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Ou le duel le plus adorable de l'histoire de Poudlard

La boule dans son ventre avait disparu dès l'instant où il vit son adversaire sur l'estrade. Andrea n'aimait pas beaucoup les duels, ça se terminait souvent en carnage, encore plus quand il avait l'autre monstresse aux couettes bleues en face de lui. Il avait toujours les souvenirs du chandelier et grimaça un peu.
Son sourire revint quand il entendit le deuxième année l'appeler avec des yeux brillants. C'était un de ses seuls amis dans Poudlard.

— Louis. lança le Cracmol avec un grand sourire.

Mais Andrea n'était pas aussi enjoué que son cadet. Enfin pour un début, c'était dur de se montrer un peu amusé pour un duel. Il avait silencieusement regardé Louis déposer des peluches et autres objets tout moelleux, puis celui-ci lui en avait donné la moitié. Andrea en avait profité pour prendre un nounours blanc et enfouir son visage dans sa fourrure toute douce. C'était nettement mieux qu'un chandelier.
Il avait à peine senti la licorne rose de Louis le cogner, mais dans les règles, il avait été touché. C'était maintenant son tour.

— Euh. Euuuh. Ours blanc !

Il visa un peu et jeta la peluche qu'il tenait déjà.

Andrea avait rattrapé le coussin dans ses bras, tout content de recevoir quelque chose de doux et moelleux dans les bras, et pas un plateau d'argent de la Grande Salle ou autre objet contondant. Il aurait aimé tomber sur plus d'adversaires comme ça, qui n'essayaient pas de le brûler avec leur sorts ou l'assommer avec un bouquin.
Il câlina le coussin, puis le reposa pour prendre une espèce de gros beignet gris avec des oreilles pointues. Ça avait tout l'air d'être un chat étant donné le visage dessiné et les moustaches.

— Je les trouve très doux. Je pourrai vraiment en garder un ? demanda-t-il en montrant le gros chat qu'il tenait avant de le lancer. Yah !

Andrea avait poussé un petit cri de surprise quand la peluche explosa et avait même reculé. Ça lui avait fait peur, il ne s'était pas attendu à ce qu'un objet aussi inoffensif qu'une peluche ne lui explose à la figure pour le soigner. Le soigner de quoi ? Rien au final, mais c'était pas drôle. C'était celui-là qu'il aurait voulu garder, ça aurait pu faire un oreiller. C'était tout rond, tout moelleux, il pouvait s'étaler dessus.

— C'était mon préféré dans le lot, le chat-beignet. dit-il avec une petite moue.

En allant chercher une autre peluche, il évita par mégarde le renard de Louis qu'il remarqua seulement en relevant la tête.

— Il est mignon lui !

Il reprit le renard à ses pieds et l'utilisa aussi comme projectile, ça aurait été drôle s'ils se le passaient comme quand on jouait à la balle.