▽ ludovic j. dave against silas fitzgerald

« Ludovic regardait Silas.
Il aurait voulu s'excuser, sans doute. Sans savoir vraiment pourquoi; sans raison réellement fixe. Mais dans la moue de son adversaire, dans sa tenue et la couleur de ses yeux débordait un quelque chose de tout spécial. Et c'était bouleversant, un peu. Mais dur, aussi. Alors Ludovic ne s'excusa pas — il resta ce Gryffondor rouge de dignité.
Aussi tenta-t-il de ne pas tomber quand le sortilège adverse le percuta. Mais la brûleur de la chose eut raison de lui; et ce fut fesses par terre que le blond se retrouva. Après un soupir, la main sur l'estomac -douloureux-, il se redressa. Son épaule était brûlée, aussi dit il du mal à bien tendre sa baguette : « Confundo ! ».
Il était beau — beau d'espérer.

▽ ludovic j. dave against silas fitzgerald

« Ludovic ne comprenait pas la haine que lui vouait son adversaire.
Elle n’était pas verbale, ni vraiment visible, non. Silas était comme une pierre ; tel un roc — c’était dans son regard que naissait les monstruosités. Aussi Ludovic tenta de ne pas s’en préoccuper, il esquissa un sourire un peu bref ; un peu peiné — il ne savait pas quoi dire. Et n’avait de toutes manières rien à prononcer, il n’était pas en tort, ne faisait qu’exécuter une danse ; poursuivre un duel. Le duel. Leur duel.
Aussi fit-il un pas sec de côté, pour esquiver l’attaque du Serdaigle. Il se sentait buté, négligé et accaparé ; et n’aimait pas ça — n’aimait pas accumuler. « Descendo. » Murmura-t-il finalement, une main sur l’estomac ; ce dernier brûlant sauvagement.
Ca allait aller. — Silas Fitzgerald s’inclinerait.

▽ ludovic j. dave against silas fitzgerald

« Ludovic avait posé genou à terre — la salle s’était tue. Il n’était pas le seul. En face de lui avait scintillé Silas; happé par son propre sortilège, il était descendu à ses côtés — la scène avait été grotesque, quasi comique. Étrangement pourtant, le blond préfet n’avait pas ri — il ne s’était pas trouvé drôle; s’était néanmoins pour l’image, arraché un sourire. Et puis, oui, Ludovic aimait sourire — Ludovic aimait la vie. Formulant un finite incantatem; il se redressa, époussetant son pantalon — ça ne lui arrivait jamais. Finalement, il regarda son adversaire. Cet homme le connaissait-il seulement ? Après tout, il s’en fichait; la fin de ce duel marquerait peut-être son nom ou, au mieux, son image au fer rouge dans l’esprit de son camarade. « Obscuro » Et il avait failli déclamer une nouvelle fois le sort de descente, mais s’était retenu — il ne fallait pas.
Baguette tendue, son esquisse avait fini par tourner au véritable.
Dave était un franc garçon — il aimait beaucoup, et nombreux. Même si jamais trop.