Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Pendant qu'on y est — Diego

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Ligue des Sorciers
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Elise B. Dickney
Elise B. Dickney
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Date d'inscription : 28/09/2013



Pendant qu'on y est — Diego Vide

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Ven 16 Jan - 18:34
« Elise marchait, et le bruit de ses talons claquait avec féminité sur le pavé. Il ne s’agissait plus de l’Elise de poudlard, de la Dickney connue pour ses rôles de préfète ou encore pour son statut de capitaine. Il ne s’agissait plus de cette jeune fille, non — il s’agissait de la nouvelle. Celle qui, à sa sortie de l’école, avait entamé une formation d’auror ; s’y était tenue et avait triomphé. Celle qui durant ses maigres vacances avait bouclé de par quelques stages les bases de la médicomagie — celle qui s’intéressait quoique par pur hobby aux principes de la magie et des ensorcellements, sans négliger son intérêt tout particulier envers la création des baguettes et ce qui suivait avec. Quel âge avait-elle, à présent ? Vingt ans ? Vingt-trois ans ? C’était plus dans ces eaux là, oui ; et sur son visage se distinguait une maturité plus ancrée — un épanouissement sans doute plus frappant.

Il y avait sans doute encore quelques blessures au fond d’elle, surgissant au recoin de ses sourires — la confiance d’Elise était quelque chose d’entaché et de rouillé ; mais jamais elle n’avait cédé aux méandres malsaines et aux diverses facilités. Elise était sans doute passée de jeune fille à jeune femme ; les tendresses berçant son âme ne s’étaient pas fanées — et elle n’y renoncerait pas, jamais. Aussi, souriait-elle discrètement, en cet après-midi déjà bien entamé bouleversé de couleurs orangées. Ah, octobre. Quand il nous tenait, lui et ses feuilles virevoltantes et poisseuses de pluie ; ne s’embarrassant pas de faire tomber quelques innocents. Rire.

Elise n’avait pas tant changé — elle avait toujours été plutôt grande, du haut de son mètre soixante-treize et des poussières. A vrai dire, elle n’avait jamais vraiment compté, n’était non plus du genre à se mesurer. Aussi le tout était-il très approximatif — mais tout de même. Ses cheveux étaient longs, juste au-dessous de sa poitrine ; quelques boucles surgissant de sa masse capillaire d’ordinaire plutôt calme — presque lisse. Et c’était ainsi, avec Elise — et puis d’ailleurs, elle avait hésité à se les couper. L’avait déjà fait, auparavant ; un beau carré un peu plus bas que la mâchoire, grignotant le cou sans once de honte. Mais bon — elle s’était dite qu’il valait mieux avoir les cheveux longs et en faire ce que l’on en voulait plutôt que de claquer son argent dans des potions de croissance capillaire. M’enfin. Au fond c’était comme si c’était tout ou rien, courts ou longs — quoique pas trop, non plus. L’entre deux avait été réservé par l’Elise aux seize puis dix-sept ans ; par l’Elise aux dix-huit ans et l’Elise des autres années. Puis elle avait laissé pousser, toujours ; encore — pendant qu'elle-même grandissait et s’épanouissait, et avait coupé. Il ne fallait de toutes façons pas être attaché à ses cheveux, quand on était auror ; ni à ses formes. Les traques et les jeux d’ombre nécessitaient des transformations pour la plupart du temps, avoir un visage connu et le laisser s’afficher de par et d’autre aux coins des rues n’était pas vraiment des plus intelligents. Aussi de longs cheveux blonds pouvaient se transformer en courts cheveux verts ; ou bruns.

« Diego ? » Et la bonde avait ouvert la porte d’un de ces bars de la rue de traverse, mais rien à faire — elle avait beau regarder, l’animal n’était pas là. Comme d’habitude. Cela faisait un bout, qu’elle ne l’avait pas vu ; un véritable paquet de temps — mais à croire qu’il ne changerait jamais. Aussi gardant son manteau sombre, très classique ; elle était allée s’asseoir au bar, commandant un verre en attendant son camarade. Elle priait intérieurement pour qu’il ne se ramène pas avec un de ses pingouins d’amour ou que savait-elle d’autre, mais savait en fort intérieur qu’il ne fallait trop se faire d’illusions. Sortant une petite glace de poche elle regarda son visage d’un air distrait ; ses lèvres rosées n’esquissant la moindre moue — tant bien même prenait-elle plus soin d’elle en tant que femme qu’auparavant, elle n’en était pas plus affectée ou coquette. Ses longs cils oscillèrent quand ses yeux lui adressèrent une œillade partagée. Soupirant, elle rangea l’artefact et commença à siroter sa boisson — quand arriverait donc l’autre énergumène ?

Sourire.
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Pendant qu'on y est — Diego

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