Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Romances sans paroles - Timothy Eliott Mills

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Wendy Weatherfield
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Lun 13 Juil - 20:08

Le parc de Poudlard, un beau jour de rentrée des cours. C'était encore la fin de l'été. Il faisait encore chaud, et le jour durait encore jusqu'à tard ; beaucoup d'élèves restaient dehors, lors des week-ends ou à la fin des premiers cours, comme pour tenter de chasser la morosité qu'amenait l'idée de devoir recommencer à fréquenter les salles de classe du professeur Emerald. Revenir à Poudlard n'avait pas que des bons côtés.

Mais c'était encore un peu les vacances, et tout le monde en profitait. Wendy, elle, était dehors, sans Juliet pour une fois : sa meilleure amie avait été promue préfète, et elle avait les entraînements de Quidditch à faire de son côté. Elles risquaient de ne pas se voir aussi souvent qu'avant, mais ni l'une ni l'autre n'avaient envie de baisser les bras devant la fatalité – alors chacune redoublait de bonnes idées pour se donner le sourire. Juliet cachait des chocogrenouilles dans le sac de Wendy. Wendy mettait des petits animaux découpés dans du papier dans les livres de cours de Juliet. Juliet lui offrait des petits trésors, et le soir elles pouvaient se voir et se raconter leurs journées. Et Wendy avait eu une idée formidable, celle de lui écrire de la poésie, et de lui donner des lettres anonymes pour le petit déjeuner, décorées de pingouins.

Le seul problème, c'est qu'elle ne savait pas écrire de poésie. Ce n'était pas très grave, en soi : elle pouvait toujours trouver des jolis poèmes d'auteurs célèbres et en recopier les paroles. Mais quelque part, ça l'embêtait un peu. Ce n'était pas aussi personnel que quelque chose écrit de sa main. Wendy aurait aimé pouvoir parler de ses sentiments à elle, et pas recopier ceux d'un illustre étranger. Elle était donc partie vers une deuxième solution, plus difficile à mettre en œuvre (parce qu'elle lui demandait plus de courage) mais plus gratifiante : trouver quelqu'un qui pourrait lui enseigner les bases de la poésie. Pour faire de jolis poèmes. Juliet le méritait.

Elle était allée voir Sanaé, qui lui avait donné plein de livres classiques, l'air un peu surpris de voir sa cadette rougir et bafouiller en faisant sa demande, alors que d'habitude Wendy se montrait toujours volontaire et prête à papoter sur n'importe quel sujet. Elle avait envoyé un hibou à Kalev. Et au final, à force de demander discrètement de-ci de-là, on lui avait conseillé d'aller voir Timothy Mills, qui était à Poufsouffle lui aussi.

Timothy, il était dans le parc. Wendy l'avait suivi à la trace. Il s'était assis avec un cahier, et la jeune fille l'avait observé, de loin, sans oser le déranger – ça lui demandait beaucoup de courage, quand même, d'aller parler aux gens, surtout pour ce sujet. Wendy s'était approchée petit à petit. Elle avait fini par arriver au-dessus de son épaule, en se penchant pour essayer de lire ce qu'il faisait. Il était sûrement très doué. Il avait l'air concentré.

« … Tu écris quoi ? » finit-elle par oser demander, les paroles sortant difficilement de ses lèvres. Elle avait peur de déranger. Wendy ne se rendait pas compte qu'elle avait du soudainement apparaître derrière lui, et qu'il n'avait pas du la voir venir, en fait.
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
Timothy E. Mills
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Mar 14 Juil - 4:53


“Perfect paranoia is perfect awareness.”
- Stephen King
Qu’il nota dans son cahier, juste à côté du texte qu’il avait commencé à écrire. Il mâcha la pointe de sa plume, un peu inquiet. Depuis tantôt, il se sentait suivi. Il avait beau se retourner subtilement tout le long de sa déambulation, il n’avait rien remarqué de suspect. Sauf peut-être une fille qui semblait apparaître dans le décor à chaque fois qu’il tournait la tête. Mais ça ne devait être rien. Qui avait peur des jeunes filles ? Personne, voyons… Lentement, il tourna la pointe de la plume entre ses doigts, les tachant ainsi de sa précieuse encre.

Il se demandait si ce n’était pas dans sa tête. Peut-être qu’il devenait fou ? La folie était douce, donc ça ne le dérangeait pas trop… Il secoua la tête. Non. Il devrait prendre des médicaments s’il devenait fou et, ça, c’était moins doux. Après, il se disait qu’il s’était probablement fait des scénarios d’horreur dans sa tête à propos de quelque chose qu’il avait vu sans en prendre conscience… Ça arrivait, le cerveau était une très drôle de machine. Il soupira et retourna son attention à son cahier. Il gribouilla.

Il n’arrivait pas à aligner plus que quelques mots laids :

Chargez les canons d’enfants-éphémères créés par la pensée détournement-suicidaire à l’effeuillage des corps.

Il sauta quelques lignes ( Timothy ne griffonnait pas sur les bribes qui ne lui plaisaient pas, elles pouvaient toujours être remaniées un jour. Il tenta autre chose, abandonnant la poésie automatique puisque le précédant essai n’était pas fameux  :

la mort lente
 du corps dansant contre le tient
 ........                  contre le mien
 ........                  contre le temps
calme la tempête
  ........                 ( ma gorge )
noie les mots ternis d’amour
   ........                lames de ciseaux


Il plissa les yeux. Encore une fois, il n’était pas satisfait. C’était comme s’il n’arrivait pas à dompter les mots. C’était probablement parce qu’il avait le cœur qui battait fort dans sa poitrine. Puisqu’il se sentait encore observé. Il n’aimait pas ça. Il avala l’espèce de boule de salive qui l’étouffait. Heureusement qu’il n’avait pas été sur le bord de la forêt interdite comme il pensait le faire au début ( non, non, pas à l’intérieur comme certains casse-cous stupides puisqu’il était simplement un idiot-stupide ( … ) ). Probablement qu’il se serait fait kidnapper, par exemple, et vendre à des centaures féroces. C’aurait été l’enfer. Il avait préféré s’asseoir ici et laisser sa vie saine et sauve.

Il tapota la pointe de sa plume sur son cahier et se surprit à chantonner Champagne Supernova de Oasis. Il en nota quelques paroles dans le coin inférieur gauche avant de reprendre ses tentatives d’écriture. Il chantonnait toujours quand une petite voix féminine se fit entendre derrière lui ( et il pouvait voir sa tête qui s’était penchée sur son épaule, mais disons que son cerveau avait préféré l’ignorer histoire de se sauver d’une possible crise cardiaque ). Elle lui parlait directement et la seule réponse immédiate que Timothy pu fournir fut un “ supernov-AAH ! ” pathétique. Il en  échappa son cahier et sa plume et son encre. Il ne s’attendait pas du tout à ce que quelqu’un vienne essayer de le tuer par derrière, c’était assez lâche, quand même. Mais elle lui avait demandé ce qu’il écrivait, alors ce n’était probablement pas pour le tuer…

Il soupira lourdement et se passa une main sur le visage avant de se retourner. L’intruse était une jeune fille. Visiblement, elle était de la même maison si on se fiait à l’emblème de la honte qui garnissait son uniforme. Et puis, il l’avait déjà vue. Wendy qu’elle s’appelait, il pense, s’il se fiait aux gens qu’il entendait lui parler dans la salle  commune ou à la grande table. Bref. Vite fait, il s’excusa de sa réaction et lui fit un petit sourire. Elle lui avait fait peur, mais il croyait qu’il pouvait désormais baisser sa garde :

– Pas grand-chose d’intéressant, en fait. J’essaie de trouver quelque chose qui fait du sens… L’inspiration vient pas.

Il secoua légèrement la tête et retira son sac du banc sur lequel il était assis pour que Wendy puisse  s’asseoir à côté. Il se poussa même un peu au cas où qu’elle craignait de s’asseoir trop près d’un  inconnu.  Il se pencha ensuite pour ramasser son attirail de poète qui était tombé sur le sol. Timothy rangea le tout à côté de lui, à l’opposé de la place qu’il avait proposé à la Poufsouffle. Il tendit la main pour une poignée de patte :

– Timothy Mills. Je peux t’aider ?

Il croisa les jambes ( c’était un réflexe qu’il avait quand il était gêné ou honteux. Dans le cas présent, il se sentait honteux de sa première réaction face à la fille ).


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Wendy Weatherfield
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Lun 20 Juil - 14:18

Wendy recula brutalement.

Elle n'avait pas voulu faire peur à Timothy. Elle-même avait été prise au dépourvu la réaction du grand garçon, et n'avait retenu qu'à grand-peine un cri aigü de surprise – mais une fois la stupeur passée ce fut l'inquiétude qui vint l'occuper. Est-ce que Wendy avait gêné son camarade ? Est-ce qu'elle avait gâché quelque chose, est-ce qu'elle avait interrompu son travail, chassé son inspiration, éparpillé ses idées ? Et Timothy soupirait en se passant une main sur le visage – et la panique de Wendy se changea en détresse. Elle en était sûre, maintenant. Elle n'était pas vraiment la bienvenue. Elle était en train de lui gâcher sa journée.

Le jeune homme se retourna vers elle et lui fit un grand sourire poli. Wendy ne s'y trompa pas. Il était poli. Et elle, elle était honteuse, et se mordait les lèvres, terriblement gênée d'être là, maintenant. Elle aurait aimé pouvoir s'enfuir à toute vitesse. Elle ne fit que s'asseoir à côté de lui. Lui serrant la main. S'enfonçant dans les politesses sociales.

Wendy ouvrit la bouche pour répondre aux questions.

Mais rien ne vint.

Et ce ne fut qu'après un instant de silence qu'elle constata stupidement : « Tu fais de la poésie. »

Silence. « Je voulais pas te déranger. » Wendy triturait nerveusement les manches de sa chemise. « Je veux faire de la poésie aussi, pour Juliet, c'est ma meilleure amie, je veux la faire sourire et la rendre heureuse, et je me disais que tu pouvais peut-être m'aider. Je suis désolée de t'avoir fait peur. J'osais pas te parler. Et puis je voulais pas te déranger non plus. Je peux partir si tu veux, tu sais, je comprends, tu fais de la poésie et tu as peut-être besoin de calme pour écrire, je comprendrai si tu me dis que je gêne. »

Voilà. Wendy ne disait rien de plus, parce qu'elle savait qu'elle gênait. Elle aurait du partir, en fait, elle se disait qu'elle devrait mieux partir, mais en même temps, elle n'en avait pas envie. Wendy laissait lâchement à Timothy le soin de la congédier. Et pendant qu'elle attendait une réponse, ses yeux qui n'osaient pas se lever vers le jeune homme jetaient des regards furtifs vers les cahiers qu'il avait empilés à côté de lui. Elle avait envie de les lire, elle se disait qu'ils seraient sûrement plein de bonnes idées et de bons conseils venant d'un vrai poète - mais ça, c'était vraiment trop demander. Wendy ne pouvait pas faire ça.
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Timothy E. Mills
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Mar 1 Mar - 6:59


Wendy avait reculé assez rapidement, ça avait surprit Timothy. Enfin, pas le genre de surprise qui fait peur, mais plutôt le genre qui vous prend un peu au cœur. Il n’avait pas voulu la faire sursauter avec sa propre réaction, mais, vraiment, il s’attendait à quoi ? Normalement, Wendy n’avait pas dû penser qu’il avait l’esprit assez peu tranquille pour avoir peur en réalisant sa présence… Il secoua la tête subtilement ; il devrait porter plus attention à ce qu’il l’entourait. Il s’était tout de même présenté, espérant au moins qu’elle ne fuirait pas. Si elle le ferait, il se dirait qu’il aurait mieux fait  de mieux réagir, même s’il n’aurait pas vraiment pu. Sans que ça ne paraisse, il cherchait dans sa tête des excuses qui pourraient réparer son estime fendue, mais il réalisa bien vite qu’il s’agissait d’une mission perdue d’avance. Le poufsouffle se racla légèrement la gorge au même moment où Wendy accepta la poignée de main, histoire de se ramener bien vite au monde réel. « Disons qu’on peut dire a comme ça. » Un grand sourire se dessina sur ses joues un peu rougies par la température. Il était heureux que quelqu’un puisse constater ce qui l’occupait et, même, peut-être s’y intéresser. Une petite moue s’en suivie pourtant. «  C’est un peu brouillon, en ce moment, donc je doute qu’on puisse réellement coller à mes mots le titre de poésie, mais théoriquement, tu as raison. » Tu devrais t’en tenir au terme théorique de la chose, Timothy, les autres auraient peut-être moins l’impression que tu ne fais que te plaindre (c’est pas un peu ça, tout de même ?). Il lâcha la main de la jeune fille, qu’il avait secouée pendant un moment trop long pour ne pas être malaisant – malgré tous les efforts qu’il faisait et l’évolution qu’il avait pu connaître, Timothy restait un être assez maladroit socialement.

Ses sourcils se haussèrent lorsqu’elle espéra ne pas déranger, chose qu’elle ne souleva  pas qu’une fois, malheureusement. «  Tu me déranges pas du tout ! Loin de là. » Il secoua la tête, presque vivement. Quelque chose pinça dans son cerveau. Il se demandait s’il avait une tête qui laissait croire qu’il n’était pas un individu accueillant et qu’on le dérangeait. Pourtant, il souriait presque toujours. C’était probablement juste une cognition stupide qui errait au fond de sa matière grise, comme tant d’autres. «  J’adore qu’on vienne me « déranger » pour ça ! » Qu’il s’exclama sur un ton de vérité, faisant même les guillemets avec ses doigts pour qu’elle ne prenne pas la phrase pour un sarcasme évident. « Même que non, j’écris pas dans le calme. C’est plus compliqué, je pense. J’ai besoin du monde qui m’entoure pour nourrir mes mots. » Plus est, il n’avait jamais donné de conseils à personne en matière de poésie et il voyait ça comme une bonne occasion de le faire pour la première fois – d’un côté moins altruiste, il pensait que la présence de Wendy l’aiderait peut-être à trouver un peu d’inspiration, voire beaucoup. Timothy laissa ses iris vagabonder un peu partout autour. D’une main distraite, il récupéra un de ses cahiers oubliés, il savait que celui-ci contenait sa poésie moins personnelle et celle moins brouillon dont il ne serait pas gêné de laisser Wendy lire. « J’écris pas pour des gens en général, mais je pense que ta motivation est digne de la poésie. » Il tendit gentiment son cahier à la jeune fille. «  Je serais ravi de t’aider. Si tu compte continuer de faire ça même après les avoir fait lire à ton amie, je peux même t’apprendre des trucs géniaux pour trouver l’inspiration ! » S’exclama-t-il avec un drôle d’enthousiasme pour un type qui n’arrivait même pas à être inspiré, en ce moment ; il devrait suivre ses propres conseils, ceci étant dit…


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