C’est l’après-midi, tu es tranquillement en fond de salle de duel. Pour le moment tu te contentes de regarder les autres s’envoyaient des paillettes à la figure. De temps en temps tu étires, l’espace d’un instant, tes lèvres devant les élèves qui prennent cher. L’avantage d’être au fond, et grande, c’est que tu peux tout voir sans avoir d’eau, du feu ou des limaces qui viennent t’embêter.

Alors que les deux derniers adversaires quittent la scène dans un piteux état tu aperçois Richard de la fratrie Morgan. Un gars que tu ne connais pas vraiment, mais avec qui tu as bien parlé quelques fois au cours de ta scolarité. Souvent pour de mauvaises raison. Souvent pour le remballer de ta légendaire façon cassante. Ce garçon est un vrai coureur de jupon. Tu soupires. Tu as de vieux compte à réglé avec lui à ce niveau là. Alors tu te diriges vers lui et en passant à côté de sa stature, avec ton habituel ton froid tu lui annonces tel un fantôme, " Si je gagne le duel, tu cours en caleçon dans le couloir marécageux. ", non. Non tu ne lui laisses pas le choix de refuser le duel. Ni le défi que tu lui lances. Tu ne demandes pas son avis. Il doit obéir. Sinon il sait très bien que tu pourrais faire du mal à ses bijoux. Et pas qu’un peu.

Tu montes donc en scène. Tu t’avances au centre, fait une courbette et lui souhaite bonne chance. Tu restes cordial, tu fais trois pas, et sans attente, tu te retournes et lui lance un Expelliarmus. Tu commences doucement, même si ton esprit de pyromane aurait bien aimé commencer avec un Incedio sur ses cheveux blonds.

C’est magique. Magique la façon dont tu commences tout tes duels. Tu es trop sûr de tes gestes, tellement qu'à chaque fois ta baguette s'envole. une baguette d'ébène, le bois infernal qui se joue de toi. Et puis vu son coeur, on ne peut pas s'attendre à une grande docilité. un peu comme toi quoi. En tout cas, tu supportes mal le ricanement qu'il retient, et la tentatives de Cracbadaboum sur ta personne. Après sa proposition douteuse de streap-teas il essaye d'avoir son bien, plus tôt. Raah... tu rages déjà. Tu refuses de perdre contre lui. Alors tu ramasses ta baguette, et il te rate. Gné... après on se moque de moi.

Non très sérieusement tu ne veux pas faire ça dans la délicatesse. Non, non. Pas aujourd'hui, bof, ça t'arrange moyennement là, pour le moment. Te foutres à poil devant des gens tu t'en tamponnes à la limite, c'est que des cellules les unes contre les autres... Mais devant une seule personne, complètement perverse. BOF DISONS. L'idée qu'un regard pareil puisse te voir te dégoute. Alors sans attendre tu lui balance un Incedio. Prend ça dans ta gueule.

Splendide. vraiment très beau. Ton sort brûlant de ta haine soudaine envers ce personnage aux envies pressente s'abat violemment contre lui, incendiant sa robe de sorcier. C'est une petite victoire pour toi. Et surtout une petite vengeance. Si cela continue c'est lui qui va finir complètement nu. Même si le corps d'un jeune homme pareil ne te fait ni chaud ni froid. Franchement les coureurs garçons faciles ne t'attirent pas plus que ça. Il n'y a aucune profondeur, aucun sentiment. Et même si toi tu es un Iceberg, pour toi, une relation ça se tient avec des sentiments. De haine ou d'amour. Peu importe.

En attendant Richard se merline royalement et voilà son corps dans les airs, ses cheveux qui font le sol, " Au moins que tu serves à quelque chose... je suis sûr que tes cheveux sont parfaits pour attraper la saleté du sol. ", c'est moqueur et c'est glacial. pour ne rien arranger tu lui lances un Aguamentis. Il attrapera encore mieux la crasse. Et c'est amusant.

Fichtre ! Le fourbe a réussi à se protéger. Alors que tu t’apprête à lui lancer un nouveau sort à la chaîne, celui-ci t'agresse avec un sort de pétrification. La puissance magique te fait chuter sur le coup de la surprise. Tu n'as pas vu venir la fourberie d'en bas, alors te voilà dans une position peu avantageuse, pétrifiée dans ta chute, la jupe... volante, laissant entre voir une culotte blanche. SALOPERIE ! Dans ta tête ça donne une haine désordonnée sur ce Serpent fourbe.

Après des rires et des wouah des filles et des garçons, l'arbitre annule les sorts pour que le jeu puisse reprendre son sens. Tu te retrouves donc sur les fesses, un peu sonnée et ton adversaire s'écrase en face de toi. Mais tu te relèves bien vite et tu lui lances un Lashlabask. Brûle en enfer !