Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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MIKADO ❧ pv zelda

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Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
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Dim 13 Oct - 11:43


MIKADO


qu’est ce qu’ils foutent ? ils essayent d’être heureux.

Mardi. Sept heure trente-cinq. Une heure bien trop matinale pour un pauvre serdaigle qui peinait à garder les yeux ouverts devant son bol de chocolat chaud. Il ne commençait les cours que vers neuf heures, il pouvait ainsi rester dans le gaz quelques instants encore avant de se mettre à manger comme quatre. C'était presque la routine du mardi matin, il lui fallait bien une dizaine de minute avant de penser seulement pouvoir lever le bras pour attraper la première brioche à portée de main. Cependant ce rituel sacro-saint fut perturbée par l'arrivée du courrier. Il recevait assez souvent des lettres de ses parents, même si c'était plus souvent en début et milieu de semaines que le mardi. Ce qui n'empêcha pas un hibou au plumage brun immonde du nom de Owen de se poser à côté de lui, ne renversant aucune tasse ou verre de jus de citrouille par miracle. Il s'ébroua lentement, avant de tendre sa patte à laquelle était accrochée une lettre qu'il devait délivrer. Pan décrocha le papier avant de prendre un petit bout de bacon et de l'offrir au rapace, et s'il n'aimait pas ça tant pis pour lui, il n'avait pas de miam'hibou sous la main. Il décacheta l'enveloppe aussi vite qu'il le pouvait dans son état de mollusque sans âme et commença à lire la lettre qui lui était destinée. Il dû s'y reprendre à quatre fois pour comprendre la première phrase, pourtant la suite coulant comme de l'eau de source devant ses yeux qui s'écarquillaient de surprise au fil de sa lecture. Cependant, lorsqu'il replia la lettre pour la remettre dans sa poche, un air sombre s'était peint sur son visage alors que ses sourcils s'étaient froncés au dessus de ses yeux orageux. Parfaitement réveillé, il se leva de la table de serdaigle à laquelle il essayait vainement de prendre son petit déjeuner pour se diriger vers la table voisine qui s'avérait être celle des verts et argents. Ses pupilles assombries par la colère se posèrent sur de nombreuses personnes, petites, grandes, âgées, jeunes, blondes, brunes avant de se fixer sur une tignasse rousse bien connue. Sans plus attendre, il se dirigea vers son amie qui mangeait sans se soucier de la tornade qui était sur le point d'éclater. Pan reprit la lettre de sa poche pour la jeter violemment sur une portion de table exempt de toute nourriture, à côté de celle qui se targuait d'être sa meilleure amie. Il était sur le point d'exploser, tel un volcan entrant en éruption. Pourtant il semblait encore maître de lui-même. Aucun mot vindicatif n'avait passé la barrière de ses lèvres. Seuls ses yeux semblaient le témoin de son ire de plus en plus grandissante.  

Pourquoi ?  

Il n'avait pas envie d'étendre son propos, espérant malgré lui que Zelda n'était pas l'auteur du crime infâme qui était relaté dans cette lettre. Que c'était un kankrelat jaloux qui avait décidé d'écrire à son père à propose de sa vie privée. Malgré cela, la lueur qu'il remarqua dans les yeux de la rousse lui donna tout de suite sa réponse. Il grinça des dents, fous de rage. La pression commençait à monter et il n'allait pas tarder à dégobiller toute sa verve et sa colère sur son amie d'enfance. Il se fichait bien d'être dans la Grande Salle, à la vue et au sus de tous. Il n'en avait que faire. Toute son attention était concentrée sur cette fichue lettre et de ce qu'elle sous-entendait. Finalement, sans que rien ne puisse l'indiquer, Pan ouvrit ses lèvres pour finalement sortir tout ce qu'il avait sur le coeur sans se soucier de toutes ces personnes, des professeurs, des fantômes. Il n'y avait plus que Zelda et lui.

Putain, t'étais obligée d'ouvrir ta grande bouche et de balancer tout à mon père ?  Il essaya de se calmer, sans trop de succès. Tu te crois tellement importante que tu as cru que c'était à toi de tout annoncé ? T'as pas pensé un seul instant que je voulais le faire ?! Car c'est mon père. C'est lui qui m'a élevé et qui m'a chéri. Et putain t'avais pas le droit de lui dire via une lettre ! Sa voix parti dans un trémolo indéfinissable à la fin. Mais il s'en fichait. Il était blessé. Profondément trahis par ce que celle en qui il avait le plus confiance avait fait.






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Mar 15 Oct - 23:16



Zelda & Pan
Ne pas te blesser

Mardi. Sept-heure trente pile. La rouquine était tout simplement épuisée. Vidée de toute énergie, elle somnolait à moitié dans son petit déjeuner, ignorant ses voisins de tables qui pouvait peut être lui parler. Elle avait révisé toute la veille – en vain – son astronomie et histoire de la magie. Rien à faire ça ne voulait clairement pas s’imprégner. La rousse se prit la tête entre les mains, entrelaçant ses doigts à ses longs cheveux avant de pousser un long gémissement de souffrances, elle n’allait jamais, ô grand jamais obtenir ses ASPIC dans ces deux matières. Elle avait déjà renoncé à la potion où seule elle n’arrive à rien, alors échoué dans trois matières, c’était la fin de son avenir professionnel même pas encore envisager malgré tout. Roh et puis qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire plus tard ? Elle n’en avait absolument aucune idée ! Zelda leva les yeux au ciel, fixant le plafond enchanté comme si elle tentait de trouver un moyen de s’y pendre. C’était fini. Ses frères allaient tous les deux lui tomber dessus pour la mettre en charpie – merveilleuse famille – sa mère la priverait de sortie. Finalement il n’y aurait que son père et le chat pour la consoler dans son immense malheur. Et Pan sans oublier. Enfin, sauf si son bébé d’amour avait tenté encore d’engloutir Archimède, là il y aurait eu deux semaines de boudage puéril des plus intenses. Mais ça se serait jusqu’au moment où elle annoncerait que son petit ami avait neuf ans de plus qu’elle. Ah ah. Là elle serait bonne pour demander le droit d’asile chez les Seweryn et fissa. Garfield allait même surement commettre un homicide et finir à Azkaban.



Bon certes elle avait déjà parié avec sa mère que son idiot de frère finirait dans la prison des sorciers pour une raison x ou y – par exemple avoir cambriolé toutes les boutiques de jeux vidéos moldus en usant de la magie durant une crise de manque – mais c’était vrai que maintenant l’option de l’enfermement pour le meurtre sonnait beaucoup plus réaliste.

Mais à quoi elle pensait bon sang ?! La rousse s’arracha limite les cheveux, la question n’était pas de voir l’avenir tout tracé de Garfield dans la voie du crime (si elle savait …) mais plutôt de penser à son propre avenir dont elle ne voyait pas du tout le début ! La rousse allait pour reprendre un peu de pitense quand une lettre giffla la table juste à côté d’elle, lui faisant hausser un sourcil en fixant la dite lettre déjà ouverte. Lettre indiquée clairement à son meilleur ami et cadet, Pan E. Seweryn. Zelda leva les yeux et fixa son comparse dont la mine était sombre et très dangereuse et sans doute que si la rouquine avait fait un peu plus d’effort mental en ce début de matinée, elle aurait senti la tempête arriver. Peut-être aurait-elle pu se préparer à l’ouragan, à la colère du jeune Seweryn. Rares elles sont, mais leur violence est à marquer dans des annales.

« Salut Pan, je peux t’aid- »
« Pourquoi ? »

Oui. Il était de mauvaise humeur, lui faisant lâcher un petit frisson. Qu’est-ce qu’elle avait encore fait pour mettre son cadet si en colère cette fois-ci ? La rouquine baissa les yeux vers la lettre avant de la prendre et de commencer la lecture, si elle était ici c’était qu’elle devait être une raison de la colère de Pan non ? Et plus Zelda L-N. Andersem lisait cette lettre de l’oncle Keith pour son fils, plus la rouquine avait une soudaine envie de s’enterrer. Okay. Que Pan ne cherche plus de qui il tenait son manque de tact évident et son esprit de synthèse beaucoup trop synthétique. Oh par tous les sorciers de la création ! Ne pouvait-il donc pas attendre de voir son fils en chair et en os ?! L’Oncle Keith avait vraiment le QI d’Archimède ! Et évidement, Pan n’était pas si stupide que ça bien qu’il veuille le faire croire. Il savait pertinement qu’il n’existait pas trois personnes pour prévenir son père à travers une lettre. Zelda posa la lettre et se massa les tempes en grimaçant. Comment elle allait expliquer ça ? Comment allait-elle se sortir de ce merdier sans entacher son amitié avec Pan et sans entacher la relation père-fils inébranlable. L’amour de ce bucheron écossais pour son fils était tout simplement terrifiant. Et il n’avait aucune patience.

« Putain, t’étais obligée d’ouvrir ta grande bouche et de balancer tout à mon père. » Zelda se retint de répondre un vif oui, évitant ainsi la peine de mort. Ce n’était pas le moment d’aller à l’encontre du sens du poil du Seweryn. « Tu te crois tellement importante que tu as cru que c’était à toi de tout annoncer ? » Oh si, et elle aurait même préféré. « T’as pas pensé un seul instant que je voulais le faire ?! Car c’est mon père ! » encore heureux que c’était le sien, son père à elle lui convenait parfaitement. « C’est lui qui m’a élevé et qui m’a chéri. Et putain t’avais pas le droit de lui dire via une lettre ! »

Zelda soupira et le regarda. Elle savait que les regards s’étaient tournés vers eux et cela la déranger prodigieusement. La vie privée de Pan devait le rester, même si elle avait écrit à son père pour lui expliquer la situation du jeune homme. Mais bordel, comment expliquer à Pan que si y’avait pas eu Andrew dans la même pièce qu’elle à ses dix ans, l’Oncle Keith lui aurait certainement fait un serment inviolable tellement il était fou de son fils !

« Pan, si j’avais été égoïste, j’aurai donné le nom de Nausicaa. » et elle ne l’avait pas fait. Annoncer à Keith Seweryn qu’on avait dévoilé le secret de la maladie du zizi et les attirances de son fils étaient déjà bien suffisant. « J’ai fait une promesse à ton père. Ça m’a pas non plus enchanté hin ! » vrai. « Je devais, et je dois toujours, lui faire part de chaque chamboulement de ta vie. Mais je n’ai pas parlé de Nausicaa, c’est à toi de lui présenter l’homme que tu as choisi, de lui expliquer, de lui faire comprendre ! »

Elle gromella et s’appuya. Zelda n’avait pas vraiment l’impression de se défendre dans le fond, tout ce qu’elle faisait c’était montrer les points que Pan oubliait dans sa colère. Elle n’avait aucunement envie de perdre son meilleur ami.

« Je t’ai dit que je te soutiendrai quoiqu’il advienne dans cette foutue salle sur demande et c’est ce que je ferai. » Si Pan devait épouser Nausicaa, qu’il en soit ainsi. « Mais ton père a le droit de se préparer mentalement à te comprendre. »

Même si elle allait clairement sonner les cloches de Keith Seweryn dès qu’elle le verrait durant les vacances, bucheron écossais ou pas ! Que c’était pratique d’avoir grandi à côté de cette montagne de muscle, on en avait pas peur.

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Dim 20 Oct - 15:40


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qu’est ce qu’ils foutent ? ils essayent d’être heureux.

Pan était dans un état de colère encore rarement expérimenté. Il s'énervait facilement certes, mais ce n'était que des broutilles. Un petit tas de feuilles mortes qui s'enflammaient pour s'éteindre presque aussitôt. Il était coutumier de ces colères aussi vives qu'inutiles et surtout courtes. Il criait, pestait, grognait et finissait par bouder. Rien de plus, rien de moins. Il pouvait hurler pendant cinq minutes contre une armure pour oublier jusqu'à son existence une demi-heure après. Pourtant, ce matin, tout semblait différent. Ce n'était pas cette ire passagère, habituelle, cette montée en puissance qui redescendait invariablement comme un soufflé raté. Aujourd'hui, il était véritablement enragé et il ne pouvait endigué ces puissantes vagues qui dévastaient peu à peu sa raison. Il n'avait absolument plus conscience d'où il était. De ce qu'il faisait. Il était comme un animal sourd et aveugle, uniquement focalisé vers son but, sa proie, son repas. Il n'avait pas la moindre envie de se donner en spectacle. Et dans son esprit il était seul en train de confronter sa meilleure amie sur ses actes qu'il ne pouvait qualifier même en pensé. Ses dents grincèrent alors qu'il essayait de garder sa bouche fermée, en attendant les explications qui n'allaient pas tarder à venir.

Cette colère intense était également alimentée par un sentiment de profonde trahison. Il s'était confié à coeur ouvert à la rousse qui n'avait pas hésiter à aller tout rapporter à son père. Et peu importe ses justifications, elle avait agit en traite, telle un serpent sournois, souriant en face de lui et écrivant par derrière. Bien sûr, ce magma de sentiments tous plus puissants les uns que les autres était continuellement alimenté par une peur sourde et profonde. Malgré les mots doux de son père dans sa lettre il était absolument terrifié de sa réaction. C'était son héros. Son modèle. Et il ne pouvait empêcher cette sourde sensation de désespoir qui l'envahissait au fil des jours. Et si jamais son père était profondément déçu par ses choix. S'il les refusait ? C'était une terreur totalement irrationnelle, Keith Seweryn aimait son fils de tout son coeur -et même un peu trop-, il l'adorait littéralement et jamais il ne pourrait être déçu par son trésor. Malgré ces certitudes profondément ancrées en lui, Pan avait peur. Et cette annonce via l'intermédiaire de sa meilleure amie avait réveillé tous ses doutes et ses incertitudes pour les transformer peu à peu en des certitudes immuables et sans retours. Cette peur panique de perdre l'approbation de son père le faisait sur-réagir, pourtant outre cette donnée essentielle, sa colère était totalement justifiée à ses yeux.

Pan, si j’avais été égoïste, j’aurai donné le nom de Nausicaa. J’ai fait une promesse à ton père. Ça m’a pas non plus enchanté hin ! Je devais, et je dois toujours, lui faire part de chaque chamboulement de ta vie. Mais je n’ai pas parlé de Nausicaa, c’est à toi de lui présenter l’homme que tu as choisi, de lui expliquer, de lui faire comprendre ! Il l'observa en silence, une moue de dégoût déformant ses traits androgyne, alors que ses yeux tempêtes fixaient la demoiselle.
Je m'en fiche de tes putain de justifications bancales. Tu n'as pas cité Nausicaa ? Grand bien m'en fasse ! Ça ne change rien à la situation actuelle. Il essaya de se calmer en prenant une inspiration tremblante. Peine perdue. Sa poitrine lui faisait mal. Comme si un feu intérieur s'était déclaré pour ne jamais s'éteindre. C'était à moi d'annoncer à mon père que j'aimais les hommes. C'était à moi de lui dire que j'avais un petit ami. C'était à moi de lui dire que j'ai enfin compris ce qu'était une érection bordel !

Il avait crié le dernier mot, se souciant peu des regards hallucinés posés sur eux. Il n'avait qu'une seule et unique cible; sa meilleure amie. Chaque mot qui sortait de sa bouche semblait augmenter sa colère d'un cran au lieu de l'apaiser. Il était ce dragon qui n'attendait plus qu'un étincelle pour enflammer toute son ire qui faisait office d'essence, créant ainsi un brasier sans fin. Sa respiration était légèrement haletante, mais il n'en avait que faire en cet instant. Que ses poumons rendent l'âme, il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait c'était confronter la serpentarde et obtenir réparation. La phrase suivante de son amie ne le calma pas, loin de là. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'il grimaçait de plus belle.

Je te soutiendrai quoiqu'il advienne.  l'a singea t'il de façon exagérée, sans aucune pitié pour la jeune fille. Tu crois que c'est me soutenir ce que tu as fais là ? Il reprit la lettre abandonnée d'une geste coléreux. Tu m'a juste plantée un couteau dans le dos comme une putain de traitre ! Préparer mon père mentalement ? Mais en quoi ça l'a aider de savoir ce genre de nouvelles par une putain de stupide lettre écrite par la main d'une personne extérieure à la famille ? C'était à moi et à moi seul de lui en parler et, dans le cas échéant, de lui écrire une lettre. T'avais juste pas le droit putain.

Il aurait souhaité se rouler en boule dans un coin avec Archimède au creux du cou, mais il était simplement debout dans la Grande Salle, se montrant en spectacle à de nombreux élèves et professeurs, toutes maisons confondues. Mais il s'en fichait. Tellement. Tout ce qu'il souhaitait c'était faire disparaitre l'élancement douloureux de sa poitrine.






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Sam 26 Oct - 13:06



Zelda & Pan
Ne pas me chercher

Zelda n’avait pas de patience, tout du moins très peu quand elle estimait que la discussion tournait en rond. Son regard s’était durci sur Pan. Leur relation était déjà légèrement différente depuis peu, dans le sens où Zelda tentait de « reconquérir » son jeune frère et que le plus jeune étant en couple, tout cela s’avéré compliqué de se voir autant. Elle n’allait pas lui jeter la pierre sur ça, étant donné qu’elle commençait sa propre romance tant attendu. Zelda se rendit compte qu’elle ne lui avait pas encore annoncé alors qu’à l’accoutumer, elle lui aurait bondit dessus pour tout lui raconter … Au contraire, la première chose qui lui était venu à l’esprit était de prévenir Klay et Silas. Par respect pour l’un et par bonheur pour l’autre. La colère lui montait à la tête. Bon sang, père comme fils, l’un ne rattrapait l’autre. La rouquine se massa les tempes pendant que le morveux déversait sa haine. Qu’il est peur soit son droit bien entendu, seulement quand on savait qu’on avait un père qui vous aimez de façon irraisonnable au point de justement forcé la meilleure amie de celui-ci d’être une espionne, il fallait arrêter de douter ! Tout ça parce qu’elle avait été assez sotte pour dire accepter à l’âge de dix ans de faire plaisir au père de Pan. Plus jamais elle ne se montrerait serviable envers la famille Seweryn.

Il ne voulait pas de justification ? Il voulait juste déverser son venin ? Soit ! Mais s’il pensait une seule seconde qu’elle allait se laisser faire, c’était seulement un doux rêve. Zelda n’avait jamais réellement compris la répartition de Pan … Il pouvait se montrer bien plus venimeux qu’elle, et de loin. Alors qu’elle se voyait déjà à Poufsouffle. Pan semblait certes être tout le temps déconnecté, pensant à son ventre avant le reste. Néanmoins il restait une horrible vipère qui pouvait vous mordre jusqu’à ce que vous tombiez. Il se frottait a aussi costaud que lui. Amèrement, elle eut une pensée désagréable qu’elle eut souhaité ne jamais faire. Pas étonnant qu’il se soit mis en couple avec Nausicaa.

« Je te soutiendrai quoiqu’il advienne » parodia-t-il. Elle se retint de rire. Oui elle l’avait toujours fait, dans le passé et s’il ne pouvait pas s’en rappeler, grand bien lui fasse. « Tu crois que c’est me soutenir ce que tu as fait là ? Tu m’as juste plantée un couteau dans le dos comme une putain de traitre ! » Youhou. Rebaptisez la Judas. « Préparer mon père mentalement ? Mais en quoi ça l’a aidé de savoir ce genre de nouvelles par une putain de stupide lettre écrite par la main d’une personne extérieure à la famille ? »

Les yeux de la rouquine se rétrécirent de rage. Oh ? Extérieure de la famille ? Très bien. Très très bien. Elle savait donc à quoi s’en tenir à partir de maintenant. Oh vraiment, elle aurait dût écouter son jeune frère bien plus souvent, la rousse aurait perdu moins de temps en stupidité avec la famille Seweryn et surtout Monsieur Seweryn – et non plus l’Oncle Keith – et son stupide « son’s compex ».

« C’était à moi et à moi seul de lui en parler et, dans le cas échéant, de lui écrire une lettre. T’avais juste pas le droit putain. »

La rousse se leva d’un coup, lui faisant directement fasse et faisant tomber sa chaise. Il voulait se donner en spectacle ? Ils seraient deux. Et là il pourra aller chouiner dans les miches de son beau pour dire à quel point Zelda était une fille détestable. Pan la dépassait. Elle l’avait remarqué quand elle était entrée en sixième année, alors que Garfield la surplombait déjà d’une demi-tête. Et les écarts avaient continué à se creuser. Néanmoins la rousse avait l’habitude d’être la plus petite. Andrew lui avait dit que c’était un élément qui faisait d’elle Zelda Loch-Ness Andersem. Petite, mais horriblement teigneuse. D’un geste rageur, la rouquine l’attrapa par la cravate pour le ramener à sa hauteur.

Equitable. Un juste milieu. Sans doute que les deux anciens meilleurs amis qui avaient vécu tant de choses ensemble devaient avoir le même regard plein de rage.

« Bien sûr et c’est avec grand plaisir que je vais m’éloigner de cette famille. » Elle n’hurlait pas, elle parlait d’un ton froid, glacial, radicale. « Tu expliqueras toi-même à ton cher papa pourquoi il ne recevra plus de tes nouvelles de ma part. Et peut-être qu’il daignera t’expliquer la raison de cette lettre. Après tout, si je suis traitre, tous mes mots peuvent être un magnifique mensonge pour mieux te manipuler non ? Oh évidement comme si je l’avais toujouuurs fait. »

Elle était furieuse. Oui, oui Zelda pouvait agir égoïstement. Elle agissait égoïstement avec Klay, en voulant à tout prix le garder comme ami malgré cette foutue rencontre dans la salle des trophées qui avait tout chamboulé. Oui, là elle était égoïste comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Dans le cas présent, le seul égoïste était Monsieur Seweryn. Certes Zelda avait sa faute. Elle avait voulu respecter une promesse gênante, elle avait voulu continuer à garder la confiance de ce père qu’elle avait appelé « tonton » et « oncle » depuis toute petite, elle avait voulu faire plaisir aux deux. Ça n’avait pas marché, tant pis.

« Si tu ne veux plus me parler Pan Seweryn, grand bien te fasse ! Je ne te retiendrai pas ! » elle le lâcha et ramassa sa chaise. « Je ne suis pas du genre à supplier les gens. »

Pan était quelqu’un d’impulsif, d’irréfléchie. Elle ne lui en voulait pas tant de s’être énervée contre elle. Elle avait sa part de faute. Mais elle ne pardonnerait pas les remarques blessantes. Oh, elle imaginait déjà la mine déconfite puis attristé de Monsieur Seweryn quand il se rendrait compte que ses enfants se sont tournaient le dos. Zelda avait tendu le ciseau qui couperait le fil rouge à Pan. A lui d’avoir l’honneur de le briser puisqu’il le désirait tant.

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Dim 27 Oct - 20:58


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qu’est ce qu’ils foutent ? ils essayent d’être heureux.


Il se tenait debout, droit et fier, le regard décidé, les poings crispés sur eux-même, les yeux orageux et une ombre tenace marquant ses traits. En cet instant il n'était plus l'enfant qui s'émerveillait face aux cheveux de feu de la jeune fille. Il n'était plus ce petit garçon qui découvrait de nouvelle chose chaque jour, ses mirettes grandes ouvertes pour capter la magie du monde. Ce petit bout d'homme s'était envolé aujourd'hui, évaporé sous cette colère tenace qui bouillonnait en lui. Disparu derrière ces préoccupations d'adulte. Il grandissait, si ce n'est pas en taille, du moins son esprit le faisait. Etapes par étapes. Doucement mais sûrement, il mûrissait, commençait à réfléchir par lui même et se détachait des piliers de son existence. À tord ou à raison, il n'en savait rien. Peut-être n'était-ce qu'une crise d'adolescence passagère, ou une révolution bien plus profonde, mais dans tous les cas les paroles qu'il allait proférer en cet instant allaient être décisives. Capitales. Fondamentales. Il n'était pas en état de réfléchir, son ire dictant le moindre de ses mouvements. Et pourtant, paradoxalement, il se sentait apaisé. Calme comme jamais. Il était dans l'oeil du cyclone. La tempête ne tarderait pas à redémarrer, mais en cet instant précis, il était plus posé qu'il ne l'avait jamais été.

Elle le prit par la cravate, ramenant leurs visages plus proches que jamais. Nez contre nez, leurs bouches exaltaient un souffle furieux tandis que l'émeraude faisait face au gris perle des plus sombre. Ils se fusillaient du regard, aucun ne cédant. Ils étaient tellement semblables, et si différents ainsi, face à face dans un ultime duel. Un duel bien plus important que tout autre. Ils jouaient leur vie future ici. Ils n'en savaient rien, pauvres adolescents perdus dans ce magmas d'émotions. Comment savoir une telle chose, même Mama Oudie n'avait pas de réponse. Tout était flou, imparfait, déséquilibré, au bord du gouffre. Le moindre écart causerait leur chute à tous les deux. À moins qu'ils ne se déchirent, qu'ils se séparent, qu'ils se brisent mutuellement. Et l'ultimatum tomba. Le glas sonna, le ton était donné. Un quitte ou double dangereux. Un jeu de roulette russe où il n'y avait ni hasard, ni pistolet pointé contre leur tempe. Juste une décision à prendre. Un acte à accomplir. Qui se devait d'être fait. Un fil qui n'aurait jamais, au grand jamais se briser, le fil rouge de leurs vies qui s'entremêlait sans cesse depuis sa naissance. Leurs mères les voyaient déjà mariés avec une demi-douzaines de marmots gambadants dans leurs jambes. Il auraient pu. Si Zelda n'avait pas été Zelda. Et si Pan n'avait pas été Pan.

Sa bouche s'entre-ouvrit sous le coup. Que répondre ? Que faire. C'était un pas à passer. Un cap à surmonter. Il devait se détacher d'elle. De celle qui avait été un pilier tout au long de sa vie. Il allait s'engager sur un chemin dangereux, inconnu, escarpé. Et il serait seul, la rousse ne sera plus là pour le sauver du vide en cas de chute. Il était terrifié. Il était exalté. Il était hésitant. Il était décidé. Ils jouaient le dernier acte d'une tragédie aux allures de comédie. Une fois la pièce finie ils ne se souriront plus. Ils ne rigoleront pas comme si tout ceci n'était qu'une vaste blague. C'était bel et bien réel. Indiscutable. Tangible.

He bien Andersem, tes rêves sont devenus réalité. L'utilisation du nom de famille marqua le coup. Jamais il ne l'avait fait. Et il ne pensait jamais le faire. Il s'était lamentablement trompé. Encore. Te voilà débarassé du marmot qui traînait toujours dans tes jambes ! Tu es libre de vivre ton idylle comme tu l'entends.

Car c'était la faute de la rousse. Entièrement la sienne. Il était aveugle sur son implication, ou alors il ne voulait simplement pas voir. Préférant se voiler la face. C'était moins douloureux. C'était une meilleure solution. Il la fixa quelques instants, hésitant à se repentir et s'excuser. Demander pardon, et pour quelles raisons ? Il n'était pas en faute. Tout était du fruit de la jeune fille. Il secoua légèrement la tête avant de lancer d'une voix forte, la colère toujours sous-jacente dans celle-ci.

Adieu Andersem, en espérant ne jamais croiser ton chemin dorénavant.

C'était dur. C'était âpre. Brut. Sans aucune pitié pour l'autre. Il écrasait des dizaines années d'amour pour une connerie. Une broutille. Un feu de camp qui avait prit une telle ampleur qu'il avait détruit toute la forêt dense et profonde que formait leur relation. Et maintenant il ne restait plus que des cendres et des regrets. Mais pas tout de suite. Dans deux jours. Une semaine. Trois mois. On ne dit jamais adieu impunément, et Pan allait l'apprendre de la façon la plus brutale qui soit. Pauvre petit Pan. Naïf petit Pan.






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