Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Retraite stratégique

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Ligue des Sorciers
& sorcier



Jörgen Leonhard
Jörgen Leonhard
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Retraite stratégique Vide

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Mar 16 Aoû - 23:39
Lorsque Jörgen s'était dit que la soirée de fin d'année de Poudlard était l'événement rêvé pour fêter la fermeture de la maudite boutique où il avait passé la plupart de son temps de vie à vendre des oiseaux bruyants et malodorants, il n'avait jamais imaginé que la soirée soit si éprouvante. Boissons piégées, rêves partagés et nouvelles "amitiés" l'avaient littéralement épuisé. Sur les rotules, il était retourné dans le grand manoir de son défunt père tard dans la nuit.

Eirel, sa chouette boiteuse, avait sans doute tenté de l'avertir du danger lorsqu'elle s'était obstinée à lui barrer le chemin alors que Jörgen tentait péniblement de remonter l'escalier du grand hall, mais le presque soixantenaire avait envoyé le volatile balader d'un rapide coup de baguette. Sa patience, ce soir-là, était aux abonnés absents. Il avait besoin de sommeil, et rien n'aurait pu se tenir entre lui et les moelleux coussins de sa chambre.

Rien, sauf bien évidemment les pestes verdâtres des jardins de sorciers non-entretenus. Le premier qu'il entendit ricaner manqua de le faire tomber du haut des marches qu'il venait de gravir. S'il n'avait eu une bonne prise sur la rampe, il aurait tout dévalé la tête en arrière.

Conscient qu'il avait un grave problème d'envahissement de son territoire personnel, il avait ouvert la première porte qu'il avait trouvé pour tomber sur une chambre d'ami ravagée par une armée de gnomes extatiques. Le vieil homme balafré s'était saisi de sa baguette une nouvelle fois pour tenter de les défenestrer, mais les petits monstres avaient évité chacun des sorts qu'il avait tenté de lancer.

Au bout d'une bataille aussi courte que déséquilibrée, l'ancien Serpentard s'était vu expulser par les méprisables créatures de sa propre maison, un caleçon trouvé par les petites bestioles dans une armoire sur la tête et sa belle redingote en lambeaux. Bien sûr, les services de dégnomisation ne manquaient pas dans l'annuaire magique de Londres et Jörgen eut tôt fait mandater des experts en la matière pour nettoyer son habitation de la présence infortune des lutins de jardin, mais... Les professionnels en questions lui annoncèrent une fois sur place que l'opération allait prendre du temps.

Une semaine. Au bas mot. Si les nuisibles avaient fait plusieurs nids à l'intérieur, ce pouvait durer un mois complet.

Après une nuit blanche avec pour seule compagnie la vieille chouette Eirel qui plus jamais ne le quittait à transplaner d'auberge complète à hôtel rempli jusqu'au dernier cagibi, Jörgen finit par arriver, un peu par hasard, devant les Bulles Baveuses.

Le soleil se levait à peine, et il y avait fort à parier que les gérants de l'endroit dormaient encore : l'homme fatigué n'avait cependant pas peur de réveiller quelque aubergiste pour enfin trouver une couchette libre.

Tambourinant avec sa canne sur la porte d'entrée fermée, il fit grincer quelques mots entre ses dents :

- Par pitié, mes yeux se ferment...
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