Charlie recommençait à vraiment garder un lien avec elle. Toujours est-il qu’ils s’étaient blessés volontairement, s’étaient torturés psychologiquement, s’étaient détestés sans aucune pitié. Oui, lorsqu’elle se souviendrait de ça, tout serait fini. Elle reprendrait conscience de ce qu’il se passait. HEIN ?

En fait, il aurait du la laisser tomber quand il le pouvait.
Qu'elle écrase sa tête contre le sol.
Qu'elle reprenne conscience.
Ou encore mieux.
Qu'elle meurt.

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Alix Barthelemy
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Lun 24 Fév - 19:39




Mon amour mon coeur


Elle était si bien enveloppée dans ses bras... et ses joues se coloraient de façon si craquante... on aurait dit une grosse tomate.

« Je suis contre le mariage »

Huuum ? Frottant sa joue contre la sienne, elle fit glisser son crane jusqu'à se retrouver front contre front. Sa main jouant avec la cravate du préfet. Contre le mariage ? Elle fronça des sourcils sans s'arrêter de sourire. Elle pourrait le faire changer d'avis, ça devait pas être un gros problème avec ce beau crane vide.

- C'est pas grave mon amour, nous pouvons encore nous Pacser. Mes parents seront juste un peu déçu. Tu as envie que je te fasse changer d'avis ?

Sa main abandonna la cravate pour aller se balader le plus loin possible dans son dos, collant ainsi sa poitrine a son buste, l'obligeant a baisser la tête pour rester contre son front. Elle glissait un peu d'ailleurs. Ca devait être a cause de la transpiration de Foxx. Si il transpirait maintenant alors qu'est ce que cela donnerait plus tard.

« Non je enfin non, c’pas ça ! C’est euh. On est carrément trop jeunes ! »

Pour son plus grand plaisir Charlie se dirigea vers le bar. Faut il vous décrire la bouillie mentale d'Alix ?
La température augmentait d'un cran, la jeune fille repassant ses doigts dans les cheveux du bruns en étirant bien ses doigts, son sourire se faisant ravageur, sa respiration se faisant plus sourde. Les deux corps aussi collés serrés... même dans ses espoirs les plus fous elle n'aurait pas pensé un rapprochement aussi rapide.
Elle ne pensait plus a rien, quelques fusibles avaient fondu alors que les mains du Gryffondor la soutenaient du mieux qu'elles pouvaient, incrustant le bout de ses doigts dans sa chaire. Son cœur palpitait follement dans sa cage thoracique, Alix se courba dans ses bras, leur visage dangereusement proche. Et totalement remontée a bloc en entendant les verres qui se mettent a rouler au sol et ceux qui se brisent alors que Charlie la fait monter sur le bar. C'est fou ce qu'elle avait chaud... dénouant d'un geste expert sa cravate pour se laisser un peu plus respirer, elle fit sauter quelques boutons de son chemisier le tout en fixant Charlie avec un grand sourire de prédateur. Il ressemblait un peu a un lapin. Un lapin devant les phares d'une voiture. Un lapin un peu lépreux mais un lapin.
Gardant ses jambes autour de lui pour qu'il reste collé a elle, elle continuait a passer doucement son indexe sur ses joues, son cou, son torse, gardant l'autre a l'arrière de son crane. Son bassin collée au sien, elle se foutait bien de la façon dont reposait sa jupe... de toute façon elle portait un short de sport. Mais pour combien de temps ?
Rapprochant ses lèvres de ses joues, elle parcourra du bout pointu de sa langue l'angle de la pommette du jeune homme avant de souffler dessus avant de rigoler dans un rire de gorge.

« Réveille-toi, Barthelemy !  Tu te souviens de notre première rencontre ?  Et du bal ? Tu comprends pourquoi on s'aime pas ? »

Se réveiller ? Était ce juste un rêve délicieux ? Non... elle se sentait bien trop vivante. Mais une petite discussion avait l'air de s'imposer.
Prenant un air sérieux, se décollant de cet apollon couleur sauce tomate, elle accrocha ses mains au bar.
Mortellement sérieuse. Comme si elle n'avait jamais mordu dans cette tarte.

- Mais je ne t'ai jamais haïs Charlie. Tu es le seul a le penser ! Soit un peu honnête monsieur le préfet. En quoi suis je si déplaisante a tes yeux ? - Tention, elle se concentra tellement fort qu'aucune larme ne monta a ses yeux. Yeaaaah. - Et puis tu as dis que tu m'aimais. Ou se trouve le problème ?

Les vilains petits garçons ne tiraient ils pas sur les couettes des filles quand ils les aimaient bien ? Jeunes leur relations étaient houleuses, mais dans l'esprit actuel de la blaireaude cela cachait désormais quelque chose. Se remettant a sourire, elle se pencha et planta un baiser sur sa joue.
Resserrant de nouveau progressivement sa prise sur lui, elle attrapa sa main et la planta sur son cœur pour lui faire prendre conscience de son cœur battant a toute allure.
Sa voix était sourde et profonde quand elle prit la parole une dernière fois.

- Allons nous en d'ici Charlie... nous sommes adultes désormais, partons tous les deux d'ici.


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Mar 25 Fév - 0:42



I LIKE PRETENDING

Your silver skin, that crawls in rhythm, sweats like spring returns me to the deathwish. And all my epiphonies that branded me and broke my knees confirms me into the deathwish.


Sa respiration était haletante. Elle jouait avec lui comme elle aurait manié une batte, sachant exactement quoi faire quand il fallait le faire. Ses mains dans son dos, sa poitrine contre lui, ses doigts dans ses cheveux, il faisait soudain chaud. Beaucoup trop chaud. Aussi une fois la jeune fille posée sur le bar, Charlie retira son pull bordeaux. Qu’étaient-ils en train de faire ? Certainement rien de bon. Mais la raison ici ne l’emporterait pas. Une lutte acharnée avait débuté, entre continuer ou arrêter. Entre l’aimer ou la détester. Et alors qu’il n’arrivait pas à prendre une décision convenable, alors que sa cravate se voyait dénouée sans le moindre souci rencontré, qu’elle commençait à déboutonner sa chemise, son corps bouillonnait. Répondait à l’appel provocateur, à son prédateur. Le préfet se mordit la langue, il ne fallait pas. Et pourtant, ses mains remontaient doucement, sensuellement le long de ses cuisses. Il cédait onctueusement à cette tentation qu’était la jeune fille. Il alla poser son front dans le creux de son cou, les yeux fermés, torturé comme jamais ; son souffle contre sa peau. Il voulait y déposer ses lèvres. Il voulait la mordre charnellement, s’en délecter, faire descendre sa passion plus loin.  Une de ses mains s’était éclipsée jusqu’au bas du dos de la demoiselle, pour qu’elle soit plus près, toujours plus près, pendant que l’autre, d’abord de l’autre côté de son cou, était allée se perdre dans sa chevelure de neige, lui cédant à la tentation de déposer un baiser sur sa chaire. Merde. Il lâcha un soupir de regret, un gémissement déçu avant de se détacher de ce cou. Il n’y ferait rien, il n’en ferait pas plus. Ils en avaient déjà trop fait. Et lorsqu’elle vint jouer avec sa langue sur son visage, il crut imploser. Il essaya de se reculer, il voulait s’enfuir, courir. Ses deux mains la lâchèrent pour aller se poser sur le bar. Il fallait que son cœur se calme, que ses pulsions disparaissent. Pourtant, il ne s’éloignait pas de ce bassin dévorant.

Il tenta vainement de la dissuader de continuer. Lui rappelant alors les bases de leur relation. Oui, parler de ça, ça lui faisait du bien à lui aussi. Ou pas tant que ça. Déjà au bal, elle lui avait rappelé qu’elle ne l’avait jamais haï. Qu’elle ne l’avait jamais détesté, qu’ils n’avaient toujours fait que prétendre, que mentir. Voulait-elle alors en venir à là ? A un amour dévorant ? Soudainement sérieuse, ses mains allèrent se poser sur le bar frais. Elle semblait pourtant tellement elle, tellement normale. Etait-ce possiblement une potion de polynectar ? Une fille rambda qui rêvait du préfet ? Non, ce genre de chose était impossible. Charlie avait trop peu d’estime personnelle pour admettre qu’un tel carnage aurait été envisageable. Il crut presque mourir de soulagement lorsqu’elle se décolla de leur étreinte pour capturer son regard. Le français essaya d’abord de l’éviter, le laissant divaguer vers le plafond à gauche en se mordant la lèvre, avant de se rendre compte qu’il n’y arrivait pas et avait besoin de la voir. Alors son regard sombre, qui ne cachait en rien ses envies purement charnelles, se posa dans le vert de ceux d’Alix Barthelemy. Et là, le monde s’écroula. En quoi était-elle si déplaisante à ses yeux, hein. En rien. En rien de rien. Là tout de suite, elle était trop parfaite pour être réelle, et c’est bien ce qui effrayait le garçon qui entre-ouvrit la bouche pour répondre.  Elle le coupa. Diabolique.

« Et puis tu as dit que tu m’aimais. Ou se trouve le problème ? »

Le préfet essaya de se souvenir, mais rien ne vint. Peut-être parce qu’on l’avait coupé de façon si naturelle que ça ne lui était même pas venu à l’esprit, peut-être parce qu’il avait préféré d’ignorer ce moment terrible où, interrompu par un homme, il avait cru y voir une onde d’espoir. L’espoir que ça ne se finisse pas comme ça se finissait actuellement. Entre l’envie et l’interdit. Entre la vie et la mort. Et alors. Alors ! Elle s’approcha de lui, resserrant un peu plus leur étreinte, et déposa un baiser. Sur sa joue. Il ferma les yeux à ce contact et passa sa propre joue sur la sienne, prolongeant ce simple contact puéril. Sa peau était un peu pleine de boutons, ce n’était pas grave ; il irait se désinfecter le visage plus tard. Alors qu’elle attrapa une de ses mains, la sienne vint se poser sur celle d’Alix toujours sur le bar. Alors il sentit. Sa. Poitrine. Puis son cœur, rapide, autant que le sien. Peut-être un peu plus, c’était impressionnant. Leurs corps étaient de nouveau trop proche, la tentation trop présente.

« Allons-nous en d’ici Charlie… Nous sommes adultes désormais, partons tous les deux d’ici. »

Elle avait plusieurs fois prononcé son prénom aujourd’hui. Mais aucune fois celui-ci ne raisonna autant dans le corps, le cœur du gryffon. Il avala sa salive, ouvrit les yeux et regarda la prise qu’il avait sur sa main. Il fallait arrêter tout ceci avant que cela ne devienne trop incontrôlable. Avant que sa fierté en prenne un trop grand coup. Avant qu’il se laisse totalement succomber au délice qu’elle lui offrait. Il hésita quelques instants, et toujours dans ce même esprit sensuel, colla sa tempe à la sienne, de façon à ce que ses lèvres effleurent son oreille.

« Le problème, Alix. C’est que tu n’as fait que répliquer. » Dit-il en insistant bien sur son prénom et le que. Sa voix était dédaigneuse. Elle allait pleurer, et il le savait. Quoi que. Avec un peu de chance non. Toujours est-il qu’il avait bien compris qu’il faudrait la faire souffrir pour s’en sortir. Et là, il n’avait pas le choix. Il les sauvait tous les deux.

D’un geste sûr, ses mains se posèrent sur ses mollets qu’il écarta sans pitié, l’obligeant à lâcher l’emprise qu’elle avait sur lui. Il recula de quelques pas, la regardant, regrettant déjà. Une boule se forma dans son ventre, son cœur s’effritait. Pourquoi, qu’avait-il fait ? Il la regardait toujours droit dans les yeux, confiant en la noirceur de ses iris pour ne pas le trahir. Et pourtant, cette fois, même eux n’étaient pas assez forts pour dissimuler la peine subite du préfet. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait continué. Il l’aurait aimée. Il voulait l’aimer, il l’avait toujours su, voulu, et l’avait toujours renié. Elle venait juste d’appuyer sur le déclencheur qui ferait qu’il le saurait, qu’il s’en rendrait compte et qu’il en souffrirait, un peu. Il voulait la tuer, il la détestait pour ce simple fait. Et pourtant, il ne pouvait pas en profiter – il se rendait bien compte qu’elle n’était pas totalement elle. Et il la respectait – beaucoup trop pour oser la blesser. Il lâcha son regard pour ramasser son pull qui avait fini par terre sans qu’il ne se souvint réellement comment, reboutonna les quelques boutons de sa chemise défaite et passa une main dans ses cheveux. Il lui faisait maintenant dos et avait peur de se retourner, repassant son pull de laine sur sa chemise. Il avait encore chaud, mais qu’importe.

« C’est mort Barthelemy, tu te manifestes trop tard. » rajouta-t-il en relevant le tabouret qu’il avait fait tomber, tachant de se changer les idées comme il le pouvait. « Et parfois il vaut mieux jamais que tard. » rajouta-t-il en attrapant sa veste à la volée. « Aller, on rentre à Poudlard. On va à l’infirmerie. ».

Dehors, il faisait froid.
Il lui jeta sa veste à la gueule.


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Alix Barthelemy
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Mar 25 Fév - 2:45




Mon amour mon coeur


L'instant est délicieux. Elle meurt d'envie qu'il se prolonge. Elle exhale un long soupire qui se termine dans un gémissement guttural alors que le Gryffondor une main dans ses cheveux, la colle d'avantage a son bassin. L'air s'embrase, son désir aussi. Ses fantasmes d'amoureuse éperdue se brisent pour en former de nouveaux alors que les lèvres du préfet embrasse sa peau brûlante. Elle est fusion, Charlie forgeron, il peut se servir d'elle de la façon dont il désire, plus rien ne compte, a part terminer ce qu'ils viennent de commencer sur ce bar. Merlin. Elle risque a tout moment de laisser des larmes s'échapper de ses yeux ambrés, embrumés par le feu qui la consume au creux de son ventre. Les sensations sont décuplées, elle ressent les choses trop vivement pour son bien. Elle n'est qu'une humaine, ce plaisir lui semble si interdit, si profond qu'il ne peut avoir été créé que pour les Dieux. Dans une pulsion incontrôlée, seul rempart a la folie qui menaçait de l'embrasser, Alix mordit de toute ses forces le colle de chemise du jeune homme. Le goût du tissu dans sa bouche, lui donna l'impression d'être soudainement malade, une fièvre peu commune la faisant frissonner alors qu'elle se sentait bouillir. Drôle de sentiment, dérangeant et délicieux a la fois. Elle commençait a s'avouer qu'elle n'allait pas survivre a un tel moment, son cœur allait fondre dans sa poitrine avant qu'elle n'ait le temps de s'en remettre.
Lorsqu'il fut question de la dissuader, les yeux de la jeune fille ne le quitta pas une fois des yeux, exultant de le voir aussi chaviré qu'elle.
Alix musela les démons qui avaient pris possession de son corps pour convaincre a son tour le plus simplement du monde que Foxx faisait fausse route.

Alors qu'elle se contrôlait le plus difficilement du monde, Charlie fit craquer le beau verni de sagesse qui lui restait en venant coller sa joue contre la sienne alors que sa main attrapait la sienne pendant qu'elle lui faisait prendre son rythme cardiaque. Elle allait basculer. D'une minute a l'autre. Il ne lui fallait plus grand chose pour qu'elle cède totalement, sans retenue. La bouche du jeune homme s'approcha de son oreille alors que sa tempe restait collait a la sienne.
Alix cru défaillir. Mais ce ne fut qu'une illusion. Elle ne sombra pas dans son océan nommé désir.

« Le problème, Alix. C’est que tu n’as fait que répliquer. »

Des mots qui la firent passer de femme éperdue a glaçon glacé du congelo. Elle détestait ces paroles, ne comprenaient pas encore pourquoi mais sentait déjà les larmes monter alors que le sens de cette phrase montait progressivement jusqu'à son cerveau embrumé.
Charlie se dégagea de son emprise mais regarda le triste spectacle qu'il avait provoqué.
Les lèvres pulpeuses de la blaireaude gonflées par son désir, son regard embrumé par le plaisir, tout cela s'évapora progressivement, laissant les marques de la cruelle et amère déception sur des traits fins exprimant une douleur accentuée par la frustration.
Elle avala sa salive avec difficulté alors que son minois exprimait toute la concentration qu'elle réclamait pour ne pas fondre dans des sanglots éternels.
Le cœur prêt a imploser, ses vieux mécanismes d'auto défense revenant l'aider a ne pas sombrer dans une lente mort qui rognerait son âme sans pitié.

« C’est mort Barthelemy, tu te manifestes trop tard. »

Ce fut un coup de burrin assené avec fracas sur son cœur sauvegardé a grande peine. Elle le sentit exploser, ses morceaux venant se ficher dans sa chaire. Si elle ne mourrait pas des mots de celui qui l'avait mise dans cet état, alors elle crèverait d'une hémorragie. Elle le regardait se rhabiller avec des yeux de bébé phoque blessé.

 « Et parfois il vaut mieux jamais que tard. »

Toute sa volonté, toute son ame, tout ce qui lui restait de cœur, tout cela était sur le point de s'auto détruire alors que levait avec lenteur ses yeux au plafond. Sa respiration était bien trop difficile, plus que quelques secondes, quelques une. 22 pour être exacte et elle détruirait tout ce qu'elle était pour un homme.
19. Les taches humides du plafond étaient si attrayantes. Elle voulait en devenir une.
Sa fin approchait. C'était marrant de repousser a une poignée de secondes prêt une fin qui de toute façon était inéluctable.
10. Elle se souvenait avoir éprouvé ce sentiment de vulnérabilité extrême pour un autre... il fut un temps. Mais l'être entier de Charlie l'avait éclipsé.
7.  La veste qu'il venait de l'envoyer a la gueule, elle ne prit pas la peine de la ramasser. Une gangue élastique venait de se reconstituer autour de son organe en miettes. Drôle de sensation.  
10. 10 ? Pourquoi 10 ? Les yeux bruns boueux et bovin du préfet furent remplacer par ceux bleus d'un inconnu. Son ventre en fut tout chamboulé. Ce regard...
Fin de l'auto destruction. Dehors le soleil prenait une teinte dorée.

« Aller, on rentre à Poudlard. On va à l’infirmerie. ».

Son regard se baisse de nouveau vers Foxx. Se laissant glisser de son comptoir, elle observait placide l'homme qui lui faisait face. Non décidément il n'avait pas les yeux bleus. Même pas de moustache. Quelle sensation étrange de pouvoir de nouveau aspirer ce même air qui quelques minutes avant lui glaçait les poumons. Elle se réchauffait de nouveau mais... la petite bougie du Gryffondor n'y était pour rien.
Merlin. Merlin. Que c'était gênant. Attrapant avec lenteur un verre derrière elle rempli d'eau, seul survivant parmi ses frères et sœurs étalés par terre, elle le versa sans dire un mot sur la tête du jeune homme. Ah.

- Euh. C'était pour... euh voir si j'étais de nouveau.... moi.... pardon ?

Le silence était incroyablement pesant.... Alix sortie sa baguette et visant quelques éclats de verre jeta un reparo entre ses dents avant d’enchaîner avec un reducto sur la part de tarte.
Était elle assez forte pour refluer tous ses souvenirs d'elle s'offrant a sa nemesis ? Nan. Même elle n'y arriverait pas.... Aspirant une grande goulée d'air alors que ses joues rosissaient horriblement, Alix se massa la gorge avant d'oser regarder le pauvre bougre dont les yeux puaient le sexe. Argh. Dégueulasse. (Dit elle...)

- Tu n'as rien vu Foxx. Rien vu rien entendu. On va oublier... et moi découvrir ce qui c'est passé avec mon dessert du jour. Voila... on va faire ça.

Carnage. Une honte sans pareil essayait de l'étriper alors que le souvenir du barman les surprenant lui laissait un goût de cendre sur la langue. Des témoins... elle allait devoir s'en char... Par les caleçons du ministre de la magie. Nan pas de meurtres. WOW. Un dernier coup d’œil pour le pauvre garçon qui ressemblait a un chat miteux trempé, elle toussota avant de ramasser la veste et la lui remettre de façon maladroite entre ses mains pendouillantes qu'elle du elle même relever.
Elle leva sa main pour tenter de lui dire au revoir comme si de rien n'était et laissa tomber... elle allait juste partir. Good plan. Totalement dégrisée, elle allait certainement essayer de se trouver un jolie tabouret avec une jolie corde quelque part dans Poudlard. Ses pensées parasitées par des visions d'elle même qu'elle essayait e refouler telle des groupie d'un concert de boys band par des vigiles. Hard. Et le mal de crane qui pointait n'arrangeait rien... peut être allait elle envisager la thérapie... elle venait de se faire droguer, elle n'en doutait pas une seconde.

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Mer 26 Fév - 0:11



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Your silver skin, that crawls in rhythm, sweats like spring returns me to the deathwish. And all my epiphonies that branded me and broke my knees confirms me into the deathwish.


De l'eau. Si quelques secondes avant, il avait voulu lui faire l'amour, l'aimer sauvagement, tout de suite, maintenant, il ne ressentait qu'une seule émotion; celle de la tuer. De l'assassiner. De l'étrangler, de l'écarteler, de donner son bras et le reste de son corps à un cerbère, ou un autre truc carnivore qui voudrait bien la manger sans avoir peur d'être malade. Et ça, c'était encore quelque chose de compliqué à trouver. Qu'importe, c'était l'hiver, il faisait froid. Et il avait maintenant les cheveux trempés. Mais ça l'avait refroidi. D'un coup, tout semblait redevenu à la normale, et pour elle aussi. Alors il ne répondit rien, se contenta de la toiser. Le silence se faisait peusant, entre l'incompréhension et le soulagement. Il cligna plusieurs fois des yeux, se demandant ce qu'elle lui voulait. Elle semblait gênée. Très gênée. Bien, il l'était aussi. Mais il ne dirait rien. Ce ne serait qu'une partie de sa mémoire à cacher, à ne pas se remémorer. Comme quoi parfois, il valait mieux ne pas savoir, que de savoir. Mais c'est une leçon qu'il ne retiendrait une fois encore, pas. Il se racla la gorge et s'ébouriffa les cheveux d'une main, pour tenter d'enlever le plus d'eau possible, lui qui était prêt à partir, lui qui avait prévu de rentrer à poudlard quelques minutes auparavant. Inutile de préciser que c'était dorénavant totalement mort. Pas temps qu'il serait mouillé, attraper une méningite ne l'intéressait pas du tout.

Alors son pardon, elle pouvait se le mettre où il pensait.

Pourtant, une minute auparavant, il estimait que c'était à lui de lui présenter des excuses. Il avait vu dans ses yeux une douleur qu'il ne lui avait infligée que volontairement, dans le simple but qu'elle le laisse tranquille, qu'ils se sauvegardent mutuellement de l'autre. Et ça avait fonctionné, d'une façon trop radicale. Elle n'avait pourtant pas pleuré, contrairement aux attentes du gryffon. Elle avait simplement levé ses yeux au plafond, et cela semblait l'avoir réveillée de sa torpeur émotionnelle. Charlie n'aimait pas faire souffrir. Il détestait ça, et l'avait fait par fierté. Egoistement et pourtant. C'était elle qui s'excusait. Le devait-elle ? Surement. Après tout, elle les avait trainés dans cette situation délicate, elle les avait plongés dans cette enivrante ambiance dégueulasse. Et ça, le préfet ne l'oublierait pas de si tôt. Ni cette arrivée fracassante, ni cette escapade sur la banquette, puis contre le mur, puis sur... le... bar. Charlie à cette simple pensée sentit son corps lui dire non, se rétracter et vomir la honte qu'il en ressentait. Mais si lui était honteux, qu'est-ce que ça devait être de son côté... Quoi que, elle au moins avait l'excuse d'on ne savait trop quoi. Alors que lui. Il faudrait qu'il trouve à se justifier, un de ces quatre. Et une bonne excuse. Parce qu'il se voyait mal lui sortir qu'il pensait avoir quelques sentiments douteux qui s'amusaient à le torturer.

- Tu n'as rien vu Foxx. Rien vu rien entendu. On va oublier... Et moi découvrir ce qu'il s'est passé avec mon dessert du jour. Voilà... on va faire ça.

Et leurs regards se rencontrèrent. Il la vit rougir atrocement, alors que lui se passait une main sur le visage en mode "ce n'était qu'un cauchemar".  Il tourna la tête, totalement confus. Ils n'allaient plus se parler. Ils allaient s'ignorer, après ça. C'était obligé, il n'arriverait plus à la regarder en face. Sauf si. Sauf s'il arrivait à passer au dessus et à... en rire. L'histoire n'était pas gagnée. Alors il la regarda ramasser la veste et s'approcher de lui. Il n'arrivait pas trop à être réactif. En fait il était sous le choc, je crois ? Elle attrapa sa main qu'il s'empressa de retirer de son contact et lui arracha la veste à la volée. Elle était de toute évidence gênée. Lui aussi l'était, il ne voulait plus jamais de sa vie être aussi proche d'elle. Jamais de jamais. Enfin ouais... Bon, fallait faire quelque chose, parce qu'ils ne devaient pas être brillants, à s'épier comme deux amants ayant fauté. Dire n'importe quoi, dire n'importe quoi.

- Hors de question, ton poème était trop magique pour que je l'oublie Barthelemy.

Voilà. Ca c'était du Charlie avec Alix. Ca devait passer, heiiin ? Mais c'était de toute évidence trop tôt pour qu'ils se reparlent comme si de rien n'était. Elle préféra essayer de s'écliper. Elle voulu lui faire un signe de main ? Nan, ils ne faisaient jamais ça. Elle abandonna l'idée et disparut derrière la porte. Charlie baissa alors son regard sur sa veste. Bien, maintenant il faisait quoi. Il souffla d'un ras-le-bol avant d'enfiler son manteau. Tant pis pour les cheveux mouillés, de toute façon il fallait absolument qu'il aille voir Absynthe. Sa peau avait touché Alix, elle lui avait même bavée dessus, à tout moment il avait contracté la lèpre, la peste ou une mst quelconque. Après tout, ça restait cette poufsouffle maudite. Grognant, il sortit à son tour dans le froid gelé de l'hiver pour retourner à Poudlard....

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