Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Pitiful minds think alike | Carys Wheler

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Jaromir K. Moldavan
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Lun 11 Juil - 21:53

Jaromir avait de la peine à l'admettre, mais quelque part, les conseils du prince Solus s'était avéré réellement utile. La révélation l'avait frappé soudainement en fin de matinée, alors qu'il saupoudrait du sucre glace sur les minciunele -car comment ne pas repenser au prince à chaque fois qu'il posait ses yeux sur la poudre blanche qu'il avait renversé partout sur sa royale peau de poisson humide, quelques minutes à peine avant que sa mère ne revienne, et le fiasco qui s'en était suivi ?- Mais pour une fois, cette révélation n'avait rien d'évident, comme le fait que si le sorcier réussissait assez habilement a gâcher sa propre vie tout seul, son Altesse le battait à plate couture pour créer souvenirs traumatiques les uns sur les autres, ou qu'il semblait trouver beaucoup plus de cheveux blancs dans son épaisse tignasse depuis leur première rencontre au Ministère -à vrai dire, il était sûr que chaque mention de son implication dans cet attentat politique suffisait à lui blanchir les cheveux-. Non, il eut fallu une suite d'événement, assez proche les uns des autres pour éviter que le désespoir ne fasse table rase, pour qu'enfin Jaromir réalise la sagesse inattendue des paroles du prince, sur une question qui, en plus, lui avait paru extrêmement mal placée et indiscrète.

Il eut fallu qu'il finisse de corriger l'une des sempiternelles lettre d'admiration de la fille de monsieur Waltham, adressée audit prince Solus -sans lequel la gamine ne lui aurait probablement même pas donné l'heure si il le lui avait demandé, et ce même si son amitié avec Jacobina la conduisait souvent à la porte de leur maison-, qu'il aille cacher 'L'art de vivre parmis les moldus' plus loin au fond de la bibliothèque familiale de peur que sa mère ne ramène encore l'épisode de son escapade moldue avec April sur la table, et que sa très chère mère ne l'interrompe en plein sculptage de tignasse pour venir poudrer ses beignets fraîchement sorti de l'huile bouillante, fait rien que pour leur chers voisins -car elle ne se contenterait pas de moins bon que frais du jour, même si ça voulait dire se lever et faire se lever son fils tôt un samedi. Il eut fallu toutes ces choses pour seulement réaliser que Solus avait eu raison, et que Jaromir avait inconsciemment suivi son conseil et se sentait effectivement mieux que les dernières années passée à Londres.

Enfin, sans compter le fait que l'ambassadeur avait mis sa vie sans dessus dessous en l'espace de quelques mois à peine, mais une chose était claire: côtoyer des femmes, et pas uniquement celles de sa famille, lui faisait du bien. Ou juste côtoyer des gens hors du cercle familial, car il était à peu près sûr que le Prince sous-entendait un peu plus que ce que le mot côtoyer laissait entendre, et que le sorcier n'avait toujours pas fait un pas de plus de ce côté là, étant donné que l'une était beaucoup trop jeune, l'autre simplement une bonne amie, et Carys…
Et bien, Carys, contrairement à ce que sa mère semblait croire depuis qu'elle avait réalisé avec qui il passait tant de temps le week-end, était mariée, et plus une sorte de soutien moral mutuel qu'une potentielle soupirante. Et ayant aussi côtoyé son mari, et gardé son enfant, la simple idée de poursuivre quoi que ce soit de plus avec elle lui paraissait insensée. Ce qui n'empêchait pas sa mère de mettre les bouchées double et d'inspecter méticuleusement sa tenue avant de l'envoyer hors du nid. Enfin, on ne pouvait pas la blâmer: avec un fils de son âge jamais sorti du céliba, on pouvait comprendre que la moindre lueur d'espoir qui n'impliquait pas une férue des moldus donnait envie d'ignorer les détails. Même les plus gros et les plus important.  

Ça faisait donc depuis deux samedi après-midi que Jaromir se présentait à la porte du foyer Wheler-Morgan avec des petits gâteaux frais et un poil trop bien habillé par rapport aux toutes premières fois où ils s'étaient assis autours d'une tasse de thé, pour ne pas dire laissé tombés lourdement sur leur chaise respective en soupirant tristement, tout deux vidés de leur énergie par personne d'autre que son Altesse royale, prince et ambassadeur des êtres de l'eau, Solus. Comme quoi, les êtres les plus égoïstes -quoi qu'il fallait l'avouer, capable de se faire étonnamment touchant, comme l'avait démontré les évènements traumatisants de la fête de Poudlard de l'année dernière- pouvaient réunir les gens, même si c'était une base quelque peu étrange pour une quelconque amitié; si l'on pouvait qualifier ces voisineries 'd'amitié'. Mais ce n'était pas le genre de chose à remettre en question alors qu'il venait de pousser la sonnette, l'horrible moment de flottement en attendant la réponse lui laissant le temps de maudire une fois de plus sa mère de ne pas l'avoir laissé quitté la maison dans les mêmes vêtements qu'il portait au ministère, et à douter de si lui aussi, il devait s'annoncer comme le faisait le prince, alors qu'il n'avait rien de très royal. Et puis, depuis que ces samedis papotages -pour ne pas dire lamentation, celons l'humeur- étaient devenu une habitude, sa voisine devait se douter de qui venait l'importuner en début d'après-midi. Oui, c'était proprement stupide de s'énoncer, complètement inuti- « C'est Jaromir ! » Oui, Jaromir, le voisin qui désire promptement s'enterrer vivant dans le jardin le plus proche, ou se donner une claque, et qui s'annonce comme le prince des imbéciles, contaminé par un horripilant personnage poisseux.
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Jeu 14 Juil - 12:53
Carys n'en revenait toujours pas. C'était fou à quel point Hazel avait grandi à une vitesse impressionnante. C'est qu'elle avait deux ans maintenant, elle pouvait déjà marcher, gribouiller sur du papier, dire quelques mots, et surtout, elle bougeait partout et sans cesse sans s'épuiser. Ce qui fatiguait plus sa mère qu'autre chose, la maison étant très grande, c'était parfois une vraie partie de cache cache qui se jouait, et ça amusait plus Hazel que Carys.

Elle était déjà beaucoup plus simple à surveiller à L'Apostrophe, son lieu de travail, vu que l'endroit était beaucoup plus petit et qu'elle avait moins de choses à découvrir. Quoiqu'elle avait quand même réussie une fois à mettre le bazars au fond du magasin en essayant de tirer sur une boîte de baguettes. Heureusement qu'elle n'avait pas fini blesser d'ailleurs.

Heureusement, il y avait quand même des moments où elle se contentait de rester accrocher à la jupe de sa mère comme en ce moment, sûrement parce qu'elle était en train de faire à manger et qu'elle espérait un petit quelque chose en retour pour avoir été sage. Carys lui donna un bout de cookie, elle aimait les siens moelleux plutôt que croustillant donc la petite pouvait en manger un peu. Quand elle entendit la sonnette, elle essuya ses mains et alla traverser le long couloir pour ouvrir — elle n'entendit par Jaromir dire que c'était lui, mais elle s'en doutait bien, car elle ne voyait pas bien qui d'autre pourrait sonner chez elle à cette heure-là. Hazel arriva en première à la porte, ayant fait la course toute seule, et sautillait pour tenter d'ouvrir la porte.

« Jar Jar ! »
« Ouiiiii, c'est Jaromir ! »

Hazel arrivait à dire quelques mots, mais avait encore du mal avec ceux qui étaient plus compliqués. Jaromir en faisait parti. Enfin, Carys ouvrit la porte avec un sourire avenant, un peu surprise de voir que Jaromir était si bien habillé alors qu'elle-même portait des vêtements de tous les jours.

« Tu as rendez-vous avec quelqu'un après ? Tu aurais du me le dire, on aurait pu reporter à un autre jour... Mais entre, je t'en prie ! »

Etrangement, Carys avait trouvé en la compagnie de Jaromir un genre... d'allié dans la douleur quant aux nombreuses visites du Prince Solus. Également un ami qui n'était ni né riche, ni de sang-pur dans ce quartier qu'était les Hauts de Merlin. Ils avaient pris la petite habitude de se retrouver le weekend pour parler de tout et de rien, mais surtout de leur malheur semblerait-il. Hazel essayait comme toujours d'essayer de fourrer ses petites mains dans la masse touffue de cheveux du grand homme, pendant que Carys l'emmenait dans le salon, même s'il devait déjà connaître le chemin. Elle apporta ensuite du thé et des cookies avec des assiettes et des couverts pour leur permettre de s'installer confortablement.

« Alors... Qu'est-ce que tu as de beau à me raconter cette fois ? »

De beau, de son côté, elle n'était pas sûre d'en avoir.

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Jaromir K. Moldavan
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Dim 17 Juil - 23:35

Il n'y avait pas mort d'homme, et il n'eut pas besoin de beaucoup plus que le sourire avenant de sa voisine et de la bouille angélique -lorsque l'on subissait sa demi-sœur, toutes les autres petites filles paraissaient tout de suite angélique, aussi turbulentes étaient-elles- d'Hazel pour le réaliser, même si la remarque sur son accoutrement interrompu le coucou de la main adressé à la petite et lui donna à nouveau envie d'aller manger les pissenlits par la racine. Il sentait déjà les bafouillements avant même de prononcer un seul mot.

- N-non, du tout ! C'est juste… Les mères, tu vois le genre.  

Tous les rires nerveux du monde n'auraient pas pu expliquer plus en profondeur ce qu'il entendait par-là, mais le sorcier préféra s'en tenir là avant de se prendre encore plus les pieds dans ses propres excuses. Il préférait accepter l'invitation à entrer, suivre son hôte jusqu'au salon, au même endroit où ils se retrouvaient depuis qu'il était devenu évident qu'ils ne pouvait toujours prendre leur thé en se lamentant sur  les marches de l'entrée, et prendre ses aises -autant d'aise qu'il arrivait à prendre lorsqu'il n'était pas seul. Il posa le plateau de minciunele encore tiède et retira le linge qui les cachaient jalousement du monde extérieur, sans pour le moins du monde s'en faire des tentatives d'Hazel. Les enfants, à cet âge, se trouvaient tout en bas sur l'échelle des choses qui l'effrayaient et le mettait mal à l'aise: à vrai dire, le plus effrayant avec eux, c'était leurs horribles tendances à flirter avec la mort de toutes les manières possibles et imaginables. Mais aujourd'hui, quoi qu'il arrive, la petite n'était pas sous sa responsabilité à lui, alors il pouvait se permettre d'être aussi décontracté que ce que ses vêtements du dimanche lui permettait.

- Je ne sais pas si j'irais jusqu'à dire beau- merci. Se pencher pour saisir la tasse sembla donner un faux-espoir à Hazel, mais réussi tout au plus à captiver son attention plus que de lui laisser toucher ses beaux et fragiles -et surtout malmené par sa constante anxiété- cheveux. J'ai de la peine à croire qu'elle marche déjà -enfin, déjà, c'est relatif à côté des animaux--

Oui, enfin, même s'ils commençaient à bien se connaître, il était préférable de ne pas commencer à sous-entendre que son enfant était moins bon qu'un animal, ou comparable. Jaromir rinça sa maladresse d'une gorgée de thé, avant d'aviser meilleur de passer aux dernières nouvelles.

- C'est surtout qu'à côté de ce qui s'est passé l'année dernière, lors de la fête de Poudlard- ça a mis la barre très haut pour tout ce qui pourrait être considérer comme mauvais. Et vu que je n'ai pas manqué de mourir par la faute de sa Majesté -il le dit sur un ton fort royal, singeant le Prince, un affront qu'il ne se serait jamais permis en face de qui que ce soit d'autre et qui, pour être franc, laissait tout de même une gêne propre à tout interdit bravé dans son attitude- ces derniers jours, je dirais que tout va plutôt bien. Enfin, si on ne compte pas qu'avec les vacances, Jacobina a réaménagé dans sa chambre et-- et attendez.

Comment avait-il pu baisser sa garde ainsi ? Il inspecta le plateau de gâteau -il s'en était éloigné pour se préparer après tout, largement assez longtemps pour que ce petit monstre ne fasse marcher ses maléfices derrière son dos. Mais rien, et quand bien même en mordant dans l'un d'eux il s'attendait à ce qu'elle ait saupoudré du sel dessus, seul le goût poudré du sucre lui restait sur la langue.

C'était une paranoïa nécessaire. Jaromir épousseta ses doigts et s'éclaircit sa gorge. Au moins, des deux personnes présentes, l'une d'elle n'était pas assez développée pour le juger.

- Je dirais même que Solus me paraît étrangement… Clément, ces derniers temps. Trop même. Toute forme de gentillesse prolongée était forcément suspecte, sinon comment l'expliquer ? A moins que- Ne me dit pas qu'il a jeté tout son dévolu sur toi.

Il était bien sympathique, à se vanter -le mot était un peu fort de café, mais il ne pouvait pas le voir autrement depuis que la réalisation lui était tombé dessus- d'être gracié des excentricités de l'Ambassadeur, sans se soucier une seconde que le fléau avant dû retomber sur quelqu'un d'autre.
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Sam 23 Juil - 20:58
Non pas vraiment, Carys n'avait pas eu le modèle de mère standard qui encourage son enfant célibataire approchant la trentaine à absolument se mettre en couple. En même temps, elle ne pouvait pas demander grand chose, elle avait déjà une petite-fille, il ne fallait pas pousser. Cependant, elle cru comprendre que c'était simplement du au fait que la mère de Jaromir aimait que son fils soit présentable dans un quartier aussi chic, et elle sourit avec comréhension.

« J'imagine oui... Pauvre de toi. Enfin, je t'en prie. Si ta cravate est trop serrée tu peux la retirer, mets-toi à l'aise. »

La jeune femme commença à leur verser du thé pour tous les deux, et du jus d'orange pour la petite demoiselle qui venait de se mettre du sucre glace partout autour de la bouche en mangeant une bouchée des beignets de Jaromir. Carys leva les yeux au ciel et saisit les petites mains de Hazel pour le nettoyer avec un mouchoir trempé avant qu'elle ne salisse les vêtements de Jaromir — même si de toute manière elle allait sûrement vouloir reprendre un beignet et donc se resalir les mains.

« Eh oui... Elle grandit si vite. Je crois que je vais pleurer le jour où elle recevra sa lettre pour Poudlard. C'est encore loin, heureusement, et pour le moment je peux encore passer beaucoup de temps avec elle alors j'en profite. »

La petite chambre que James lui laissait libre à l'arrière de la boutique était très pratique pour ça. Techniquement, avec les folies de Solus, Richard gagnait assez pour qu'elle n'ait plus à travailler, mais elle n'aimait pas avoir l'impression de vivre à son crochet. Son salaire était peut-être moindre à côté du sien mais elle aimait travailler. Carys secoua la tête après avoir pris une gorgée de thé, fronçant légèrement les sourcils.

« Ne parlons pas de cet évènement, je pense qu'on en restera traumatisé à vie. »

Carys ne remarqua pas tout de suite le trouble de Jaromir, songeant qu'il avait encore une énième sueur froide à cause de sa soeur — et elle n'avait jamais été aussi heureuse d'être née fille unique, vraiment. Ceci dit, sa soudaine réalisation la fit soupirer lourdement.

« Oh si, je pense qu'on peut dire ça comme ça. Ces derniers temps il me rend visite plus souvent, que ça soit pour discuter ou bien me forcer à sortir avec lui à la piscine, par exemple. Et essayer d'apprendre à me faire nager en me faisant du chantage aussi. »

Énoncer tout ça lui rappelait de mauvais souvenir et les douceurs de Jaromir n'étaient pas de trop pour ne plus trop y penser, elle se servir un beignet et le mâcha lentement.

« Tu sais que j'ai une peur bleue de l'eau en plus. Et j'ai du aller acheter un maillot de bain que je n'utiliserai plus jamais pour ses caprices... Je sais qu'il ne pense pas réellement à mal et que c'est juste son... éducation qui fait qu'il pense qu'il peut toujours obtenir ce qu'il veut mais tout de même... J'aimerai bien un ou deux mois complets de tranquilité... »

Le pire, c'est qu'elle ne travaillait même pas à son service, elle, c'était Richard. Elle n'était forcée d'être esclave que par intermittence. Et pourtant ça marchait.
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Dim 31 Juil - 23:22

Ses vantardises -une fois de plus, une grand hyperbole que son esprit s'amusait à utiliser pour le mettre plus mal à l'aise- lui revinrent vraiment au visage, si bien qu'il retourna enterrer le bout de son nez dans sa tasse de thé. S'il ne pouvait pas compatir, ayant été récemment épargné par les caprices de l'Ambassadeur, il pouvait au moins faire au mieux pour se taire et écouter, quand bien-même cela risquait de tuer son appétit: mais ce n'était pas tant pour les amuses-bouches et le thé qu'ils se réunissaient, après tout.

- Du chantage ?

Il se redressa malgré lui dans le fauteuil, avant de se rasseoir correctement, revenant presque à une distance de cheveux attrapable pour la petite -qui bien heureusement, ne semblait pas s'être empoisonnée avec les minciunele, mais pour être franc, Jaromir craignait ce que sa sœur avait bien pu apprendre à Poudlard, et quel genre de maléfice caché finirait pas se manifester. C'était donc avec une pointe d'angoisse dans le fond de son esprit qu'il s'offusquait, mais pour une fois, c'était bien le second qui se lisait sur son visage.

- Je ne crois pas que l'éducation de quelqu'un justifie une quelconque forme de chantage.

Il disait tout cela comme si, quelque part, sa Majesté ne le lui en avait jamais fait: ce qui n'était pas si faux, puisqu'il arrivait à s'en faire tout seul, mais même si ça n'avait pas été le cas, il aurait vu cela différemment. Peut-être était-ce le fait qu'un chantage, sur lui, ne concernerait que sa petite personne, et non-pas la sécurité d'un foyer tout entier. Oh bien sûr, que pouvaient-ils y faire ? Il n'allait pas lui proposer de contacter le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, c'était un coup à générer un vrai drame politique avec les êtres de l'eau. Mais tout de même !

- … Mais, hm,  au moins, j'imagine qu'il n'y a pas meilleur professeur de natation qu'un être de l'eau. Si ça devait se produire. Enfin. C'est un atout de savoir nager.

Lorsque l'on ne pouvait rien faire pour échapper à sa situation, autant essayer d'en tirer du positif, et si le sorcier n'était pas vraiment doué pour ça, il pouvait tenter d'aider sa voisine à le faire. Même si franchement, ça n'était pas très concluant.

- Pas que je veuille te donner tort. Mais au moins tu ne risquerais pas de te noyer. Probablement.

Oui. Bon. La dernière fois qu'il avait failli mourir, c'était avec sa Majesté, mais il n'allait pas tuer ses arguments en remettant cela sur le table. La délester d'un cookie qu'il émiettait entre ses doigts tout en faisant bien attention de ne pas en mettre ailleurs que dans ses paumes plus qu'il ne le mangeait lui semblait plus sage.

- Si seulement il pouvait…  Jaromir se souvenait soudainement de la promesse de totale discrétion qu'il avait faite à son Altesse, son cerveau tournant à tout allure pour rapidement finir sa phrase sans divulguer la mission -et surtout la raison- secrète du Prince. -finir son travail d'Ambassadeur. S-si ça se fini. Il déteste Londres, il finira bien par retourner dans son lac. Un jour ?

A tout les coups, Carys devait être infiniment rassurée par ses sages paroles pleines de sagesse.

- Mon parrain est bien a plusieurs milliers de kilomètre, ça ne l'empêche pas d'être mon parrain. Enfin. Ça n'est pas vraiment ça qui l'en empêche, mais tu comprend. Ou pas, mais ils n'étaient pas là pour se lamenter sur ses propres problèmes familiaux, et surtout pas pour détourner la conversation vers lui. Et puis le lac, il n'est pas moitié aussi loin.

Malheureusement. Décidemment, il n'apportait pas grand chose de réconfortant. Bien sûr, il pensait à quelque chose depuis un moment, mais le proposer, c'était une toute autre affaire. Mais ce n'était pas comme si il lui restait beaucoup d'autre choix.

- Tu as essayé d'en parler avec ton mari ? Il pourrait peut-être… S'occuper de quelques-uns caprices, pour que tu puisses souffler ?

Jaromir n'était jamais très à l'aise à l'idée de mentionner le compagnon de sa voisine. De un, parce qu'il ne le connaissait pas moitié aussi bien qu'elle, et qu'il craignait de faire un faux-pas en assumant quoi que ce soit, et de deux, car il en savait trop peu sur leur situation pour ne pas être sûr de ne pas remuer plus de soucis. Et surtout de trois, car la tendance de sa mère a jeter son fils sur le peu de femme qu'il fréquentait lui faisait craindre qu'un jour tout cela escalade en grand quiproquo, et mr. Morgan était, et bien, un peu plus imposant que lui. Pas qu'essayer de le mentionner au minimum ne le protège de la raclée qu'il pourrait se prendre si les choses s'emballaient, mais il se rassurait avec ce qu'il avait: sinon, il n'oserait même plus mettre les pieds ici, pas même pour garder Hazel.
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Carys Wheler
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Ven 12 Aoû - 19:38
Du chantage, oui, parce qu'il n'y avait pas vraiment d'autre définition pour ce que Solus lui avait fait subir. Un ultimatum peut-être, mais ça ne changeait rien au fait que ça s’apparentait à une menace, un choix cornélien pour être moins agressive peut-être.

« Je ne vois pas bien dans quelle situation ça me serait utile de nager si je n'approche jamais de l'eau... C'est comme les gens qui ont peur des serpents, ils ne vont pas spontanément se rendre dans un endroit où il y en a plein... Est-ce que tu as peur de quelque chose au fait ? »

Carys songea un instant à rajouter "hormis les femmes de ta famille" mais ça aurait été un peu trop méchant sans doute et le but était qu'ils soient tous les deux à l'aise, pas de se taquiner trop.

Elle ne put qu'approuver que ça serait bien s'il finisse d'être ambassadeur, pas que ça l'empêcherai de venir quand il en avait envie mais au moins il cesserait peut-être de s'ennuyer à devoir venir à Londres sans cesse pour des affaires politiques. Elle ne détestait pas Solus, loin de là, mais disons qu'elle serait plus détendu s'il lui rendait visite un peu moins souvent.

« Non, c'est inutile, je ne vois pas bien ce qu'il pourrait faire à part s'énerver. Solus est celui qui a créé l'équipe dont il est capitaine maintenant, s'ils s'embrouillent l'équipe est finie et adieu tout l'argent qu'il gagne. Il ne retournera jamais travailler chez Sorcière Hebdo ou ailleurs. Et puis nous ne sommes pas encore mariés. »

Ils habitaient ensemble et avaient une fille mais le mariage ne faisait pas exactement parti de leurs priorités pour le moment. Ça arriverait sans doute un jour quand leur situation sera plus stable.

« J'ai lu dans le journal qu'on avait vu Solus avec un élève de Poudlard dîner au restaurant l'autre jour... Tu en sais un peu plus ? »

C'était, après tout, possiblement une autre victime des caprices de Solus.

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Dim 16 Oct - 20:11

- On est jamais trop sûr. fit-il remarquer, non sans songer que l'incident des portoloins aurait pu être drastiquement mieux géré s'il avait lu quelques livres sur les déserts et comment y survivre au préalable, tout en évitant de le mentionner à haute voix.

De toute manière, sa voisine était bien arrêtée sur son opinion sur la question, à juste titre: au fond, l'on ne peut pas se protéger de toutes les situations incongrues que la vie nous jette au visage, pas même en se cloîtrant chez soi et en évitant de s'approcher du moindre risque. Il en était, après tout, l'exemple vivant -sans compter le fait qu'il avait découvert que, parfois, prendre quelques risques calculés pouvaient déboucher sur de merveilleuses découvertes, à condition d'être doué en arithmétique.

Ce qu'il était raisonnablement, quand bien même ça ne suffisait pas à lui donner le courage de mettre un pied hors du quotidien de son propre gré.

Voilà qui aurait répondu à la question de sa voisine, dite question qui l'avait fait se redresser un peu plus dans son siège, avant que sa tête ne coule entre ses épaules. Jaromir avait terriblement peur des probabilités, et surtout celles qu'il était incapable de voir arriver en se lançant dans l'inconnu. Il en avait suffisamment peur pour ne pas craindre quelque chose que la plupart des trentenaires redoutaient: la terrible réalisation d'être en train de gâcher sa vie et de ne plus avoir beaucoup de temps pour se détourner d'un avenir décevant, aussi connu sous le nom de crise de la trentaine. A vrai dire, il avait plus peur de perturber le fragile équilibre de sa vie s'il décidait de donner suite à ses rêves d'enfant que du regret de ne jamais les avoir poursuivit. Les chances de rencontrer un mur comme celui qui s'était érigé soudainement devant lui à ses dix-sept ans à cause de son père était trop grande pour risquer une telle chose, et le sorcier aimait se convaincre que son escapade chez les moldus et la présence de l'Ambassadeur dans sa vie suffisait comme bouleversement.

- J'imagine que répondre 'Solus' serait tricher.

Il sourit, mais le cœur n'y était pas vraiment. La question, aussi innocente fut-elle, avait réveillé une réflexion qu'il ne s'était pas permis d'avoir depuis longtemps, et commencé à faire danser des 'et si' et autres dangereuses suppositions fantasmagoriques dans sa tête. Sans aucun doute serait-il pris d'une nouvelle crise de courage dans la semaine qui lui ferait à nouveau boucler ses valises, décidé à élucider le mystère de sa vie ou simplement se faire une vie digne de ce nom en Roumanie, loin de la grisaille londonienne et du Prince, tout cela pour une nouvelle foi se résigner et remettre ses affaires à leur place après avoir retrouvé un semblant de lucidité.

En plus, il avait bien trop peur de sa mère pour tenter cela.

Enfin, il pouvait chouiner intérieurement autant qu'il le voulait, Carys n'était pas en reste non-plus, tout aussi empêtrée dans une situation sans autre issue que la résignation que lui. C'était bien pour ce genre de point commun qu'ils se retrouvaient à partager cet instant ensemble, ce qui rendait probablement ces échanges encore plus pitoyable qu'il ne l'était.
Le sorcier arqua un sourcil à la mention des activités récentes de sa Majesté. Allaient-ils réellement se rabaisser à des commérages ? N'étaient-ils pas au-dessus de ce genre de comportement ?

- Pas plus que ce qui est écrit dans le journal. Le temps de cacher son visage dans sa tasse de thé, et un petit sourire d'une tout autre nature que le dernier s'était peint sur ses lèvres. Il s'accouda à la table, donnant à ce qui allait suivre une allure de secret; ou, autrement dit, ragot. Mais il paraît que c'est le même jeune homme avec lequel il était au théâtre.

Nouvelle gorgée de thé, avant d'ajouter. « Je devrais le savoir, puisque j'y étais. » Oh, bien sûr, toute son intention n'était pas restée bien longtemps sur le Prince, ayant lui-même été victime de la farce que cachait cette représentation, mais toutes ses tentatives pour éviter ledit Prince et sa cadette, lui avait donné une très bonne idée de qui était assis où. « Et puisqu'il m'a fait rédiger l'invitation à dîner. » Oh, à présent, Jaromir avait réellement l'impression d'être une de ces vieilles vipères qui se repaissent avec allégresse des affaires privées des autres: pire encore, c'était lui qui apportait la carcasse à la demande de sa voisine, alors qu'il aurait pu se contenter de la première partie de sa réponse. Mais il avait quelque chose d'innocemment jubilatoire à avoir quelques choses d'intéressant à ajouter à la table.

- Et j'ai suffisamment jouer au scribe pour assurer que celle-ci était quelque peu… Informelle.

Même sur le moment, ça lui avait fait bizarre de ne pas accompagner le prénom dudit élève d'un titre dégradant, ni de retranscrire la moindre condescendance habituelle, et de ne pas conclure par la formule finale royale.  Etait-ce possible que Solus se soit lié d'amitié avec un sorcier ?

Jaromir se senti idiot de sentir une pointe de vexation lui serrer le cœur. Quand bien même cela aurait juste été la jalousie de ne pas, lui-aussi, être exempt des caprices de l'Ambassadeur même en étant passé dans son collimateur, ça ne changeait pas qu'après s'être repais de ces rumeurs, de tel sentiment faisait de lui un bien bel hypocrite. Et pourtant, le sorcier ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il n'hésiterait pas à échanger son titre de scribe glorifié en protecteur royal contre une simple amitié dénuée de ces appellations pompeuses.

- Ça le tiendra un peu occupé, j'imagine. conclu-t-il sur un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu -ou même osé s'il n'avait pas laissé son tumulte intérieur déborder.

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