Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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absynthe ✧ digital love

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& empois...infirmier de Poudlard



Absynthe Bridgestone
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Sam 31 Aoû - 1:36

ABSYNTHE BRIDGESTONE

I'm a grenade and at some point I'm going to blow up

Prénoms ϟ Absynthe Leonard
Âge ϟ 27 ans
Nationalité ϟ Anglais
Origine ϟ Sang-mêlé
Poste occupé ϟ Infirmier ; Assistant de mam'zelle Euphrasie
Ancienne maison ϟ Gryffondor, rawr

Lieu de vie hors Poudlard ϟ Il squatte chez papa-maman au Bourg la Fantasque ou chez des amis en-dehors des heures de travail
Opinion politique ϟ Unité
Son avis sur la situation du monde magique ϟ Absynthe, c'est le genre de personne pas trop perturbée par ce qui l'entoure, principalement parce qu'il s'occupe de ses problèmes avant de se mêler de ceux des autres. Et aussi parce qu'avoir l'air détaché ça vous donne l'impression de maîtriser la situation - alors que pas du tout. Déformation professionnelle. En parlant de profession, quand on demande à Absynthe de se prononcer sur ses penchants politiques, il dit Heatus Bumblebee, parce qu'il faut toujours soutenir le patron.

So I would like to minimize the casualties, okay ?


Baguette Magique ϟ Bois de chêne, 26.5 cm, ventricule de cœur de dragon, particulièrement flexible.
Patronus ϟ Une belette.
Odeur de l'Amortentia ϟ Ça sent l'essence de dictame et le désinfectant. Et y'a comme un léger parfum féminin, on dirait celui de l'infirmière. Difficile de s'en souvenir.
Forme de l'épouvantard ϟ Le cadavre de mademoiselle Euphrasie.
Reflet du miroir du Riséd ϟ Il y a lui, il y a Caesius, et surtout, il y a mademoiselle Euphrasie en vie. Et tous, ils sourient pour de vrai.
Peut voir les Sombrals ϟ Malheureusement oui.
Friandise favorite ϟ Les gnomes au poivre.
Sortilège favori ϟ Oubliettes. Ce serait chouette.
Potion favorite ϟ Absynthe déteste les potions.
Créature favorite ϟ Il en est venu à s’intéresser de près aux fantômes. Sinon, il aime bien toutes ces créatures imaginaires comme le Ronflak Cornu, le Nargol ou le Joncheruine.
Plante favorite ϟ La citrouille. C'est bon, la citrouille.
Sorcier célèbre en modèle ϟ C’est son père. Mais il n’a rien d’un sorcier célèbre.

Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis.


Absynthe a l’air paumé.
Il ne vous sourit pas vraiment. Pas souvent. Ses sourires, ils sont rares, et il les garde pour elle. Il a l'air tellement sérieux, comme ça. En plus, il est grand. Et costaud. Il impressionne un peu, Absynthe. Il a des cheveux en bataille sombres, des yeux sombres, une peau sombre aussi, en fait tout chez Absynthe semble sombre. Et il a toujours l'air un peu négligé, avec ses cheveux jamais coiffés, sa chemise toujours à moitié ouverte et sa cravate mal mise, comme s'il n'avait personne pour lui faire remarquer, chaque matin, qu'il a l'air complètement à la ramasse. C'est peut-être parce qu'il tire toujours la tronche.
Absynthe, on ne sait pas vraiment s'il vous écoute. Il ne parle pas beaucoup en dehors de l'infirmerie. À chaque fois qu'on lui adresse la parole, on a l'impression qu'il nous en veut de le déranger. À moins que ce soit son expression naturelle. Si ça se trouve, il n'a même pas remarqué notre présence. La seule chose qui semble attirer un tant soit peu son attention, ce sont les malades qui visitent l'infirmerie, et la jolie mademoiselle Euphrasie.

Absynthe n’est pas méchant, on s’en rend bien vite compte. Il est très maladroit, c’est sûr, et pas vraiment doué pour soigner les gens. C’est le genre de personne plus douée pour casser des trucs plutôt que pour les réparer. Mais il fait de son mieux, Absynthe, et ça se voit. Il passe son temps à s’excuser de ses maladresses, à s’excuser de tout. Mais ça n’arrange pas les choses, puisqu’il n’a vraiment pas l’air confiant en ses capacités, comme ça. On préfère crever plutôt que de le laisser nous soigner tout seul, mais on doit bien reconnaître qu’il se montre gentil et attentif avec tout le monde. Il peut passer des heures au chevet d’un malade, comme ça, juste pour le surveiller, et sa présence a quelque chose de rassurant. Même s’il y a toujours un malaise. Peut-être son regard qui évite de se poser trop longtemps sur quelque chose. Peut-être son sourire crispé. Peut-être son air un peu triste et désemparé. Quand il n'a pas simplement l'air d'en vouloir à quelqu'un. Mais ce n'est jamais contre vous.

Il est très serviable, Absynthe. Surtout avec mademoiselle Euphrasie. Il se rend bien compte qu’elle a du mal avec ses mains de fantôme, qui ne peuvent même plus faire de magie, alors il soigne les patients pour elle, il suit toujours ses directives à la lettre, et ça vaut mieux pour votre santé. Il installe les patients, il prend les objets qu’elle ne peut pas atteindre sur l’étagère, il nettoie le bureau, il range l’infirmerie. Il aimerait enlever tout, tout ce qui lui rappelle qu’elle ne peut plus aider les élèves comme avant, alors qu’elle adorait ça, mademoiselle Euphrasie.
Parfois, il a envie de tout balancer. Violemment.
Mais ça ferait de la peine à mademoiselle Euphrasie, et Absynthe ne fera jamais, jamais de peine à mademoiselle Euphrasie. Il voit bien qu’elle souffre de sa condition de fantôme. Il aimerait bien prendre sa place. Mais il ne sait pas comment. Alors il attend. Il attend que quelque chose passe. Il se cache un peu derrière son rôle d’assistant – car, soyons francs, qui le prendrait pour un infirmier compétent ? Pour parler aux patients, pour croiser ses collègues, pour traverser les couloirs de Poudlard, pour rester auprès de mademoiselle Euphrasie. Et aussi pour avoir l’air de savoir ce qu’il fait, alors qu’il y a longtemps qu’il n’a plus aucune idée de ce qu’il doit faire.

Absynthe est paumé.
Et désolé. Si vous saviez. Si vous saviez à quel point il est désolé. Il ne le dit pas, mais c’est sur son visage, dans ses gestes et son regard. Désolé d'être un mauvais infirmier. Désolé d'être un piètre assistant. Désolé d'être un sorcier si maladroit. Désolé d'être aussi renfermé. Désolé d'être aussi stupide. Désolé d'être aussi lâche. Désolé d'être désolé, oui. Il est tellement désolé. Si vous saviez.
Désolé d'être celui qui l’a tuée.

Espèce de grosse brute repoussante

Parlez nous des relations :
Avec les membres du personnel ϟ On ne peut pas dire qu’Absynthe évite ses collègues, mais il passe tout son temps à l’infirmerie, alors forcément…  Et puis, ça le met mal à l’aise de discuter avec eux, surtout quand ils sont plus âgés que lui. Il faut le comprendre, il ne se sent pas particulièrement intelligent à entretenir une conversation avec le professeur d’Histoire de la Magie. En tout cas, il a beaucoup de respect pour eux. Il se sent encore un peu comme un gamin quand il les croise, en fait.
Avec les créatures du château ϟ Absynthe n’évite pas les fantômes… enfin si. Il passe ses journées avec celui de mademoiselle Euphrasie, alors il a un peu de mal à en voir encore dans les couloirs. Mais il n’a rien de personnel contre eux, sauf Meme peut-être parce qu’elle enquiquine l’infirmière. Certains tableaux se souviennent qu’il les a malmenés durant sa scolarité et lui font toujours la gueule.
Avec les Serdaigles ϟ Serdaigle n’est pas sa maison de prédilection, ça réfléchit beaucoup trop là-bas. Pourtant, il admire leur talent et leur acharnement à apprendre. Même s’ils lui rappellent vraiment trop Caesius.
Avec les Poufsouffles ϟ Une classe sympathique, dont Absynthe n’a pas vraiment à se plaindre. Les Jaunes et Noir amicaux et pleins d’énergie sont peut-être un gros cliché, mais c’est celui qu’il préfère.
Avec les Gryffondors ϟ Absynthe a une affection particulière pour les élèves de son ancienne maison. Mais une fois qu’ils passent la porte de l’infirmerie, il ne les traite pas différemment des autres patients. Même s’il aime entendre les récits de leurs frasques, bien malgré lui.
Avec les Serpentards ϟ Absynthe a ce vieux réflexe de Gryffy qui consiste à considérer tous les Vert et Argent comme des langues de serpent. Enfin ça, c’est la première impression. Bien sûr qu’il passera au-dessus, si ces élèves ont besoin de soins à l’infirmerie.

Là, on est au sommet du gouffre.

Je ne sais pas quoi faire.

Il avait supplié. Il s’était mis à genoux mais on l’avait relevé. Il avait dit, je vous en prie. Je vous en supplie. Laissez-moi rester ici. Laissez-moi rester avec elle. Laissez-moi l’aider. Je lui dois au moins ça. Je ne sais pas quoi faire.

Absynthe, c’était ce gamin souriant qui vous embarquait chaque jour dans une nouvelle aventure. C’était un Gryffondor, un vrai, un gros cliché des Rouges et Or. Rien ne semblait l’effrayer et il fonçait toujours tête baissée. Son grand rêve, c’était d’ouvrir un magasins de farces et attrapes. Les farces et attrapes, ça le connaissait. Il n’avait pas encore d’assez bonnes notes en Potions pour ça, mais il ne désespérait pas. De toute manière, en cas de doute, il demandait à Caesius. Caesius, c’était son meilleur ami. Un Serdaigle un peu plus âgé que lui, qu’il avait rencontré à mi-parcours de sa scolarité. Longtemps, il s’était demandé comment il avait pu ne pas le remarquer plus tôt. Mais Caesius était si discret, toujours plongé dans ses livres. Tandis qu’Absynthe courait d’un endroit à l’autre, bousculant un peu les gens, renversant quelques inconnus, ignorant quelques têtes connues. Il n’avait pas le temps, Absynthe. Il passait son temps à courir, le sourire aux lèvres. Tout le monde connaissait Absynthe, il avait des tas d’amis. Caesius, c’était tout le contraire. Mais un jour, Absynthe s’était arrêté de courir pour Caesius. Et il avait décidé qu’ils seraient amis.
C’était aussi simple que cela.

Caesius avait quelque chose de fascinant pour Absynthe. Au début, il s’agissait juste de savoir combien de temps il allait tenir avant de s’énerver parce qu’Absynthe avait bousculé ses bouquins. Ensuite, il avait voulu savoir pourquoi il était toujours tout seul. Après, il avait voulu y remédier. Il avait voulu le faire sourire aussi, au lieu d’être toujours le seul qui riait à ses blagues. Il avait réussi. En échange, Absynthe se laissait tempérer par le calme et la sagesse de Caesius. Car c’était ça, Caesius. Beaucoup de sagesse, pensait Absynthe. Il l’admirait beaucoup.

Je ne sais pas quoi faire.

Caesius avait toujours réponse à tout. Absynthe venait toujours le voir quand il avait une question, ou juste pour l’enquiquiner gentiment. Mais le plus souvent, c’était pour l’entraîner dans une énième farce. Lorsqu’il fallait se montrer convaincant, Absynthe avait un argument percutant. Il disait « ce sera pire si tu ne viens pas ». Parce qu’Absynthe avait toujours des idées terribles. Oh, ce n’était pas méchant, c’était juste pour rigoler. Il ne se rendait pas vraiment compte. C’était juste un gamin. Et Caesius était souvent là pour tempérer les choses. Mais ce jour-là, Caesius ne voulait pas venir. Absynthe sortit tous les faux arguments de son chapeau, rien n’y faisait. Il fit la moue, prit une tête de chien battu, s’étala sur toute la moitié de la table qui n’était pas encore envahie par le bouquin géant de Caesius pour geindre comme un chiot qui voudrait son su-sucre. Alors Caesius lui donna une idée, une potion qui donnait le hoquet. La moue faussement boudeuse d’Absynthe se transforma peu à peu. Le sourire qui apparut sur ses lèvres était celui qui accompagnait toutes ses pitreries. C’était clair : l’idée l’inspirait. La potion n’avait pas l’air difficile à réaliser. Et il n’avait même pas besoin de réfléchir à une victime. Absynthe se mordit la lèvre. Ouais. Ça pourrait grave le faire. Il remercia son meilleur ami et sortit en chantonnant, sous le regard agacé du bibliothécaire.

Absynthe courut préparer son plan et marcha tout droit vers l’infirmerie, vide à ce moment-là. Parfait, c’était mieux s’ils étaient seuls !

▬ Mam’zelle Euphrasie !

La jolie infirmière se retourna et lui adressa un sourire patient en le reconnaissant. Absynthe était notoriérement connu pour ses blagues, aussi bien envers les élèves que le personnel. Même les tableaux tremblaient devant lui, depuis qu’il les avait peinturlurés de slogans pro-Gryffondor en grosses lettres jaunes et rouges qui s’animaient et brillaient dans le noir. Et l’infirmière était bien placée pour connaître les conséquences de ses frasques. Mais Absynthe n’avait encore jamais pris mademoiselle Euphrasie pour cible, et pour cause ! Elle était tellement adorable, qui pouvait avoir envie de l’embêter ? C’était une évidence, même pour le jeune homme. Jusqu’au jour où il s’était dit que c’était peut-être ça qui marcherait pour lui.

▬ Absynthe ! J’espère que tu ne prépares pas un mauvais tour… Deux jeunes Serpentards sont venus se plaindre d’un sortilège Foloreille, hier.

Absynthe éclata de rire au souvenir, puis se mordit la lèvre devant le regard sévère de mademoiselle Euphrasie. Même quand elle avait l’air de le gronder, elle était adorable. D’ailleurs, sa mauvaise humeur ne durait jamais bien longtemps.

▬ Non mam’zelle, j’ai un truc pour vous en fait.

Il retint ce sourire mutin qui trahissait toujours des intentions peu louables et sortit de sa poche une petite fiole au liquide orange et pétillant. Elle était belle, mademoiselle Euphrasie. Absynthe était tombé sous son charme comme la majorité de la population masculine du château. Et comme tout adolescent qui se respecte, il voulait absolument qu’elle le remarque. Par le seul moyen qu’il connaissait.

▬ Pour moi ?
▬ Comme j’vous l’dis ! C’est du Jus de Citrouille modifié, à vous de deviner ce que j’ai ajouté !

L’infirmière sembla ravie et Absynthe ne put s’empêcher d’éprouver un peu de honte lorsqu’elle le remercia avec un petit rire joyeux et un sourire franc. Il n’était pas un monstre, quand même ! Il avait une conscience…
Mais la plaisanterie était la plus forte et il lui tendit la fiole avec un sourire ravi. Elle la prit, frôla sa main et le cœur d’Absynthe manqua un battement. Merde. Un peu plus et il criait comme une groupie de douze ans. Sérieusement, il fallait qu’il arrête de se moquer de Caesius et son don inexistant pour la drague, parce qu’il n’était pas mieux.
Mais on n’avait pas idée d’être aussi jolie ! Un instant encore, sa conscience le rattrapa, mais il la chassa bien vite : de toute façon, mademoiselle Euphrasie avait déjà la fiole en main.

▬ Faut tout boire, hein !
▬ Maintenant ?
▬ Bah, oui ! Vous voudriez pas qu’un autre la pique, non ? J’vous jure c’est super bon !
▬ Si tu le dis, s’amusa l’infirmière.






Je ne sais pas quoi faire.

Il avait supplié. Il s’était mis à genoux mais on l’avait relevé.

▬ Je vous en prie, je vous en supplie, laissez-moi rester ici. Laissez-moi rester avec elle. Laissez-moi l’aider. Je lui dois au moins ça, je…

Je ne sais pas quoi faire. Qu’aurait-il pu faire d’autre ? La clémence du directeur n’avait, à ses yeux, pas de limite. Il ne comprenait toujours pas pourquoi on les avait laissés, Caesius et lui, en liberté. D’ailleurs il ne comprenait pas ce que Caesius faisait là. Lorsqu’il avait débarqué en courant dans l’infirmerie, il l’avait à peine remarqué. Absynthe avait les yeux fixés sur le visage vide de mademoiselle Euphrasie. L’instant d’avant, elle souriait. Et puis…

▬ Elle a dit qu’elle se sentait mal. J’ai voulu l’aider à s’asseoir, expliqua-t-il très machinalement sans lever les yeux.

Tout portait à croire qu’il n’en avait pas eu le temps. La chaise était renversée, le corps sans vie de mademoiselle Euphrasie dans ses bras. Elle bougea, Absynthe sursauta, il se rendit compte que c’était lui qui tremblait de tout son corps.

▬ Merde, Cae. Merde.

« On l'a tuée ? » Les paroles de son meilleur ami, aussi incrédule que lui, ne parvenaient pas à s’imprimer dans son cerveau. On l’a tuée. Non. C’était lui. C’était son idée, putain ! La fiole, le baratin, la sale blague à mademoiselle Euphrasie, tout ça pour obtenir son attention, c’était son idée de gamin, pourquoi Caesius était là ? Il aurait dû leur dire, ce jour-là, dans le bureau du directeur. Pourquoi était-il là ? C’était sa faute, merde, pas celle de Caesius ! Mais il n’avait pas eu le courage de parler. Il n’avait même pas eu le courage de regarder son ami. Il avait décrit sa version des faits, tellement de fois, il était resté muet comme une carpe.
Pendant longtemps, il n’avait plus parlé.



Je ne sais pas quoi faire.



Je ne sais pas quoi faire.



Je ne sais pas quoi faire.



Et puis son père l’avait réveillé. Une grande claque. Au sens propre comme au figuré.
Son père n’était pas un tendre. En fait, on avait tous un peu de mal à exprimer ses émotions, chez les Brigestone. On se donnait de grandes tapes dans le dos, on riait très fort, on s’insultait joyeusement, mais jamais on n'exprimait vraiment ses sentiments. Et on était nombreux, comme ça. Absynthe avait quatre frères et sœurs, il était au milieu, et il avait toujours dû se battre pour obtenir l’attention de ses parents. Alors la plupart du temps, ils lui criaient dessus parce qu’il était trop bruyant, trop chiant, trop immature avec ses mauvaises plaisanteries. Mais au final, on s’habituait et on ne l’engueulait que vaguement. Absynthe s’y était fait. Il compensait autrement.
Mais ce jour-là, son père le frappa.
Cela faisait des mois que mademoiselle Euphrasie était morte. Des mois qu’Absynthe ne parlait plus, ou très peu. Juste le minimum. Un jour, son père en avait eu marre. Et comme ça, en plein repas, une claque. Un silence. Sa mère et ses frères étaient sortis de table pour les laisser seuls. Son père n’avait rien dit. Il l’avait juste fixé, comme ça, et Absynthe avait vu dans ses yeux toute la culpabilité qu’il reflétait. Il avait pleuré. Il avait pleuré sur son crime, sur ses excuses, sur la pauvre mademoiselle Euphrasie qui était morte et sur son ami Caesius qui n’avait rien demandé, il avait demandé pardon, un nombre incalculable de fois, il avait dit combien il était désolé, il avait demandé n’importe quoi, pour se racheter, pour compenser, n’importe quoi, pourvu qu’il puisse apaiser un peu la culpabilité qui le rongeait, parce que ça allait le tuer.
Son père l’avait écouté, en silence, jusqu’à la fin. Il l’avait giflé une deuxième fois, et il lui avait demandé s’il avait fini de chialer.

▬ C’est bien de pleurer. Faut laisser sortir tout ça. Mais merde Ab, si tu crois que tu vas t’en sortir qu’avec des pleurs, t’as tout faux. Tu crois que c’est ça qui va arranger les choses ? Tu crois que c’est suffisant ?
▬ Et qu’est-ce qui sera suffisant, hein ? Rien du tout !
▬ Non. Tu pourras jamais rattraper complètement ce que vous avez fait, Caesius et toi.

Les autres accusaient toujours Caesius aussi, mais petit à petit, Absynthe finit par comprendre que c’était parce qu’ils savaient qu’il était incapable de porter sa culpabilité tout seul. Aussi horrible cette idée fusse-t-elle, c’était une chose qu’ils devaient partager. C’était la seule chose qu’ils partageaient, à présent, puisqu’ils s’évitaient constamment. Absynthe doutait que leur amitié redevienne ce qu’elle était avant. Eux-même n’étaient plus que des étrangers.

▬ Mais tu pourrais au moins faire quelque chose, Ab.

Absynthe baissa les yeux. C’était tout con, mais il avait besoin d’entendre ça.

C’est pourquoi il demanda au directeur de le garder à Poudlard après sa scolarité. Il savait qu’il n’avait pas réussi à avoir des résultats mirobolants en Potions, mais il pouvait toujours être utile à l’infirmerie s’il avait quelqu’un pour le diriger. Mademoiselle Euphrasie était restée parce qu’elle aimait trop les élèves. Absynthe savait parfaitement quel regard il poserait sur elle pour le restant de ses jours. Il semblait qu’elle ne se rappelait pas des causes de sa mort. Absynthe savait parfaitement quel regard elle poserait sur lui.

▬ Absynthe ? On m’a dit que tu voulais être mon assistant…

Elle se rappelait de lui. Il ne savait pas si c’était le pire, ou le fait qu’elle sourit en le voyant. Même gris perle, son sourire était toujours aussi adorable. Le cœur d’Absynthe avait raté un battement, mais il savait que ça n’avait plus rien à voir avec une amourette d’adolescent. Je sais enfin ce que j’ai à faire.

▬ Je vous demande pardon, mademoiselle… je… m’excuse si je suis un peu maladroit. Je n’y connais pas grand-chose, mais je ferai de mon mieux. Demandez-moi ce que vous voulez.

Tout ce que vous voulez.

C'est quoi l'espérance de vie pour ce type d'animal ?

Vous pouvez m'appeler Absynthe ϟ mais on ne demande pas son âge à une dame ! ϟ ... ah oui, je suis une fille ϟ si je suis là c'est à cause de Romeo, lynchez-le ! ϟ J'aime ce forum ϟ les prédefs sont magiques, je suis tombée amoureuse du duo Euphrasie/Absynthe et j'ai mis des plombes à choisir entre les deux (yup, j'attendais dans l'OMBRE/TRAIN/ ϟ soyez moins géniaux ? ϟ ah et sinon Absynthe est seksi grâce à Tiky Mikk de D. Gray Man.


P.S. Je n'étais pas sûr de pouvoir poster, puisqu'il y a deux prétendants pour le rôle et que l'un d'eux avait déjà été choisi... mais je suis sans gêne j'ai vu que la personne ne s'était pas connectée depuis un petit moment, alors je tente ma chance, si je peux.
J'espère n'avoir pas maltraité ce pauvre Absynthe huhu. Bonne lecture (keur)

EDIT 06.04.15:
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Le Choixpeau Magique
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Sam 31 Aoû - 22:25
Bienvenue sur WW Absynthe !

Alors, j'ai discuté avec l'autre Absynthe, et par manque de temps avec la rentrée, il a décidé de se retirer et de te laisser le rôle.
Et je dois t'avouer que ton Absynthe est whaou, parfait (oui, c'est le Caesius en moi qui parle). L’interprétation est très juste, et, c'est super cool quoi, super beau, trop kyattant. ♥



Cher Absynthe, tu es désormais validé ! Tu peux aller gambader tout nu (ou non) dans les couloirs de Poudlard. Pense à passer dans la Gestion du Sorcier et d'ouvrir ton Passeport Wiggenweld. Au moindre besoin, le staff est à ton service - n'hésite pas à faire appel à nous ♥.

BIENVENUE A POUDLARD !

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Sam 31 Aoû - 23:29
Grmgng je ne m'attendais pas à une réponse aussi rapide, merci beaucouuup ! Merci, aussi, de me faire confiance pour le rôle. Je suis ravie que l'interprétation te plaise monsieur Choixpeau Caesius, j'essayerai d'être à la hauteur èwé
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