« La culotte d’Elise s’envola avant même qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche — aussi regarda-t-elle sans un mot le pan de tissu à dentelles rejoindre le domaine du Serpentard. « Eh bien, Richard, j’avais ouï dire que tu cherchais de nouveaux sous-vêtements ; mais à ce que tu viennes piocher dans mes réserves, je dois admettre que je ne m’y attendais pas. Tu aurais du me prévenir à l’avance, j’aurais opté pour quelque chose de plus délicat et de plus fin — idéal pour ta personne. » Dialogua d’un ton bas la blonde préfète, empoignant de sa menotte libre le caleçon qui planait vers elle. Car, évidemment, le Morgan ne faisait pas les choses à moitié — il s’était touché tout aussi fort qu’il l’avait happée ; n’était-ce pas charmant de sa part d’être si égalitaire, contrant une quelconque jalousie ? Souriant, elle enfila le sous-vêtement. « J’espère que tu es un homme propre, tout de même ; je n’aimerais pas me retrouver dans des situations peu cocasses par ta faute. » Ironisa-t-elle, gardant une certaine douceur dans la voix — Elise aimait mordre, au tantôt ; quand elle était d’humeur à. Aussi ne tarda-t-elle pas à se retourner, faisant volte face. « Ce fut un bon duel; j'espère qu'on se retrouvera bientôt sur l'estrade, Richard. » Sans plus rien ajouter, elle s'en alla — laissant les élèves s'écarter sur son chemin; un sourire définitivement figé sur ses lèves.