Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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What if you didn’t run away, this one time ? #FALVUPSI (terminé)

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Dim 30 Mar - 17:31



What if you didn't run, this one time ?

Falvie ▬ Upsilon




Non. Tu n'étais pas un chien. Tu la suivais, c'est vrai. Tu la suivais dehors. Après l'avoir perdu pendant sept ans. Mais, c'était pas de la fidélité. T'étais pas tout frétillant, la queue agitée juste parce que t'étais content de la voir. Tu ne bavais pas à ses pieds. Tu n'attendais ni caresses ni mots doux. Non. C'était plutôt par oppression. Par cette envie irrépressible de la faire craquer. De la voir s'effondrer. Comme si tu martelais un même bouton en attendant de déclencher l'explosion. T'étais buté. Oh oui, t'étais sacrément buté. Tu en devenais désagréable, lourd et blessant. Mais, peut-on vraiment t'en vouloir pour ça ? Pour chercher des réponses à ta manière ? Agrémentant le tout d'une quelconque torture ? Qui se priverait d'agir ainsi s'il en avait les moyens ? Qui ?

Elle se retourne, appuyée contre une barrière. Elle se retourne pour te faire face. Enfin. Et tu restes stoïque, mains dans les poches. Mais, bien vite tu te surprends à sourire. La voilà, la Falvie que tu avais connus. Elle ne s'était pas assagit malgré le peu de démonstration qu'elle t'avait offert à table. Elle avait toujours ce mordant, son sarcasme. Tu baisses la tête, laissant un bruit de ricanement t'échapper avant de répéter dans un soupir « Dommage... » Dommage. Dommage. Dommage. C'était un mot qu'elle adorait. Que tu entendais souvent sortir de sa bouche. Et souvent suivit par une brève détérioration de sa personne. Tu secoues la tête avant de la relever. Et tes yeux croisent les siens. Et ce que tu y lis te fige. De la tristesse et de la fatigue.

« Qu'est-ce que tu veux ? » C'est horrible ce que cette question peut te troubler. Tant elle est évidente à tes yeux. Là en cet instant précis. Oh je sais pas. Je voulais par exemple... m'en dormir tous les soirs à tes côtés. Je voulais me réveiller tous les matins à tes côtés. Je voulais que tu cuisines pour moi. Pour nous. Qu'on adopte un chien, un poisson rouge. Qu'on l'appelle Falvie Bis, juste pour t'embêter. Qu'on adopte un petit chinois, une petite chinoise. Qu'on achète une grande maison et qu'on y vivent. Simplement... Oh mais oooh pardon. Ça, c'était ce que je voulais. Aujourd'hui, je veux juste te faire mal. « J'suis sûre que tu ne le sais même pas toi-même. »... On parie ? Je pensais pourtant que c'était clair, que tu connaissais mes ambitions dès l'instant où je me suis adressé à toi.

Tu t'approches lentement, hésitant entre répondre franchement ou laisser la question en suspend juste pour avoir le plaisir de la laisser mijoter. De dériver vers un autre sujet. Déclarer calmement qu'elle avait une charmante maison, un charmant jardin. Des plantes magnifiques et un par-terre de fleurs digne de remporter un concours floral... « Qu'aurais-tu fais à ma place ? » Si c'était moi qui t'avais planté ? Si c'était moi qui me pavanais aux bras d'une de tes employées ? Si c'était toi qu'elle aurait invitée ? Dis moi. Serais-tu restée insensible ? Oh et ne va pas me répondre que tu aurais tourné la page. Je l'avais fais moi aussi. Mais, tu es apparue ce soir comme un coup de vent, me remettant ce chapitre douloureux sous les yeux. Tu savais comment j'étais à l'époque. « Qu'aurais-tu voulu, là, à cet instant ? » Si nos rôles avaient été échangés.






*tousse*
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Dim 30 Mar - 18:10


Environ sept ans après Poudlard - survolez l'image


Dommage. Ouais. Aha. Dommage que tu ne sois pas une Gryffondor loyale. Dommage que tu préfères fuir tes démons plutôt que de les affronter. Dommage qu'il n'ait pas pu se reposer sur toi quand il en avait besoin. Dommage que tu sois toi, hein, Falvie.
Ses yeux flambent mais tu n'en a cure. Si tu avais eu envie de hurler, à peine quelques minutes plus tôt, tu n'aspirais à présent qu'au silence. Tu avais essayé de lui faire comprendre, mais il n'avait pas voulu de ta morne vérité. Tu ne pouvais plus rien pour lui à présent ; que tu hurles ou que tu te taises, tu resterais coupable. Alors autant épargner ton énergie – au moins pour le bien de ses oreilles, et des tiennes aussi.

Il s'avance, et tu devines toujours la tension dans le moindre de ses gestes. La rage fauve qui l'emplit. S'il est lion ce soir, tu ignores à quoi tu peux ressembler. Tu l'affrontes, mais avec la combativité d'une huître. Tu n'as rien à redire, rien à ajouter. Pas de réplique perfide à sortir, pas de vanne pourrie à larguer. Rien que le vide de ton regard, posé sur lui, attendant... Attendant tu ne savais trop quoi. Qu'il craque, sans doute. Qu'il t'empoigne et te secoue jusqu'à ce que tu en aies mal. Qu'il siffle à quel point il avait souffert. Ou qu'il abandonne, dégoûté par tout ça. Par toi. Tu n'étais pas l'actrice, ni même le personnage secondaire. Juste un élément du décor sur lequel il déchargeait sa haine.

« Qu'aurais-tu fais à ma place ? » La question aurait pu être brûlante de révélations, mais à vrai dire, tu t'étais mise cent fois dans sa peau. Tu avais éprouvé son rejet, expérimenté sa colère. Tu t'étais haï pour lui, plus qu'il ne pourrait le faire en une vie. « Qu'aurais-tu voulu, là, à cet instant ? » Tu aurais préféré le dédaigner. Rire de son bonheur. Le comparer au tien et le trouver ridicule. Te dire qu'il avait bien fait de se casser de ta vie. Qu'il était pauvre, et toi riche. Que cette fille qui t'avait remplacé était bien triste comparé à toi. Et tu aurais passé la soirée, perfide, à tout critiquer sous couvert d'un masque de fausse compréhension. Au bras d'un autre, bien sûr. Pour lui rendre la pareille. A moins que tu ne sois venue seule, pour le faire regretter encore plus son choix. Te faisant désirable pour le larguer dans son quotidien minable. Il aurait été ton jouet. Et sa nana, un moyen de pression supplémentaire pour faire de lui ce que tu voulais.

« Pas la même chose que toi. » Tu étais les ronces, les épines, les orties entourant – protégeant – quelque chose de plus pur. Caché à la vue de tous. Formant une barrière impénétrable que trop peu osaient braver. « Tu sais, les Gryffondor, stéréotypes des héros. Les Serpentard... Leur opposé. » Un sourire relève tes lèvres. Et tu réalises un peu trop tard que plus les minutes s’égrènent et plus le sarcasme revient, corrosif. Sans pitié. Témoignant de ta véritable nature. « Dégage de là. » Ta voix as pris une autre tournure. Légèrement plus cassante. Pour se muer, plus douce, presque triste. « Avance. » Refais ta vie dans le présent. Profite de ton fric. Amuse toi. « Oublie-moi. » Tu as soufflé cette phrase, sans le lâcher du regard une seule seconde. Puis en une foulée, tu avales la distance qui vous sépare, déposant tes lèvres sur sa joue. Refermant le cercle de sa vie dans lequel tu avais trop longtemps mariné. Refermant les portes laissées ouvertes. Et tu disparais dans la gueule illuminée de la maison, traversant toutes les pièces sans les voir pour te réfugier le plus loin possible de lui.

Adieu, Upsilon.
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Mar 1 Avr - 0:54



What if you didn't run, this one time ?

Falvie ▬ Upsilon




Tu connais la formule... heen, Ash ? …
Tu as beau vouloir faire genre, tu es tendu. Tes muscles le sont. Il te suffirait d'expirer un bon coup, d'avaler l'air par le nez, par la bouche et de relâcher tes épaules. Mais, tu n'y arrives pas. Oui, tu es sous tension. Tiraillé de partout. Par plusieurs sentiments. Plusieurs envies. Ta vie n'était peut-être pas parfaite mais, elle était loin, si loin du chaos qu'elle traverse en ce moment. C'était un peu le calme avant la tempête comme on dit. Avant L'ouragan Falvie. Ta voix se fait rude, tes pas ralentissent. Tes yeux grondent. Ta mâchoire se crispe. Et elle, elle n'est plus qu'une coquille vide. Simple enveloppe charnelle, se superposant presque à une poupée de chiffon. Que tu aurais aimé secouer et secouer, pour faire renaître de l'éclat dans ses yeux.

Tout ce qui t'entoure, tu t'en fous. La maison. Derek, peut-être debout derrière sa fenêtre, camoufler par un rideau qu'il maintient de ses doigts de chirurgien. Ou peut-être pas. Peut-être qu'il savoure son dîner, qu'il fait les cent pas, angoissé à l'idée que sa compagne ait froissé son patron. Mais bon. Au fond, qu'importe, puisque tu t'en fous. Le monde s'est arrêté de tourner, et s'il avait plu, la pluie aurait cessé de tomber. Tout est figé. Là ; dans cette rue. « Pas la même chose que toi. » Alors dis-moi ? Quoi ? Tu ne peux t'empêcher ce froncement de sourcil, indiquant ton incompréhension. Parle « Tu sais, les Gryffondor, stéréotypes des héros. Les Serpentard... Leur opposé. » … Ah bon ? Parce que t'avais l'air d'un héros là ? A être celui qui retourne le couteau dans la plaie ?  A être celui qui insiste, qui persiste et qui écrase ? C'était héroïque, ça ? Tu boues. Cette différence entre les deux maisons... vous étiez passer au travers. Coulant des jours heureux mais, si uniques. Le couple d'amoureux bêta n'existait pas. C'était plus. Ça a toujours été plus...

« Dégage de là. » Ces mots te giflent. Et te transpercent. C'est si soudain. Si cassant. Tu en aurais presque mal. Ils te tombent dessus, te frappant de vérité. Te vident. Quelque part, tu aurais préféré qu'elle te pousse. Qu'elle abatte ses poings contre toi. Qu'elle te frappe. Qu'elle te repousse. Mais, physiquement. C'aurait été plus facile. « Avance. » Son ton change mais, le reste, tout le reste, te cloue sur place. « Oublie-moi. » C'était si dur à entendre. C'était si définitif. T'étais pas préparé à ça. Et tu ne t'en rends compte que maintenant. Peut-être t'es-tu surestimé. Tout simplement. A l'époque, tu t'étais mué, enfermé dans ta perceptive de vengeance. Attendant tes réponses. Mais, là... c'était complètement différent. Tu aurais voulu répondre, répliquer, t'acharner mais, tu ne pouvais pas. Parce qu'il y avait quelque chose qui te bloquait. Et c'est quand elle s'approche pour déposer ses lèvres sur ta joue que tu comprends. Ce qui te bloque ; c'est la peur. De tout revivre. Encore une fois.

Elle s'écarte mais, tu ne bouges pas, les yeux figés dans le vide. Comme un enfant devant son épouvantard. Tétanisé. Incapable du moindre geste. La porte claque. Et il te faut une éternité de secondes pour redescende sur terre. Ta main se plaque sur ta bouche. Et il y a ce cri qui te broie les entrailles. Qui te brûle la gorge mais, que tu parviens pas à extérioriser. Tes yeux dérivent vers la porte. Tu te sens faiblir. Accablé. Tes jambes te portent partout et nul part à la fois. Tu tournes en rond. Et tu craques quand ton pied vient violemment frapper dans une boite. Boite qui ne résiste pas et qui finit victime de ton assaut désespéré. Elle déverse un flot de papiers sur le bitume mais, tu t'en fous. L'enfant demeurant en toi s'effondre, s'accroupit, la tête entre les mains. L'homme que tu es chancelle sur ses jambes avant de tirer sa baguette.

Tu connais la formule, Ash... Pourquoi ne l'as tu pas fais avant ? Le bout de ton bois se colle contre ta tempe, à l'image d'une arme à feu. La vérité est flagrante tant elle fait mal.
Tu n'as pas réussi à tourner la page...
Alors... tu pourrais peut-être l'effacer.

« Oubli... Oubliet.....





Terminé





~
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