Cette semaine c'est le second round du tournoi de duel. Par une chance inné tu as réussi à te qualifier pour ce second passage. In extremis d'ailleurs, et avec de la violence. Cette fois tu n'aideras pas ton adversaire avec des conseils, mais... il faut dire que Timothy te faisait un peu pitié dans sa grande détresse. Un jour peut-être lui donneras-tu des cours de sortilèges. Sait-on jamais.

En attendant pour le moment, à ta grande surprise ton adversaire n'est autre que ta Capitaine d'équipe, Elise Dickney. A ce moment-là l'excitation de la compétition prend une grande place à côté de ton coeur. C'est un défi d'exception qui se fait là. Un challenge. Alors tu t'avances comme le règlement t'y oblige et tu la saluts, " Bonne chance. Pour la gloire de la maison. ", sans oublier que tout ceci est pour la maison en premier lieu. Et ensuite pour ton narcissisme personnel.

Te retournant, la pression au maximum... Tu avances... et...

PEINTURLURO BLEU !

Un petit ravalement de façade aux couleurs de la maison ?

La belle peinture du bonheur va choir sur un bouclier d'ondes. Humpf. Elle dit aimer cette couleur la blonde préfète, mais elle ne semble pas l'accepter et ça en est presque vexant, " Pourquoi ne l'acceptes-tu pas ? Je suis sûr qu'elle t'irait parfaitement. ", dis tu sur ton habituel ton taciturne. Pourtant cela pourrait sonner comme un défi pour une personne normal, mais chez toi c'est un signe d'affection, c'est sincère. Tu ne te moques pas.

C'est tellement difficile avec toi, de faire par des choses que cela en devient agaçant pour les gens. Pourtant tu ne fais pas exprès.

Et voilà que ta cravate aux couleurs de ton blason vient rejoindre ton adversaire. Décidément, même sur ses compatriotes ses techniques sont les mêmes. Tant que cela ne reste que ta cravate... Tu restes de marbre.

PEINTURLURO BRONZE !

On ne sait jamais, " Peut-être préfères-tu celle-ci ? ", c'est jolie bronze.

Ton adversaire ne semble pas enclin à se faire repeindre dans son intégralité. De se fait Elise esquive avec brio ton attaque. Oh… Mais tu es sûr que ça lui irait tellement bien. A moins que tu en mettes trop d’un coup ? Oui peut-être. C’est sûrement ça. Pas que tu aimes les choses vraiment voyante, mais tu te dis que ça lui irait tellement sur son corps, partout, qu’il ne faut pas lésiner sur la quantité.

Et tu ne penses pas ça à mal de plus. C’est innocent, c’est maladroit.

Tu ne connais pas bien Elise – D’ailleurs tu ne connais pas vraiment le reste du monde –, peut-être que c’est une tout autre couleur qui lui fait envie. Ou alors elle préfère l’affection plus tactile. Tient…

BESCHERELLUM !

Voilà que tu envois un monstrueux livre des monstres en guise de message affectif. Enfin… Si on veut. Chez toi c’est ça. Enfin tu ne sais pas vraiment. C’est inconscient. Peut-être qu’elle comprendra… Car toi-même tu ne sais pas que c’est par pur affection. Enfin voilà. Ce n’est pas par méchanceté.

Ton sort fut si violent que Elise tomba avec le livre fou qui s'acharna un moment sur sa chaussure en cuir. hum... Après réflexion peut-être que cela n'était pas si gentil que ça. Mais heureusement elle a eu la présence d'esprit de le faire disparaitre.

D'un coup tu sens sous ta chemise, un mouvement... une caresse... puis plus rien... Humm... Hum... Tu crois avoir compris, mais n'en dit rien... Tu as une chemise, oui, une chemise... alors reste calme... tant qu'elle ne la fait pas disparaitre elle aussi...

OBSCURO !

C'est un moyen comme un autre de transférer ta gêne sur elle. Mais tout ceci est fait inconsciemment. C'est presque... Mignon ? Qui sait...