Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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« que trépasse si je faiblis » ∆ Charlie

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Dim 2 Fév - 23:35
MESSIRE UN SARRASIN


C'est le matin. Toi, tu aimes le matin Calypso. Tu es plutôt du genre couche tard, mais quand il le faut, tu es la première levée et pour aller en cours c'est évident que tu l'es. Et puis c'est cool, aujourd'hui tu es de bonne humeur. De toute façon, c'est rare quand tu n'es pas de bonheur. C'est vrai, toi tu aimes bien donner de la bonne humeur aux gens. C'est pas pour ça que tu as toujours un sourire gravé sur le visage, mais presque au final.

Bref, en cette matinée ensoleillée bien que fraîche, il faut l'avouer, tu es super motivée. Tu as la pêche et tu as besoin de bouger. Résultat, tu te prépares super vite, tu mets ta robe et une petite touche de couleur avec un ruban vert pomme dans les cheveux. Ouais, dans tes cheveux roses, t'as tout compris. Tu porterais un panneau « Bonjour, regardez-moi ! », ça serait limite pareil. Non ? T'es pire que le mec qui met un dossard fluo au bord d'une route. Ça paye. Sauf que toi, ben tu te sens bien comme ça.
Prête, tu te dépêches d'aller à la grande salle. C'est pas top en ce moment, c'est vrai dormir chez les Serdaigles, y a mieux. Oh non, tu n'as rien contre eux, mais pfou...qu'est-ce qu'on est entassé ici. Ça te saoule grave en fait. Tu aimerais récupérer ton lit et tes habitudes aussi. Cependant tu n'as pas le choix et tu dois faire avec, tout en évitant de réveiller le monde qui t'entoure. Dommage, ça serait bien tentant, mais tu comprends, on est pas tous pareils.

Tu sautilles un peu partout, tu gambades presque. Bon, on pourrait presque te comparer à un petit chiot tout fier, mais c'est pas super sympa pour toi. Tu rigoles, pour changer en fait. Y en a pas mal que tu dois faire chier à rayonner comme ça, mais c'est trop bon et tu peux pas t'arrêter.

Enfin, c'est la grande salle. Passage obligé du matin pour tout jeune sorcier, ce n'est pas pour te déplaire en fait. Ouais, tu aimes bien ce petit moment de rigolade avec tes camarades et puis manger. Oui, manger beaucoup. Plein, tout plein de gâteaux et de choses sucrées. Toi, tu n'as pas besoin de café, tu as besoin de sucre. Encore. Toujours plus. T'as les yeux qui pétillent à l'avance, la papilles qui frétillent et le bide qui gronde.
    « Ça va, je vais te remplir. Tais-toi donc. »
Te voilà dans autour de la table, avec tes amis. Tu parles fort, tu ris à gorge déployée et tu tapes du poing. C'est si bon tout ça. Si bon. Tu manges encore un peu plus, parce que ça aussi c'est trop bien. Tu racontes des histoires et on te fait rire encore plus avec des blagues complètement nulles, mais toi tu adores ça.
D'un coup, on te tape dans le dos, ce qui te fait partir en avant et tu fais tomber des trucs sur la table.
    « Putain ! Et surtout t'excuses pas. J'te jure des fois, y en a la politesse ça les étouffent pas hein ! »
Pfou, ça fait chier, mais tu te rassoies et tu reprends le cours de tes pensées. T'as l'impression que tout le monde s'attendait à ce que tu exploses, mais non, parce que tu es de bonne humeur. Oui, Calypso, tu as l'impression que rien ne peut gâcher ta journée. Ouais, ça c'est sûr. Alors tu reprends ton histoire. Tout ça n'a presque plus de sens, parce que tu es un peu étourdie quand même et que dans ta maladresse tu as du mal à remettre de l'ordre dans tout ça. Toutefois, c'est pas grave tu ris et ça fait rire tout le monde, c'est amplement suffisant.
    « Et puis, tu le voyais approcher comme ça. »Tu ajoutes une grimace pour imager ce que tu dis.« ET PAN ! Il se mange le poteau, mais méchant le truc quoi ! HAHA ! »



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Mer 5 Fév - 1:58


QUE TREPASSE SI JE FAIBLIS.


   
   
   



On disait souvent de Charlie qu’il s’était levé du pied gauche, parce que monsieur avait une certaine tendance à râler de tout et n’importe quoi. Mais avez-vous réellement vu un Charlie qui se lève du pied gauche ? Il faut dire que si ce n’est pas rare, il en est de certains jours où le réveil se fait plus difficile que d’autres, et que s’il ne tenait pas tant à remporter la coupe des quatre maisons, il préfèrerait rester au pieu sous la simple excuse du ‘je ne veux voir personne’. C’est dire ! Et peu de chance pour autrui aujourd’hui, Charlie n’avait aucune envie d’être ennuyé par quiconque. Ainsi se leva-t-il les cheveux en pétards et ne prit même pas la peine de les coiffer, se lavant rapidement à la salle de bain qui lui était réservée et s’habillant de l’uniforme habituel. Le réveil avait sonné trop tôt, il avait très mal dormi à cause d’un abruti qui s’était mis à crier en plein milieu de la nuit à cause d’un cauchemar débile avec des ours, puis d’un autre qui s’était mis à ronfler comme un ogre. Sans parler des problèmes qui tournaient en boucle dans ses pensées ces derniers temps. Bref, rien n’allait ce jour-là ; ni l’éclairage trop fort, ni les lumières trop faibles, ni les élèves qui parlaient trop, ni ceux qui ne parlait pas assez. Sans parler d’un mal de crâne qui jouait du tambour dans sa tête, et une volonté de tuer quiconque s’approchait à plus de 5 mètres de lui. Vous l’aurez compris, Charlie n’était pas de très bonne humeur.

C’est pourquoi il prit comme un véritable challenge le fait de devoir aller manger dans la grande salle. Les petits déjeunés individuels c’était bien trop demander au directeur, alors dès le matin ils étaient tous obligés de se retrouver dans cette salle pour déjeuner. Et si on était à la recherche de calme, aucune autre solution ne se proposait que celle de ne pas manger. Notons qu’il était tout à fait inconcevable pour le gryffon de commencer une journée sans son toast beurré et son café, puisque selon lui, c’est ce qui lui permettait de tenir toute une journée. Le café, une bonne vieille recette de moldue jusqu’à maintenant indétrônable quand à la saveur et l’énergie qu’il donnait. Ainsi se retrouva-t-il assis à sa table habituelle, placée juste à côté de celle des poufsouffles. Habituellement, il arrivait dans les premiers et s’en allait avant même que tout le monde n’ait eu le temps de se lever, mais aujourd’hui, c’est lui qui était arrivé en retard, et voilà qu’il se retrouvait dans cette masse populaire de bruit. Il se servit finalement son café et posa sa tête dans sa main, accoudé de façon à pouvoir tenir son crâne sans qu’il ne tombe dans les bras de Morphée. Il aurait vendu son âme pour une clope, mais un coup d’œil vers la table des professeurs lui indiqua que Ben n’était pas encore levé ; les joies d’être concierge, c’est qu’on pouvait dormir à longueur de journée. Bordel, il n’aurait pas sa cigarette.

Il lança des brefs signes de tête pour dire bonjour à ses camarades et resta dans son brouillard matinal ; du moins priait-il pour pouvoir y rester. Mais ce qu’il redoutait arriva ; une fille aux cheveux roses, cloutée de partout qu’il ne connaissait que trop bien vint s’assoir juste derrière lui. Elle ne l’avait surement pas remarqué, il était assez transparent quand il le voulait, contrairement à elle. Mais pire que tout, elle s’était déjà mise à hurler. Bordel, il n’était même pas 8 heures. Toujours la joue colée à sa main, une veine apparut sur sa tempe. Pour qui se prenait-elle, à perturber ainsi son calme du matin ? Et ce n’est pas comme si elle essayait au moins d’être discrète. Non, son rire insupportable raisonnait dans la grande salle comme un cri de harpie. Charlie prit sur lui. 30 secondes. Une minute. Et puis c’en était trop. Explosant de rage, il se releva d’un bond et voulu taper l’épaule de la jeune fille. Mais sans comprendre ce qui lui arrivait, il glissa et se renversa littéralement sur son dos, la faisant partir en avant sur la table. Se maudissant et ignorant totalement la remarque de la fille, il grogna quelque chose dans sa barbe qui ne voulait rien dire et se retourna sur sa table, se rappuyant dans sa position de flemmard intensif pas réveillé. Au moins, le jus de citrouille qui s’était renversé la calmerait peut-être. Et puis elle pouvait parler, elle non plus c’était pas la politesse qui l’étouffait, avec ses manières dégueulasses.

Pendant une seconde, il crut qu’il avait réussi à la faire taire, qu’elle ne parlerait plus. Mais il est toujours beau de rêver. Il porta sa tasse de café à ses lèvres et profita de l’instant présent. Café dans lequel il s’étouffa lorsqu’il entendit Calypso – parce que oui, en sept ans il avait eu le temps de se souvenir de son prénom – raconter un truc. Mais jamais elle se taisait ? Cette fille était un moulin à paroles ou comment ça se passait ? Ne pouvant plus contenir sa rage plus longtemps, Charlie posa sa tasse de café, attrapa un fond de verre de citrouille qui n’avait pas été fini et se retourna, une veine à la tempe plus grosse que son poing. Sans réfléchir, il se retourna vers la table des poufsouffle et était à deux doigts de lancer le contenu du verre sur la fille lorsqu'un élève passa entre les deux bancs et le ramena à la raison. Ainsi reposa-t-il sagement le verre sur la table et tenta de garder son calme. 4. 3. 2. 1. C'était clairement impossible. Restant assis, il se retourna d'un coup vers celle qui était devenue la cible de sa mauvaise humeur.

« MAIS QU’EST-CE QU’ON EN A A BRANLER QU’IL SE PRENNE LE POTEAU ?!!!! » explosa-t-il. « Bordel tu peux pas. Juste. La. Fermer. » Dit-il en imposant une pause entre chacun de ses mots.

Il était prêt à attaquer.



(c) eylika.
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Mer 26 Fév - 17:04
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Il était sérieux là ? Oui, visiblement. Mais d’où il te parle comme ça ? Pour qui il se prend ? Ben pour Charlie en fait, aussi bête à accepter qu’à dire. Charlie, irrécupérable cornichon. Ce n’est pas la première fois qu’il l’ouvre devant toi et tu comptes bien lui faire passer cette habitude…de merde. Soyons clairs. Lui, tu peux pas l’encadrer. T’as jamais pu. Sous ses grands airs, il ne vaut pas mieux qu’un autre et pourtant, il juge presque instantanément, sauf que ça ne passe pas. Pas du tout. D’abord c’est un flemmard et en plus un macho. Le premier truc que tu as envie de faire quand tu le vois, c’est lui casser les dents. Dommage pour toi, c’est un préfet et puis, tu n’es pas idiote et tu sais que ça sera pour ta poire. Pas la sienne.

Là, tu t’énerves. Pas peu à peu et en douceur, non…parce que tu ne sais pas le faire toi ça. En fait, t’es juste en très de bouillonner intérieur et tu ne sais pas ce qui t’empêches de l’insulter de tous les noms. Sauf que ça serait dommage et que tu préfères prendre sur toi. Tu es impulsive oui, mais tes actes demandent tout de même un instant de réflexion. Un tout petit, que ça soit clair, t’es pas vraiment non plus l’essence même de la réflexion. Tu le sais. Mais tu t’en carres comme l’an 40. T’es un bonhomme toi, pas une pimbêche en tutu rose, même malgré tes cheveux ceci dit.

Soit. Pour le moment, tu restes silencieuse. Tu te contentes de sourire. Tu es sage en fait, pour une fois. En réalité, pas besoin de te la jouer, on sait tous comment tu marches. T’es comme un livre ouvert Calypso et pourtant, tu ne manques pas de profondeur. Parfois. Seulement parfois.

Tu tournes la tête et quelqu’un s’approche de toi. Comme si c’était le moment. Quel benêt celui-ci, il n’a pas tout compris. Ça c’est certain.
    « Caly, s’il te plait. Ne fais pas de conneries, ça va coûter des points à la maison. »
Silence. Ce petit troisième année est un courageux, faut bien le reconnaitre et, tu l’aimes bien en fait. Il est là devant toi, les yeux plissés comme si tu allais lui en foutre une. Non, sans déconner, qu’est-ce qu’il croit ?
    « Ouais. Je vais essayer. »
T’as pas promis quoi que ce soit là. Soyons clairs, parce qu’au fond de toi, tu sais très bien comme ça va se passer. La vérité, c’est que tu es bien trop fière Calypso et là, ton honneur est bafoué. Ca ne peut pas se finir comme et tout le monde le sait. Même lui, en face de toi, il le sait. Parce qu’il te connait. Néanmoins, tu restes imprévisible, trop folle et déjantée. Le sérieux n’est pas ton fort et tu ne sais pas prendre sur toi. C’est bête.

Personne ne dit quoi que ce soit. Tu pivotes un peu sur toi-même, tout le monde est train de vous fixer. Dans cette foule, tu te dis qu’il y a des gens que tu ne connais pas. Eh bien, ils vont apprendre à te connaître, mais de la meilleure façon qu’il soit. T’es gentille Calypso, n’en doute, t’es juste loin d’être un bisounours. Du coup, tu t’avances un peu. T’as toujours pas regardé ton ennemi, tu sais bien que cela ne sert à rien et puis, cela ne serait que pour lui cracher dessus. Donc, te voilà maintenant à côté d’une assiette. Tu le regardes quelques secondes. Juste quelques secondes, mais qui te permettent d’y mettre la main. C’est là, juste à ce moment-là, que tu te retournes et lance le contenu de l’assiette au visage de Charlie.
    « Plus jamais. Jamais, tu m’entends ? Tu me parle comme ça. Que ça soit clair cher préfet. »
Là, pour le coup, les points…T’en as juste rien à foutre.


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Jeu 27 Fév - 0:03



BORN TO RAGE

USA you were born to rage so come on !


Charlie n'était pas doué d'un grand self-control. Pourtant il était responsable, il avait une belle vision de la vie et de toutes les choses qui l'entouraient. Mais là. Là. Se prendre une assiette sur la gueule, il ne l'avait même pas espéré, dans ses pires cauchemars. Cette journée était décidément poisseuse. Vous ai-je précisé qu'il avait glissé dans les escaliers, plus tôt, et qu'il avait innondé la salle de bain des préfets ? Non, bien sûr que non, des épisodes que Charlie préférait garder pour lui et à jamais. Et s'il pensait être arrivé au summum de la poisse en cette journée peu ensoleillée, il s'était menti à lui même, cette assiette raisonnant sur son crâne. Il resta silencieux. Quelques secondes, qui passèrent, lentement. Sa machoire se serrait et se dessérer, signe distinct d'un énervement qu'il essayait de contrôler. Il allait la buter. L'écarteler. Faire des choses sadiques avec chacun des morceaux de son corps. Mais pour le moment, il se contenta de baisser son regard sur les dégats. Du bacon était tombé à côté de lui sur le banc. Un petit silence s'était fait autour d'eux, témoignant de la surprise de pas mal d'élèves. "On a lancé une assiette sur le préfet, haaaan". Ouais. Merde. Il pinça ses lèvres. La buter était une bien piètre punition de ce qu'elle méritait.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               
« Plus jamais. Jamais, tu m’entends ? Tu me parle comme ça. Que ça soit clair cher préfet. » Pourtant, il essayait de se contenir. Il essayait, avec tout son coeur. Mais il fallait pas trop en demander. Les cheveux sur les yeux, Charlie se leva doucement, sans un mot. Elle aurait du écouter le gamin qqui lui disait de concerver ses points, elle aurait du essayer. Sans vergogne, sans une once d'hésitation, le verre de jus de citrouille s'envola sur la gueule de Calypso. Peut-être que ça lui refroidirait un peu son sang chaud ! Quoi que Charlie ne pariait pas là dessus. « Pour. Qui. Tu. Te. Prends ?! » dit-il d'une froideur de glace. Là, elle était allée trop loin, et lui aussi, surement. Il lui collerait des heures de colle, plus tard. Le tout restait de savoir combien elle en mériterait, aussi attendrait il un peu. Charlie, il avait des valeurs d'homme, de mal, de macho qui se disait que les filles étaient des princesses intouchables, délicates qu'il fallait pas taper, pas blesser. Mais Calypso c'était pas une fille. Pour le préfet, c'était même pas un être humain. C'était qu'un dragon écervellé qui ne savait même pas réfléchir deux minutes. Et en soi, il n'avait pas totalement tord.  « TU VEUX TE BATTRE GRIBBS C'EST CA ?! » se réveilla-t-il soudainement, mettant d'une façon décidée un de ses pieds sur le banc et brandissant un poing dans les airs. « ON REGLE CA TOUT DE SUITE SI T'AS UN PROBLEME. »

Le silence autour d'eux, Charlie l'avait bien capté, de même qu'il savait que toute l'attention était portée sur eux. Bien entendu, il était hors de question de faire perdre des poings à sa maison. Ce n'était pas Charlie, et il lui fallait beaucoup plus qu'une assiette jetée sur lui pour qu'il se permette de ne faire ne serait-ce que sauter un point aux gryffondors qui ramaient déjà beaucoup trop derrière les poufsouffles. Du coup, ça enlevait toute possibilité de se battre - les témoins étaient bien trop nombreux, et fayot devait être tout prêt. Aussi Charlie n'y voyait-il qu'une solution. Un duel, à l'amiable, tout ce qu'il y a de plus juste. Mais pour le moment, ils n'y étaient pas. Il s'agissait d'une simple - ou presque - joute verbale. Alors Charlie attrapa le col de la fille pour l'obligée à se lever. « J'te propose un duel. J'vais te défoncer. ». Cependant le préfet n'avait pas réfléchi à quelque chose de fort ce jour là ; il avait la poisse, et elle semblait bien lui rappeler à chaque instant.

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Mar 4 Mar - 16:42
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Tu n’avais mis aucune prétention dans ces paroles, mais le comprendre ça…C’était trop le demander à lui, ce déchet monumental. Cette erreur de la nature qui se croit tout permis, parce qu’il est préfet. La barbe, pour une fois tu aurais bien voulu l’être toi aussi, ça lui aurait fermé son clapet à l’avorton. Oui, parce que pour toi, il n’est qu’un gringalet qui ne t’intimide absolument pas. Après tout, tu es plus imposante que lui, non ? Seulement, tu sais bien que ce n’est pas toujours un atout. Ça te rend gauche, on est bien d’accord.

Il mérite d’être puni, oui, c’est ce que tu penses. Tu ne peux pas en rester là. Pas après ce qu’il vient de dire, ce n’est pas envisageable. Tu es bien trop fière pour cela. Tu sais que cela ne va pas arranger ton cas, ni ta réputation d’ailleurs - pour le peu qu’il en reste -, mais tu te sens prête à lui péter une ou deux dents avec un bon coup de boule bien placé. T’es presque sûre qu’il ne doit pas s’y attendre en plus. Pff, pourtant tu es prévisible, si on prenait le temps de t’analyser un peu, tu ne serais pas bien difficile à comprendre Calypso. Seulement cela demande du temps et ça serait du temps perdu.

Tu es là, prête à balancer ton corps en avant. A en venir aux mains, à passer le cap de la dispute idiote avec des assiettes. Pour toi, une vraie histoire se règle avec honneur. Face à face, droit dans les yeux sans option pour se défiler et si pour cela…tu dois taper. Eh bien, tu le fais.
Sauf que voilà, il te coupe dans ton élan. Il te fait une proposition, tout ce qu’il y a de  plus juste et honnête. Tu ne peux pas le lui enlever. C’est une idée judicieuse à laquelle tu n’avais pas du tout pensé, parce que dans toute ta masse, tu préfères foncer dans le tas.

Oui, un duel. Voilà, ce qu’il te propose. Franchement, tu aimes cette idée. Plus encore tu l’adores. Tu sais que tu peux tout aussi bien te prendre une dérouillée, mais ça te plait. C’est plein de challenge et puis, personne ne pourra vous reprocher de vous affronter de cette façon. Ça sera fera officiellement, à la loyale et sans risque de mettre ta maison en danger par ton connerie d’impulsivité.
    « Je me prends pour quelqu’un qui a droit au respect, monsieur le préfet. Tout autant que les autres et si tu as besoin d’une assiette dans la tronche pour le comprendre…Soit. »
Oui, tu as senti le besoin d’en finir avec ça avant. C’est tout à fait ton droit, après tout tu t’es sentie insultée par les propos qu’il a avancés. Tu n’as pas de compte à lui rendre et lui non plus, mais tu ne peux pas laisser passer ces paroles de cette façon. Surtout pas à lui. Tu ne cesseras de te le répéter, mais il est peut-être la personne que tu apprécies le moins ici ou que tu détestes en d’autres termes. Il t’horripile tout bonnement, cependant il faut lui reconnaître un certain don dans les conflits. Ainsi que pour éviter les ennuis.
Soupir.  
    « Marché conclu, je suis ton homme. »
Oui, ton homme, parce que tout le monde sait et toi la première, que tu n’es pas une vraie fille. Pas vrai ? Tu t’avances vers lui et lui tends la main, malgré toute l’antipathie qu’il t’inspire. Oui, tu es quelqu’un qui des principes Calypso, plus que tu ne sembles vouloir l’admettre parfois. Du coup, tu lui prends la main pour une poignée de main en bonne et due forme, sans qu’il ait le choix. C’est une sorte de pacte qui vous engage tous les deux de cette façon et s’il tente un coup de traite, tu le lui feras payer. C’est tout cela à la fois que tu essaies de lui faire comprendre et il vaut mieux pour lui qu’il l’ait compris.
    « Mais même si je devais perdre, ne t’attends pas à ce que je te fasse de cadeau l’asticot. »
Sur ces dernières paroles, tu lui as tourné le dos. Tu te mets déjà en route pour la salle de duel et tu sais d’avance que cela ne va pas être de la tarte, mais tant mieux. Rendez-vous au duel.

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Mer 5 Mar - 0:32



BORN TO RAGE

USA you were born to rage so come on !


Elle lui faisait face. Debout, en face de lui, elle semblait offusquée. Bien, c’est ce qu’il voulait. Si Charlie était de nature empathique, Calypso faisait partie des dernières personnes avec qui il le serait. Premièrement parce qu’il ne l’aimait pas, et la seconde parce qu’il la savait suffisamment forte pour encaisser, ce qui en soit, pouvait témoigner d’un certain respect inavoué. Toujours est-il qu’elle voulait revenir là-dessus. Du respect, elle attendait du respect ? Charlie se pinça l’arrête du nez, fermant les yeux, hésitant entre s’énerver et lui péter la gueule tout de suite ou être désespéré par un tel manque de jugeote. Si elle voulait qu’il la respecte, il fallait qu’elle commence par se respecter elle-même, parce que ce n’est pas avec cette coiffure et cette dégaine qu’elle allait convaincre le préfet qu’elle se respectait. Charlie était de ceux qui détestaient juger sur les apparences ; lui qui avait victime des autres plus jeunes comprenait assez bien la douleur qu’ils pouvaient ressentir. Cependant il ne niait pas une chose ; le physique démontrait facilement de la personnalité. Et pour le gryffon, faire un minimum attention à soi témoignait d’un respect personnel. De plus, se ficher de son apparence, c’est également se ficher des autres. Bref, pour Charlie, se soigner, c’était important, lui le faisant excessivement – son côté hypocondriaque pouvait justifier une partie de ce côté maniaque de la personne.

Il ne revint cependant pas sur le sujet. A quoi bon ? Cette conversation était destinée à partir en live total, et si ce n’était que des assiettes qui avaient été jetées, Charlie voyait très facilement des bancs et des tables voler si cette conversation allait trop loin. Pas de souci, le préfet avait toujours une roue de secours. Et rien de mieux qu’un défi. Lui proposant le marché, elle témoigna être son homme. Soit, elle marquait un point, elle assumait ne pas être féminine pour un sous. Et là. Là… Elle s’approche. Près. Trop près. Et lui tend la main, comme si c’était normal. Comme si Charlie voulait lui serrer la main. Il ne l’aimait pas, il n’avait pas à faire ça – oui, un peu gamin sur les bords le garçon – mais surtout. Il l’avait vue manger avec ses mains. Il savait qu’elles étaient grasses, et qu’elles étaient allées dans sa bouche. Sans compter qu’il ne savait pas si elle s’était lavée les mains après ses affaires du matin et que ça le dérangeait beaucoup. Il était juste hors de question qu’il réponde à son appel. Putain Charlie quelle idée de proposer un duel ! Pour éviter le coup, il porta sa main dans ses cheveux. Mais qui l’eut cru lustucru, Calypso fut assez maligne pour changer de main et lui attraper l’autre. Temps de réaction attention.

Charlie se braqua. Il resta immobile, sans même lui serrer la main. Non, non décidément il ne pouvait pas. Il allait mourir, faire un malaise, tout ça à la fois. Mais merde quoi ! Un vrai bonhomme lui aurait attrapé sans hésitation et aurait tenté de la serrer plus fort qu’elle. Pour lui, c’était impossible. Il avait comme un haut le cœur alors que son corps entier ne lui répondait plus, ses pensées toutes tournées vers les microbes que les deux étaient en train de s’échanger avec ce simple geste. Elle finit par le lâcher, comprenant certainement que le pauvre gryffon n’était pas du tout enchanté et plutôt paniqué de l’intérieur, bien que de l’extérieur, il devait surement avoir l’air d’un truc stupéfié et immobile, son cerveau criant un « Nooooooooooooooooooon » sans fin. Il avala difficilement sa salive, se racla la gorge et sortit de sa poche – avec sa main non polluée s’il vous plait, l’autre restant immobile – un gel hydro-alcoolique qu’il s’empressa de laisser couler sur sa main. Dieu qu’il se sentait mieux. Frottant frénétiquement ses dix doigts et reprenant du poil de la bête, son cœur ayant décidé de battre comme un raton laveur, il eut un sourire en coin. C’est bien, elle envisageait la défaite. Qu’elle se prépare mentalement, parce que Charlie allait sincèrement la défoncer. Il rangea précautionneusement son gel dans sa poche et posa ses mains sur ses hanches.

« Heureux de constater que tu envisages la défaite Gribbs ! » lui cria-t-il alors qu’elle s’éloignait. Il attrapa rapidement son sac et la suivit ; elle marchait vite. « T’es pressée de te faire laminer c’est ça ? » ironisa-t-il en portant son sac à l’épaule.

Charlie était étrangement confiant, et tout son énervement du matin s’était évaporé en moins d’une minute – la douche froide du contact de leurs mains lui avait étrangement changé les idées et l’avait vidé de tout autre sentiment que le dégoût. Aussi maintenant qu’il était bien désinfecté, il n’avait plus qu’une ambition : faire de ce truc hybride une larve. La salle de duels. Ils étaient arrivés. Bien, que le meilleur gagne.


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Dim 16 Mar - 16:07
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Cela ne devait pas se passer comme ça. Cela n’aurait pas dû se passer comme ça. Là, tu devais avouer ta défaite et pire encore, la reconnaître, comment devenir folle hein ? Il a eu de la chance, c’est tout. Une bonne grosse veine et bien venue. Enfin, c’est ce dont tu essaies de te convaincre. Au fond, tu le sais bien, tu n’es pas excellente. Douée, certes, mais pas excellente. En plus, tu ne sais rien faire avec tes nerfs et ça vient de te jouer un tour. Un mauvais tour, tant pis, bien fait pour ta tronche. De toute façon, tu vas devoir faire avec et te relever comme tu sais si bien le faire, parce que quoi qu’il arrive tu as toujours la tête haute petite Calypso et c’est un de tes points forts.

Oui, tu sais rester digne, mais pour combien de temps ? Parce que là, te voilà déjà repartie telle une furie. Tu jures intérieurement et tu te promets que l’affront qu’il vient de te faire ne pourra pas rester ainsi. Tu te vengeras, d’autant plus que tu sais déjà qu’il va t’en faire voir de toutes les couleurs. Bah, grand bien lui fasse. La vengeance est un plat qui se mange froid et la tienne laisse toujours un arrière-goût très amer.

Et maintenant, hein ? Qu’est-ce que tu fais ? Ben tu te retrouves toute conne et tu rebrousses chemin. Retour à la case départ. Le pire, c’est que tu sais qu’il va te suivre et que vous ne serez pas seul. Tu lui régleras bien son compte là, tout de suite, mais à quel prix ? Un de ceux que tu ne voudrais pas payer à présent. Et puis, tu n’es pas bête. Tu n’as pas envie de l’être. En réfléchissant, tu te dis qu’en acceptant cette défaite tu ne peux que ressortir grandie, même si c’est dur à accepter. Surtout face à lui.

Et de nouveau, la grande salle. Tu balances tes affaires sur un banc, à deux doigts de faire un headshot au passage, sauf que t’en as rien à foutre sur le moment. C’est absolument terrible cette obsession que tu peux avoir, mais c’est toujours difficile à avaler c’est vrai. Toi, tu es habituée à gagner. Et puis, tu as toujours vécu pour toi et pas pour les autres, du coup, qu’ils se la ferment sinon c’est tant pis pour leur gueule. En plus, pas besoin de prévenir avec toi parce que tout le monde te connais. C’est l’avantage. Franchement, qu’est-ce que tu peux être con parfois. C’en est désespérant.

Tu prends un verre sur la table, tout en observant les petites têtes qui s’écartent au passage de ton bras. C’est bon, tu vas pas les bouffer non plus. Hanlala, ces mioches. Tu pousses un soupir, mais tu ne fais pas de remarque, t’as autre chose en tête sur le moment. Et puis, tu amènes le verre à ta bouche. Tu bois un coup. T’as absolument aucune idée de ce qu’il peut contenir et tu ne cherches même pas à le savoir. Tu t’avances vers l’autre connard et tu lui tends le verre. Comme pour trinquer. Pour trinquer en fait.
« Aller ! A ta santé l’Asticot ! »
Il y a une part de bon sens dans ton geste, au départ tu te dis que c’est bien d’agir comme ça et tu as même envie d’être correcte avec lui, aussi bizarrement que cela puisse paraître, mais finalement, tu réfléchis à la suite. Tu regardes ta main et détourne on regard vers lui avec lenteur. Il a quelque chose d’étrange ce sourire sur ton visage, sauf que tu ne bouges pas. Tu ne dis plus rien. Tu attends, comme tu sais si bien le faire parfois. Là, tu te dis que ça ferait une bonne arme un verre. Oui, c’est clairement une mise en garde. De la pure provocation, mais sans les mots.
Tu as perdu.



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Ven 21 Mar - 15:27
que trépasse si je faiblis
CALYPSO GRIBBS; CHARLIE C. FOXX



Charlie avait gagné. Un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres, décidément les duels étaient son seul et unique point fort, mais un point important pour son image. Il ne comprenait pas réellement pourquoi, peut-être était-il doué en sortilèges ? Non, sa dernière note était un piètre – il se doutait bien que Viridus ne l’aimait pas mais tout de même – et nullement un duel ne pouvait déterminer la puissance du lanceur. Pourtant, ses défaites se comptaient sur les doigts d’une seule mains, et encore, il avait de la marge. Qu’importe, là, il avait gagné et sa victoire eut une sorte d’effet salavateur, puisque sa rage s’en alla en même temps que la fin de ce duel. Charlie regarda la demoiselle s’en aller avec une rage folle, ce qui le fit sourire. Quoi qu’à sa place, il aurait fait pareil, voire pire. Il lui avait au moins rendu ce qu’il lui devait avec ce duel, l’assiette dans la gueule était encore passée de travers, toujours présente dans ses pensées. Il lui en voulait – oh oui – mais il avait pu se venger et ce dans les règles de l’art, sans même la blesser. Dis donc ce Charlie, quel homme !

Ainsi il la laissa s’en aller en imaginant les envies de meurtre qui devaient se balader dans son cerveau de merlan frit. Charlie soupira et repris les affaires qu’il avait confié au garçon de première année qui avait des étoiles dans les yeux – son préfet en chef en jetait grave ! – ouais, enfin, tout était relatif. Le français leur sourit maladroitement et, robe de sorcier sur le bras et sac sur l’épaule, il retourna à son petit déjeuné. Peut-être qu’il pourrait enfin savourer son café dans le silence maintenant. Arrivant dans la Grande Salle, il posa ses affaires sur son banc, assez éloigné de Calypso cette fois-ci. Mais son regard ne put s’empêcher de dériver sur la jeune fille, frustrée comme jamais. Devait-il aller s’excuser ou… Faire quelque chose pour qu’elle se sente mieux ? La culpabilité l’envahit soudainement. Hmf, non, c’était Calypso. S’asseyant et attrapant un croissant, il n’eut pas l’appétit de le manger, le regard perdu sur son assiette – ou dans le vide. Coude sur la table, main devant la bouche, il se maudit une fois encore d’avoir céder aussi facilement à ses pulsions meurtrières. S’il avait pu se la fermer, sa matinée aurait certes était pourrie, mais au moins pas celle de l’autre tâche. Il soupira alors qu’une première année venait s’assoir à côté de lui. Intrigué, son regard se posa sur elle alors qu’il ne bougea pas de position, et un sourcil se leva. Qu’est-ce qu’elle lui voulait la mioche ? Timidement, elle le félicita et lui sourit. Quelle était mignonne, les gryffondors étaient décidément adorables. Il la remercia rapidement et s’apprêtait à lui parler lorsque. Soudainement. Calypso Gribbs arriva de l’autre côté en lui tendant un verre.

C’était un piège, pas vrai ? Le sourire de la jeune fille parlait beaucoup trop pour que Charlie – pourtant peu loquace habituellement – ne s’en rende pas compte. Il hésita quelques instants avant de lui faire son plus beau sourire hypocrite jamais vu sur terre – c’était un pro du sourire hypocrite qui dit, en traduction « Merci connasse, tu me fais chier » et d’attraper le verre qu’elle lui tendait. Les deux se jaugèrent quelques instants. Elle voulait lui balancer son verre à la gueule, il en était conscient. Qu’elle le fasse. Ca y est ; il était de nouveau énervé. L’Asticot, sérieusement. Devrait-il l’appeler le Mammouth ? Elle le prendrait mal et il se prendrait le verre dans la gueule ? Ouais, ouais c’était clairement la façon dont ça se déroulerait. Il se racla la gorge, trinqua avec elle – c’était la moindre des politesses - et posa gentiment le verre sur la table.

« Tu comptes m’empoisonner ? » demanda-t-il. Après tout, Charlie était le roi des films, et elle en aurait été totalement capable. Aussi préféra-t-il ne même pas tremper ses lèvres dans le gobelet. De toute façon, il n’aimait pas le jus de citrouille, ne jurant que par le café de bon matin. Il aurait bien rajouté « la morue » à la fin de sa question mais un verre sur la gueule et il devrait aller à l’infirmerie – au cas où des ingrédients étranges avaient été ajoutés dans le liquide, ou au cas où il attraperait froid. Hypocondrie bonjour ! « Tu essayes de faire quoi, là, Gribbs ? » demanda Charlie en se retourna vers la première année pour lui faire signe de s’en aller. « Amélie était justement venue me dire qu’elle t’avait trouvée très forte durant ce duel » commenta Charlie. La jeune fille sembla vouloir rétorquer que non, que c’est lui qui avait été le meilleur, mais il lui fit un clin d’œil. « Chez Gryffondor, on sait rester poli, même avec les plus nuls. ». La gamine sourit et se leva, partit en félicitant, avant, Calypso pour son duel passé, même si elle avait perdue. Charlie sourit en la voyant retourné s’assoir avec ses amis, plus loin. Attention, le verre sur la gueule n’était pas loin.



FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Lun 24 Mar - 21:36
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La tension est à son comble. Tu le sens. Tu le sais. Sauf qu’il faut bien l’avouer. Tu aimes ça. C’est peut-être une de ces choses qui ne se relèvent que très rarement chez toi, mais qui pourtant sont bien là. Oui, Calypso tu aimes les problèmes. Tu aimes qu’on te tienne tête, tout comme tu aimes tenir tête. C’est ton challenge, c’est dans tes gênes. Ça se passe comme ça, comme à chaque fois que tu s du t’imposer dans ta famille. Ça t’a forgé et ça t’a rendue forte. Tu es forte Calypso, tu le sais et c’est pour que tu ne prends pas toujours le temps de te servir de ta tête, parce que tu sais que tu n’en as pas forcément besoin. Pas toujours.

Tu es bien là Calypso, mais ton esprit est ailleurs. Tu divagues, tu te perds. Tu t’éloignes. Tu ne penses plus à Charlie. Non, désormais, tu es dans ta famille. Tu te revoies petite, tout mignonne gamine que tu étais et qui gambadais dans le jardin familial. C’était il y a longtemps maintenant et pourtant déjà à cette époque, ton avenir était tout tracé. Calypso, tu étais pleine de vie et tu tenais déjà tête à tout le monde. Tu étais parfois aussi, cette enfant un peu capricieuse et braillarde sur les bords, celle qui avait tendance à insupporter tout le monde, mais qui savait aussi obtenir ce qu’elle voulait. Parce que oui, outre les cris et les crises, tu as toujours étais maligne. Et un peu vicieuse aussi, il faut bien le dire. Tu as toujours su jouer en ta faveur, utiliser ce qu’il te fallait pour arriver à tes fins. Tu savais ce que tu voulais, quand tu le voulais et comment tu le voulais. Evidemment, étant la seule fille ce n’était pas tous les jours rose, ni tous les jours faciles, mais tu finissais par y arriver.

Oui, avec le temps tu t’es endurcie Calyspo. Tu n’es ni un homme, ni femme. Tu es presque un mélange des deux, mais qui manque clairement de subtilité. Tu fonces dans la vie, en t’imposant depuis des années d’une main ferme et sure d’elle, mais alors qu’es-tu devenue ? A cet instant, tu ne te reconnais pas vraiment. Tu t’abaisses et te rabaisses face à lui. Tu as l’impression, non pire, tu le sais…Tu sais que cela ne te mène à rien. Que cette histoire avec ce misogyne dépourvu de cervelle ne t’apportera rien, mais tu la ressens presque comme un besoin.

Tu te sens bête. Idiote. Tu es complètement déplacé. Tu as compris son jeu, il a compris le tient et pourtant. Pourtant, tu veux te prouver que tu es toujours celle qui courait autrefois dans l’herbe de cette petite bicoque paumée en pleine campagne. Tu veux lui rentrer dedans, comme tu le faisais avec tes frères et encore, pas très exactement. Parce que bien évidemment, il y a une différence dans la situation actuelle, c’est que lui, tu ne l’aimes. Tu ne l’as jamais aimé et tu l’aimeras jamais ça, c’est certain. Et c’est là que se trouve toute la différence, parce que lorsque tu étais enfant et que tu tenais tête à tes frères, à ta mère ou bien même à ton père – bien que cela soit très rare -, tu savais que cela se finirait bien. Ici, là maintenant, à l’instant présent…tu n’as plus aucune certitude Calypso et ça te bouffes beaucoup plus que tu ne voudrais l’admettre.

Il y a longtemps de cela, c’est-à-dire il y a six années très exactement, lorsque tu es rentrée dans cette école de magie que l’on nomme Poudlard, tu t’étais juré d’être gentille. Oui, petit sotte que tu étais, tu voyais le monde beaucoup plus joli qu’il n’était. Tu l’avais toujours beau, presque parfait en fait. De ce fait, tu voulais te faire beaucoup d’amis, t’entendre avec tout le monde. Tu t’étais dit que tu ne ferais de mal à personne. Ce que tu pouvais bête. Tu as vite appris ceci dit et aujourd’hui, tu le sais. La vérité Calypso, c’est que tu n’es réellement ni gentille, ni méchante, tu fais ta vie sans te poser trop de questions. C’est simple à la surface, ça l’est moins quand on creuse un peu.

Ah certes, tu vois le monde à ta façon, tu vis avec intensité. Sauf que tu sais que c’est aussi pour ça que tu n’es pas toujours appréciée. Pas toujours acceptée. Alors tu te poses, puis tu t’imposes. Tu t’es faite à l’idée de ne pas pouvoir toujours être acceptée par tout le monde. Bien évidemment, tu n’as jamais eu la moindre prétention quant à l’idée de devenir très populaire ici, mais au moins tu sais que l’on t’apprécie à ta juste valeur. Car enfin, c’est ça qui est beau chez toi Calypso, c’est que tu sais te remettre en question, mais que tu es toujours certaine d’autre chose…c’est que toi, tu es et tu resteras vraie. Tu ne mens à personne, même pas à toi-même. Certes, on peut lire en toi comme dans un livre ouvert, mais on sait au moins à qui l’on a affaire et on sait aussi, que l’on peut te faire confiance. Tout simple.

Oh, tu as des plaisirs simples, mais tu es heureuse et c’est tout ce que tu demandes. Tu ne penses pas avoir quoi que ce soit à cacher, ta famille est fière de toi…Bref, il n’y a pas de quoi baisser les bras. Et tu ne le fais jamais. Tu ne l’as jamais fait et tu ne le feras jamais. Il y a des choses dont tu es certaine, dont tu peux être certaine et cela en fait partie. Oui, tu es comme ça Calypso, tu avances dans le monde en sachant ce que tu veux, en voyant seulement ce que tu veux et souhaites voir. Cela peut-être un don, tout comme cela peut-être un fardeau. La vie n’est pas toujours belle et tu le sais, mais tu l’aimes comme elle est.

La voilà ta vérité. La voilà la différence. Voilà ce qui s’établie entre toi et lui. Entre vous. Vous n’êtes pas pareils et vous ne le serez jamais. Pire encore, même si tu te sens parfois capable de pardonner, tu sais que cela sera toujours impossible avec lui, parce qu’aujourd’hui le fossé est trop grand. Parce qu’aujourd’hui le fossé est trop profond et que vous l’aviez tous les deux bêtement creusé de vos petites mains ensanglantées. Ah, qu’il est beau ce tableau, qu’il est ridicule aussi.

Ça avait commencé tout bêtement entre vous, comme toutes ces histoires au début vous me direz. Au détour d’un couloir, comme bien souvent quand Calypso enfile sa combinaison de super héros. En réalité, tu ne l’avais jamais remarqué avant ce pauvre type. Il n’était qu’un Gryffondor parmi tant d’autres. Un élève, en soit une personne que le destin n’avait pas forcément prévu de mettre sur ta route, mais il en a été tout autrement. Il était là, il gueulait dans un couloir, lançant des piques et endossant son rôle de préfet. Préfet certes, mais pas juste. Tu étais venue à son devant, tu t’étais imposée et tu avais osé prendre la défense de quelqu’un. Pour dire la vérité, tu n’avais même pas réfléchi en agissant de la sorte. Tu n’avais pas cherché à comprendre si l’élève était un Poufsouffle, un Gryffondor, un Serdaigle ou même un Serpentard. Tu t’en fichais, parce que de toute façon tu n’avais jamais eu d’aprioris sur aucune maison. Non, tu savais juste que tu devais intervenir. Tu l’avais senti. Il le fallait. Tu n’avais jamais aimé les injustices et  pour toi, c’était une évidence, tu te devais d’intervenir.

Prenant ton courage à deux mains, un courage qui ne t’abandonne jamais d’ailleurs, tu t’étais avancée et tu avais tenu tête à ce « Charlie ». En fait, tu avais entendu parler de lui. Plusieurs fois et jamais en bien, ça tu en étais certaine. Tu l’avais pointé du doigt, tu l’avais regardé de haut – ce qui n’est pas bien difficile en fait, malgré le fait que vous soyez presque de la même taille – et t l’avais menacé. Oui, tu avais osé, parce que tu oses toujours. Ce n’est pas une nouveauté. Oooh, bien évidemment qu’il n’avait pas aimé et de ce fait, le ton était monté. C’était même monté crescendo. C’était la première fois que tu rencontrais quelqu’un qui pouvait tenir de tels propos. Il t’avait tout bonnement dégouté. Quel connard. Quel bâtard. Quel…Charlie.

Si seulement cela c’était arrêté à cette rencontre explosive. Mais non, bien sûr que non, parce que les choses ne jamais aussi simples. Comme si on s’amusait de cette situation, qui n’avait pourtant rien de drôle entre vous, vous avez fini par tomber de plus en plus souvent l’un sur l’autre. Toujours, bien évidemment  dans des situations qui n’avaient rien d’engageant autant pour l’un que pour l’autre. Par fois c’était toi qui lui tombais dessus, parfois c’était l’inverse. Certains jours c’était  pour des babioles, des grosses conneries, des enfantillages et d’autres où l’on retrouvait de véritables opposions d’états d’esprits. Oui, c’est comme si vous étiez faits pour vous haïr corps et âme, d’une façon qu’on n’avait pas encore inventé.

Pourtant, ce n’était pas tout. Pas encore. Parce que oui, il y a quelque chose qui est venu mettre un point final à cette histoire, un couteau sous la gorge, un pistolet sous la tempe. Plus encore que tout e reste, cette nouvelle t’avait fait défaillir, elle t’avait profondément blessée. Il appréciait Jodie. Et inversement. Plus encore que de la jalousie, parce que nous le savons tous, tu es possessive, c’était de la crainte qui s’éveillait en toi. Oui, tu avais peur pour la première fois. Peur qu’on blesse cette petite bouille d’amour que tu aimais et que tu aimes tellement. De ce fait, les choses se sont forcément envenimées entre vous.

D’abord, il y avait eu de nouvelles disputes, tu sentais qu’il se servait d’elle pour avoir une emprise sur toi, pour jouer avec toi et te faire du mal. Il n’avait pas gagné pour autant, parce que tu n’étais pas du genre à te laisser abattre pour cela. C’était impossible, bien au contraire. Tu avais senti ce besoin de t’investir d’autant plus auprès de Jodie. Quant à lui, tu l’avais tout simplement menacé. Oui, tu l’avais mis en garde de ce qu’il pourrait faire. Il n’avait pas intérêt de faire souffrir Jodie, c’était hors de question. Si jamais quoi que ce soit devait lui arriver il allait payer cher. Très cher. Il le savait. Tu le savais.

En théorie, cela aurait dû simplifier les choses, mettre des distances. Mais rien n’est simple avec toi. Rien n’est simple avec vous. Tu étais rentrée dans une sorte de compétition et tu te la jouais Sherlock en même temps. Jamais ta méfiance n’avait baissé son sujet, même après toutes les belles paroles qu’avait pu te dire Jodie. Non, ta haine était tout bonnement grandissante. Tu voulais le faire payer pour tout ce qu’il avait fait et ce qu’il ferait, parce qu’il ne changerait pas. Tu le savais. Tout comme tu ne changerais pas, parce que vous êtes deux êtes imparfaits. Véritablement imparfaits. Et insupportables. Ridicules aussi.

Alors, vous en êtes arrivés là. Alors, vous vous êtes retrouvés là. Tu es là face à lui et lui, face à toi. Vous vous regardez, vous vous toisez. Vos yeux en disent longs, ils traduisent tout ce que vous ne pouvez vous dire parce que vous êtes entourés et que, qui plus est, il y a beaucoup de monde autour. Quel dommage, parce que l’animosité est à son comble. Tu restes sereine face à lui. Calme. Digne, en quelque sorte. Mais ce ne sont que des apparences. Vous n’êtes pas dupes, aucun de vous deux ne peut l’être parce que vous vous connaissez maintenant.

Sauf qu’en réalité, tu es au bord de l’explosion. A deux doigts de péter une durite bien comme il faut. Bien comme tu sais le faire. Tu sais tout au fond de toi que ça n’a rien de bon, que ça ne sert à rien et que tu ne le changeras pas, mais tu en as besoin. Tu as envie de péter ce câble, de lui casser quelques dents. T’as envie qu’il mange de la soupe pendant quelques mois. Tu veux lui faire payer cet affront, parce qu’il se fout de toi. Tu le sais pertinemment et tu n’aimes pas ça du tout.

Tout bêtement, tu continues de sourire, mais il n’y a aucune innocence dans ce sourire. Tu te régales, tu réfléchis. Tu imagines tout ce que tu pourrais bien faire, les conséquences que tes gestes pourraient avoir et ce qu’il se passerait alors ici, devant tout le monde, au milieu de la grande salle avec tous ces yeux de sales petits curieux rivés sur vous. Ça avait quelque chose d’inquiétant et d’excitant à la fois. Parce que tu aimes l’adrénaline et qu’on en revient à ton gros problème de maso, tu aimes chercher les problèmes et tu sais les trouver.

La provocation en fait, normalement, ce n’est pas ton truc. Mais là, c’est bien de Charlie qu’on parle et d’une certaine façon, ce type, il te vend tellement de rêve, que cette perche qui t’es tendue ne peut être que saisie. Quant à toi Calypso, tu aimes les opportunités et de ce fait, tu ne peux pas t’en empêcher. Non mais sérieusement, l’empoisonner ? Tu serais du genre à t’abaisser à ça ? C’est bien mal te connaitre que de la croire, il te déçoit presque en pensant cela. Tellement, que ça en devient vexant.

Bien, ta réaction n’est pas immédiate. Tu as limite envie de le faire languir un peu, c’est là le début de ta petite vengeance. Ce n’est pas très intéressant, un peu inutile même, mais tu fais trainer les choses et tu l’embêtes. Tu ne veux pas réagir directement de la façon qu’il attend le lus, sinon ça serait beaucoup trop simple et par conséquent, beaucoup moi amusant. Pour toi, bien évidemment. Tu demeures là, silencieuse et ton verre à la main. Tes yeux pleins d’éclairs, plongés dans les siens. Il y vraiment quelque chose de cocasse à cette situation, mais tu es surement la seule à penser ça. Parce que personne ne pense comme toi. Enfin presque personne.

Lui de son côté, il avait déjà changé de tactique de jeu. Il est dans la provocation pure et simple, mais discrète. Parce que Charlie est doué à ce jeu-là et tu ne le sais que trop bien. Il ose. Il te parle comme s’il était meilleur que toi, que si sa maison était meilleure que la tienne. Dans le fond, ça te fait un petit peu mal parce que tu n’as pas préjugé sur les maisons pour ta part. Toi, d’ordinaire, tu aimes tout le monde. D’ordinaire.

Tu soupires. Dire qu’au départ tu n’as pas pensé à mal, finalement tu as bien fais de changer d’avis. Il peut penser ce qu’il veut, tu as changé d’avis avant même qu’il s’en rende compte. Il est peut être malin, il a peut être gagné, mais la victoire n’est jamais éternelle. Le vent finit toujours par tourner et un de ses quatre, la chance sera de ton côté. Ce jour-là, tu ne te priveras pas lui faire payer. A ta façon bien sûr, parce que Calypso c’est aussi tout un art.

Tu finis ton verre en une seule gorgée. Ça n’a rien de classe, bien au contraire puisque que tu en as pleins les joues et d’ailleurs, tu ne sais pas ce qui t’empêches de lui cracher le contenu de ta bouche sur la tronche. Sauf que non, tu avales en faisant du bruit pour l’agacer et puis, tu souris à nouveau. Toujours étrangement silencieuse. Tu attends encore un peu, le temps que ce silence s’installe comme tu le souhaites et tout à coup, tu l‘ouvres, mais sans jamais quitter ton sourire. Ce n’est pas pour le narguer, c’est pour l’embêter. La nuance est faible, mais réelle.
« Pardonnez-moi votre altesse, je n’aurais visiblement pas dû m’adresser à vous de cette façon. Je vais donc faire en sorte que cela change immédiatement et m’exprimer autrement. »
Non, ce n’était pas vrai. Tout d’abord parce que tu n’aimes pas t’exprimer de cette façon et parce qu’en plus ça ne te va pas. Tu t’inclines un peu en avant, imitant une révérence, comme pour mieux accompagner tes paroles.
« Tu peux bien dire tout ce que tu veux, faire tout ce que tu veux, personnellement…Je ne suis pas dupe. Tous ces belles petites paires d’yeux rivées sur toi et qui t’admire pour ton exploit…C’est bien. C’est beau. Mais tu pues la couardise Charlie. Tout ce que tu sais faire, c’est jouer avec les apparences et te cacher derrière des sourires. Il est beau le préfet, mais on sait tous ce qu’il pense au fond. Ton vrai visage est celui de la méprise et de la colère, tu ne te rends même pas compte que tu t’enfonces tout seul. Je vais finir par me lasser tu sais, t’es comme les petits vieux : tu ne te refais pas avec l’âge. »
Tout à coup, tu montes sur les bancs d’un bon. Ici, tu es en hauteur et si on ne t’avait pas forcément entendue, ni vue juste avant, maintenant il était impossible de te rater. Et justement, c’est exactement ce que tu veux. Que l’on te voit. Tu sais bien qu’il ne changera pas d’avis, que ça n’évoluera pas. Tu parles plus pour parler, juste parce que tu en as envie et parce que tu sais que ça va l’énerver. Ce qui est bien sûr, le but exact de ton action. Sinon, tu serais partie de la grande salle depuis bien longtemps. On s’en doute tous. Et puis, tu reprends d’une voix forte et en faisant de grands gestes. Tu saisis deux verres à tes côtés.
« Oyez oyez ! Nobles dames et damoiseaux, je vous demande votre attention ! Sous vos yeux ébahis, je vais faire disparaitre le contenu de ces verres tout à fait exceptionnels. »
Et là, tu verses tout doucement le liquide sur la tête du griffon. Tu reposes lentement les verres et saute tranquillement, pour revenir par terre. Un large sourire sur le visage, tu t’essuie la main sur le torse de l’asticot. Tu attends un peu, tu l’observes et puis tu lui fais un clin d’œil. Tu es contente, pas forcément fière, mais au moins satisfaite. Ça c’est certain. Et puis, tu lui tournes le dos et commence à te diriger vers la sortie. Il y a un cours auquel tu veux assister.


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Mar 25 Mar - 1:26
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Okay. Maintenant le préfet s'attendait au pire. Non pas qu'il n'avait aucune confiance en Calypso Gribbs - ça, c'était une évidence - mais son message concernant sa majesté avait du mal à passer; il hésita quelques secondes à en rire ou à en pleurer, car tout en sachant qu'elle n'était absolument pas sérieuse, il aurait très bien pu jouer sur ce côté pour l'enfoncer encore plus dans les méandres de sa connerie. Admire le Calypso, admire le, car même s'il ne sait pas encore ce que la jeune fille lui réservait, il savait qu'aujourd'hui, elle le gavait, et que si sa victoire n'était que temporaire, elle était bien présente. Mauvaise joueuse ? Il l'était aussi, dans un tout autre registre. Il savait reconnaître ses défaites, sans pour autant les accepter. Contrairement à elle qui ne franchissait même pas l'étape du "j'ai perdu", comme si l'information refusait de monter à son cerveau. Charlie soupira alors qu'elle entreprenait un grand discours, mais ses mots le blessèrent, sincèrement. La couardise hein ? Peut-être. Sa place était à serpentard, il l'avait toujours su, pourtant quelque chose le poussait à ne pas être aussi "couard" comme elle le disait que prévu. Ses yeux se plissèrent. Jouer avec les apparences. Méprise et colère. Elle l'avait cherché, elle l'avait trouvé. Les yeux de Charlie ne devinrent que rage et il l'attrapa par le col pour la baisser à son niveau, lui qui était resté assis. Sa main serrait tellement fort son vêtement qu'il aurait pu l'étouffer. D'un simple geste, d'un simple désir.

« Si t'es pas dupe alors t'es vraiment conne... » répondit-il.  Conne, parce qu'elle n'avait rien compris à ce qu'il était, et si elle semblait l'avoir cerné, et bien c'est qu'elle ne savait pas réfléchir et voir plus loin que son nez. « ...luv' » rajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil et en la lâchant d'un coup sec comme si elle le dégouttait, contrôlant avec grande peine la haine qui bouillonnait en lui.

On pouvait le traiter de tous les noms, on pouvait l'insulter de tous les arguments, il encaissait. Il avait toujours encaissé, il le savait, il se connaissait suffisamment pour savoir que c'était un con qui ne s'assumait en rien, qui avait un manque de confiance flagrant et un gros problème d'estime de soi. Ouais, on pouvait le lui répéter, il en avait rien à foutre. Mais qu'on dise qu'il n'était que ça. Que méprise et colère, alors qu'il était loin de ces adjectifs précis si on le connaissait un tant soi peu. Si on regardait au delà du simple regard qu'il dégageait, au delà de sa simple aura un peu terrifiante. Et le pire, c'est qu'elle prétendait le connaître. Qu'elle n'était pas dupe, qu'il se donnait une image. Salope. Elle ne savait rien. Et se permettait de juger sur de simples apparences, alors qu'ils ne se connaissaient pas. Du moins, elle ne le connaissait pas. Ne savait même pas le respecter pour ses qualités. Elle était un cas désespéré et faisait perdre foi en toute humanité au préfet. Son vrai visage est celui du mépris et de la colère. Faux, tellement faux, à un tel point que même lui n'osait pas se le reconnaître. Charlie était le genre de personne tellement gentille qu'elle serait prête à se mettre en quatorze mille morceaux pour ne serait-ce qu'aider un peu une personne en souffrance. Charlie avait une capacité à se mettre à la place d'autrui rare, une empathie belle et sincère, qui le poussait à être un merveilleux confident, une personne gentille. Et surtout, plus que tout, Charlie était respectueux. Peu importe qu'une personne soit de sexe féminin ou qu'elle soit amputée de ses deux jambes, qu'elle ait trois dents en moins, que ce soit un professeur ou quelqu'un venu d'ailleurs, le préfet respectait les choix, ne savait pas juger. Contrairement à l'idiote qui lui faisait face, qui se voilait la face et pourquoi ? Parce qu'il l'avait laminée en duel, parce qu'il avait gagné face à elle.  

Parce qu'elle ne voulait pas se montrer plus faible. En fait, elle cherchait juste la merde, c'est ça ? Putain, les femmes étaient vraiment chiantes et chtarbées, un stéréotype qu'on disait être faux et pourtant qui trouvait sa preuve tous les jours. En se mettant à sa place, Charlie aurait certainement mal réagi, lui aussi. Il n'avait pas aidé, en se moquant ouvertement, un peu avant. Et pourtant. Pourtant jamais il ne se serait permis de la ridiculiser ouvertement. En public. De cette façon. Il sentit le liquide sur son crâne. Il prit sur lui. C'était un comportement puéril, digne d'un enfant de primaire, voire pire. Elle baissait encore dans son estime alors que le liquide s'écoulait doucement dans son cou, sur son front. Il prit une inspiration. Il ferma les yeux alors que son souffle ressortit longuement de ses narines. Pourquoi cette fille répondait-elle tant à ses impulsions au lieu de réfléchir un minimum à ses actions et surtout, lui arrivait-il de penser un peu aux autres ?

Apparemment pas.
Et ça ne plaisait pas à Charlie.

Il la regarde lui faire un clin d'oeil alors que sa langue se cale dans le creux de sa joue, affichant clairement son agacement à l'heure actuelle. Elle voulait gagner ? Très bien, elle avait gagné, ici ce n'était plus le problème. Il en avait plus rien à foutre de la victoire ou de la défaite. Le liquide vint se coller dans son dos, mouiller sa chemise blanche. Il secoue ses cheveux, passe ses mains dedans. Ils étaient collants et dégueulasses de maladie qu'elle venait de lui transmettre. Mais pire que tout, elle l'avait humilié. Sans aucune compassion. Sans rien. Égoïste. Elle tourne les talons, il la regarde. Il prend sur lui, alors que ses poumons ont des difficultés à respirer l'air qui l'entoure. Alors que la colère règne dans son corps, lui donne des fourmillements. Il se lève, d'un coup. L'attrape par la nuque, la traîne hors de la Grande Salle, sans se retenir sur sa force, pour une fois. Il la jette dans le hall. Sans retenue. Pas pour qu'elle tombe, mais pour la propulser loin de lui. Il aurait voulu la déglinguer. Mais c'était une fille, et on ne fait pas de mal aux filles, aussi inhumaines soient-elles. Il ne lui laisse pas reprendre son équilibre. Fonce vers elle. Son corps se cogne contre le sien. Ses mains sur ses bras. Il la pousse contre un mur. Une de ses mains se plaque contre ce dernier, l'autre entoure son cou avec force. Il l'emprisonne. Elle voulait savoir ce que c'était, quelqu'un qui n'était que colère et mépris.

Elle le verrait.

Mais il resta là, sans savoir quoi dire. Il voulait l'étranger, elle était à sa merci. Il voulait la remettre à sa place, lui montrer qu'elle était qu'une conne sans cervelle et lui faire ouvrir les yeux. Les propositions qui défilaient dans son cerveau quant à quoi dire étaient trop nombreuses; il n'arrivait pas à choisir, et à mesure que les secondes passaient, il se disait qu'il n'y avait rien à dire. Qu'il n'y avait qu'à lui envoyer son poing dans la face, sans chercher plus loin. Mais non. Charlie était préfet. Charlie avait des responsabilités et plus que tout, il tenait à sa maison, savait qu'il décevrait ses membres, ses amis s'il ne faisait perdre qu'un point. Alors il mordit l'intérieur de sa joue, maudissant de s'être laissé bercer ainsi par le sentiment de colère, et se recula, doucement, lourdement, un pas après l'autre, en levant lentement les mains en l'air en signe d'innocence. Un sourire carnassier s'était dessiné sur son visage. Il était trop con, il aurait du se rendre à l'évidence bien avant.

« Hmf. » Il en pouffa, nerveusement, son visage se penchant vers le bas avant de remonter son regard plein de haine et de pitié sur elle. « T'sais quoi. Laisse tomber. T'en vaut même pas la peine. »

Sans lâcher son regard devenu désinvolte, voire amusé, moqueur, il se recula de quelques pas, toujours les mains levées, avant de finir par disparaître derrière les portes de la Grande Salle, le tout en lui faisant, avant de disparaître, une révérence dans les règles de l'art.

Il n'y avait pas de vainqueur.
Seulement deux perdants.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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« que trépasse si je faiblis » ∆ Charlie

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