Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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L'amour de la littérature [ Mr. de Basiliaque ]

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Mer 17 Juil - 14:46
Le jour était enfin arrivé. Le grand jour. Celui où Berlioz de Basiliaque prenait de son temps pour se rendre dans le bureau de l'Érudit.

Le dit-Érudit était en train de marcher de long en large dans sa toile. Il en aurait sauté sur place. Le jour de la livraison des lectures fraîches était toujours pour lui un évènement très attendu : Monsieur de Basiliaque allait changer le titre de ses précieux livres ! D'ailleurs, à bien y réfléchir, il sautait presque d'anticipation, tant son pas était élastique et dansant. Personne n'était encore là pour le voir, aussi il hasarda une petite pirouette sur lui-même. Enfin, enfin, ENFIN ! Il avait lu chacun des ouvrages de l'immense bibliothèque qui lui servait de décor, et commençait sérieusement à tourner en rond. Alors, il s'était introduit dans un tableau de la réserve de Poudlard pour faire des yeux de chaton triste à Berlioz. Enfin, façon de parler, évidemment. Un rendez-vous avait alors été fixé quelques jours plus tard, et il était depuis intenable, pour le plus grand malheur de ses élèves qui commençaient à se plaindre de son enthousiasme débordant.


L'Érudit guettait la porte depuis sa toile, tout en cherchant de temps en temps des yeux après le kit de peinture de Berlioz, que ce dernier laissait la plupart du temps dans son bureau pour plus de facilité. L'ennui était que l'Érudit avait déjà une tendance bordélique prononcée de son vivant, mais alors depuis qu'il ne pouvait même plus essayer de ranger, les endroits qui lui étaient réservés étaient devenus une jungle sans pareille d'objets divers et variés. A chaque fois que quelqu'un lui apportait quelque chose d'intéressant, il le déposait en évidence quelque part, avant que la chose en question ne soit recouverte par une nouveauté quelconque. Il était donc presque possible de faire de l'archéologie dans son bureau, avec les couches de trucs entassés.


Il était pourtant presque sûr d'avoir vu les pinceaux du côté de la statue de harpie, là-bas dans le coin, et les couleurs à l'huile près de l'élevage d'escargots... Mais pas moyen de les voir d'ici. Berlioz devrait chercher, et cela ralentirait encore le processus, au grand malheur du savant. Il avait tellement hâte de se plonger dans un gros volume poussiéreux qui contiendrait pourtant un texte tout récent... Enfin bon... Il haussa les épaules, et se remit à guetter la porte, tel le labrador qui attend son maître. Heureusement pour le bibliothécaire, il y avait entre eux un petit détail appelé "toile" qui l'empêcherait de se faire sauter dessus.


Enfin, des coups furent frappés à l'entrée. Le professeur d'Histoire de la Magie s'emballa peut-être un peu en répondant un
"ENTREZ !"
...qui dût s'entendre jusqu'à la forêt interdite.

L'Érudit était simplement debout dans son tableau, les mains jointes devant lui au niveau de son menton, tout était normal. Sauf sans doute son expression, qui rappelait celle des élèves le matin de Noël, lorsqu'ils trouvaient tous les paquets au pied de leur lit. Berlioz de Basiliaque était en effet un cadeau pour l'Érudit depuis son arrivée à Poudlard, quelqu'un de précieux, de génial, de GRANDIOSE ! Il était le premier à avoir jamais pensé à éditer sa peinture pour lui donner de nouvelles occupations, et pour cela, la capacité émotionnelle de l'Érudit passait brusquement de "cuillère à café" à "château d'eau" en sa présence. Comme quoi, tout arrive : le plus gros handicapé affectif de Poudlard rayonnait d'amour, et il ne s'en rendait même pas compte, quelle ironie.
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Mer 17 Juil - 16:07



L'amour de la Littérature
FEAT. RURU

Les Joies de Scribenpenne
Aujourd'hui était un grand jour!

Berlioz avait tout prévu la veille et maintenant, ses petites jambes trottinaient joyeusement le long des couloirs et des corridors qui menaient vers l'antre de l'Érudit.

Il s'était d'ailleurs levé bien tôt pour faire une surprise à ce dernier. Et celle ci attendait, patiente au creux de sa main, tandis que l'autre froissait et défroissait perpétuellement le parchemin sur lequel il avait écrit le titre des livres susceptibles d'intéresser son collègue.

Il toqua doucement a sa porte et un "ENTREZ" tonitruant l'invita a en pousser les gonds... Ce qu'il fit, en découvrant la frimousse impatiente de son ami, qui aurait tout aussi bien pu trépigner, il n'en aurait pas moins paru heureux de le voir.

"B-bonjour...C-Comment allez vous?"

Berlioz n'aimait pas appeler l'Érudit Érudit.

Il trouvait ça tellement impersonnel, tellement détaché. Il aurait aimé connaître son nom, et pouvoir l'appeler ainsi. Alors la plupart du temps, il ne l'appelait pas tout simplement.

Il balaya des yeux le désordre ambiant et pourtant inhérent de la salle et poussa un petit soupir amusé. Ça allait être joyeux de retrouver ses ustensiles la dedans...

Il sourit béatement et tendit à son ami ce qu'il serrait si fort dans ses mains depuis son trajet.

Il s'agissait d'une minuscule fiole d'encre noire, d'un petit flacon de peinture rouge carmin, et d'une plume très fine, montée sur une longue penne de vautour.

"C'est un cadeau en q-quelque s-sorte. Enfin, je sais q-que je ne p-peu-peux pas vous l'offrir en main propre, mais... Ce sont des produits rares... L'encre provient des cr-crocs d'un s-serpent, dont je vous avoue, le nom fut si com-comp-plexe que je ne l'ai pas rere-te-tenu... Mais elle sent un peu comme l'-amor-amortentia... Je ne vous ai jamais demandé si vous pouvais sentir les odeurs, mais si c'est le cas, v-votre tableau sentira toujours ce que vous souhaitez qu'il sente. De p-plus,elle est très fine et fluide, et avec ma nouvelle plume, je pourrais bien éc-crire..."

Et puis, Berlioz avait gardé le meilleur pour la fin. Lorsqu'il avait vu ce joli rouge, a travers la vitrine de Scribenpenne, il l'avait tout de suite achetée, sachant déjà quoi en faire.

Il exhiba fièrement sa trouvaille après avoir délaissé les deux autres dans un coin de bureau miraculeusement vide.

"Je vais vous peindre des f-framboises! Qu'en dites vous?"

Il ne savait pas qui de lui ou de l'Érudit serait le plus content de son petit chef d’œuvre...

En plus, il avait trouvé de très bon livre pour lui, en particulier sur l'amour...

Aujourd'hui, ça allait être une dure, mais vraiment belle journée!
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Mer 17 Juil - 22:19
Berlioz avait fait son apparition, et l'Érudit était heureux.

« Je me porte pour le mieux, et vous-même, Monsieur de Basiliaque? »

Ses tournures de phrases étaient un peu passées, certes, mais son enthousiasme ne lui faisait pas oublier sa légendaire politesse, quoiqu'il brûlât de commencer la séance de peinture. Il écouta néanmoins Berlioz parler, avec une patience d'ange, sans manifester la moindre réaction à son bégaiement. Il était celui qui se rapprochait le plus pour lui d'un ami, et il avait tout le temps du monde pour l'écouter, quelle que soit son impatience.

Sa retenue fut récompensée. Le bibliothécaire avec des surprises pour lui, devant lesquelles ses yeux s'ouvrirent avec un ravissement tout enfantin. Un immense sourire fleurit sur ses lèvres.

« C'est... Fabuleux. »

Il en restait presque sans voix, plein d'émotion devant cette attention, avant de secouer la tête comme pour réorganiser ses idées.

« Je veux dire, je vous remercie de tout coeur. Je peux sentir les odeurs à l'intérieur des tableaux, pas celles qui viennent de votre monde, et pour l'instant, je peux vous dire que la note dominante est la poussière ! »

Suivie de près par le parchemin sec et âgé. Mais l'odeur de l'amortentia lui apporterait justement le fumet délicat de ce que Berlioz proposait d'ajouter dans sa toile. A la mention de framboises, les yeux de l'Érudit brillèrent de convoitise. Il en avait cherché partout dans les toiles du château, mais les peintres avaient l'étrange idée de ne faire que des natures mortes avec des pommes. Qui se contenterait de pommes lorsque l'on rêve de délicieuses petites baies rouges ? Il s'en était un jour plaint à Berlioz en le voyant déguster des framboises, et le savant devait bien avouer être touché qu'il s'en soit rappelé. Il était juste un peu déçu de ne pas obtenir le nom de cette substance qu'il ne connaissait pas, mais il n'allait pas chipoter pour si peu.

Il s'éloigna dans la perspective de son tableau, vers un tas de bazar qu'il entreprit de fouiller. Il ne remercierait jamais assez celle qui l'avait peint pour ces monceaux d'objets. Un hippogriffe en pâte à sel, non... Sa copie du « Quidditch à travers les âges », non plus... Un lapin rose en peluche, pas encore.... AH ! Il sortit triomphalement un joli petit plat doré de la montagne de désordre, et le rapporta au premier plan pour le poser sur la table d'appoint à côté de son fauteuil.

« VOILA. Ce sera parfait si vous les dessinez ici. »

A vrai dire, il n'avait jamais pensé à essayer de manger, puisqu'un personnage de tableau n'a pas de besoins physiologiques... Rien ne l'avait jamais tenté. Pourrait-il goûter les fruits ? Il en était vraiment curieux... Comme quoi, même après plus de deux cent ans dans un tableau, il y avait encore des aspects de la chose qu'il n'avait pas exploré.

Pour finir, il regarda autour de lui d'un air un peu maladroit.

« Où voulez-vous que je me place pour ne pas vous déranger dans votre oeuvre ? »

Oh, et, le plus important pour la fin, puisque le bibliothécaire ne manquait jamais d'apporter un parchemin des plus intéressants :

« Pourrais-je voir la liste des livres que vous m'apportez ? J'ai grand hâte ! »
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Jeu 1 Aoû - 10:16



L'amour de la litterature
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Framboise et coup de vent
Il allait bien, et après cet échange de jolies banalités, il vit le Professeur se perdre dans son capharnaüm pour en extirper fièrement une petite coupole...

Il sourit... Il n'avait pas encore tout dit a l'Érudit, et une dernière surprise l'attendait, mais il allait le faire patienter encore un peu. Un tout petit peu... Il voulait ménager son effet.

C'est alors que se ramena a son bon souvenir la liste des livres... Il l'avait posé...

Il ne savait plus ou...

Ses yeux se posèrent sur les tonnes et les tonnes de feuilles qui peuplaient la chambre et le bureau de son ami et il rit doucement. Il repéra la petite pile d'essai et de devoir écrit a la plume d'il ne savait qui, sur laquelle se tenait, médiocrement froissé sa liste et son petit rire s'étrangla dans sa gorge quand une petite bourrasque passa par la fenêtre et s'amusa a faire un feu d'artifice avec les bouts de parchemins, qui voletaient désormais joyeusement dans une folle ronde de couleur et de froissement musicaux.

Berlioz resta médusé, quelques instants, avant de regarder son compagnon et d'éclater de rire...

Il riait au larmes, pour un simple petit courant d'air qui allait le forcer a chercher sa liste parmi d'innombrables bout de papiers divers et variés. Mais ce bref ballet de papeterie était beau.

Et puis:

"Oh! Regardez! Le vent a découvert mes ustensiles de peinture".

Et en effet, sur un petit tabouret, non loin du tableau reposait, sage, sa petite mallette bariolée.

Il se précipita sur elle, attrapant ses petits cadeaux pour les ranger a l'intérieur, avant qu'un éventuel nouveau caprice du temps ne renverse un de ses précieux flacons ou ne projette sa jolie plume sur le mur, la tordant et la rendant inutilisable...

Il esquissa un énième sourire et partit machinalement a la recherche de sa petite liste, qui était Merlin seul savait ou...

"Je compte sur vous pour m'aider mon ami"

Si l'Érudit ne lui apportait pas son concours, même avec de la chance, il en aurait facilement pour une bonne heure de recherche. Ce qui l'embêtait quand même un peu. Même si il était friand de recherche et de cache-cache, il lui tardait d'essayer ses nouveau articles pour le Professeur....

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Dim 4 Aoû - 17:54
Oh. Un coup de vent, et tout s'envolait dans la pièce. Ce n'était pas la paperasse qui manquait, entre les parchemins intéressants que l'on apportait à l'Érudit sur presque tous les sujets du monde, les devoirs des élèves, les parchemins vierges, les bouts de papier en tous genres que les élèves déposaient à l'attention de son assistante... La pile de devoirs rendus avait volé aussi. Le beau bazar que mademoiselle Hoot allait devoir trier !

L'Érudit éclata de rire en même temps que Berlioz, un rire étrangement mélodieux qui ne résonnait pas souvent ; il était un peu trop sur sa propre planète que pour avoir le même humour que le commun des mortels. Néanmoins, l'hilarité de Berlioz était contagieuse, et le spectacle ravissant.

Cela avait au moins eu l'avantage de leur montrer où se trouvait le kit de peinture du bibliothécaire.

« Le vent aura été utile ! Je suis navré pour le désordre dans lequel vous devez travailler, d'ailleurs...   Vous savez bien qu'il m'est difficile de ranger, et les elfes de maison ne passent plus, je ne sais pourquoi... »

Alors que son ami se mettait en quête de la liste perdue, l'Érudit scrutait le tapis de parchemins et papiers qui s'étalait sur les tas d'objets empilés dans son bureau. C'était idiot, il n'avait pas pu apercevoir la liste plus de quelques instants, il ne connaissait pas même le type de support sur lequel elle était rédigée, mais il cherchait tout de même par solidarité.

« Je vais faire du mieux que je peux ! »

Alors... ça, c'était une copie d'élève, non... Il se mit sur la pointe des pieds comme si ça lui permettrait de mieux voir. Ce n'était pas ce papier-là non plus, c'était la copie d'une recette de cuisine. Qu'il avait trouvée très intéressante, d'ailleurs ; ce n'était pas parce qu'il était un tableau qu'il devait restreindre ses centres d'intérêts.

« Mais vous ne vous rappelez pas de ce qu'il y avait sur la liste ? » demanda-t-il enfin avec espoir.

Vu la catastrophe, il faudrait des heures pour retrouver le bon parchemin... Et l'Érudit était si impatient, il attendait depuis ce qui lui semblait être une éternité entière ! Ce n'était vraiment pas de veine. Ils pouvaient toujours essayer de la reconstituer, non ?
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Lun 19 Aoû - 13:21



L'amour de la Literature
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De l'amour en pagaille



Il chercha encore quelques instants... Puis il abandonna.

De toute façon, avec sa mémoire phénoménale, il se rappelait de quasiment tout, et il ne pourrait jamais venir à bout de tout ce bazar...

Il eut une petite pensée mélancolique pour l'assistante de son ami, mais il la chassa bien vite. Si toute cette pièce croulait sous le désordre, c'était en partie sa faute. Celui lui donnerait une bonne leçon de vie, et peut être que la prochaine fois qu'il viendrait, la pièce serait convenablement rangée?

Berlioz n'était pas maniaque, sauf dans sa bibliothèque.
Il se sentait bien dans un espace en fouillis. Il trouvait que cela donnait de la chaleur et de la vie, mais trop de désordre pouvait également témoigné d'abandon, et il ne trouvait pas cela respectueux.

Sa chambre était un joyeux méli-mélo de livres dans tous les sens, de bibelots divers et variés, de parchemins et de pots de bonbons colorés... Mais on arrivait quand même a retrouver la table, le lit et les chaises.

Là, il en venait a se demander si l'Erudit avait une table ou bien si c'était des documents qui sur-relevaient d'autres document et ainsi de suite!

Mais bon, tout cela l'importait peu.

Il tourna sa face éclatante vers son compagnon du jour.

"Je me suis dit que j'allais vous faire une édition spéciale livre moldu cette fois. Ils traitent tous d'amour, plus ou moins différemment. Ce ne sont pas tous des romans, mais cela devrait vous apporter plusieurs points de vues différents sur cette question..."

Il s'assit distraitement sur une pile étonnamment haute de copie, encore vaillamment debout, et commença a énumérer les titres en les comptant sur ses longs doigts noueux:

"D'abord, le grand classique concernant l'amour chez les moldus se nomme Romeo et Juliette. Une histoire de mariage impossible, qui je dois vous le confesser se finit assez mal. Du même auteur, il y a également Othello et Songe d'une nuit d''été... Dans le même style, je vous ait également ajouté Tristan et Yseult, qui est de même très beau, mais toujours très tragique. Dans un style plus badin si j'ose dire, se trouve "Les hommes viennent de Mars, et les femmes de Venus"...Il est assez drôle, et joue plus sur les stéréotypes je crois... Pourtant, il semblerait que les théories de l'auteur marchent la plupart du temps. Dans une domaine plus mélancolique,j e vous ait ajouté une recueil de chansons de l'artiste moldu Saez, français, bien évidemment. Ces gens ont un vocabulaire si riche, qu'on dirait que cette langue a été inventé pour parler d'amour... Il est époustouflant...Et puis, je vous ait aussi apporter l’œuvre complète des frères Grimm,et celle des Andersen... Et leur édition chez la grosse compagnie de dessin-anime Disney..."

Il était fier Berly... Il n'avait pas chaumé...
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Lun 2 Sep - 10:16
HRP:

L'Érudit avait écouté attentivement, son visage s'illuminant un peu plus à chaque titre qu'il ne connaissait pas. Une édition spéciale livres moldus, c'était fabuleux ! Il était là, debout dans son tableau, son bol toujours en mains, presque extatique ; il avait des étoiles dans les yeux.

Il pouvait sembler étrange qu'il ne connaisse que peu de ces titres, mais il fallait bien avouer qu'un sorcier de son âge ne pensait pas souvent à chercher ses sources chez les moldus. A vrai dire, il ne lui avait semblé pertinent de se renseigner sur l'amour chez les non-sorciers que lorsqu'il en avait discuté avec Miss Hiddles.

Lorsque Berlioz eut fini, le personnage du tableau resta un instant la bouche ouverte, complètement ébahi. Ç’avait dû être du travail, et tout ça pour lui...

« C'est parfait. J'ai tellement hâte de me plonger dans chacun de ces ouvrages, je ne sais comment vous remercier assez. », déclara-t-il d'une voix un peu cassée.

Tant d'émotions pour des livres, me direz-vous ? Mais justement ! Avant l'arrivée de ce bibliothécaire à Poudlard, l'Érudit avait parcouru les mêmes ouvrages pendant trois siècles, et à sa vitesse de lecture, il avait vite été contraint de tourner en rond. Aussi, l'annonce de nouveautés était particulièrement réjouissante, surtout si les nouveautés en questions l'aideraient dans ses recherches.

En parlant de recherches d'ailleurs... Le fil des pensées du vieux tableau l'amenait sur un sujet intéressant, qui concernait directement Mr. de Basiliaque. Les tasses de thé de sa chère, très chère Vivalda avaient été bavardes, et il lui semblait important de vérifier leurs dires, pour la Science. Il avait toujours été fasciné par la divination, n'étant pas lui-même doté d'un troisième oeil. C'était le moins qu'on puisse dire, l'Érudit était un peu bouché pour ce qui dépassait l'entendement, et même parfois pour l'entendement en lui-même ; il lui fallait donc tester, voir si une fois de plus sa douce collègue allait l'épater. Il s'écarta de la bibliothèque, pour laisser le loisir à son ami de commencer à travailler lorsqu'il en aurait l'envie, et appuya son derrière contre la table de l'autre côté du tableau, croisant bras et chevilles.

Il parla avec l'air de ne pas y toucher, le plus innocent qu'il put afficher.

« En parlant d'Amour, Berlioz... » Il s'humecta les lèvres, cherchant la bonne manière de formuler sa requête, tout en lui exprimant ses meilleurs sentiments. Les gens avaient parfois une drôle de réaction devant ce genre de questions, sous prétexte que c'était "privé". Quelle idée. Rien n'est privé pour la Science. « J'ai ouï dire que votre coeur est pris, c'est une grande nouvelle ! Je ne veux pas m'imposer, mais si vous souhaitez en discuter, je serais absolument charmé de pouvoir partager cela avec vous, mon ami. Vos inclinations sont apparues dans les visions de cette chère Dame Spacetout, et j'étais ô combien heureux pour vous... Quel dommage que les tasses n'aient pas contenu le nom de l'heureuse élue... »

Il pencha la tête sur le côté. Il avait remarqué que cette posture qu'il réservait habituellement à la réflexion provoquait des gloussements chez ses élèves, et que ça aidait parfois un peu à arriver à ses fins. Il ne voyait pas trop pourquoi, mais tant que ça fonctionnait... Il voulait vraiment savoir, d'autant qu'apparemment, la demoiselle était une élève. Pas qu'il soit intéressé par la délation, loin de lui cette idée, mais ce détail rendait sûrement l'histoire d'autant plus intéressante qu'elle en était interdite...
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Lun 2 Sep - 22:43



L'amour de la Litteratire
FEAT. PSEUDO RURU

amour


Il était heureux.
Ruru était heureux, alors il l'était aussi.
Si le tableau était encore fait de chair et d'os Il l'aurait étreint jusqu’à ce que son souffle vienne a lui manquer.

Mais c'était impossible. alors il sourit de toutes ses dents et fit pétiller ses yeux de fierté!

Il prépara, impatient, mais toujours méticuleusement, les pigments, vérifia la pointe de ses plumes, mélangea l'eau puis, s'étira doucement les mains, puis les bras avant de rouler et dérouler sa colonne vertébrale.

Il s’apprêter a dire à Ruru qu'il était près, mais celui ci le devance.

"En parlant d'Amour, Berlioz... "

Le sus-dit se tourna vers son collègue, la curiosité déjà en éveil et les oreilles bourdonnantes...
Il avait ce ton de secret, de ceux qu'on utilise pour dire quelque chose qui ne devrait pas être dit...

"J'ai ouï dire que votre cœur est pris, c'est une grande nouvelle ! Je ne veux pas m'imposer, mais si vous souhaitez en discuter, je serais absolument charmé de pouvoir partager cela avec vous, mon ami. Vos inclinations sont apparues dans les visions de cette chère Dame Spacetout, et j'étais ô combien heureux pour vous... Quel dommage que les tasses n'aient pas contenu le nom de l'heureuse élue..."

Berlioz sentit le sang de son visage le quitter très vite et il se vit, du coin de l’œil devenir livide...
Sa bouche s'ouvrit digne reprise des clichés cartoon, et ses yeux se fermèrent sous la frustration.

Spaceout...
S'il avait un lion, ou un quelconque autre grand fauve des plaines de la savane, il aurait rugit a s'en disloquer les crocs et aurait défoncer cette porte de brindille pour aller lentement disloquer les brindille de chair de cette vieille rabougri de Mama Oudie...

Il inspira lentement et tourna son gros œil vers le Professeur...

"J'ai en-en eff-ff-ff-ffet rencont-t-tré qu-qu-quel'un..."

Il laissa ce sourire béat, qui venait a chaque qu'il songeait a Zelda, envahir sa face, avec une apathie délicieuse.

"V-Vous devriez faire attention a cette v-v-ieille harpie de sorcière"

Il hocha gravement la tête pour mettre de la conviction et de l'effet dans ses paroles...
Cette femme était dangereuse. Elle ne lui faisait pas aussi peur que Mademoiselle Euphrasie, mais quand même...

"Vous voulez que je vous p-parles d'elle?"

Il sourit plus intensément

"Elle est magnifique vous savez...?"



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Lun 9 Sep - 22:00
Berlioz avait l'air perturbé par sa question, comme les gens l'étaient généralement ; l'Érudit ne comprenait pas bien pourquoi, mais c'était comme cela. Cependant, il ne niait pas la véracité de la prédiction, c'était très intéressant.... Quoique le vieux tableau eut un inhabituel mouvement de mauvaise humeur lorsque le bibliothécaire lui conseilla de se méfier de Vivalda, qu'il n'exprima que gracieusement. Ce n'était pas son genre de s'emporter, mais lui dire du mal de son amie n'était pas un bon moyen de faire la conversation.

« Croyez bien que je sais à quoi m'en tenir, elle a toujours été absolument charmante avec moi-même... Je suis désolé qu'elle ait éventé votre secret, mais ce n'est pas une raison pour vous en prendre à elle. Vivalda ne voulait que m'aider dans mes recherches en me dirigeant vers vous, il ne faut pas lui en tenir rigueur. Elle a toujours été une amie fidèle, et... »

Défenseur de la veuve, parfait gentleman, il n'aurait pu laisser traiter une dame de harpie, quoique ces créatures soient dans le fond tout à fait fascinantes. Mais alors sa douce dame, plutôt mourir que de laisser son honneur terni ! Il s'était cependant arrêté brusquement, le visage subitement fermé, craignant que des mots bien imprudents ne dépassent sa pensée. Il était un rien troublé, ces derniers temps, depuis l'annonce à demi-mots que lui avait fait la professeur de Divination. Elle sentait sa fin proche... Et il angoissait à cette idée, peut-être plus qu'elle. Etrange étrange...

Enfin. Autant se concentrer sur le sujet qui l'intéressait plutôt que sur celui qui le perturbait au plus haut point. Il secoua la tête et reprit sur le sujet initial, espérant n'avoir été ni indélicat ni trop transparent.

« Parlez-moi d'elle, je vous en prie. Je suis certain que vous n'avez pu choisir qu'une demoiselle des plus charmantes, je suis absolument ravi que vous acceptiez de me mettre dans la confidence. »

Le vieux savant sourit, presque charmeur. La curiosité le rongeait d'en savoir plus, jusqu'à peut-être découvrir l'identité de la belle... Une élève... Il s'imaginait quelqu'un de cultivé, une jeune fille douce qui aurait été parfaite pour Berlioz, mais l'Amour semblait avoir ses propres lois, alors il pouvait se tromper. C'était une occasion supplémentaire d'observer les dites lois, d'ailleurs ; apprendre des choses pour ses recherches ET des potins, tout cela en même temps... Quel bonheur !
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Dim 22 Sep - 15:28



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amour



« Croyez bien que je sais à quoi m'en tenir, elle a toujours été absolument charmante avec moi-même... Je suis désolé qu'elle ait éventé votre secret, mais ce n'est pas une raison pour vous en prendre à elle. Vivalda ne voulait que m'aider dans mes recherches en me dirigeant vers vous, il ne faut pas lui en tenir rigueur. Elle a toujours été une amie fidèle, et... »

Berlioz secoua la tête, un peu dépité.

Il savait que dire tout haut ce que l'on pense tout bas n'était pas une bonne idée, mais là, il avait un peu foiré. Il avait réussi à froisser son ami et ça ne lui plaisait pas trop. Il était désolé intérieurement, mais il n'aimait pas du tout cette bonne vieille femme. Pour qui se prenait-elle, a interféré dans ses affaires, se mêler de ce qui ne la regardait pas et en plus, s'amuser à le divulguer à qui mieux mieux...?

Berlioz n'aimait pas les colporteurs, ceux qui ne savaient pas garder leurs langues. Berlioz était un homme droit, digne de confiance et honnête, sans doute trop, mais bon. Il n'aimait pas et trouvait cela intolérable que non seulement Mama Oudie se mêle de ses affaires, mais en plus en parle aux autres. Avec qui donc s'était-elle encore entretenue de sa relation ambiguë avec Zelda?

Bien sûr, le fait qu'il s'agisse de l'Érudit ne le gênait pas tant que cela, mais elle était quand même sacrément gonflée la vieille. Il savait que son collègue ne dirait rien, mais il jurait de tuer Mama Oudie si elle en avait parler à Caesius avant lui. Cela, il ne le tolérerait pas.

« Parlez-moi d'elle, je vous en prie. Je suis certain que vous n'avez pu choisir qu'une demoiselle des plus charmantes, je suis absolument ravi que vous acceptiez de me mettre dans la confidence. »

Berlioz se radoucit. Ce n'était en rien la faute de son amie et il n'avait pas à lui tenir rigueur de la langue trop pendue.

Il sourit un peu en empoignant son pinceau et commença à poser les premières couches de couleurs sur le tableau.

"Il s'agit sans doute dd'une de vos élèves... Ou alors, vous l'avez forcément remarqué... C-C'est une jeune fille très douée, vous savez... E-El-Elle est calme et à la fois très impétueuses... Elle me fait penser à ces lacs im-m-mmenses et paisibles, qui ont pourtant des entrailles qui b-bou-bouillonnent et des courants d'eaux profonds qui remuent au fond de son lit."

Il jeta un regard à l'Erudit, en soufflant doucement sur l'encre, pour accélérer le séchage.

"Vous savez, je ne pense pas qu'elle réalise ce qu'elle représente pour moi. Je n'ai jamais vu q-qu-uelqu'un d'aussi fort et faible à la f-fois... Elle est... Épatante. Je ne sais pas ce qu'elle peut trouver à quelqu'un comme moi... Elle est t-tout ce que je ne suis pas..."
Il rit doucement.

"Cela fait de nous la parfaite re-représenta-tat-tation du proverbe "Les opposés s'attirent ... Elle s-a-s'a-s'appelle Zelda LochNess. Et je compte sur votre d-d-discrétion et votre s-si-silen-si-silence mon ami."

Mais il savait déja que l’Érudit serait une tombe... Même s'il trouvait que cela faisait un très mauvais jeu de mot...

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Mar 24 Sep - 14:58
L'Érudit regardait Berlioz se mettre au travail, tout en écoutant ses confidences. Se concentrer sur ce qu'il lui racontait permettait au personnage de faire abstraction des étranges chatouillis qu'il ressentait à chaque fois que le pinceau courait sur sa toile. C'était particulier, car habituellement, il ne ressentait pas le toucher à la surface de son tableau ; ce devait être l'encre qui produisait cet effet secondaire, pas bien dérangeant mais un rien perturbant.

Au fil de la description de la jeune dame, une image se formait dans sa tête. Et comme l'Érudit était vieux, cette image prenait lentement la forme d'une petite blondinette courant dans les champs en riant. Tellement logique. Mais l'image charmante, la douce représentation se figea sur place, se brouillant comme si un magnétoscope moldu avait des raté.

Il savait déjà que c'était une élève, pas de surprise là dessus, mais calme, doué, impétueuse, épatante... Et Zelda Loch-Ness Andersem ?! Ce n'était pas de la plus grande compatibilité, loin de là. Enfin, dans l'esprit de l'Érudit, qui voyait la rouquine comme une tornade dont la furie s'arrêtait juste à l'entrée de la classe d'Histoire de la Magie pour l'heure de la sieste. Enfin, son dernier devoir rendu était excellent, mais cela arrivait de manière assez peu régulière, tout de même...

Il était au final bien étonné, et une expression de stupéfaction passa brièvement sur son visage avant qu'il ne tente de se reprendre.

« Je... Je... Je ne sais que vous dire, c'est tellement surprenant de vous imaginer avec Miss Andersem. » Il s'arrêta là, parce qu'il savait qu'il devait peser chacun de ses mots. « Pas dans le mauvais sens, n'est-ce pas. Comme vous le dites, les opposés s'attirent. »

Il parlait lentement, en articulant correctement. Doucement. Réfléchir avant de parler. Il eut un sourire doux. Il n'avait aucun droit de s'exprimer sur la demoiselle, puisqu'il ne la connaissait que dans un certain cadre, après tout. Elle rendrait peut-être Berlioz très heureux. Alors il fit ce qui lui semblait bien, et il n'exprima pas les craintes qui lui venaient que, peut-être, ç'étaient des risques pour pas grand chose. Après tout, même s'il l'étudiait depuis des années... Il n'y connaissait rien, à l'Amour, et il voulait absolument s'empêcher d'avoir des a-priori négatifs. Même si ce n'était pas facile.

« Je suis heureux pour vous, et mon silence vous est acquis. » Il le pensait sincèrement, même si ça allait être difficile de s'y tenir. « Mais dites-moi, si je puis oser pareille question, comment cette idylle est-elle apparue ? »

Attendant la réponse de Berlioz, il se tortilla encore. Merlin que ça chatouillait.
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Sam 28 Sep - 22:17



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Banane et Noix de Coco



Ainsi, il était surprenant de le savoir avec Miss Andersen ?
A ce point ?
Pourtant, bien qu'ils soient très différents, il y avait bien quelques points où ils se retrouvaient. Comme le fait qu'ils apprécient tous deux les endroits calmes comme la bibliothèque, ou qu'ils s'enflamment au moindre baiser... Ils étaient tous les deux des êtres gentils et posés et réfléchis...
Même si Zelda semblaient beaucoup plus spontanée que lui, elle avait l'air d'être une jeune fille douce et reposée.
Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi elle avait été envoyée à Serpentard

« Je suis heureux pour vous et mon silence vous est acquis. »

Berlioz lui sourit. Même s'il savait déjà que Mama Oudie allait sans doute être une confidente de premier choix, pour peu qu'elle ne soit pas déjà au courant de tout ce qui allait être dit ici.
Veille peau de banane pas fraîche.

« J Mais dites-moi, si je puis oser pareille question, comment cette idylle est-elle apparue ? »

Sur le coup, il fallait presque lui dire d'aller demander à la vielle noix de coco desséché, mais si la vieille colporter à tout va, ce n'était pas la faute de l'Érudit d'écouter, n'est-ce pas.
La curiosité est un vilain défaut et si Berlioz avait été un chat, nul doute qu'il aurait été tué un bon milliard de fois.
Il acquiesça doucement en passant une seconde couche d'encre sur le titre des livres, afin qu'ils ne s'usent pas trop vite.
Il contempla son travail satisfait.
A la place, il décida de répondre par une autre question.

«V-vous me parleriez de Zelda en contrepartie ? Comment est-elle en cours, quel est ... son niveau ? Je suis sûr qu'elle rend des ... devoirs extraordinaires ! Elle a toujours passé des heures dans m- ma -m-m-ma bibliothèque ! »

Il pouffa comme une gamine en y repensant. Ce qui lui fit penser aux derniers cadeaux qu'il avait pour son ami.

« Et il m-me reste une dernière surprise pour vous... »

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Lun 7 Oct - 19:39
L'Érudit était un rien désarçonné de voir sa question éludée pour une contrepartie. Néanmoins... Il était si curieux qu'il ne pouvait faire autrement que d'aquiescer, et de chercher les réponses à ce que Berlioz lui demandait. Il était cependant bien embêté, quant à savoir s'il devait dire la vérité ou l'enrober un rien. Il marchait sur des oeufs avec ce sujet ; s'il avait été humain, il aurait sué à grosses gouttes de peur de commettre un irréparable impair, de prononcer le mot de trop. Heureusement que sa condition de tableau le préservait de tels inconvénients.

Il prit la parole avec prudence.

"Et bien... Votre demande me surprend quelque peu, mon ami, mais si c'est le prix de la satisfaction de ma curiosité, je ne puis que me plier à vos exigences."

Il s'arrêta un instant, pensif. La demoiselle ne se faisait jamais véritablement remarquer au cours d'Histoire de la Magie, qu'elle avait l'air de prendre pour l'heure de la sieste, comme certains autres élèves. Il ne pouvait pas d'emblée annoncer à Berlioz que son aimée était une fainéante, cela rentrait dans les défauts à ne pas faire voir aux amoureux d'après la dernière thèse de l'Érudit sur le sujet ; il l'avait d'ailleurs rédigée pour ce genre de conversations, ayant constaté que les hommes préféraient leur aimée "voluptueuse" plutôt que "grosse" et que les dames s'offusquaient que l'on parle moins que l'on note le "grand sens pratique" de leur amant, délicat euphémisme pour le manque intellectuel flagrant. Il s'agissait donc ici de retrouver les bons mots...

"Elle est d'un calme souverain, je ne l'ai jamais vue perturber la classe malgré qu'elle semble assez énergique en dehors. C'est tout à fait admirable, une oasis de sérénité au milieu des chahuteurs."


La sérénité émanant du groupe des dormeurs était certes parfois ponctuée de ronflements sonores, mais c'était déjà beaucoup mieux que de perturber le cours, aussi n'était-ce pas faux. De toutes façons, s'il apprenait peu à peu à moduler son langage -dernière bonne résolution en date-, l'Érudit était incapable de mentir, et chacun dans Poudlard le savait. Il réfléchit encore un instant aux devoirs de Miss Andersem... Et son visage s'éclaira. Il avait des choses à en dire.

"Figurez-vous justement que le dernier devoir que j'ai donné aux septième année a été apparemment très apprécié de votre damoiselle. Au point qu'elle a largement dépassé le nombre de lignes que j'avais demandé, c'était un absolu plaisir à lire ! Saviez-vous qu'elle se passionne pour la période de l'Inquisition, et qu'elle est tout à fait engagée pour que ce type de tragédies ne se produise plus ? Ce travail était si remarcable que, malgré le non-respect des consignes, je n'ai pu faire autrement que de lui donner un Optimal."

Il sourit, lumineux, fier de lui. Il avait trouvé des louanges à faire, des vraies, et pas des moindres ! Pour quelqu'un qui n'était pas très au courant de ce qui se passait dans sa propre classe, c'était déjà très bien.

"A présent... Une surprise, disiez-vous...? Et n'oubliez pas votre récit, mon ami !"

Il était enthousiaste, le vieux tableau. Ce n'était pas tout le jours qu'un ami tombait amoureux, ni que ce même ami se dévouait corps et âme pour apporter de la couleur neuve dans son univers que le temps ternissait un peu plus chaque jour.
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Mar 22 Oct - 11:27



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Je en sais pas trop


"Elle est d'un calme souverain, je ne l'ai jamais vue perturber la classe malgré qu'elle semble assez énergique en dehors. C'est tout à fait admirable, une oasis de sérénité au milieu des chahuteurs. "

Berlioz rit brièvement.
Ça, il le savait déjà.
Zelda lui avait confiée qu'elle était bien plus douée dans les travaux pratiques que dans les grands cours.

"Figurez-vous justement que le dernier devoir que j'ai donné aux septième année a été apparemment très apprécié de votre damoiselle. Au point qu'elle a largement dépassé le nombre de lignes que j'avais demandé, c'était un absolu plaisir à lire ! Saviez-vous qu'elle se passionne pour la période de l'Inquisition, et qu'elle est tout à fait engagée pour que ce type de tragédies ne se produise plus ? Ce travail était si remarquable que, malgré le non-respect des consignes, je n'ai pu faire autrement que de lui donner un Optimal."

Son rire se poursuivit.

Il se souviendrait encore pendant longtemps comment la jeune fille, si fière d'elle-même lui avait présenté ce devoir, souriant de toutes ses dents.

Il l'avait lui aussi lu ce devoir et l'avait trouvé d'une très grande qualité. Elle avait passé beaucoup de temps à le peaufiner dans sa bibliothèque et Berlioz avait volontiers admis qu'avec tout son immense savoir, il n'aurait pas pu mieux faire.

« Merci m-mon ami »

Il passa la dernière couche d'encre sur les titre, avant de déboucher le vernis, dégageant une forte odeur âcre.

Il éternua comme un petit Chat devant le poivre et reporta son attention devant le tableau.

«Et bien, en fait, tout cela s'est fait de façon très progressive. Nous avons passé du temps ensemble, puisqu'elle venait très souvent à la bibliothèque et petit à petit et bien... Hum... Je ne sais pas trop. Disons que pour ma part, je me suis aperçu que je voulais de plus ne plus souvent qu'elle soit présente à mes côtés et j'aimais à la voir tous les jours. Il m'est même arrivé de rêver d'elle ! »

Se rappelant cependant le contexte, il laissa sa phrase mourir ici, tandis que son pinceau s'agitait sur la toile. Une fois le vernis protecteur posé, il agita sa baguette, dans un accio silencieux. Quelque seconde, un « AIE » douloureux et un coup de vent a ses côtés lui fit savoir que sa surprise venait d'arriver. Il fut momentanément désolée pour la personne qu'il avait blessée, mais ses remords cessèrent lorsqu'il se leva pour présenter son dernier présent a son ami.

Il lui montra sa dernière toile : une vaste étendue de plan de framboise, qui gonflaient sous un doux soleil.

D'un coup de baguette, il l'accrocha au mur, tout a côté de la toile de son ami.

« Il y a le même dans ma bibliothèque, en sur le mur jouxtant mon bureau. Ainsi, si vous avez besoin de parler, ou que vous souhaitez lire un livre en particulier, vous n'aurez qu'à venir me demander. J'ai fait installer un pupitre devant et vous n'aurais qu'à bouquiner autant que vous voulez ! »

Il eut du mal à cacher sa fierté, mais se contint, attendant la réaction de l'intéressé...
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Lun 28 Oct - 19:36
Fiou. Il se serait bien épongé le front, tant l'exercice avait été délicat, mais l'Érudit n'avait pas vexé Berlioz, c'était un grand progrès ; il avait réussi à trouver les mots justes sans mentir, cela aurait dû lui valoir une énorme médaille. Enfin... Il ne pouvait décemment pas demander au bibliothécaire de lui peindre cette médaille du Tact, ç'aurait été vendre la mèche et ruiner tout son effet. Il retint néanmoins un soupir soulagé devant les simples remerciements... Et tendit l'oreille la plus attentive du monde vers le récit de son ami.

Il hocha la tête avec emphase, comprenant tout à fait. Ou pas tout, en fait. Rêver des gens lui semblait très abstrait, puisqu'il ne dormait plus depuis longtemps. Il en avait tout oublié des rêves, à rester perpétuellement éveillé, l'esprit alerte et bouillonnant. S'il l'avait vraiment voulu, il aurait pu fermer les yeux et sans doute rejoindre les bras de Morphée pour un temps, mais c'était gaspiller du temps de recherches, et surtout, sans besoins physiologiques pour le ramener à la conscience, il aurait peut-être dormi des centaines d'années si personne ne songeait à le réveiller. Il frissonna à cette idée ; mieux valait ne pas s'aventurer sur ce terrain. Il sortit toutefois un carnet de notes de l'une des nombreuses poches intérieures de sa cape, et griffonna rapidement ce fait étrange sur la liste de ses observations. Mr. de Basiliaque rêve de Ms. Andersem. Il posa la gomme de son crayon contre son menton, restant pensif pendant que Berlioz travaillait, avant de sursauter à l'entrée fracassante d'un tableau volant, qui avait apparemment au passage attaqué quelqu'un.

Les yeux pleins de questions, l'Érudit écouta l'explication, puis se tourna vers la toile.

Il était sans voix.
C'était tellement plein d'attentions, c'était tellement gentil. Berlioz s'était donné du mal pour lui. Il avait travaillé tout un paysage sur lequel, même de là où il était, l'Érudit pouvait voir les framboises bien mûres. Il s'était rappelé de l'amour du personnage pour ces petites baies qu'il avait un jour dit regretter de ne trouver nulle part à Poudlard. La bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau, le savant mesurait le point auquel il était gâté. Bien plus qu'un objet ou qu'un nouvel environnement, il avait là sous les yeux un témoignage d'affection grandiose, quelque chose qui avait pris du temps. C'était le bien le plus précieux des humains, et s'il avait été né à une époque où l'on permettait des hommes ce genre de débordements, il aurait eu les larmes aux yeux.

« Vous vous êtes souvenu... Vous en faites bien trop pour le vieux tableau que je suis... D'abord les livres, qui sont déjà un grand bonheur, ensuite ceci...» Il avait la voix étouffée par tant de reconnaissance. « Je vous remercie de tout mon coeur. »

Il s'inclina devant Berlioz, longuement, à la manière dont il se devait de le faire pour respecter la politesse qu'il pensait encore d'actualité, avant de se redresser, une main sur le coeur en question.

« Je ne manquerai pas de vous rendre visite, je dois même dire que vous aurez du mal à m'en déloger. Je ne sais que dire... »

Bafouillant d'émotion, il préféra se taire et, dans un mouvement fluide, il se faufila dans les toiles qui encombraient un peu partout la pièce, pour se retrouver en quelques secondes dans le champ de framboisiers.

Le sourire de l'Érudit s'agrandit. Il aimait tant les toiles lumineuses. Il saisit délicatement une framboise, l'observant sous toutes ses coutures avant de la déguster. La saveur explosa dans sa bouche, sucrée comme un jour d'été. Il ferma les yeux, levant son visage vers le soleil, sentant avec délices le soleil sur sa peau. Il était heureux.
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