Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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And we danced, and we cried – Alix.

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Jeu 24 Juil - 23:28


Alix&Charlie... and we laughed (Macklemore)

Charlie était en avance. Beaucoup diraient comme à son habitude, lui dirait que c’est un fait normal. Peut-être cette fois-ci un peut trop, à un tel point qu’il n’osait pas encore passer le mur qui séparer le monde des moldus à celui qui le mènerait à poudlard. Assis sur sa valise, écouteurs dans les oreilles, yeux rivés sur son portable, cappuccino Starbuck dans la main, il n’attendait qu’une chose – qu’Upsilon se pointe. Son pieds battait timidement le rythme de la musique un peu trop violente qui s’agitait dans ses oreilles. La gare n’était pas remplie comme à son habitude ; l’heure peut-être un peu trop précoce sur la journée, le soleil à peine levé jouaient en la faveur du peu de personnes déjà arrivées. Il avait repéré un deuxième année de Gryffondor qui se tenait un peu plus loin avec ses parents, allant acheter un pain au chocolat, ce genre de choses un peu inutiles. Les retrouvailles avec ses propres parents avaient été étranges, cette fois-ci. Il avait pu parler de sa soeur librement, et il se sentait comme soulagé, prêt à retourner à Poudlard le coeur moins lourd. Mais un autre problème lui prenait le cerveau – et ça le dissuadait de vouloir retourner au château des sorciers.

Quand on est adolescent, les problèmes de coeur ont une grande place dans notre vie, à un tel point qu’ils attirent les larmes ou les rires. Et le préfet-en-chef des rouges avait fait la grande erreur de se déclarer à une fille devant sa classe entière. Non pas qu’il avait honte, au contraire, il se disait qu’au moins c’était sorti, qu’au moins il n’avait rien à cacher. Mais voilà, il l’avait compris, le fait qu’elle l’évite, le fait qu’elle ne veuille plus lui parler en disait long sur ce qu’elle en pensait. Charlie s’ébouriffa les cheveux, tentant de cacher un peu plus son regard qui n’avait pas bougé de son portable qui venait de vibrer. Elise Dickney. Il sourit et le bloqua, ne cherchant pas même à lire le message. Il n’en voulait pas à Barthelemy, au contraire il la comprenait même beaucoup plus ; les deux ne s’étaient jamais aimé, comment cela aurait pu tourner de cette façon? Comment Charlie en était-il venu à avoir un quelconque sentiment pour elle ? D’ailleurs, qu’il se mente un peu, à son âge, on ne pouvait pas être réellement amoureux, ce n’était que passager, ça ne durerait pas. Il ne voulait pourtant pas couper les ponts avec elle, aussi idiot que cela puisse paraitre.

Et aussi masochiste que cela semble, il voulait quand même qu’elle soit heureuse – et tant pis si ce n’était pas avec lui ! Mais il voulait savoir qu’elle le serait. Et avec la fin de l’année qui approchait, son anxiété ne faisait qu’augmenter. Elle ne lui parlait plus, ils ne s’engueulaient même plus. Comment pourrait-il garder ne serait-ce qu’un brun de nouvelles de la jeune fille ? C’était devenu une mission impossible. Et voilà à quoi se résumaient les dernières pensées du jeune homme. Sa mère lui avait dit que des filles, il en rencontrerait plein, et des bien mieux. Mais c’est le discours de toutes les mères, et elle n’avait pas réussi à le convaincre. Son père lui avait rigolé en lui disant que l’amour c’était pour plus tard et qu’il avait d’autres choses sur lesquelles se concentrer, comme les filles en générale. Ce sur quoi Charlie avait rigolé, mais au fond il n’était arrivé qu’à une conclusion : il devrait espionner Alix en cachette après Poudlard, et il trouvait ça carrément flippant. Il avait même essayé de la trouver sur facebook – mais les sorciers ne connaissaient pas tout ça.

Assis sur le côté du mur magique, quelqu’un sembla le traverser, ce qui fit sursauter le préfet qui releva la tête instinctivement. Et là ce fut le drame ; la victime de ses pensées était un peu plus loin sur la gare, surement avec sa famille. Merde, ne pas paniquer. Prenant son courage à deux mains, Charlie s’ébouriffa une nouvelle fois les cheveux, cachant bien ses yeux et replongea dans son téléphone. Avec un peu de chance, elle ne le reconnaitrait pas. Avec beaucoup de chance, elle passerait son chemin. Et avec le moins de chance possible, elle l’esquiverait simplement une fois encore.

Mais c’était sans compter sur la roue de sa valise qui se cassa à ce moment précis, le faisant perdre l'équilibre. Un mauvais tour du destin ou une simple boutade venant d’un sorcier aux alentours ? Toujours est-il que manquant de tomber, Charlie se releva immédiatement, faisant tomber l’un de ses écouteurs qui pendait sur son t-shirt et constata les dégâts. C’était un mauvais jour, semblait-il. Surtout que, et bien, elle était là.

– Barthelemy ! Quelle euh… Surprise vraiment j’pensais pas que tu me verr– que tu passerais si tôt dans le coin ! Qu’est-ce qui t’amène ?

Sourire débile pour une question débile. Il se maudit intérieurement, se répétant à quel point il était débile. Pour un débile, la question était de taille. On aurait dit un primaire. Il s’était redressé comme à l’armée pour lui parler, mais la question n’avait pas été pertinente.

– Nan enfin j’veux dire, je sais ce que tu fais là c’est que juste, euh... – raclement de gorge viril.

Il ne savait pas du tout quoi dire. Il ne voulait pas la voir tout de suite, là. Pas en parler maintenant, il n'y était pas prêt. En fait elle lui voulait quoi ? Elle l'avait ignoré tout ce temps et elle se pointait là, comme ça, devant du monde, pour lui foutre un râteau ou un truc du genre ? Naaaaaan. Ca se trouve elle avait oublié. Ca lui semblait possible, elle pouvait avoir oublié. Après tout, c'aurait très bien pu être un rêve ou un truc comme ça – lui même parfois se demandait s'il avait réellement eu le courage de faire ça. Ce qui était sûr c'est qu'à ce moment précis il n'en avait plus aucun, de courage. Mais il s'agissait de fierté à ce moment précis, et face à Barthelemy, on ne faisait pas tomber les murs. C'était une relation imposée, pas choisie. Une relation venue seule depuis le temps. Une relation sur laquelle il voulait cracher. Il enleva son deuxième écouteur et passa une main dans ses cheveux, les attrapant pour s'aider à réfléchir. C'était carrément délicat.

– T'es sous ton plus beau jour luv. La dernière fois que je t'ai vue aussi bien coiffée, tu sortais d'un match de Quidditch. Ne pas changer les habitudes.

Putain de relation. Mais en fait, il aurait plutôt fallu qu'il se taise, qu'il ne dise rien. Il se maudit une nouvelle fois – de toute façon il détestait ce moment précis. Changer le sujet aussi facilement, détourner son attention sur autre chose. Elle était mal coiffée, mais surtout, elle était très jolie. Et rien que pour ça, le préfet la détestait. Ca aurait du être interdit, ce genre de personnes. Les filles étaient vraiment trop chiantes.
Charlie détestait être en avance. C'était de bonnes habitudes que lui avait donné sa mère (encore une fille tient !) mais une malédiction pour lui.
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Alix Barthelemy
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Lun 28 Juil - 3:36




Rouge Gryffondor


Les vacances avaient été trop longues a son goût. Et trop courtes. Elle n'avait pas envie de retourner tout de suite à Poudlard bien qu'elle s'était royalement ennuyée a la maison. Pour cause, de ses trois frères pas un seul n'était rentré. L’aîné, Horatio continuait à chercher un appartement ainsi qu'un travail un peu partout dans le monde, guidé par le désespoir qu'était ça situation. Kerwan, lui en profitait pour passer les vacances dans la famille de sa petite amie. Restait Au nom de la lune, je vais te punir !. Le traître avait demandé la permission aux parents de prendre une année sabbatique avant de chercher du travail pour voyager lui aussi avec ses camarades diplômés.
Poussant son chariot devant elle, Alix poussa un soupir. Ses parents habitant dans un quartier moldu, il avait été compliqué de s'occuper seule et de devoir se charger elle même de tous les sorts de dissimulations a chaque fois qu'elle faisait un truc un peu amusant.

Sa mère lui jetait des petits coups d’œils ce qui amusa vaguement la jeune sorcière. L'instinct maternel a toute épreuve. Elle l'avait senti bien sur qu'elle était plus morose qu'a son habitude. Elle avait vaguement oublié de lui parler de sa dispute avec Light et de sa toute fraîche déclaration reçue en plein cours par ce type dont elle aimait bien se plaindre. Et de sa réaction absolument pathétique qui avait consisté a virer au rouge cramoisi avant de blablater un truc très philosophoque « JE moi pourquoi ok non les canards ? » Avant de partir dans les aiguës tel un adolescent fraîchement épanouis qui aurait préféré devenir muet que de sortir des sons aussi improbables. Voila.
Et puis ça lui avait épargné de parler de ce qui avait suivi. De sa longue fuite pour éviter le Gryffondor, absolument pas prête a dire quoi que ce soit, dévorée par la gêne. C'était pas bien, ça elle le savait déjà.

Bref elle aurait bien aimé encore quelques jours de répits en cadeau a la maison même si cela devait dire aucunes sorties au chemin de travers. Et comme si le monde lui envoyait un signe pour lui dire a quel point elle avait un bon instinct, un boucan effroyable la fit sursauté et tournée la tête vers la source du bruit. Tel un panneau publicitaire clignotant avec en prime une musique qui vous rentre dans le crane, Foxx était la, avec apparemment un problème de chariot, campant a côté de la barrière magique. C'était pas le moment. Tellement pas.
Se grattant le cou, brusquement plus droite, la jeune fille tenta de mettre a contribution ses connaissances sur les moldus. C'était maintenant ou jamais pour si son option lui serait autrement utile qu'avoir des points d'avance.

- Oh la la maman je crois que tu attires trop l'attention avec papa, le police se dirige vers nous. Vous feriez mieux de retourner a la maison en transplanant nan ?

En disant ces mots elle désigna une petite patrouille de militaires qui n'avaient rien avoir avec la police moldu... mais le concept de « militaires » étant trop long a expliquer... elle avait opté pour la facilité.
Audric Barthelemy qui n'avait depuis le départ aucune confiance dans le pantalon vert sapin que son épouse portait pour passer incognito ne se le fit pas dire deux fois, se retenant de clamer un « JE LE SAVAIS » qui lui aurait fait plus de mal que de bien. M'enfin rien qu'a sa tête il n'était pas compliqué de deviner ses pensées. Alix se retient simplement de lui dire que son short a motif de pingouin était d'autant plus bizarre que la tenue de son épouse. M'enfin. Détail que tout ça. Faire partie d'une famille de sang pur avait ce genre de petit inconvénient sur la facilité de se fondre dans la masse.
Claquant rapidement la biser a ses parents, Alix rassura rapidement sa mère avant que celle ci n'ouvre la bouche.

- Mais oui t'en fais pas je connais la gare par cœur depuis le temps, allez on se retrouve pour les grandes vacances !

Good. Job. Avec une pointe de lassitude elle poussa de nouveau son chariot avec ce sentiment de foncer (a vitesse modérée) vers les ennuis qu'elle fuyait peut être depuis trop longtemps.

- Barthelemy ! Quelle euh… Surprise vraiment j’pensais pas que tu me verr– que tu passerais si tôt dans le coin ! Qu’est-ce qui t’amène ? 

Apparemment elle n'était pas la seule a l'avoir aperçu puisque ces mots lui furent adressés sans qu'elle n'ait encore freiné.
Regardant Foxx avec un air quelque peu surprenant ( mélange de surprise et de gonflement des joues signe indubitable qu'elle cachait un sourire moqueur ). Mais comme souvent elle n'avait généralement pas besoin de dire grand chose, voir rien du tout pour que le Gryffondor s'enfonce de lui même.

- Nan enfin j’veux dire, je sais ce que tu fais là c’est que juste, euh... 

Bon elle devait l'avouer, elle n'était pas aveugle, elle l'avait pris par surprise. Ce qui était peut être encore plus surprenant. Plusieurs options lui vint a l'esprit, le ton qu'elle allait employer, les mots etc... mais comme disait son grand oncle Philibert « La spontanéité c'est comme  la violence, généralement vaut mieux penser avant mais parfois c'est sacrément utile ». Posant ses coudes sur les poignées de son chariot, un sourire s'étirant juste sur le coté droit de son visage, Alix pointa du menton le mur a coté de lui.

- Tu campes à coté de la barrière Foxx. Y a pas de mystère faut bien que je reparte a Poudalrd moi aussi.

Lorgnant le truc disgracieux qui pendait d'une de ses oreilles (qu'elle idée de se mettre des files a cet endroit...) Alix se retint de lui demander si c'était une sorte de boucle d'oreille pour homme chez les moldus. C'était pas trop le moment et pour tout dire même si elle le cachait encore bien, elle n'était pas si bien que ça dans ses pompes.

- T'es sous ton plus beau jour luv. La dernière fois que je t'ai vue aussi bien coiffée, tu sortais d'un match de Quidditch. 

Ne pouvant pas retenir une grimace en l'entendant avec son petit tic auditif, Alix passa pourtant rapidement a autre chose bien que dans le passé ses « luvs » a répétitions ne l'avait jamais beaucoup gêné.
Regardant son vieux sweat bleu nuit et son jean très simple enfoncé dans des bottines en toile beige, Alix regarda de nouveau le Gryffondor en faisant disparaître la légère couleur rose qui maculait ses joues.

- Ça s'appelle. Une queue de cheval. Un truc super cool quand on a beaucoup de cheveux et qu'on doit jouer au Quidditch ou qu'on ne veut juste pas être dérangé par eux. C'est fascinant hein ?

Mais puisqu'il essayait le chemin de l'humour, ok ! Essayant de se détendre et de suivre son exemple elle sorti la première connerie venue. Ça plutôt que de rougir de nouveau et de se dandiner comme une jouvencelle.

- Je peux pas en dire autant Foxx tu avais oublié que le Poudlard Express était gratuit et qu'on n'avait pas besoin de payer son billet ?

Pointant de menton son gobelet a café, elle se fit fortement violence pour ne pas se retourner, espérant que ses parents aient effectivement disparus.


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Ven 15 Aoû - 23:01

Come and get your love !
Eeeey Eeeey

Quelle reparte à Poudlard, elle aussi. Il sourit à cette remarque. Alix Barthelemy avait de la répartie, ou plutôt Charlie Foxx posait des questions idiotes. Il posa son épaule sur le mur qui faisait l’angle de la barrière et la toisa. Il en aurait presque été arrogant. Il était rare pour lui de ne pas la voir habillée de son uniforme obligatoire – c’était une sorte de choc amère. Parce que s’il ravalait sa fierté, il lui aurait dit que le jean pouvait bien lui aller. Mais voilà, il ne dirait rien. Parce que la situation ne s’y prêtait pas. Parce que rien ne s’y prêtait. Il soupira en entendant ses paroles. Il passa une main sur son front, se demandant un instant comment réagir, fermant ses yeux. Ils évitaient tous les deux ces paroles, ils évitaient ce moment où elle devrait lui balancer qu'elle le détestait, qu'elle n'aurait jamais rien en commun avec lui. C'était ridicule. Il aurait voulu que ça soit déjà fini, que tout soit dit et que tout continue comme si de rien ne s’était passé; il était fort détestable de regretter quelque chose. Il lui sourit gentiment. Une drôle d’action pour un garçon censé la détester.

« Je suis à moitié moldu Alix, il y a certaines choses qui n’ont pas d’équivalent dans le Poudlard express, comme le cappuccino » expliqua Charlie. « Tu veux gouter ? » demanda-t-il en lui tendant légèrement le gobelet.

Et là c’est le drame. Il se rend compte de ses paroles, de la soudaine approche trop risquée. Du Alix, de tout. Ce n’en était pas une, mais c’était étrange comme il voyait chaque mot sorti de sa bouche autrement. Comme il voyait chacun des sourires de la jeune fille comme un moyen sadique d’enfoncer un couteau dans une plaie. Une parole anodine semblait soudain une sorte d’approche qu’il ne voulait pas forcément aborder à la base. C’en était presque fatigant. Il se demanda un instant si le mieux n’était pas encore de se taire, de ne rien dire et de l’écouter parler jusqu’à ce qu’elle se lasse et qu’elle décide d’aller dans un compartiment aléatoire du Poudlard Express. Il fallait maintenant qu’il revienne sur ses mots, avant qu’elle ne croit que cette fausse tentative d’approche en soit réellement une.

« Laisse tomber » dit-il en se renfrognant et en ramenant le gobelet doucement vers lui. « Enfin désolé » continua-t-il en détournant son regard pour regarder un peu plus loin.

C’était carrément la honte. Il avait presque l’air d’un adolescent timide – non, pardon, il était un adolescent timide. Mais il ne put s’empêcher de lui lancer un regard discret, ou pas si discret que ça, puisqu’elle avait bien vu. Il fallait qu’il enchaine sur quelque chose. Il n'était pas très doué pour faire la conversation. Il était bien plus doué pour écouter. Mais Charlie Foxx oublia un instant que Barthelemy était en face de lui et décida d'être normal. De lui faire découvrir son univers, en quelques sortes. Celui qu'elle ne connaissait pas, que peu de sorciers reconnaissaient réellement. La culture moldue était si différente. Pourtant, bien que moins magique, bien que moins intéressante et étonnante – du moins du point de vue d'un né-moldu – elle possédait sa propre magie, et Charlie ne pourrait pas vivre sans elle. Il se partageait entre technologies et sa magie. Il ne se retrouvait pas plus dans l'un que dans l'autre ; il était un moldu comme un sorcier, et ne comprendrait jamais le racisme qui avait lieu de la part des sangs-purs. Bien qu'il regretta souvent de ne pas en avoir été un ; un complexe qui commençait lui aussi à s'envoler, à mesure que le temps passait.

« Ou la musique, elle est très différente aussi. » dit-il en agitant un de ses écouteurs dans sa main, pour lui montrer.

Il haussa les épaules et se redressa, reprenant appui sur ses deux jambes plutôt que sur le mur qui le soutenait jusqu'à maintenant. Il n’avait pas fallu longtemps au garçon pour remarquer le regard intrigué d’Alix sur le petit gadget blanc un peu plus tôt; il sourit, posa son gobelet en carton avec écrit « Candy » sur un des cartons de son chariot – les mecs de Starbuck ne comprenaient jamais rien – et attrapa le deuxième écouteur entre deux doigts. Il se montrait soudain bien bavard, pour un Charlie Foxx. Il contourna le chariot d’Alix pour se retrouver à côté d’elle, et brandit les deux écouteurs dans chacune de ses mains.

« T’as peur ou je me fais des films, Barthelemy ? » dit-il en approchant les petits objets blancs des oreilles du capitaine de Quidditch, un sourire en coin. « T’inquiètes, » continua-t-il pour la rassurer. C’te blague, il était tellement rassurant.

Il faillit la remercier de s’être fait une queue de cheval, grâce à ça, c’était plus facile. Il posa doucement les écouteurs dans ses oreilles, et regarda son Ipod – Come and get your love de Redbone. Le sort s’acharnait contre lui. Il crut s’étouffer en voyant la musique. Il ne savait pas quoi faire, la laisser écouter ou changer. Et perdu, il laissa ; parce que lui détestait qu’on change de musique, et surtout, parce qu’elle était assez sympa. Du moins pour le jeune garçon. C'est sa mère qui la lui avait fait écouter, durant les vacances. Elle lui avait fait un mixte de ses musiques de jeunesse, et il les écoutait depuis, parce qu'elles étaient relativement relaxante, et que ça lui faisait un peu oublier Poudlard et ce qui va avec; mais ça ne valait en rien ce bon rap américain.


La situation était encore plus ridicule que ce qu’il n’avait jamais imaginé. Rien que le titre le mettait mal à l'aise, alors que ce n'était qu'une musique. Et que le hasard. Il préféra regarder au loin plutôt que d’essayer de lire si elle aimait ou non ce qu'il lui faisait écouter, et n'osa même pas regarder si ses yeux voulaient lui envoyer un message. Il vit deux sorciers — leurs tenues étaient très – voire trop parlantes. Il haussa les sourcils et enleva un écouteur des oreilles de la jeune sorcière en tirant doucement sur le fil de l’écouteur, mais sur le côté, histoire que ça lui fasse pas mal. Il se sentait soudain, ou plutôt pour changer, extrêmement mal à l'aise. Parce qu'il se sentait observé. Et surement pas par n'importe qui.

« C’est tes parents qui nous regardent là bas ? » demanda-t-il en pointant du menton les deux gens plus loin. Il leur sourit et baissa légèrement sa tête en signe de salut, simple politesse.

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Mar 26 Aoû - 16:05


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Rouge Gryffondor


La situation était gênante. Tout était gênant pour elle depuis fort longtemps, où du moins en avait elle cette impression. Mais comme pour tout, elle s'y était faite. Avec difficulté, certes, mais puisqu'elle y était obligée, il fallait s'adapter.
Charlie lui souriait, alors elle lui souriait en retour. Sans condescendance, sans pitié, avec simplement cette justesse qu'un sourire possède lorsqu'il est vrai. Elle savait encore faire cela sans se forcer car ainsi était elle faite. Même si elle se savait en équilibre précaire avec lui et qu'un simple petit rien de sa part pouvait devenir blessant, elle ne pouvait rien faire contre les muscles de ses joues qui continuaient a vivre leur vie comme cela leur chantaient.
Son sourire avait donc encore cette chaleur spontanée qui la caractérisait mais les mains qu'elle avait croisé sur le bras du chariot étaient elles désespérément froides. Ce qui n'avait rien d’inhabituel en fait. Ses mains avaient toujours été froides. Mais aujourd'hui elle le constatait avec la vague a l'âme. Elle aurait aimé être moins... elle et un peu plus amicale. Même si Charlie ne pouvait pas sentir la froideur de ses doigts. Alix, elle la sentait. Et cela suffisait pour qu'elle se sente coupable. Elle pouvait lire les efforts dans les yeux du Gryffondor alors que son sang continuait a refuser de se diffuser plus loin dans son corps.

Elle était irrécupérable. Lui aussi. Lui tendant son gobelet, Alix haussa les sourcils, curieuse de ce qu'il pouvait bien contenir. Bien sûr qu'elle voulait bien goûter, après tout quand il s'agissait de son estomac plus rien ne lui traversait le cerveau. Une boisson moldu devait bien valoir une boisson sorcière hein ? Alors que ses coudes avaient remplacés ses mains sur le guidon de son chariot, elle n'eut pas le temps de se relever pour tendre la main qu'il récupérait déjà son verre. Avait il peur qu'elle refuse son offre ? Il lui demandait de laisser tomber en présentant ses excuses ce qui eu pour effet de lever un peu plus haut le sourcil de la jeune fille ainsi que le coin gauche de ses lèvres.

- Tu as peur que je crache dedans ?

Le Gryffondor la maintenait dans son champ de vision par des coups d’œil discrets mais qui ne servaient pas a grand chose puisqu'elle même ne le quittait pas du regard. Idiot. Il devait d'ailleurs s’apercevoir que son attitude était un peu bête puisqu'il décida de se relever en amorçant un nouveau sujet de discussion basé sur la musique.
Alix s'attendait a beaucoup mais pas a ce que son bras se tende vers elle pour insérer dans son oreille le truc en plastique filasse qui avait pendu il y a quelques minutes dans ses propres oreilles en insinuant qu'elle avait peur ou une connerie du genre.
Ses joues s'étaient gonflées, elle aurait pu lui sortir une nouvelle réplique cinglante mais la musique qui raisonnait soudainement dans son oreille l'en empêcha. Elle en avait entendu parler dans le cours d'études des moldus mais elle n'avait jamais eu l'occasion de comprendre ce que cela faisait vraiment  d'avoir de la musique directement dans les oreilles. Peut être un jour quelqu'un inventerait un objet sorcier pour imiter cet objet moldu mais a sa connaissance ce n'était pas encore le cas.

La jeune fille tout a ses réflexions sur la particularité de l’inventivité moldu ne faisait pas encore attention aux paroles. Pas encore. Quand ce fut le cas, la surprise sur son visage fut remplacée par une nouvelle bouffée de gêne intense qui se traduisait chez elle par une torsion de la bouche. Foxx faisait il donc exprès de la mettre dans cet état pour rigoler d'elle a ses dépens ?  
Tournant son regard vers lui, empli des feux de l'enfer, elle se calma pourtant instantanément en le voyant au bord du suicide. Sa connerie était un crime qu'il expiait déjà sans son aide.
Choisissant a son tour de faire comme si de rien était, Alix attendit que la chanson se termine.
Lorsque ce fut fait, il lui retira le machin de son oreille en tirant dessus souplement. Elle ne savait pas quoi dire. Devait elle lui dire qu'elle avait aimé ou juste se taire ?

« C’est tes parents qui nous regardent là bas ? »

Se retournant, elle ne put qu’acquiescer. Quel était donc ce karma de merde. Se redressant cette fois parfaitement elle fit fasse a ses parents qui chuchotaient entre eux. Alix chargea tout ce qu'elle pouvait dans ses yeux dans l’espoir que cela les fasses partir. Son ventre se tordait a la simple idée qu'eux s'en fassent trop. Elle ne savait pas si cela fut efficace ou non mais ils partirent d'eux même a son grand soulagement alors qu'elle avait désormais qu'une seule envie, se dédouaner face au préfet.

- Pardon. Je leur avais bien demandé de partir mais la curiosité est plus forte que tout hein ? Ils ne sortent que rarement dans le monde moldu.

C'était peu dire. Sa famille avait beau habiter en plein cœur d'un quartier moldu, il n'étaient jamais sortis plus loin que leur jardin ou en cas de pénurie de chocolat à la petite épicerie du coin de la rue. Grâce au boulot de son père leur maison devait être la plus entourée de sortilèges de tout Londres, ses frères et elles ne s'étaient jamais privé de jouer dans le jardin avec des balais.  

- On a pas de moldus dans la famille ça facilite pas les choses pour se fondre dans la masse.

Se grattouillant une joue, elle lui adressa un sourire un peu désolé, espérant que la scène ne l'avait pas mis mal a l'aise ou qu'il ne trait pas dans son fort intérieur ses parents de péquenauds.



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Ven 12 Sep - 19:55

Come and get your love !
Eeeey Eeeey

Il la regarda acquiescer alors que son visage disparaissait pour fixer les deux individus un peu plus loin. Son coeur se pinça lorsque la première pensée qui lui vint à l’esprit fut de la trouver belle ; ça devait être l’angle, et la queue de cheval, ou il ne savait quoi qui faisait qu’à ce moment précis, il aurait voulu qu’elle soit à lui. Les rêves étaient beaux, mais douloureux. Alors il se contenta de quitter ses cheveux du regard pour les remonter sur ses parents ; ils étaient originaux, quoi que de véritables sorciers. Leurs vêtements le fit sourire gentiment; les sorciers étaient véritablement unique et reconnaissable parmis une foule de moldus. Ils s’éloignèrent, surement pour aller transplanter dans un endroit moins visible, et Alix se retourna de nouveau face à lui.

« Ils ont l’air sympa » déclara en toute honnêteté Charlie, un petit sourire aux lèvres. Beaucoup moins snobs que les siens, aussi. Peut-être était-ce à cause du naturel que Charlie ne trouvait que chez les sorciers, loin d’un monde surfait dont il n’arrivait pas à se détacher.

Il l’écouta d’une oreille ; lui aurait voulu que ses parents soient sorciers, peut-être parce qu’être enfant de moldus avait été un complexe longtemps. Non pas qu’il ne les aimait pas – il les aimait profondément et en était très proche – mais il aurait voulu connaitre le monde magique plus tôt. Y être intégré dès ses plus jeunes années, ne pas être étranger à la moitié des choses qu’il voyait.

« Même pas un vieil oncle moldu ? » questionna-t-il avant de boire une nouvelle gorgée de son moccachino.

C’était comme un malaise qui s’installait en lui. Il n’était pas raciste des sorciers, loin de là. Pourtant – pourtant, il estimait que les sorciers dits « purs » étaient destinés à le rester. Sans même savoir l’expliquer, il pensait qu’ils valaient mieux – qu’ils étaient certainement plus forts, et que c’était une puissance qu’ils devaient conserver. Il ne lui était jamais passé par l’esprit qu’Alix Barthelemy ait pu l’être ; si rares, il savait à peine s’il y en avait à Poudlard. Il se sentait soudain mal – pas d’être face à elle, elle ne changeait pas pour autant. Mais plutôt la simple idée d’avoir pu se déclarer à une sang-pur, souiller son sang, le rendait maussade, un gout amère qui s’étalait sur son palet. C’est en y réfléchissant un peu plus qu’il se rendait compte qu’il ne connaissait pas du tout la jeune fille ; que ce qu’il ressentait n’était basé que sur les aperçus qu’ils avaient eu l’un de l’autre, de ce côté indépendant. Il ne savait pas même qui elle était, et en y réfléchissant, c’était l’une des premières réelles conversations qu’ils avaient. Et c’était encore pire d’en prendre conscience – il n’avait pas intérêt à se louper. Pourtant, la savoir sorcière de pure souche lui interdisait une toute autre proximité. Alors qu’il se rendait compte de l’erreur qu’il avait faite ;

« Oh merde. T’aurais pu le dire avant » dit-il en passant une main sur son visage, scandalisé. Il était totalement perdu, il allait se louper. D’une certaine façon c’était vrai ; c’était comme si elle lui avait menti toutes ses années. Se serait-il permis de lui manquer de respect comme il l’avait toujours fait ? De la traiter de simple fille incapable et d’essayer de la battre un peu dans tout ce qu’ils entreprenaient ? C’était ridicule, mais Charlie avait l’impression qu’il ne s’en remettrait jamais; ça craignait ! Il se racla la gorge.

Il avait bien compris plus tôt qu’elle voulait de son moccachino. Il ne lui avait pas donné parce qu’il avait estimé que c’était quelque chose qu’elle ne voudrait pas, ou peut-être sa salive lui faisait-elle peur – comme elle l’avait deviné, mais maintenant, c’était une autre histoire. Il lui tendit la boisson ; « Tiens ».

Elle lui était dorénavant supérieure. Et ça le faisait déjà bouillonner de l’intérieur. Et ça lui donnait envie de lui arracher les yeux. Mais avec amour. Mais plus que tout, il voulait s’arracher les yeux à lui. Tu m’étonnes qu’elle l’ait rejetté ! « ‘Tain ! » dit-il en croisant les bras et en s’appuyant sur le mur, yeux détournés de la jeune fille. « tu fais chier » grogna-t-il entre ses dents, la tête tournée loin de la blonde.

Il voulait s’enterrer. Encore plus qu’avant.

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Alix Barthelemy
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Ven 10 Oct - 0:02




Rouge Gryffondor


Mais ou avaient ils achetés leur vêtement moldu d'ailleurs. C'était une question qui méritait de s'y attarder. Mais vu qu'elle n'était pas seule, peut être n'était ce pas le meilleur moment pour y réfléchir. Et puis d'ailleurs Foxx lui posa une question qui la fit hausser un sourcil avec surprise. Elle le dévisagea quelques secondes pour être certaine qu'il ne cherchait pas a se moquer d'elle avant de noter la sincérité qui marquait sa question.

Mince. Elle l'avait pas crié sur les toits, certes. Parce que bon. Les grandes familles étaient assez connues dans le monde sorcier pour qu'elle ait a crier sur les toits de Poudlard qu'elle était (mystérieusement) une sang pure. Puis d'ailleurs elle n'y avait jamais porté une grande importance, ça ne changeait pas grand chose a sa vie. A part a Noël, les réunions étaient tout de suite assez peuplées.
Haussant les épaules, elle fouilla dans sa mémoire a la recherche d'un souvenir ou elle l'aurait au moins dis a Kalev ou Garfield. Ou voir a Light. Nan. Nan ? Nan. Bon.
Nan. Si elle en avait dis un mot a Garfield ce crétin aurait rigolé en l'imaginant en robe a colle serré et jupe bouffante ou une connerie du genre. Et Kalev lui aurait demandé un tuperware des restes de son Noël avec le caviar en croûte.

Avec prudence, elle se racla un peu la gorge avant de répondre sobrement un superbe :

« Nan ».

C'était suffisant a vrai dire. Avec un peu d'incrédulité mélangé a une pointe de dédain elle vit la physionomie du rouge changer, comme si elle venait de lui annoncer qu'il existait un roi sorcier. Lorsqu'il finit par lui dire qu'elle aurait pu lui dire avant Alix gonfla ses joues et expulsa l'air d'un seul coup. Elle avait envie de s'en aller. Elle voulait dire un tas de chose mais aucun mots bien particuliers ne pouvait définir le mélange obscur de sa pensée. Mais bon, Alix étant Alix, elle allait essayer. Avec finesse of course. Il lui tendait son café comme on offre un objet inestimable a une personne qui le mérite tel un héro.

- C'est pas possible t'es vraiment un crétin. Ça aurait changé quoi. Tu serais parti faire la courbette a mes parents ? T'aurais pleuré a chaque fois que j'aurais ouvert la bouche ? Si c'est le cas ouais j'aurais peut être dû le dire avant.

Fermant son clapé, elle balança de gauche a droite sa tête, continuant a hausser les sourcils et écarquillant les yeux comme si elle une nouvelle dimension s'ouvrait a elle.
Son café a la con il pouvait le garder. Si la seule chose qui emplissait son crane était de vieux contes sorciers sur les effets magiques des sangs purs alors elle ne pouvait plus rien pour lui. Qui de leur jours croyait encore a ça. Hein ? Personne. Enfin presque personne. Mais ceux qui y croyaient été des raclures de toute façon. Comme.. bref.
Ne faisant pas un geste pour attraper la boisson, elle releva la tête pour le dévisager, une grimace sur les lèvres, osant enfin poser une question qui se toute façon aurait fini par être posée puisqu'elle lui brûlait les lèvres.

- T'es raciste c'est ça ? T'as pas de considération pour les aux autres sorciers ? Si je te l'avais dis plus tôt tu m'aurait considéré comme supérieure sans que j'ai quoi que ce soit a prouver ?

Pau've type. Elle l'écoutait a peine pleurnicher sur son sort alors qu'il faisait son cirque de type « qui a des valeurs tavu », appuyé sur le mur, les bras croisé, le regard au loin... la caricature parfaite.

- T'es con. C'pour ça que je te suis supérieur et que je le serais a jamais, pas parce que mes crétins d’ancêtres avaient des pulsions consanguines.

Poussant son chariot en le dégageant de sa position actuelle, elle bouscule Foxx de son épaule et sans le regarder passa par la barrière magique, fulminante et stupéfaite d'avoir toujours fréquenté un de ces êtres rares qui vivent d'avantage dans le passé que dans le présent.

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Jeu 2 Avr - 20:09

Come and get your love !
Eeeey Eeeey

Il ne l’avait pas agressée. Il ne lui avait rien fait, et elle s’emballait. Et ça énervait Charlie. Il avait fait quelques efforts. Pour ne pas s’énerver, pour savoir garder son calme. Mais le ton, condescendant et encore, que prenait Alix à ce moment précis faisait monter en lui une rage qu’il pensait avoir mis derrière les barreaux. « Arrête avec tes conclusions hâtiv-, » tenta-t-il de placer. Mais elle était bien trop engagée sur sa phrase, sur son idée de racisme, sur il ne savait trop quoi qui l’avait énervée. Charlie était certainement con, certainement misogyne, mais raciste ? Ce n’était pas approprié. Il n’avait rien dit, rien qui aurait pu faire penser à quelqu’un de normal ce genre de chose. Raciste n’était pas un mot juste. Raciste était tout le contraire de ce qu’il était. Il avait de la considération pour ceux qu’il pensait plus puissants, c’était vrai. Il les respectait, c’était vrai. Il les jalousait même, peut-être à cause de son complexe d’infériorité bien trop croissant. Elle avait surement raison, il ne se serait surement pas permis certaines choses, s’il l’avait su plus tôt. Mais ce n’était pas du racisme : il ne l’aurait pas rejetée pour autant, et au final, en vu de son caractère, de leurs caractères, les choses en seraient surement revenues au même : il l’aurait haïe. Autant que ce qu’il la détestait actuellement ? Surement pas.

Sans qu’elle ne s’en rende compte, ça aurait tout de même effectivement changé une chose : il ne se serait jamais permis de lui parler de ses sentiments. Et ça, ça lui aurait épargné pas mal d’émotions bizarres survenues dernièrement. Dire qu’il comptait s’excuser. Elle pouvait toujours se mettre ses excuse où il pensait, sang-pur ou pas. Cela aurait même changé deux choses, mais ça aussi, elle ne s’en rendait pas compte : il n’aurait pas eu l’impression d’être face à une étrangère, maintenant. Finalement, il ne la connaissait pas. Et ne voulait plus la connaitre. Elle avait raison, comme toujours : il était surement trop con. Elle le bouscula, de façon à ce que son dos se retrouve contre le mur. Il laissa tomber la boisson. Il ne retiendrait pas plus longtemps sa colère. Respirer, lui avait-on dit. Penser à autre chose, penser à rien. Il ferma les yeux une seconde, toujours appuyé sur le mur, pour tenter de récupérer son calme. Inspirer. Expirer. Et merde. Qu’ils aillent tous au diable ! Dans un élan, il se redressa, attrapa sa valise, quitta le mur et passa à son tour la barrière. Il ne lui fallu pas longtemps pour repérer sa crinière blanche dégueulasse. Il la rattrapa rapidement.

« Putain mais pour qui tu te prends ! » avait-il balancé en l’attrapant par le bras, peut-être un peu plus fort que prévu, puisque quelques rares personnes se retournèrent en l’entendant. Il la relâcha brutalement. « Tu te crois soudain tout permis ? T’es persuadée que t’as plus d’impact ? Que ça te donne tous les droits ? Vas te faire foutre Barthelemy. » Des paroles crachées, remplies de haine. Finalement, elle n’était pas différentes des stéréotypes sur les sang-purs. Persuadée d’avoir toujours raison, ne se baser que sur ses propres idées, ne pas avoir la patience d’écouter les explications des autres, peut-être parce qu’elle était bien trop supérieure pour avoir de la considération pour qui que ce soit, aussi con le trouve-t-elle. Ca, c’était une pensée putain de raciste, et elle devait avoir raison, il devait être raciste. Mais qu’envers elle, parce qu’elle était surement la plus conne de tous les sang-purs « Tu veux savoir ce que ça aurait changé ? Tu veux savoir, c’est ça ?! » Puisque ses conclusions semblaient si vraies à ses yeux. « J’aurais - J’aurais pas eu la prétention d’espérer quoi que ce soit de ta part. Ca nous aurait arrangé tous les deux. ». Pour lui c’était clair, il n’avait pas besoin d’en rajouter. Avait-il réellement besoin de se justifier ? Surement pas, pas à ses yeux. Ca lui aurait épargné pas mal de trucs, en fait. Il était peut-être un peu fermé, peut-être qu’il voulait que les sang-purs se préservent, ou plutôt, lui ne valait pas la peine d’en fréquenter un. Toujours ce même complexe qui le rongeait, un manque de maturité absurde.

«  Reste dans ton monde de conneries où tu te crois assez bien pour juger. J’ai pas besoin de gens condescendants. » J’ai pas besoin de toi. Mensonge, encore, bien que ce fut entièrement vrai sur ce moment même. Qu’il ne reste pas là, il n’avait de toute façon plus rien à lui dire. Il s’écarta de plusieurs pas et, sac porté sur l’épaule, grimpa dans le wagon à côté. Qu’ils ne se parlent plus, que lui ne brûle plus de ces pulsions meurtrières. Et en disant ces dernières paroles, il avait comme l’impression qu’ils ne se reparleraient plus. Jamais, que cette relation déjà plus que bancale qu’ils entretenaient prenaient fin dans ces mots. Actuellement, sur ce moment, ça lui allait. Plus jamais il ne voudrait lui adresser la parole, alors que quelques minutes auparavant, il ne souhaitait qu’une chose : son bonheur. Comment de cette simple volonté, une volonté de s’excuser, qu’elle vive sa vie, qu’elle soit heureuse, avait pu se transformer si rapidement en une volonté de ne plus jamais lui reparler, ne plus voir sa gueule, qu’elle souffre et qu’ils ne se soient jamais connus ?

Il jeta son sac dans un compartiment et s’assit, toujours énervé. Ses écouteurs retrouvèrent ses oreilles, il augmenta le son. Une fois le train parti, cela ne marcherait plus. Jambes écartées, bougeantes à cause du stress, de l’énervement, de ce tout, il posa sa tête contre la fenêtre pour regarder le quai. Bientôt, le train partirait. Une dernière ligne droite à Poudlard, encore quelques mois, et il n’aurait plus jamais à la revoir. Comment est-ce qu’il avait pu être assez con pour tomber amoureux d’une fille comme elle ?

Il s’en souviendrait dans quelques jours. Quelques heures.



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