Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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we're both on the wing • kalev

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Ven 29 Aoû - 22:59
L'aspect grisâtre du ciel et le sol humide sous ses chaussures avaient disparu.
Il avait senti la brise chaude lui caresser le visage et lui ébouriffer ses cheveux, chatouillant ses joues. Il avait senti le soleil lui chauffer la peau, les rayons de lumière lui brûler un peu la frimousse. Un peu nauséeux, mais empli d'une joie euphorique, il avait lâché ses valises dans un vacarme assourdissant et avait poussé un cri d'enfant trop heureux, oubliant son âge et ses manières.

PAPYYYYYY. MAMIIIE.

Ils avaient atterri dans l'arrière-cour, dans cette maison au bord de la mer, là où personne ne viendrait les embêter. Le directeur avait préparé un portoloin rien que pour Camille, sachant qu'il n'y avait personne d'autre de magique dans sa famille pour venir le chercher aussi loin ; une vieille canette écrabouillée à la sortie de King's Cross, dans un coin peu fréquenté. Une canette qu'ils avaient mis vingt ans à trouver, se faisant passer pour des écologistes de fer qui protestaient contre la pollution de la gare, s'attirant les regards confus d'étrangers passant sur leur chemin. Ils craignaient déjà que des moldus aient fait l'erreur de la ramasser qu'ils avaient ressenti cette remontée désagréable dans le ventre, et puis le changement presque violent de climat.
Les pieds enfouis dans l'herbe, Camille omit la présence Kalev et fonça sur la terrasse avec la vitesse d'un guépard. Des exclamations se firent entendre, il y eut des pas, des choses qui se bousculaient, des hoquets de surprise. La porte s'ouvrit et Camille n'attendit pas, il s'était engouffré à l'intérieur et s'était encastré dans les bras de ses grands-parents. Ils les avaient serrés si fort dans ses bras qu'ils avaient eu mal. Vivienne l'avait embrassé plusieurs fois dans les cheveux en répétant plusieurs fois qu'il leur avait manqué et puis Jonathan s'était contenté de les lui ébouriffer, avec un rire amusé. Avant de remarquer qu'un deuxième Camille, quoique plus pâle, les regardait depuis la cour.

Pourtant c'était le même ; les cheveux blonds indomptables, les grands yeux bleus et l'air un peu niais. Quoique c'était méchant niais, mais ils partageaient le même air simplet, comme des enfants qui n'avaient jamais vraiment grandi.

C'est Kalev ! Je vous en ai parlé, vous avez vu comme il me ressemble ? s'exclama Camille en quittant leurs bras pour aller tirer celui de son jumeau perdu.

Et ils souriaient et riaient, autant que leur petit-fils qui poussait déjà son ami dans la maison, dans les bras des deux adultes qui l'accueillaient comme s'ils l'avaient toujours connu, oubliant la barrière des langues et baragouinant deux trois mots anglais pour l'aider à sentir un peu chez lui.
Dans la cohue, le jeune Français glissa quelques mots à son ami qui se retrouvait embrigadé dans tout ça, sans beaucoup d'explications.

Psst. Kalev. Sortilège de traduction. Pardon. Ils sont très contents tu sais.

Il en oublia les valises laissées à l'abandon sur l'herbe. Une odeur épicée et alléchante envahit ses narines alors qu'il les suivait en ricanant. Quelque chose était sur le feu ou dans le four, il n'en était pas sûr, mais le déjeuner était déjà en train d'être préparé. Et une autre masse de cheveux blonds surgit dans la cuisine en poussant un cri hystérique.

CAMIIIIILLE.
SŒUREEEETTE. TU ES DÉJÀ LÀ. fit Camille sur le même ton.
Évidemment que je suis làààààà. Câlin !

Une masse de cheveux blonds bien plus longs que ceux de Camille et à la voix aigüe ; des lunettes de couleur rouge surplombaient son nez. Elle avait pris son frère dans ses bras en poussant des couinements de joie et se jeta, aussi affectueusement que les plus âgés, sur Kalev, un énorme sourire aux lèvres.
Ils se ressemblaient tous dans cette maison.

Tu es Kalev, c'est ça ? Moi c'est Salomé, je suis la grande sœur de Camille. Je suis la seule dans cette maison à savoir parler anglais, c'est pratique. Tu excuseras mon frère, il est pas allé dans un collège ordinaire donc il a pas pu apprendre les bases. Je te ferai la traduction, ok ?

Elle avait un petit accent, mais ses phrases étaient cent fois plus compréhensibles que ceux de son cadet, qui protestait dans le fond, faussement vexé par les affirmations.

Ce que t'es mignoooon. finit-elle avec un air gaga, comme une femme qui voyait un bébé.
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Kalev Hopwar
Kalev Hopwar
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Sam 30 Aoû - 20:43
Kalev n'avait jamais été très fan des portoloins. Il n'avait pas un estomac particulièrement fragile, puisque de un, il était à Poufsouffle et que manger tenait pratiquement de la religion, et que de deux, il était poursuiveur dans son équipe de Quidditch depuis un moment déjà et que ce n'était pas franchement un sport tranquille, mais ces objets enchantés de transport rapide le rendaient toujours un peu malade. Aussi, malgré l'excitation, lorsque ses pieds touchèrent le sol français, l'adolescent prit un temps pour retrouver son équilibre et penser à autre chose que cet estomac qui émettait un bruit bizarre, sous sa main.

Car oui, Kalev était en France. A Nice. Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi on prononçait le nom de cette ville "nisse" et non "naïsse", mais ce n'était qu'un détail ; c'était la ville de Camille, son meilleur ami, qui lui avait proposé de passer une partie des vacances d'été chez lui. Et ça, forcément, ça avait rudement plus à l'anglais qui n'avait jamais quitté sa terre natale.

Alors que Kalev énumérait ses attentes de la France, qui tenaient toutes du gros cliché, il fut rappelé à la réalité par son adorable ami qui s'élançait dans les bras de ses grands-parents. Il le savait parce que Camille lui avait fait mémorisé tous les prénoms avant de venir, alors à défaut de les prononcer correctement, il pouvait les reconnaître.
Un peu intimidé ; parce que Kalev était timide dans son enfance, malgré les apparences, et que certaines situations réveillaient ce trait de caractère, il fit  un geste de main poli pour saluer toute cette petite famille. Néanmoins, Camille venait déjà le tirer par le bras pour l'approcher de tout ce beau monde. Il eut un sourire un peu gêné. Il ignorait si il avait chaud, malgré son t-shirt, à cause du soleil méditerranéen, ou parce qu'il était un peu intimidé par cet environnement totalement inconnu.

Les deux adultes l'étreignirent ; Kalev rendit maladroitement la sollicitation sans comprendre un traître mot de ce qu'on lui racontait. Camille vint à son secours en lui rappelant l'existence du sortilège de traduction ; l'anglais s'apprêtait déjà à sortir sa baguette de la poche de son jean, trouvant l'idée formidable, lorsqu'un petit détail lui revint en tête.

- Je ne peux pas Camille, expliqua-t-il de son anglais le plus simple pour être compris, en articulant bien, pour une fois. Je ne suis pas encore majeur. Il faut faire sans.

Il haussa les épaules un signe de résignation. Dur d'être un moulin à parole quand personne autour de soi n'était en mesure de comprendre et de rebondir. Bien que juste à côté de son meilleur ami, Kalev se sentait un peu seul. Il fallait un temps d'adaptation, il en avait bien conscience, d'autant plus qu'il n'avait jamais voyagé, mais il avait vraiment l'impression d'être de nouveau ce petit garçon farouche dont son frère aîné se moquait souvent.

Kalev allait glisser sa main dans celle du français, discrètement, pour se rassurer, lorsqu'une tornade débarqua dans la cuisine. L'adolescent crut reconnaître la description de Salomé, la soeur de son ami ; aussi blonde que lui, et avec des lunettes qui se remarquaient de loin. Beaucoup plus que celles que Kalev portait d'habitude, toutes noires, toutes simples. Là, il avait fait l'effort de mettre ses lentilles, parce qu'il savait que Camille voulait montrer à sa famille à quel point il se ressemblaient, physiquement.
Lorsqu'elle eut terminé d'enlacer son frère, elle se tourna vers Kalev. Il fut surpris d'avoir lui aussi droit à un câlin affectueux, mais sourit à pleines dents lorsqu'elle lui annonça savoir parler anglais.

- Ma sauveuuuuse, gémit-il de bonheur. Il faut vraiment que tu apprennes à Camille, c'est terrible, il ne comprend presque rien, même si il s'améliore c'est parfois dur pour lui de suivre tout ce qu'il se raconte, c'est dommage, parce qu'en plus l'accent français c'est très mignon ! Toi tu as moins d'accent que lui d'ailleurs et... oh. Le voilà de nouveau parti. Désolé. Je parle trop. Camille me dit tout le temps de parler moins et moins vite.

Il eut un rire gêné et passa sa main dans ses cheveux, son air benêt habituel sur la figure. Bon, maintenant, le tout, c'était quand même de se présenter poliment. Il devait se souvenir des leçons de français de Camille. L'adolescent fit face à la petite famille et tenta de baragouiner la langue locale.

- Bonjur, jè m'appolle Kalev Hopwar. Son accent était véritablement atroce. Disse-sepete ans presque. Ami dè Camille.

Vraiment, vraiment atroce. Il n'avait jamais appris d'autre langue que l'anglais, alors forcément, il y allait un peu au hasard pour le coup. Et il venait probablement d'aligner tout son vocabulaire de français, en dehors des politesses.
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