Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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I will show you — [FORBIDDEN][TOO MUCH PEOPLE]

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Carys Wheler
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Ven 14 Mar - 20:49
ORDRE DES POSTS : Carys — Charlie — Lio — Drew — Richard



Carys court dans la Forêt Noire, paniquée. Il y a quelque chose qui la poursuit, quelque chose de rapide et de dangereux. Son uniforme la gêne pour courir mais elle est obligée de faire avec, ça se rapproche de plus en plus. Elle se précipite à perdre haleine dieu sait où, rien pour échapper à la chose qui la poursuit. Elle ne voit pas grand chose, on dirait qu'il fait nuit. Elle court vers ce qui lui semble plus lumineux. Est-ce la sortie ou juste de la brume ? Elle ne sait pas, elle s'en fiche, elle sait qu'elle doit aller là-bas.

Mais une fois qu'elle y arrive, elle ne voit rien. Rien à part l'étendue d'un lac parfaitement lisse. Un cul de sac. Elle ne peut se réfugier nul part. Et il est déjà dans son dos avant qu'elle n'ait le temps de réaliser qu'elle était perdue. Sa baguette. Carys se retourne rapidement et lance un sort. Glaciesum. La chose glisse, tombe à terre. Pendant une seconde, elle se croit saine et sauve. Mais non. Ça se redresse, trois fois plus grand, plus menaçant, c'est couvert de sang. Il dévoile ses crocs, il grogne. Cette chose ne ressemble à rien de ce qu'elle avait pu lire dans les livres. Mais elle connait ses yeux.

L'instant d'après, elle sent une douleur vivre la couper en deux.

Carys ouvre grand les yeux, et se crispe sur ce qu'elle reconnaît être un lit. Elle a le souffle court et des sueurs froides qui lui collent à la peau. Elle entend une voix forte et autoritaire qui la tire peu à peu de son état de semi-torpeur, elle remue faiblement, ne comprenant pas ce qui se passe. C'était sur elle qu'on criait ? Elle fronça les sourcils, inquiète, et geignit de douleur, toute la partie supérieur de son corps semble brûler, piquer, démanger. Elle se rappelle du duel. Elle se devine à l'infirmerie.

La Gryffondor se redresse légèrement pour voir qui est présent. Le professeur MacArtur et...

Ben Whitsett.

« ... Qu'est-ce qui s'est passé ? »

Elle avait perdu connaissance assez rapidement. Les raisons de sa présence ici restaient vagues et floues.

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Sam 15 Mar - 13:58
Felix avait rejoint l'infirmerie en toute hâte, sans se formaliser des regards effrayés des élèves ou encore de ce gamin prétentieux, violent et irresponsable qui le suivait dans un silence de mort. Le professeur n'avait pas encore réfléchi à la sanction et de toute façon il devait prendre cette décision en commun avec le reste du corps enseignant. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait renvoyé sur le champ sans un mot de plus avec la garantie de lui pourrir sa vie professionnelle en utilisant son propre réseau de connaissance. Comme ce préfet avait pu...Préfet...

«Jeune homme, je vous préviens que votre statut de préfet a de forte chance de vous être retiré. »

C'était la seule et unique chose qu'il lui dit durant le trajet pour retrouver l’infirmière. Felix n'avait pas la réputation d’être le plus méchant des profs, ni le plus gentil mais tous savait qu'il avait la détermination d'un millier d'hommes. Nul doute qu'aujourd'hui encore, sa volonté ne manquerait pas d’être à nouveau sur le devant de la scène.

MacArthur avait donc emmené la jeune fille dans un lit pour que mademoiselle Euphrasie puisse donner les indications nécessaires à Mr Bridgestone. Il avait veillé sur elle en attendant son réveil tout en ordonnant à l'autre Gryffondor de « visser ses fesses sur la chaise à coté de lui ».
La victime ouvrit enfin doucement les yeux et dit quelques mots, teint de faiblesse.

« Ne vous occupez pas de ça pour l'instant Miss Wheler. L'heure est au repos alors détendez vous. Je veille sur vous c'est promis. »

Felix lança un regard glacial – et menaçant – à Ben.

« Satisfait de vos actes Mr Whistett ? La prochaine fois pourquoi ne pas me prendre pour partenaire de duel ? Nous verrons si votre talent pour les bassesses marchera sur moi ? »

Malgré ça, le professeur avait retenu son venin. Si il avait vu ça en dehors de Poudlard, il n'aurait pas hésité à le défier et à lui montrer de quoi était capable Felix MacArthur, l'incarnation du Felix Felicis, le dompteur de Kelpy.
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Ben Whitsett
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Sam 15 Mar - 16:09


Ben était rentré en lui-même. Ce qui se passait au dehors ne le concernait pas. Il ne regardait plus rien. Il avait perdu.

Tous ses gestes avaient un temps de retard sur sa pensée, il avait l’impression que ses jambes rouillaient à chaque pas, que ses os se faisaient friables. Son coeur rubigineux avait beaucoup de mal à battre. Il avait perdu.

Pourtant il se sentait bien.

Il ne se sentait pas autre chose - ni condamnable, ni criminel, ni rien - il se sentait bien. La colère le quittait. Son dernier geste avait pris ce qui lui restait de rage. Il ne montrait aucun signe, son visage feutré ne laissait rien filtrer, il n’avait pas d’expression particulière ; entre sa cervelle et le reste de son corps, il y avait un tamis.

Ben se remettait doucement des oxydations, des efforts et de la fatigue. Progressivement la rouille se décollait de son squelette et ses organes recommençaient, dans une quiétude étrange, à marcher.

Il suivait le professeur dans le plus grand des silences. Même sa respiration n’avait pas de bruit. L’infirmerie était proche, monsieur McArthur parlait de préfet et de statut, mais qu’est-ce que ça voulait dire exactement ? En cet instant il l’ignorait, lui le roi si fier de son titre, lui qui lustrait tous les soirs son insigne. En cet instant il l’ignorait - il ne voulait pas savoir. Avait-il besoin de ce grade, était-il plus légitime ainsi ? La réponse flottait dans un indicible silence.
Le tyran ne bougeait plus au fond de lui. Il était dans une douce léthargie.

Recroquevillé dans les bras de l’adulte, il y avait le corps ensanglanté de Carys.


L’infirmerie était calme et blanche.
Ils alitèrent Carys aussi vite que possible - elle avait l’air paisible dans le fond de ses draps. Ben était sur sa chaise, hiératique, le visage exempt d’un air, d’une expression, d’un trait quelconque. Il était lisse et aucun mot ne débordait de ses lèvres. Le temps fut avalé par l’attente, et puis Carys ouvrit les yeux ; elle se mit à parler. Carys dit, qu'est-ce qui s'est passé ? Le professeur lui répondit quelque chose de rassurant.

Le regard de Ben, lui, ne l’était pas.
Ben ne quittait pas le visage de Carys des yeux. Carys était en danger. Carys était très faible. Ben le voyait bien. Mais Ben se rendait aussi compte d’autre chose. Il entendit un léger craquement, quelque part dans une anfractuosité de son coeur, il entendit un léger craquement et il le sut alors :

Il ne regrettait pas.

« - Satisfait de vos actes Mr Whistett ? La prochaine fois pourquoi ne pas me prendre pour partenaire de duel ? Nous verrons si votre talent pour les bassesses marchera sur moi ?

Ses yeux se transportèrent sur le visage austère du professeur. Il ne l’avait jamais eu en cours, il n’étudiait pas sa matière.

Ben ne se rendit pas compte - il était en train de sourire. Il était en train de sourire très imperceptiblement, et dans cet imperceptible sourire suintaient tous les non-dits, toutes les ténèbres, tout ce que son être renfermait d’enfoui - d’abominable.

- Oui, pourquoi pas.

Sa voix était un murmure respectueux.
Il se tourna vers Carys, et son regard était sincère.

- Je t’ai fait une chose terrible, Carys. J’espère que tu pourras me pardonner. Il revint à l’adulte qui le toisait d’un air circonspect. Il croisa doucement ses mains. Professeur, faites ce qui est juste. Je suis conscient de la gravité de mon acte.

Pourquoi ne t’es tu pas défendue, Carys ?
Toi qui est si forte, maintenant.
Tu aurais pu éviter si facilement ce sortilège.
Si ça se trouve, tu es tellement forte que tu aurais pu riposter.
Vive Carys ! Hourra pour Carys !
Bravo, Carys.
Tu aurais pu le mettre à terre de nouveau, tu sais.
Pourtant, tu ne l’as pas fait.
Mais alors ? Pourquoi, qu’est ce que ça veut dire ?
Est-ce que ça veut dire que tu n’es pas si forte ?
Est-ce que ça veut dire que ce n’est pas fini, Carys ?

Ben ne posa aucune de ces questions. Il savait quand il fallait se taire. Il savait quand il était en mauvaise posture. Mais il ne ressentait nulle angoisse, nul tourment. Il était calme.

Il ne faut pas déshumaniser Ben pour se rassurer et se dire que les humains normaux sont incapables de choses horribles. Ben a des organes oxygénés par du sang, il aime les fizwizbiz et les livres d’image. Il n’aime pas les légumes et pleure en lisant des livres.

Les monstres sont humains.


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Sam 15 Mar - 17:41
Drew rentrait de son footing quotidien. Comme d'habitude, il passa devant le club de duel pour rentrer à sa salle commune. De moins, il pouvait passer en général. La foule était telle devant la salle – sans doute pire à l'intérieur – que Drew du s'arrêter. Ce qu'il détestait le monde. C'était bruyant, c'était dérangeant et c'était... Il ne savait en fait pas trop pourquoi mais il détestait ça. D'ailleurs, il était si mal à l'aise qu'il ne tiqua pas devant l'inhabituelle densité d'élève. Il pris alors une grande respiration et, le regard noir, fis son passage dans la foule. Il n'arriva pas de l'autre côté. Un garçon le bouscula, il se retint de le pousser à nouveau. Il intercepta la conversation de deux filles et stoppa net, livide.

« Carys Wheler, des gryffondors !
- Et tu dis qu'elle est à l'infirmerie ?
- Oui ! Elle a reçu un expulso dans le dos.
- Mais non, objecta un garçon derrière elles, c'était un endoloris, un gars de serdaigle me l'a...
- Dis pas de bêtises ! C'était un difindo tout ce qu'il y a de plus banal. Enfin, il était envoyé par Ben Witsett... expliqua un grand serdaigle.
- Le préfet de Gryffondor ?
- En personne ! »

Drew qui avait été une statue des plus convaincante bondis. Carys, sa nouvelle amie, l'une des rares avec qui il échangeait plus de deux mots, à l'infirmerie. A cause de Ben. Ben, ce tyran qui en voulait à sa peau. Et si c'était sa faute ? Et si il avait fait ça pour l'atteindre lui ? C'était une pensée égoïste qu'il ne pu pourtant chasser de son esprit. Une image dominait cependant toutes les autres : Carys dans un lit, souffrant, Ben, satisfait à son côté.

C'est pourquoi il ne fut même pas étonné ou choqué de voir cette image s'incarner dans la réalité alors qu'il poussait presque un peu trop violemment la porte de l'infirmerie. Encore en survêtement, la peau encore plus poisseuse d'avoir couru deux fois, le souffle court il se précipita vers son amie. La pauvre fille était allongée, éveillée mais à moitié comateuse, le visage mouillé, la douleur se mouvant sur son visage. Il hésita à porter ses doigts sur son visage et à dire quelque chose. Il était inquiet. Puis finalement la rage le submergea et d'un grand mouvement de volte face il bouscula Ben.

« Espèce de monstre ! T'en as pas assez hein ! T'en as jamais assez ! aboya-t-il aussi fort que les trois tête d'un cerbère réunies, les yeux assassins, montrant presque les dents. »

Drew ne pris même pas le soin de remonter ses manches et il se jeta sur lui, lui assénant un coup de poing magistral dans la joue.
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Carys Wheler
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Sam 15 Mar - 21:15
Carys hocha faiblement la tête face au professeur MacArthur et fut forcée de se rallonger à cause de la douleur. S'il n'avait pas été là... Non, elle ne voulait pas y penser. L'expérience fut atroce. C'était comme si un monstre l'avait griffé. Elle a encore la sensation de la lame invisible tailler la peau de son épaule, buter contre l'os et grincer contre, le brisant presque, continuant de heurter contre chacune de ses côtes, tailladent les organes en travers de son chemin jusqu'à la hanche, la sensation du sang qui imbibe ses vêtements et le sentiment qu'elle allait vraiment mourir cette fois-ci.

La vision de Ben ne l'arrangeait pas. Elle croisa son regard et sentit un léger frisson lui parcourir l'échine. Pourtant depuis le temps, elle aurait dû y être habituée, à ses yeux. Mais il avait faillit la tuer pour de bon dans cette salle. Carys déglutit péniblement entre deux respirations douloureuses. Non, elle ne devait plus avoir peur, elle ne devait pas le lui montrer.

Whitsett lui demande de lui pardonner. Ses yeux se plissent, la Gryffondor se demande si elle est censée le croire ou non. La réponse aurait du être évidente pourtant. Elle aurait pu répliquer qu'elle ne lui pardonnerait jamais une chose pareille. Elle aurait pu utiliser la légilimancie pour lui faire ressentir la douleur, le sentiment d'humiliation qu'elle avait ressenti chaque fois qu'il la rabaissait. Mais Carys ne pouvait pas faire ça. Carys se contente de se taire en serrant les dents.

Parce que si elle parle, elle passerait encore pour une faible.

Parce que si elle laissait le loup entrer dans la bergerie, il dévorerait tout le troupeau.

BAM. La porte de l'infirmerie s'ouvre à la volée. Carys sursaute légèrement et détourne les yeux de Ben, pour regarder, ébahie, son ami encore en jogging entrer dans la salle.

« ... Drew ? Qu'est-ce que tu fais là ? »

Elle ne s'attendait pas à avoir de la visite. En même temps, elle venait seulement de se réveiller. Depuis combien de temps était-elle ici d'ailleurs ? Elle supposait que ça ne faisait que quelques heures depuis le duel, puisque son attaquant et son sauveur étaient encore présents.

Drew a l'air... peiné. C'est difficile à dire, c'est une expression tellement peu habituelle chez lui. Elle voulu le rassurer, lui dire qu'elle allait bien malgré le fait que, elle le sentait, quasiment toute la partie supérieure de son corps était bandée, de ne pas s'inquiéter. Mais elle fut trop lente à réagir, Drew poussa Ben et le frappa. Son sang ne fit qu'un tour.

« Drew, non arrête ! »

Elle veut se lever, essayer d'empêcher son ami de s'attirer des soucis, surtout que le professeur MacArthur était encore bien présent. Mais dès que ses jambes touchent le carrelage glacé de l'infirmerie, elle s'écroule, trop faible, et la douleur se ravive à nouveau. Carys cherche sa baguette des yeux, mais ne voit rien. Dans un dernier espoir, elle jette un regard paniqué au professeur, espérant qu'il intervienne vite sans que cela n'ait une quelconque conséquence sur Drew.

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Dim 16 Mar - 21:02
L'infirmerie était devenu bruyante. Le jeune Drew était arrivé comme une fusée dans la pièce et avait commencé à aboyer comme comme un petit chien contre le préfet des Gryffondor. Felix aurait pu l’arrêter, Felix aurait du l’arrêter mais Felix le laissa frapper. Au pire il prétexterai ne pas avoir réagi par manque de sommeil. Oui, l'excuse du sommeil marchait bien. Il attendit que la furie balance un deuxième coup de poing et que la petite Carys lui lance un regard paniqué pour qu'il se lève enfin en soupirant doucement. Sans un mot il prend sa baguette et d'un mouvement désinvolte les sépare.

« Allons allons calmez vous Mr Slater. Votre amie à besoin de calme désormais. »

Il ne put cependant pas retenir le léger sourire qui pendait à ses lèvres. MacArthur se tourna alors vers Ben avec un sourire vorace, carnivore.

« Quand à vous, si je vous fais tant sourire je vous invites à venir discuter avec moi dans mon bureau et nous verrons bien qui gardera le plus longtemps cette expression. »

Mon pauvre Felix. Ta chance insolente avait fini par te rendre insouciant, téméraire et dangereux. Tu te fichais d’être renvoyé de Poudlard si ça te permettait d'assouvir tes pulsions. Vu ta veine tu finirais par retrouver un emploi aussitôt passé le portail. L'idée était tellement alléchante après tout. Il secoua la tête avec un air déçu. Non pas encore, il aimait bien le confort du château.

« Miss Wheler je vous invite à vous remettre au lit de ce pas. La guérison n'est affaire que de repos ne l'oubliez pas. »

Il l'aida à se recoucher et rabattu la couverture sur elle. La journée avait si bien commencé pourtant...Le professeur posa ses fesses sur une chaise tout en toisant les deux garcons du regard. Avec un petit rire il reprit doucement.

« Inutile de vous dire que si vous recommencez je me ferai une véritable joie de séparer. Pour de bon cette fois. Suis-je clair ? »

Un petit stupefix ne faisait de mal à personne après tout...
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Dim 16 Mar - 23:03



- Espèce de monstre ! T'en as pas assez hein ! T'en as jamais assez !

Il entra dans la salle comme l’œil d’un ouragan.
Le sang monta probablement à sa tête aussi vite qu’un suçacide pouvait trouer une langue charnue, et son encéphale envoya à tout son corps une impulsion radicale.

Il se rua sur lui et le frappa de toutes ses forces - en plein dans la joue.
Ben dégringola de sa chaise sous le regard goulu du professeur et la détresse de Carys. Précipité sur le carrelage luisant, il redressa la tête avec lenteur, incrédule, commotionné.
Sur son crâne palpitait déjà une première blessure. Un second hématome vint achever cette fresque de sang. Il était comme disloqué.
La manche de sa robe de sorcier vint éponger sa pommette violacée.

Pas une fibre de son corps ne se hérissa. Pas une parcelle de lui-même ne s’éleva au-dessus d’une autre. Tout était parfaitement à sa place -
il n’était pas en colère. Il ne se mettrait en colère pour aucun d’entre eux.

Ni pour cette infirme, ni pour ce pseudo-adulte responsable, ni pour cet imbécile si dépourvu de vocabulaire qu’il ne trouvait que ses poings pour exprimer sa tristesse.
Il n’éprouvait pour tous ces êtres qu’un indicible détachement.
Ben posa un coude sur son genou, pas tout à fait redressé. Ses yeux et sa voix étaient emprunts d’une néantielle douceur.

- La violence est le dernier refuge de l’incompétence, Slater.

Un grand soupir vint ponctuer son souffle. Avant qu’il ne lui assène de nouveaux coups, le professeur les sépara. Pas que Ben s’attende à une quelconque marque d’équité de la part de cet homme, bien sûr.

Inutile de dire que cette tout était grotesque. Il n’y avait rien à en dire. Il était dans une situation inique, face à des individus tous ligués contre lui ; il était l’affreux détraqué qui avait attaqué une petite biche sans défense. C’était tout. Il n’avait aucune chance.
Il souriait, parce que c’était tout ce qu’il lui restait. Il souriait et contemplait sa propre défaite dans une étonnante quiétude. Ben accueillait pour la première fois sa sentence à bras ouverts.
Il les trouvait tous si dramatiques.

- Quand à vous, si je vous fais tant sourire je vous invites à venir discuter avec moi dans mon bureau et nous verrons bien qui gardera le plus longtemps cette expression.

Ben ne le regardait pas, parce qu’il regardait déjà Carys. Et il la regardait avec la plus grande pitié.
Elle était là, au plus bas de la terre, échevelée et poisseuse et livide, et brisée par tout ce qui éclatait dans l’air autour d’elle. Un amalgame de violence, de désespérance et de choses amères, un cosmos d’explosions - et elle était en son centre. Elle n’y pouvait rien. Ce n’était pas sa faute.
Alors, Carys ? Est-ce toi, ce sang séché, est-ce toi, ces coups qui pleuvent, est-ce toi, ce spectacle honteux, est-ce toi, est-ce seulement toi ?

Il leva les yeux vers Felix qui parlait toujours, volant au secours de sa protégée.

- Bien sûr, professeur. J’ai hâte de poursuivre cet entretien au calme.

Il sentait quelque chose s’écrouler tout autour d’eux, mais les décombres ne lui faisaient aucun mal. Le roi n’était plus en lui-même. Il se sentait hors de son enveloppe charnelle, quelque part, dans un endroit où ni violences ni bassesses n’avaient de force.

Il se releva, prenant appui sur sa chaise. Le sang goutait à nouveau sur ses cheveux mordorés - mais de toute évidence, il n’y avait aucune place dans un lit d’hôpital pour les enfoirés dans son genre. Sans un mot de plus, il traversa Drew, il traversa Felix, il traversa Carys avec les pas d’un fantôme. Il attendit son bourreau dans l’encadrement de la porte, baigné par ce qui restait de lumière.

Il paraît qu’à tous les tyrans on a coupé la tête.


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Carys Wheler
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Lun 17 Mar - 15:38
Carys fut reconnaissante que son professeur s'interpose entre les deux hommes et les sépare. Cependant, elle sentit son sang bouillir quand Ben insinua que Drew n'était qu'un incompétent. Comment est-ce qu'il pouvait dire une chose pareille ? Il ne connaissait rien de lui. Ça l'énervait au plus haut point qu'on puisse mépriser son ami parce qu'il l'avait défendu. Elle entendit le professeur MacArthur vouloir emmener Ben dans son bureau, mais elle ne l'écoutait pas. Elle sentait le regard de Whitsett sur elle et pour la première fois, elle le regardait aussi.

Non pas avec crainte, non pas avec respect. Elle le regardait et avec toute la haine dont elle était capable.

Même à terre, même brisée, même dans le chaos dont elle était la cause, Carys n'était pas abattue, mais révoltée. Elle se braqua et pénétra son esprit sans prononcer de formule.

** Profite bien de ton heure de gloire Ben Whittsett. Ça ne durera pas. Ça ne durera pas et j'y veillerai personnellement. **

Elle ne chercha pas à fouiller dans son esprit plus que ça, elle ne savait même pas s'il aurait compris qu'elle lui avait parlé par télépathie, mais elle lui avait transmis ce qu'elle voulait dire et le mélange de haine et de détermination qu'elle ressentait.

Carys tressaillit légèrement que son professeur l'aida à se relever. Elle était tellement concentrée qu'elle avait oublié le reste du monde. Elle rompit le contact psychique et visuel avec le préfet et fut bien obligée de se rallonger dans son lit. Elle couva Drew du regard et lui sourit légèrement en articulant muettement un merci pour ne pas qu'il se retrouve trop embarrassé. Elle attendit que Ben et Felix sortent avant de se tourner à nouveau vers Drew en se redressant légèrement sur ses coudes.

« Ça me fait plaisir que tu sois venu me voir. »

Elle rit légèrement en le voyant encore en tenue de jogging, il n'avait même pas prit le temps de se changer ni rien. Il n'avait probablement apprit la nouvelle que ce matin et c'est pour ça qu'il avait foncé. Évidemment, il a vu rouge en voyant Ben et la suite, on la connait.

« Tu pourrais me passer ma baguette s'il te plaît ? Elle doit être quelque part, je ne sais pas où. Je viens de me réveiller et j'ai un peu de mal à bouger... »

Le haut de son corps lui faisait atrocement mal même si elle essayait de ne pas le montrer. Mademoiselle Euphrasie s'occuperait bien d'elle, elle ne se faisait pas de soucis, ça ne serait qu'une question de jours avant qu'elle n'aille mieux. Quand Drew lui tendit sa baguette, elle lança un Patronus qui vola hors de l'infirmerie. Elle était légèrement anxieuse.

« Sinon... Tu vas bien toi ? »

Oui, même après avoir baigné dans son propre sang, Carys se préoccupait toujours des autres.
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Lun 17 Mar - 22:14
Drew regardait d'un air dédaigneux l’ordure à ses pieds. Il le haïssait, le détestait. C'était un monstre sans cœur, orgueilleux, dangereux et aux ambitions bien trop royales. Sa pique ne le toucha pas. Pouvait-il seulement être plus touché par sa monstruosité? Surement. Cependant, il ne se le représentait pas. En attendant, il pouvait toujours  massacrer le visage de la pourriture qu'il avait en face de lui. Défigurer son visage au point que tous voient qui il était vraiment.

Drew s'apprêtait à saisir le blond par le col quand il entendit Carys l'implorer. Il se retourna alors et la vie tomber. Au même moment, le professeur Mc.Arthur incanta et il se retrouva à plusieurs mètres de sa victime méritante, à moitié statufié. Drew savait que le professeur n'avait pas réellement le droit de faire ça, mais il jugeait sans doute la situation nécessaire. Il connaissait le discours pour l'avoir entendu  au moins hebdomadairement durant les premières années de sa scolarité. Il avait frappé un élève, il enfreignait ainsi le règlement, l'adulte responsable avait été obligé de les séparés en usant de magie.

Il ne lutta donc pas, n'osant pas non plus regarder son amie au sol, n'osant qu'un regard en quoi une fois qu'elle fut sur son lit. Il se sentait misérable, ainsi immobilisé, comme un chien qu'on empêche de mordre. Alors il ne bougeait pas. Il avait peur de briser le sort et de ne plus réussir à se contenir. Cela faisait plusieurs mois qu'il faisait des efforts surdrewien pour ne pas se battre et voilà qu'il venait de réduire ses efforts à néant. Devant un professeur en plus. Il attendit en silence, faisant au mieux abstraction du monde extérieur comme lui avaient appris les moines. Ainsi, il calmait un peu ses problème de caractères...

Il laissa retomber ses épaules et bouger sa tête alors que le professeur relâchait son sort pour rejoindre le Whitsett. Drew jeta un œil mauvais en arrière avant de faire un pas vers son amie à qui il sourit tant bien que mal. Il n'aimait pas la voire souffrir, comme aucun de ses amis. Lorsqu'elle se moqua gentiment de sa tenu, Drew cru se détendre un peu. Oui, il n'était pas dans la tenu la plus distinguait qu'il soit, mais il s'en fichait. Il revenait de courir, c'était normal qu'il soit en survêtement, non ? A sa demande, il lui tendis sa baguette, posée sur la table de nuit, le visage inexpressif.

En vérité, il s'en voulait. Il aurait voulu être là pour l'aider. Mais il ne l'avait pas été. Enfin, il ne devait pas se morfondre non plus. Personne n'est un dieu. Il ne faisait pas exception à la règle. Alors que le bel aigle patronus s'envolait porter un message silencieux Drew s'approcha de son ami, les mains dans le dos, toujours aussi droit, tel un soldat.

«Je vais bien, oui, répondit-il d'une voix qu'il essayait chaleureux malgré l'inquiétude qui perlait, merci. Mais c'est toi qui est dans un lit d'infirmerie. Tu va bien ? Je veux dire, ce n'est pas trop douloureux ? J'ai cru comprendre que... Ben t'avais envoyé un difindo. Ou un expulso peut-être ? »

Drew ne pu s'empêcher de contracter sa mâchoire quand il marmonna le nom de l'horrible gryffondor. Il ne méritait même pas d'appartenir à cette maison selon lui.
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Richard Morgan
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Mar 18 Mar - 16:56

Richard avait mal, très mal. Alors qu'on le conduisait à l'infirmerie, toujours en caleçon pour que du tissu ne vienne pas entrer en contact avec les brûlures sévères qu'on lui avait fait durant le duel, il ne pensait qu'à une chose : il avait quand même réussi à la déshabiller cette fille. Malheureusement la douleur qu'il ressentait à chaque fois qu'il bougeait ou même quand il ne bougeait pas l'empêchait de savourer son triomphe relatif. Comment avait-elle oser lui brûler la peau comme ça ? Ça faisait un mal de chien ! Heuresement que ses tatouages étaient fait à l'encre magique, sinon ils auraient sûrement été très abîmés par cette folle furieuse. Une folle furieuse qui lui plaisait plutôt bien d'ailleurs ! Tant d'effort pour lui résister, elle devait être complètement folle de lui, il n'y avait pas d'autre explication.

Sa vision fut brouillée lorsque la porte de l'infirmerie se referma malencontreusement sur lui alors qu'il flottait magiquement dans les airs. Il ne put retenir un cri de douleur étouffé en se maudissant de n'avoir pu le retenir. Il valait mieux que ça quand même ! Il était un Morgan, chez les Morgan on avait pas peur de la douleur et ce n'était pas une petite brûlure qui allait lui faire de l'effet. Enfin, si on pouvait considérer comme « petite brûlure » le fait d'avoir eu toute une partie du torse en feu.

On l'allongea sur un des lits et il put entendre plusieurs voix autour de lui qui semblaient pour certaines furieuses et pour d'autres, compatissantes. Eh quoi ? Personne ne savait que les blessé avaient besoin de calme pour se remettre ? Il n'y avait donc aucun sens commun dans cette école ? C'était pas le premier duel où il se faisait amocher, mais d'habitude au moins on le laissait se faire rafistoler en paix !

Il tâcha de faire le point autour de lui, clignant des yeux très fort pour tâcher de se remettre. Il voulu lever un bras pour se redresser et lancer un regard noir aux importuns, mais ses muscles ventraux refusèrent catégoriquement de se plier à sa volonté pour aider son bras à le redresser et il le laissa retomber aussi sec. Quoi ? Son corps refusait de lui obéir ? Lui aussi tâchait de lui résister ? Il se savait déjà amoureux de lui-même, mais engager une relation à la fuis-moi je te suis avec son propre corps allait être un peu compliqué.

Lorsqu'il se rendit compte de l'absurdité de ses pensées, il se félicita d'avoir su garder la boucher fermée et tourna la tête vers les voix qu'il entendait. Après avoir enfin réussi à éclaircir sa vision, il se rendit compte qu'il y avait encore trois personne en plus de lui dans la salle. Un type en jogging qu'il ne connaissait absolument pas, donc un non-serpentard, le professeur de son option de soin aux créatures magiques et une fille qu'il ne connaissait pas non plus et qui semblait être à peu près aussi en forme que lui. Bien entendu, même dans son état de grand brûlé, c'est elle qui retint son attention en premier.

-Tiens, je commence à croire que c'est une bonne chose d'avoir fini dans cet état si c'est pour croiser une fille aussi belle à l'infirmerie... lâcha-t-il douloureusement avec un semblant de sourire.

Ce simple mouvement lui avait collé la sueur sur le front à cause de la douleur provoquée. D'un autre côté, que ne ferait-il pas pour une demoiselle ? Il s'avisa ensuite qu'il n'avait pas encore salué le professeur et se reprit.

-'Jour m'sieur, c'est gentil d'être passé me voir ! dit-il d'un air innocent.
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Mar 18 Mar - 20:04
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FELIX MACARTHUR, CARYS WHELER, BEN WHITSETT, DREW SLATER, RICHARD MORGAN, LIBRE



Charlie se détendait, plongé dans un bouquin de magie noire. Il commençait à en cerner les contours et les visions, se confondant presque dans la vague de noirceur qui entourait cette magie sinistre. Il s’y retrouvait, comme si la magie simple ne rimait plus à rien pour lui, comme ses souvenirs l’entrainait dans un nouveau monde qu’il ne connaissait pas, auquel il cherchait des repères, des piliers sur lesquels s’appuyer. Il leva les yeux de son bouquin lorsque le professeur Viridus lança un livre devant lui. Bordel. Il s’excusa rapidement alors que quelqu’un toquait à la porte. Ruber Bradburry qui venait annoncer qu’on avait besoin de Charlie ailleurs, le dispensant de son cours de la matinée. Le préfet se leva et suivit son professeur dans les couloirs qui lui, devait retourner enseigner ; une élève de leur maison avait été blessée par leur préfet, Ben Whitsett. Le con. Charlie passa une main sur son front alors que le professeur lui résumait brièvement le topo. Carys Wheler avait été attaquée vilement par le garçon, et Charlie serait chargé de représenter son directeur de maison quant à la situation actuelle.

Pourtant, il aurait voulu y aller en simple ami. S’il avait su que Carys avait été à l’infirmerie, il n’aurait même pas cherché à aller en cours, une vague d’inquiétude l’envahissant, appuyant sur son ventre et rendant sa respiration lourde. Mais les circonstances avaient été autres, et il y serait en tant que préfet-en-chef, représentant de sa maison, prêt à prendre les décisions qui dicteraient le destin de Ben Whitsett. Quittant son professeur une fois arrivé devant sa salle de classe, Charlie descendit l’étage qui le séparait de l’infirmerie, se faisant des films plus immenses les uns que les autres ; s’il lui avait envoyé un sectusempra ? si elle était dans le coma ? Comme lui. Si… « Putain ! » s’écria Charlie en empressant son pas, mettant son sac sur son épaule pour courir plus vite. Il se laissait envahir par ses émotions, et des envies de meurtre vinrent s’installer dans les idées du gryffon. Il allait exploser ce con de Whitsett, il allait sérieusement le crever. Mais alors qu’il arrivait à l’infirmerie, il reprit son calme. Ses émotions lui avaient déjà tellement coûté, lui avait déjà tellement fait subir, vivre, qu’il ne voulait pas recommencer. Restant quelques instants appuyé contre un mur, il retrouva une respiration calme, discrète. Il pinça ses lèvres, passa une main dans ses cheveux. Il était préfet-en-chef. Il n’était, en cette matinée, pas l’ami de Carys Wheler, mais un représentant de maison. Il devait contenir ses émotions.

Il reprit son chemin, un peu plus calme, bien que la rage criait au meurtre dans le creux de son cœur. C’est dans le couloir qu’il aperçut la coupe dégueulasse presque au bol du meurtrier, sortant à moitié de la porte. Il était apparemment appuyé sur l’encadrement. Surement ne trouvait-il pas sa place dans l’infirmerie. Mais si Charlie n’était pas proche de ce putain de préfet, il était sûr d’une chose ; il ne culpabiliserait jamais, même après avoir tué sa mère, fait un génocide sur terre. Il s’approcha calmement, trop calmement. Il resterait sérieux, il était son supérieur, c’était à lui de le remettre à sa place. Charlie n’avait jamais eu affaire à ce genre de situation, mais sa prise de conscience et surtout, de confiance de ces derniers temps lui permettraient de ne pas hésiter. D’avoir une voix claire, froide, nette. Sans une onde d’hésitation, il lâcha son sac et attrapa l’arrière du col de Whitsett, le poussant à le rejoindre dans le couloir et le plaqua contre le mur, à côté de la porte ouverte, le tout à une vitesse vertigineuse. « Ecoute moi bien Witsett, jouer au méchant c’est ton problème. Mais fais ça hors de Poudlard, on en n’a pas besoin ici. »

Il n’avait pas réfléchi à ses paroles, il n’avait pas hésité alors que sa main tenait fermement le col du garçon. Il ne se battrait pas, ce n’était pas son genre. Il avait de toute façon d’autres chats à fouetter – il n’oubliait pas Carys, derrière ce mur. Le seul mystère qui résidait en ce lieu, c’était la façon dont Ben Whitsett avait accédé au rôle de préfet. Ce devait être les minettes qui avaient voté pour lui, lui l’inaccessible, lui qui les faisait baver. Il était incompétent, inefficace et ne le méritait pas. Mais il était là et Charlie avait du faire avec.

« T’es préfet. 60 points ça te concerne, la santé des gryffondors te concerne, plus que ta fierté de merde. C’est clair ? » Tonna Charlie, une autorité dans sa voix jamais encore entendue. Qu’il lui réponde non, et il se ferait un plaisir de le destituer de ses fonctions de préfet. Ce n’était qu’un détail, mais un soulagement immense pour le préfet-en-chef, autant que de la moitié de leurs membres. « C’est de ta responsabilité de montrer l’exemple, pas de nous foutre une réputation de meurtriers, putain. » Il le repoussa sur le mur, un peu plus fort. « Si t’es pas capable d’endosser ce poste, quitte-le tout de suite. » Il prit une pause.  « Ca manquera à personne. » Son regard sombre de tueur ne lâchait pas celui du préfet. « Ou commence un peu à assumer et prouve toi que t’es pas qu’un con. » Sa main retomba le long de son corps, lâchant le cou de Ben Whitsett. Il ramassa son sac et s’éloigna de quelques pas de lui, finissant par lâcher son regard et entra dans la pièce, l’infirmerie.

L’odeur de la propreté, du soin, de l’hygiène inséra ses narines, rassurant son être entier. Il aimait cet endroit, bien plus qu’ailleurs. Il s’y sentait en sécurité, comme si rien ne pouvait l’atteindre ; au moins ici, les soins étaient à sa disposition. Pourtant, il ne s’y sentait en ce jour que peu à l’aise ; s’il avait l’habitude de s’y rendre pour lui-même, il ne s’y était jamais rendu dans le but de rendre visite à quelqu’un pour un fait grave. Carys Wheler avait été blessée, un détail qui ne plaisait guère à Charlie bien qu’il ne l’avait jusqu’à maintenant pas montré ; et si peu de monde savait qu’il la considérait comme une véritable amie – bien plus que d’autres, à aujourd’hui même plus que Winifred – le préfet-en-chef fut surpris du monde de convive dans la pièce. A vrai dire, il fut même étonné qu’Euphrasie ne soit pas encore intervenue pour tous les virer loin d’ici, pour qu’elle se repose. Il fronça les sourcils. Drew – putain – était au chevet de la jeune fille, le professeur Macarthur assis un peu plus loin, et un blond de Serpentard que Charlie avait déjà croisé se tenait dans un lit de malade. Le gryffon soupira et constata que son amie était vivante et réveillée, mais semblait un peu partout, pourtant si peu fatiguée.

« Professeur, » déclara Charlie en faisant un signe de tête à Felix Macarthur pour le saluer. Il posa son dos sur le mur, croisant bras et jambes, tel un spectre examinant une scène morbide. Et son regard se posa enfin sur Carys. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses yeux s’étaient adoucis. « M. Bradburry m’envoie. Comment se port… » se porte Carys Wheler ? Plus froid, tu meurs, et pourtant, c’est ce qu’il allait dire, pour son image, devant Drew, devant son professeur, parce que Charlie Côme Foxx n’était pas censé avoir d’inquiétude pour une simple membre de sa maison. Oui, il en aurait presque été blessant, mais il avait été coupé. Comme un clown, comme un fantôme inexistant. « ‘Jour m’sieur, c’est gentil d’être passé me voir » baragouina le Serpentard. Vexé, ou presque, Charlie ne releva même pas, attendant la suite des choses.



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Mar 18 Mar - 21:36
Carys suivit Drew du regard quand il se leva et se tint droit comme un "i". Elle trouvait ça un peu étrange, qu'il se montre aussi formel alors qu'ils étaient amis. Elle tâcha de sourire pour le rassurer.

« Tout va bien... C'était un Diffindo. C'est pas joli à voir, je sens que j'ai une énorme cicatrice. Mais je suis pas à l'article de la mort... Enfin plus maintenant, c'est déjà ça, non ? »

Elle rit légèrement et détourna le regard de Drew quand quelqu'un sembla s'adresser à eux. Elle sentit son sang se figer dans ses veines et là, tout de suite, si elle n'était pas aussi mal en point, elle aurait probablement détallée comme un lapin en voyant Richard. Oh, elle ne le connaissait que trop bien, malheureusement, et elle aurait préféré ne plus jamais avoir affaire à lui. Cependant, vu la manière dont il parlait, il ne semblait pas se souvenir d'elle, ni du fait qu'ils soient brièvement sorti ensemble.

Carys se crispa légèrement sur ses draps, mais ne montra pas tout le malaise qu'elle éprouvait à le voir ici. D'ailleurs, elle ne savait pas pourquoi il était là, si ce n'est qu'il avait l'air assez mal en point, et elle avait suffisamment d'empathie pour s'inquiéter pour lui malgré ce qu'il lui a fait.

« Qu'est-ce que tu fais ici, Rick...chard ? »

Vieux réflexe, elle espérait ne pas s'être faite découverte, elle ne tenait pas à ce qu'il se souvienne d'elle non plus. De toute façon elle n'eut pas le temps de s'en préoccuper, Charlie était arrivée et elle se redresse encore un peu d'avantage sur son lit en lui souriant chaleureusement. Ça la rassurait un peu qu'il soit là. Elle fronça légèrement les sourcils quand il ne termina pas sa phrase, mais prit l'initiative de répondre tout de même.

« Hm... Salut Charlie. Tu pourras dire au directeur que je vais bien. »

Peut-être qu'il n'avait pas reçu son patronus et qu'il n'était venu que sur ordre de Bradbury ? Elle n'osa pas demander et baissa les yeux sur ses mains qui trituraient nerveusement la couverture blanche. Il fallait qu'elle le lui dise. Il fallait qu'elle leur montrer. Elle s'éclaircit légèrement la gorge.

« Et sinon, j'ai réfléchi à ce que tu m'as dis l'autre jour. »

Carys prit une grande inspiration et leva les yeux vers Charlie. Des yeux déterminés, quoiqu'encore un peu hésitants.

« Je vais le faire. Je vais me proposer comme Préfète. »

Elle se tut, attendant une réaction.

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Mer 19 Mar - 21:57

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« — Je vais le faire. Je vais me proposer comme Préfète. »
Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
Abruti par la nouvelle qui venait de t'être asséné en pleine tête, avec la même violence qu'un cognard en plein match, tu t'adossa bruyamment à l'encadrement de la porte, de peur de perdre pied. Comme toujours, lorsqu'il se passait quelque chose d'intéressant dans cette fichue école, tu étais toujours le dernier mis au courant. Et bien sur, lorsqu'un petit Gryffondor de première année était venu te mettre à la sauce, il t'avait suffit d'entendre Carys et infirmerie dans la même phrase, pour détaler vers cette dernière comme un lapin. Parce que tout ce qui touchait de près ou de loin à Carys, à ta Carys, devait d'abord passer sous ton jugement impétueux. C'était ça, pour toi, le devoir d'un ami. D'un très bon ami. Du premier ami qu'elle avait eut dans cette fichue école de merde, où personne, visiblement, n'était en sécurité.

Plus que Carys, ça avait été de savoir que le fauteur était des rouges, qui t'avait mis dans tous tes états. Parce que jamais, oh grand jamais, tu n'aurais songé une seule seconde d'un Gryffon se retournerait contre l'un de ses confrères. Inimaginable. Inadmissible. Et préfet ou non, cela relevait de toute la maison, entière.

Reprenant quelque peu tes esprits, tu retrouvas enfin l'usage de ta langue :
« — Préfète ? Comment ça préfète ?! Ça te prends souvent, à toi ? M'oblige pas à accumuler plus de boulot, encore, pour te paterner, hein ! Je me fais vieux, ma belle ! Un ange passât. Ouais, euh, je suis peut-être un peu à la bourre... J'arrive après la guerre, c'est ça ? Ahah. Bref. Et toi, ça va ? »
Laissant ton regard s'attarder sur les lieux, un sifflement t'échappas.
« — Oh bah, dites-moi, c'est la fête ici. Vous ne m'aviez pas dis que vous organisiez une petite orgie à l'infirmerie... Ton regard s'arrêta sur un type à l'allure assez cloque, revêtant les couleurs des Serpentards Ahah, avec des verts, en plus, je rêve. »

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Jeu 20 Mar - 2:37
Déjà ça ? Moui, c'était facile à dire quand on était une insouciante du genre de Carys. Drew ne pu s'empêcher de froncer les sourcils et faire une moue sévère. Il fut interrompu par des bruits à l'entrée de l'infirmerie. Il regarda dans son dos et le masque de froideur insensible repris sa place, tel un comédien de tragédie grecque, alors qu'il vie un serpentard passer la porte. Il râlait, marmonnait et humait une odeur de suffisance narcissique qui piquait le nez du jeune sorcier. Il le regarda passer d'un air mauvais. Il en vint même à penser si fort loin, plus loin, encore plus loin, aussi loin que possible, que ça se lisait dans ses yeux. Malheureusement, l'accompagnateur du fichus serpentard n'était pas d'humeur conciliante et il ne trouva rien de mieux à faire que de poser le blond juste à côté d'eux.... Alors que toute l'infirmerie était libre !!

Drew réprima un grognement. Pour ne pas se pourrir l'esprit de pensés négatives et préserver un peu d'air léger et doux pour son amie blessée, il posa ses yeux sur elle et s'apprêta à répondre à Carys quand le serpentard l’interrompis. Il commença déjà à serrer les dents d'agacement mais faillie vraiment briser ses molaires quand il se rendit pour quelle stupide raison il avait été coupé. Il aurait bien rétorquer sèchement au dragueur de pacotille, prenant inspiration dans ses pensés plus rouges que noirs quand il fut à nouveau coupé par des bruits à l'entrée. Mais c'était pas vrai ? Ils avaient tous décidés de l'interrompre aujourd'hui ?!

Après quelques bruits sourds de l’autre côté de la porte que Drew inspectait du regard, négativement intrigué les battant s'ouvrir. C'est alors qu'il cru que son visage entier se mettait à se décrocher de son squelette. Ça devait sans doute se voir sur son expression quelque peu... dépitée. Foxx, LE Foxx venait de passer la porte, passablement énerver. Ou froid. Sans doute les deux. Comme d'habitude. Ce foutus préfet de pacotille n'était jamais content et passait son temps à rabrouer. Non, à hurler son mécontentement sur qui voudra bien interrompre son chemin de dictateur incapable. Il le détestait. Ses yeux le traduisaient à la perfection. Mais, oh là, non, pas question qu'il lui adresse la parole ! Moins il penserait à lui, mieux il se porterait !

Il reporta alors son attention sur Carys, les poings retombés le long de son corps, si serrés qu'ils en avaient les jointures blanches. Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortis car le serpentard tatoué jusqu'au cou - c'était le cas de le dire - le coupa. Encore ! Drew se contenu mais il se cru sur le point d'exploser. Du calme, du calme, c'est rien, respire. T'es capable de supporter ça, tu supporte des pieds et des poings dans ton visage tout l'été. Tu peux bien les supporter... eux ! Et puis il a coupé la parole à Charlie. Ouai, voilà, voix positif ! Il se détendit alors un peu, se décrispant légèrement. Sans s'en rendre compte, il s'était rapproché du chevet de son amie à mesure que les intrus arrivaient. Il se tenait près de sa tête, légèrement en retrait, arborant la parfaite position défensive du molosse protégeant son petit. Pour lui, maintenant que le professeur McArthur les avaient quittés, toutes les personnes présentes dans la salle étaient des menaces potentielles pour son amie.

« gnié ? »

Elle voulait devenir quoi ? Drew posa un regard incrédule sur son amie. Il se ressaisi vite. Il ne la connaissait que depuis peu de temps. Cependant, il n'aurait jamais cru que ce serait son truc d'être préfète... Elle était si timide, douce et fragile, surtout à ses yeux de gros dur aux ascendances tête de troll de garde. Mais il ne pouvait pas se permettre de la juger. Si elle avait décidé de prendre cette responsabilité, ça la regardait et il la soutien... drait.

C'est pas vrai, mais achevez moi, par Merlin, implora Drew en son fort intérieur pas si intérieur ; la pensée était sans doutes très clair pour une personne un minimum attentive. Voila que Lionel Luther venait de pénétrer dans l'infirmerie ! Ils avaient décidés de faire une réunion ou quoi ? Réunion à laquelle il préférait ne préter aucune oreille, de peur de tomber sur des mots qui le ferait exploser. Il était déjà si tendu qu'il en faisait pâtir le matelas avec lequel ses doigts allaient bientôt fusionnés.

Mais qu'avait-il fait au monde pour qu'il ne lui arrive que des bouses dans la vie ?! Même en allant rendre visite à l'une de ses seules amies il fallait qu'il tombe sur les personnes qui l'insupportait le plus ! Fichu karma !!
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Richard Morgan
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Jeu 20 Mar - 8:40

Pas de réponse du professeur ? Baaaaah, qu'à cela ne tienne, Richard s'en fichait pas mal de toute façon, il n'avait d'yeux que pour cette jolie fille pourtant amochée qui gisait sur le lit à côté du sien. Elle lui rappelait vaguement quelqu'un d'ailleurs, la connaissait-il d'auparavant ? L'aurait-il déjà séduite ou avait essayé de le faire ? Il ne s'en souvenait plus, son cerveau refusait de fonctionner de manière cohérente de toute façon. Bon par contre, pourquoi il y avait tout ces Gryffondor partout là ? Il ne pouvait pas avoir un peu d'intimité avec l'autre malade ?

Un type pompeux tenta vaguement de parler dans l'indifférence générale et Richard lui coupa la parole sans même y penser. Tout le monde semblait concerné par le bien être de cette fille toute cassée. Eh quoi ? C'était une sorte de célébrité ? Non, il l'aurait reconnu sinon, or là elle ne lui inspirait qu'un fort désir de compagnie. Il avait envie de la connaître. Il avait toujours envie de les connaître. Il ne se souvenait absolument pas être sortit avec elle à cause d'un pari qu'il avait fait avec l'un de ses amis Serpentard.

Elle se proposait comme préfète ? La poisse, c'était pas le genre à se laisser avoir facilement ça, mais avec un peu de chance, elle se laisserait abuser par son grand jeu et elle le penserait suffisamment amoureux pour se laisser tenter. Il pouvait faire ça oui, mais pour le moment il devait se débrouiller pour attirer son attention sur lui, bien que ça ne devrait pas être trop compliqué, il était Richard Morgan après tout, et en plus maintenant il était attrapeur dans l'équipe de Quidditch. Tout pour plaire donc. Tiens ? Elle le connaissait ? Elle connaissait son prénom en tout cas, mais ça n'avait rien d'étonnant, il était une sorte de célébrité à lui tout seul, ça n'était pas un secret qu'il était l'un des Serpentard les plus populaire de Poudlard. Du moins il en était persuadé.

-Je ne crois pas connaître ton nom, mais il me semble que la raison de ma présence ici est évidente... répondit-il avec rire douloureux en désignant son torse tout carbonisé d'un coup d’œil.

Un autre type arriva dans la pièce en parlant de la paterner. Décidément, il y avait beaucoup d'hommes qui lui tournaient autour à cette fille. C'était bien ça, il fallait du défi dans la vie. Le nouveau venu avait l'air un peu lent, mais il avait de la suite dans les idées. Une orgie hein ? Il tâcha de lui répondre sans trop forcer sur ses poumons qui semblaient remplis de feu liquide.

-Ça manque un peu de bouffe pour une orgie, marmonna-t-il.

Son regard croisa ensuite celui, agressif, du type en jogging. Il fronça les sourcils. Quoi ? Il était jaloux de sa magnificence ? De son charisme naturel ? Oui, car même à moitié incendié et complètement hors de d'état de bouger, Richard restait mille fois supérieur à toute personne dans cette pièce, mais on ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, il avait la gloire qui coulait dans ses veines à la place du sang et son charme légendaire devait au moins avoir été hérité de quelques divinités grecques. Il ne s'attarda pas plus sur lui, s'il voulait rivaliser, il allait devoir se changer, un jogging ça n'avait absolument rien de bien séduisant.

-Il m'est arrivé qu'une Serdaigle à décidé de me mettre à l'épreuve en m'envoyant un incendio et que je n'ai pas réussi à l'éviter. Il prit un air concerné. Mais ce n'est pas important, qu'est-ce qui t'es arrivé à toi ? Qui a osé mettre quelqu'un comme toi dans cet état là?

C'est vrai qu'on ne l'avait pas raté elle non plus. Elle devait sortir d'un duel, ou alors d'une promenade dans la forêt interdite. Cependant, ça lui paraissait bizarre, elle avait l'air trop sage pour se balader comme ça dans la forêt interdite et quelque chose lui souffla qu'une future préfète ne s'amuserait pas à ça. Tiens  d'ailleurs, tant qu'il y était.

-C'est ambitieux de vouloir un tel poste, qu'est-ce qui a motivé ta décision?
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