Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
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serpentard
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serdaigle
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gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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✖ Objection votre honneur. C'est MON chapeau. ▬ L'histoire de deux blaireaux. [Lix] Terminé.

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Dim 15 Sep - 22:20
     


Alix & Light


Elle a sa petite main dans la mienne. Elle est tiède, douce et potelée. Je la porte à mes lèvres pour y déposer un baiser fraternel. Quand je lève les yeux vers elle, elle me regarde avec ses grands yeux bleus, sa bouche formant un ''oh'' et ses fins cheveux flottant au vent. Face à ses joues rougies, à cette bouille, je fond. Je craque. Mes yeux s'embrument. Elle va tellement me manquer. Je promet de penser tous les jours à elle, d’accrocher son portait partout ; Grande Salle, salle de cours, dortoirs, couloirs, toilettes. Je scanderai son nom à travers le château. Tout le monde la connaîtra. Elle sera populaire avant même d'être scolarisée.

- « Light... »

J'ai la mâchoire qui tremble et je me mord la lèvre inférieure pour me retenir. Mais je ne peux rien y faire ; mon nez me pique et les larmes me montent aux yeux. Aahh... Poudlard... J'attendais ce jour depuis longtemps. Ce jour où moi aussi je pourrai entrer dans le château et utiliser la magie à tout bout de champs. Je savais ce qui m'attendais. Une année de scolarité ponctuée de quelques vacances par-ci par là. Je pourrai les revoir... A noël par exemple. Mais je pensais pas que ce serait si dur de partir. De quitter mes parents. De quitter ma sœur. Moi j'avais imaginé un départ en fanfare. Sous des applaudissements et des cris de joies. Malheureusement, les festivités ne sont pas pour moi. Ma mère me regarde, compatissante. Elle sait à quel point j'aime Maddy. Elle se baisse de façon à ce que ma cadette soit à la même hauteur que moi.

- « Allez, dis au revoir à ton grand frère ma chérie. »

Elle l'approche de moi, suffisamment pour que je puisse coller mon front contre le sien. Je renifle, souriant malgré tout. Elle rit quand elle frotte son nez contre le mien. Elle agrippe mes cheveux et tire dessus. Je ne pigne pas, pour une fois. Elle me fais un bisous baveux mais fraternel sur les lèvres puis je me redresse, essuyant mes yeux d'un revers de manche. Nous sommes sur le quais. Mes parents m'ont accompagnés jusqu'au train. Mes affaires ont été embarquées et je prie intérieurement pour les retrouver en bon état à la fin du voyage. J'adresse un dernier signe de la main à ma famille puis je me retourne dans le but de monter dans le train. Je laisse passer un, deux, trois enfants avant moi avant de prendre l’impulsion nécessaire pour gravir la grande marche.

Puis je m'arrête. Le regard figé sur un point en particulier. Mes yeux sont tombés sur une silhouette féminine mais plus que ça, c'était le couvre chef de la morveuse qui m'intriguait. C'était. Le. Même. Chapeau. Que. Moi. Mon regard glisse vers le sien. Elle me regarde elle aussi. Je ne cille pas, elle non plus. Elle a quelque chose d'agressif en elle mais, je ne me laisserais pas impressionner pour autant. Je fronce les sourcils, lèvres légèrement entre ouvertes. Elle a les cheveux blancs, bizarre pour son age. Ou alors... c'est une vielle naine qui essaie de se faufiler parmi les élèves. Cela dit, son visage me paraît pas vraiment ridé. Enfin, avec la magie heen... on peut tout faire. Je la dévisage clairement et je sens qu'elle en fait autant que moi. Elle n'a pas le droit. Non pas le droit d'avoir le même chapeau que moi. Pas le jour de la rentrée. Pas le jour de Poudlard. ELLE SE PREND POUR QUI HEEN ?!

Elle rompt notre échange électrique en grimpant finalement dans le train. Je reste deux, trois secondes sur place, un peu ailleurs avant de l'imiter. En rejoignant ma cabine, j'ouvre la fenêtre en saluant toute la foule (oui, même ceux que je connais pas) Le train démarre. Puis on s'éloigne tandis que, la tête dehors, je hurle à plein poumons. Je m'affale finalement dans mon siège sans d'abord prêter attention à mes colocataires. Je rêvasse, songeant à mes futurs cours, aux futurs vacances et à mes retrouvailles familiales. A cette fille.. cette copieuse, voleuse, escroc de chapeau. Mais surtout à tous les buffets auxquels j'aurai droit.


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Alix Barthelemy
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Mar 17 Sep - 14:44




La vieille naine et le pleurnichard


Là-bas, le roux façon viking avec quelques poiles en menton qui adorait passer sa main dans ses cheveux a chaque fois qu'une jolie sorcière passait devant lui, c'était Horatio, Gryffondor, 17 ans. Plus tard, Alix l'imaginait devenir Mannequin sorcier.
Assise sur sa valide, la gamine regardait ses frères un à un.
Sur la droite, près de la colonne ou se trouvait une grande horloge non loin d'eux, il y avait Kerwan, Serdaigle, 15 ans. Il cherchait a faire comprendre a son plus jeune frère quelque chose au sujet d'un livre, Alix n'avait  pas vraiment essayé de savoir quoi. Plus grand que l’aîné, les cheveux brun et encore plus long qu'il attachait en queue de cheval, son air était plus placide mais il ne fallait pas s'y tromper, il était plus vicieux qu'Horatio.
Enfin Lowell, 13 ans, lui n'était pas scolarisé a Poudlard. D'un tempérament plus emporté que sa fratrie, il regardait Kerwan en fronçant les sourcils absolument pas convaincue des dires de son frère. Le dernier des fils ressemblait tout aussi fort au Gryffondor et au Serdaigle mais il avait coupé ses cheveux blonds très près du crane, renforçant la dureté de ses traits aiguisés.

Lowell ne faisant pas sa rentrée ce jour ci, avait simplement accompagné le reste de sa famille.  Barthelemy qu'il était, jamais il n'aurait avoué qu'il était surtout là pour souhaiter a sa petite sœur une bonne année dans le monde sorcier et courage pour supporter les deux autres qui n'allaient pas manquer de se montrer protecteur pour le temps qu'il leur restait a Poudlard.
Enfin... protecteur... c'était un bien grand mot. Cela faisait des années qu'ils endurcissaient la petite, elle n'allait peut être pas avoir besoin de beaucoup d'aide. Non mais sait on jamais, comme cela, vu de l'extérieur elle était jolie leur petite sœur. Même sa fraîche décoloration n'avait rien enlevé de ses charmes. Il suffisait qu'un morveux la regarde de trop près...

Alix n'était pas au courant de ce qui se jouait dans les cranes atrophiés de ses frères mais se doutait qu'elle allait devoir s'imposer si elle voulait qu'ils lui fichent la paix. Regardant avec admiration la baguette qu'elle avait acheté il y a peu chez Ollivander, elle se permit un plus grand sourire que d'habitude et la rangea dans son jean.
Glissant de la valise qui lui servait de siège, elle chercha des yeux d'autres potentiels premières années.
La jeune fille fronce les sourcils en apercevant un blondinet qui a l'air d'être sur le point de pleurer faisant un bisou sur les lèvres de sa soeur Berk.
Elle détourne vite le regard et préfère aller voir ses parents qui la regardent un peu tristement. Elle était la petite dernière a la maison.

- Tu n'as rien oublié? Tu as ta baguette? L'argent qu'on t'a donné? Ne dépense pas tout dans le train surtout! Bon c'est bien.. c'est bien.

Madame Barthelemy a l'air inquiète mais c'est avec un mélange de tristesse et de joie qu'elle fait deux gros bisous sur les joues de son unique fille. Alix adore sa mère, elle lui fait un câlin sans aucune gène pour l'apaiser.
Beaucoup de ringards pour se la jouer n'en feront peut être pas a leurs parents. Ils sont idiots. En se détachant de sa mère, Alix se fait soulever dans les airs par son père qui jusque là n'avait pourtant pas eu l'air de s’inquiéter plus que ça.
En la serrant contre lui, il approcha ses lèvres de son oreille.

- Si Kerwan t’embête et que tu veux vraiment t'en débarrasser, rappelle lui qu'a chaque fois qu'il voyait un gnome dans le jardin quand il était petit, il se mettait a hurler et s'enfermait aux toilettes. Et si c'est Horatio, qu'il avait voulu marier la chouette familiale a celle que papi et mamie lui avait offerte. Ça les calmera.

La petite fille le regarde avec de gros yeux avant de tourner la tête vers ses imbéciles de frères. Son père vient de lui donner une arme précieuse. Elle s'en souviendra. L'embrassant sur la joue en pouffant, elle fut reposée au sol.
Horatio revenu parmi eux, attrapa la valise de sa sœur en guidant la sienne avec sa baguette.

- On devrait y aller pour avoir le compartiment que l'on veut. Tu veux venir dans le mien Alix?

C'était gentil de sa part! Mais elle n'avait pas particulièrement envie de passer un voyage entier avec lui et ses potes... nan. Nan vraiment pas. Elle refusa avec un grand sourire ce qui n'eut pas l'air de blesser son grand frère. Partant devant pour s'occuper des valises, il fut suivi par Kerwan juste après avoir fait leur adieux a leurs parents.
La petite, elle, se retourna pour saluer une dernière fois, sur les marches du train et se figea. Monsieur morve était là. Avec le MÊME chapeau qu'elle. Elle venait de le mettre par fantaisie et ne s'attendait pas a se qu'un autre ait fait de même... et c'était absolument le même, le jumeau du sien.
Comment un type aussi pleurnichard pouvait porter le même couvre chef... Son regard se fit électrique, pas meurtrier mais presque. Il la regardait aussi, leur échange était un duel qu'Alix avait déjà gagné d'avance. Même quand elle tombe d'un balais dans un match de quidditch contre ses frères elle ne pleure pas.
Elle a donc le droit de cesser cette confrontation d'un air dédaigneux. Elle s'en va a son tour dans le train, se chercher une place.


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Lun 23 Sep - 21:21
     


Alix & Light


Magique. Magique, c'est le mot que j'utiliserais pour qualifier mon voyage. Au début, je l'avoue, j'étais un peu... triste ? Nostalgique ? Bref, j'étais pas super emballé à l'idée de quitter ma famille. Donc je suis resté à regarder les nuages, les arbres et les vaches passer par la fenêtre. Les autres gamins riaient et parlaient sans cesse de leur futurs études genre, les maisons, les cours, les possibles recrutements en équipe de Quidditch. Moi, j'ai  pas assez de tripes pour le faire. Pour grimper sur un balais et lancer une balle dans un anneau. Nan franchement, ça me passe carrément au dessus. Puis, c'est là qu'il est apparu. Grinçant avec élégance ; le chariot de friandise guidé par une femme au visage rayonnant. Elle n'a même pas eu besoin de demander qui voulait quoi ; j'étais le premier debout et je crois avoir dépensé pas mal de gallions en bonbons et autre chocolat. Et puis, au final, je me suis joins joyeusement à la discussion du groupe.

On a parlé d'un peu de tout. Enfin, surtout de nourriture. Puis on a fait un peu connaissance en parlant de notre famille et mon sujet phare, c'était évidemment Maddy. (tu vois p'tite sœur, je te prépare déjà le chemin) En suite, on évoqué … bah nos plats préférés puis on s'est goinfrés de friandises. Et c'est là que j'ai découvert le plaisir de faire des bulles inpétables grâce aux Bulles Baveuses. Certains ont aussi tenté de faire de la magie mais bon... c'était pas vraiment ça. (faut dire que quand tu tiens ta baguette à l'envers, faut pas s'attendre à grand chose) Je ne sais pas si ces gens seront mes amis plus tard car, j'ai tout simplement pas retenu leur nom. Puis bon, on est tous habillés à peu près pareil, dur de les retrouver après. Un type est soudain entré dans notre cabine. Je dois avouer que quand il a brusquement ouvert le compartiment, j'ai sursauté. « Allez les bleus, on débarque dans 5 minutes, préparez-vous. » J'avoue j'ai pas compris. Moi c'est Red, pas bleu... Enfin, apparemment il s'adressait à tous le monde puisque tous ce sont agités en braillants, euphoriques.

Je suis descendu du train, emporté par la foule qui s'était formée. Et je suis là, n'écoutant  absolument pas ce que le guide nous raconte. Non, moi, je suis bien trop occupé à mater les lieux, des étoiles pleins les yeux. Oooh ! Je sens que je vais me plaire ici. A deux, trois détails prêts. Le cours de balais volants entre autres. Rien que d'y penser, j'en ai mal au ventre. Bon, évitons tout de même de voir tout noir dès le départ. Penses aux cours de potions. De sortilèges. Pré-au-Lard... même si c'est pas pour tout de suite. Le sourire me revient aux lèvres alors que je suis le troupeau d'élèves qui se dirige vers le château. Et là, mon sourire s’évanouit, brisant ma bulle dans laquelle j'étais si bien. Le revoilà. Ou plutôt, la revoilà. Je reconnais ce chapeau. Je reconnais ces tifs blanches qui partent en cacahuètes à cause du vent. C'est elle ; la voleuse de chapeau. La copieuse. Elle trottine tranquillement à quelques mètres devant moi. Et là, je sais pas pourquoi, mais je sens comme un feu s'emparer de mes entrailles. Mes joues chauffent. Je fronce les sourcils, décidant par une impulsion soudaine de me frayer un chemin jusqu'à elle. Moi ce que je veux, c'est donner un coup dans son chapeau pour le faire tomber par terre. Elle a pas le droit. Et puis, pour qui elle s'est prise à me regarder d'un air supérieur tout à l'heure ?

Non décidément, cette fille m'énerve avant même que je connaisse son prénom. A quoi bon ? De toute façon, je ne le retiendrai pas. Il est pas important. Elle est pas importante. Elle n'est qu'un petit point parmi tant d'autres sur cette terre. Qu'une élève dans tout Poudlard. (moi aussi, je sais, mais chute)  Et qui se permet de jauger les gens de haut. Je la vois bien finir à Serpentard celle-là. Je suis pris dans mon élan, agacé au possible par cette ennemie. (oui, je la vois comme tel) J'arrive bientôt à sa hauteur et je m'apprête à envoyer son chapeau valser à travers la foule. Elle ne le trouvera pas. Ou alors il sera abîmé. Comme ça, mon couvre chef sera unique ; elle aura perdu le sien (oui, là je pense pas un seul instant au fait que la magie puisse arranger ça) Mais voilà, au lieu d'accomplir mon acte purement puéril, je trébuche et je lui rentre littéralement dedans. Je la bouscule. Et je suis moi-même surpris. Un instant, je pense à m'excuser et puis non. Au final, je regrette juste qu'elle ne soit pas tombée. Elle lâche un juron puis me fusil du regard. Revoilà ses yeux ambrés qui m'envoient des éclairs. Tu me fais pas peur, mamie. Je lui rend son air menaçant. Il y a un chapeau de trop dans cette histoire. Et c'est sûrement pas le mien.

La foule s'agite puisqu'on s'approche de l'école. Et c'est là que je la perd. Elle se fait emporter, se noyant dans la masse d'élèves. Je la vois disparaître peu à peu et je peste parce qu'elle franchira les portes de Poudlard avant moi. Non. Pas question. Parce que je suis petit, et pas bien gros, j'arrive encore une fois à me frayer un chemin. Je sais pas combien de mètres j'ai pu parcourir, mais j'espère qu'elle est derrière. Et qu'elle y restera. On arrive finalement devant la grande porte où, après un dernier blabla de la part d'un prof, la foule se sépare. Les plus grands nous dépassent. Puis quand c'est à notre tour d'entrer dans le château, j'oublie totalement cette gamine et son air de mère supérieur. J'adore déjà cet endroit. Il a quelque chose de chaleureux, de mystique. Je ne vais pas m'attarder à décrire tout ce que vois mais, dans l’ensemble, ça respire la magie. Dire que je vais rester 7 ans ici... HAAAW LE PIED ! Je trépigne. J'ai hâte de découvrir ma maison. De découvrir le château. D'avoir une visite guidée. De choisir mon lit. Et de manger.

On nous dit d'attendre. Alors ben on attend. Ça chuchote de partout mais moi, je me contente de glousser. J'ai cette sensation dans le creux de l'estomac. La même que quand tu veux acheter un livre à la librairie et que t'as peur de pas le trouver. J'ai le regard qui pétille, la bouche ouverte en pleine admiration et excitation. On revient nous chercher quelques minutes plus tard alors que je pensais plus du tout à la voleuse. Je veux pas qu'elle me gâche ce moment. De toute façon, si elle est quelqu'un de censée, comme moi, elle sera tout aussi ébahie que moi et m'oubliera. Du moins, le temps de la répartition. Tiens, d'ailleurs c'est à nous d'entrer en scène. La Grande Salle est splendide. Mais je suis déçu de voir que les tables sont... ben... légèrement pas... garnies. Bah, on garde le meilleur pour la fin. Je vois un étrange chapeau au bout de la salle, vers lequel on se dirige. Puis après un nouveau discourt, j’apprends que c'est lui le fameux Choixpeau qui doit nous répartir. Je stresse autant que je trépigne. Puis enfin, on commence l'appel.

- « Alix Barthélemy. »


Heen ? …


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Alix Barthelemy
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Lun 23 Sep - 23:40




La vieille naine et le pleurnichard


Ne t'en fais pas gamine oublie le, peut être que de toute ta scolarité tu ne le croiseras plus que deux ou trois fois. Et il ne t'arrivera pas a la cheville.
Dans le train, tu es la plus souriante de toutes. Dans ton compartiment, tu as déjà ta vocation sur le bout de la langue et tu ne te fais pas prier pour la partager a tout ceux qui te le demandent. OUI ! Alix ira dans une équipe de Quidditch, ses frères l’entraînent déjà, elle sait voler sur un balais même si c'est pas particulièrement responsable de faire voler une enfant aussi jeune et elle sera batteuse. Rien que ça.
Pourtant la réaction est mitigée. Les garçons la regardent en pouffant. Une fille batteuse ! Ouais ouais c'est ça ! Qu'elle laisse donc la place a des bonhommes comme eux !
La jeune sorcière hausse les épaules, il lui en faut plus pour la mettre en colère ou tirer une autre réaction de sa part. Ils disent ça maintenant mais le jour ou ils se prendront l'un de ses cognards en pleine poire, ils se souviendront de ce jour.
Alix n'est pas rancunière, elle ne se sent pas non plus obligée de faire ses preuves mais elle veut se prouver a elle même qu'elle a un véritable talent dans la matière.
Continue a sourire gamine, aujourd'hui est l'un des plus beau jour de ta vie. Ne le laisse pas se détériorer a cause de quelques quolibets et un pequenaud ayant le même chapeau que toi.

Dans le train, les discussions changent toutes les dizaines de minutes et la jeune fille n'est pas en reste. Mais le principal sujet reste la répartition. Alix y a sérieusement réfléchie et c'est décidée. Elle ne veut pas aller ni a Serdaigle ni a Gryffondor. Parce que c'est la honte de devoir rester avec ses frères. Reste Serpentard et Poufsouffle. Sa couleur préférée est le vert... mais tous les enfants faisant le vœux d'aller a Serpentard dans son compartiment, elle ne les aime pas trop. Alors va pour Poufsouffle !
Elle tait cette réflexion pour elle en commençant enfin a profiter du paysage. Elle lorgne de temps en temps les animaux de compagnies des autres avec un peu d'envie. Mais elle n'a pas encore l'argent pour s'acheter quoi que se soit... a part peut être des gnomes au poivre et des bulles baveuses.

Son vœu d'atteindre enfin Poudlard se réalise enfin. La jeune fille attrape sa valise et en sort sa robe de sorcière toute neuve qu'on lui demande d'enfiler avant de descendre du train. Quittant le compartiment pour un peu d'intimité, elle passe devant plusieurs autres et s'arrête choquifiée. Il est là ! Le traître ! Le morveux ! Et il fait des buuuuulles ! NON ! Il en a aussi acheté ! Se détourant furieuse, elle s'en alla plus loin pour enfiler sa robe qui faisait un peu bête au dessus de son gros pull.

En descendant enfin du train, Alix fut l'une des première a se mettre en marche, suivant toute guillerette leur guide en compagnie d'une fille super rousse qui avait la langue bien pendue. Le chemin se faisait en barque. Rentrant dans l'une d'elle, Alix eut les larmes aux yeux. L'émotion était forte, sa baguette bien serrée dans sa main, elle regardait la silhouette du château et la surface du lac la gorge serrée. Elle en avait tellement rêvée ! Ses frères lui parlaient tellement de Poudlard qu'elle aurait tout donné pour venir ici avant ses onze ans. Oui ils l'avaient torturé. Mais c'était terminé !
Quittant la barque qui avait était trop rapide a son goût, Alix se retrouva a marcher parmi d'autres élèves jusqu'aux grandes portes de Poudlard.

Elle se fait beaucoup bousculée la gamine mais le pompon du pompon c'est l'autre débile blond qui vient lui foncer dedans alors qu'elle était pénarde de son coté. La réaction est immédiate. Elle le fussile avec toute l'intensité de son regard en sortant un juron en manquant de tomber au sol. Il l'a fait exprès ! Il a voulu la faire tomber ! Ce type ira a Serpentard il est trop méchant. Alix le fusille une dernière fois du regard en se détournant un peu blessée par son attitude. Si il veut vraiment régler cette histoire de chapeau autant la provoquer en duel ! C'est classieux et c'est ce que les personnes civilisées font lui a dit son papa. Elle veut le distancer et ne plus jamais le revoir ! Il est en train de lui créer de mauvais souvenirs.

La vue leur coupa a tous le sifflet. Tous les bavardages s’éteignirent devant l’immensité de l'entrée qui leur donnaient l'impression d'être des microbes. Ce qu'ils étaient ! Mais de grands microbes qui étaient enfin a Poudlard... bref. Ils étaient calmés.

Rentrant en silence dans le château, Alix perdit le file de ses pensées. Elle était totalement perdue. Les escaliers qui bougent tout seul, les tableaux, les bougies, les armures, et cette autre salle droit devant et entre ouverte qui lui permet de distinguer les plus vieux élèves de l'école en train d'attendre dans le bavardage et la joie de se retrouver leur arrivée. Le voilà le moment crucial. La petite est de nouveau se qu'elle est. Comme les autres, insignifiante. Même pas encore répartie. Elle suit tout de même sans réfléchir et sans hésitations le professeur qui les guide dans la grande salle qui est encore plus belle que ce qu'elle pouvait voir entre deux portes. C'est immense et le faux plafond est la plus belle chose qu'Alix verra de sa vie. Elle tombe éperdument amoureuse du lieu ce qui l’empêche d’être engloutie par la pression. Aussi muette qu'une tombe c'est a peine si elle entend son prénom.

Elle est au tout début de la liste... c'est un très grand honneur. Poussée par l'amie qu'elle s'est faite dans la foule, elle s'avance timidement puis avec un tout petit peu plus d'assurance jusqu'à aller s’asseoir avec une grande dose de maladresse sur le tabouret qui a vu des générations d'élèves passer et venir marquer de leur arrière train le noble bois.
Elle redresse toute fois le menton et regarde la foule qui est en face d'elle. Le regard des élèves est braqués sur elle. Mais au lieu d'en avoir peur elle y trouve le regard rieur et chaleureux de son frère aîné. La réaction est immédiate. La gamine commence la soirée en leur envoyant un sourire éblouissant avant de disparaître sous le vieux choipeaux magique.

Elle ne l'avait pas vu venir et n'a pas senti qu'on lui retirait le sien, elle est donc vachement perturbée de l'entendre murmurer dans sa tête. Mais il a l'air gentil et cool. Peut etre autant que son propre chapeau.

« Mmg... Cette maison te conviendrai mais... J'ai l'impression qu'ici tu seras mieux. POUFSOUFFLE ! »

Hein ? Quoi comment ça ? Quelle maison ? … Ouais enfin pas grave. Elle va dans celle qu'elle avait ciblé. Elle enlève donc le vieux chapeau sur le tabouret et dégringole de l'estrade en rigolant et souriant en rejoignant sa nouvelle maison qui l'applaudit et l’accueille en sifflement et cries de joie comme l'une des leur. La première répartition marque toujours le coups, cette fois ci se sont les blaireaux qui commencent la danse.

La jeune fille se voit offrir une place parmi ses aînés, et en acceptant leur bienvenue, fixe de nouveau la file d'élèves. Parmi eux il y un blondinet... et il finit lui aussi par s'asseoir a la place qu'elle a occupée plus tot. Elle ne peut pas entendre ce que dit le choipeaux mais entend très clairement la maison qu'il lui décerne.... Oh mais c'est pas vrai ! Copieur jusqu'au bout... Se sentant obligé d’applaudir a son tour elle le fixe intensément. Et alors que leur regards se rencontrent elle ne sait plus trop quoi faire... son père et ses frères lui ont toujours dit de cogner quand un garçon la regardait. Sa mère elle, lui avait dit de faire comme « ça ». Et comme en ce moment elle ne sait pas trop quelle attitude choisir prise  la main dans le sac a le regarder et ba elle fait comme... « ça ».

Les yeux de la petite fille clignent une fois. Lentement. Des yeux trésors, des yeux durs mais des yeux au charme certain. Elle a écouté sa mère dans la confusion de ses pensées et ne sait pas trop ce qu'elle fait. Mais aucun doute. Alix a adressé pour la première fois de sa vie un regard a clouer un homme sur place, a lui déchiqueter le cœur violemment comme un dragon. Ça ne dure qu'une poignée de secondes mais le mal est fait. Alix détourne le regard et se concentre de nouveau dans l'assiette vide en face d'elle en se demandant bien se qu'elle a foutu.


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Mar 24 Sep - 17:22
     


Alix & Light


J'en reviens pas. La peste se fait appeler en premier. Elle a le privilège d'être la première à poser le Choixpeau sur sa tête et à aller rejoindre sa maison. Haaaa. Jamais été si en colère. A part tout à l'heure. Madame se pavane, lance des regards hautains, porte le MEME chapeau que moi et … elle passe en premier. J'hallucine. Ses parents ont du payer quelqu'un pour ça. Obligé. J'espère sincèrement que c'est le dernière fois que je la vois. On aura sûrement des cours en commun mais, je l'ignorerai. Je la fixe d'un regard malsain. Elle est là, toujours debout à sa place, visiblement intimidée. BAH BOUGES NON DE DIEU. Attends pas qu'il neige. Rhoo. Non mais franchement, avoir l'honneur d'être THE FIRST et de resté bloquée comme ça, c'est... intolérable. Miss Blanche, tu sors. Et ne reviens JA-MAIS. (oui, comme gollum) Oh. Zut. La voilà qui s'avance. Tombe. Tombe. Trébuuuuuche.

Elle prend de l'assurance. Ben voyons. On voit tout de suite que celle-là, c'est ''Madame prosternez-vous devant moi''. Serpentard. C'est sûr. Jamais vu quelqu'un d'aussi hautain et d'aussi... petit. Oui, parce que je suis plus grand qu'elle. (de quelques millimètres mais c'est énorme) Je fronce les sourcils quand je la vois s'asseoir et j'ai comme l'envie de voir le tabouret s’effondrer sous son poids. (nyark nyark) Ou alors qu'elle tombe à la renverse, se fasse mal et qu'elle rentre chez elle. J'arrive pas à croire qu'elle me gâche ma rentrée. Voilà que j'ai déjà une personne sur ma liste noire. Moi qui pensais n'en avoir que des roses... TU ME GACHE LA VIE SORCIERE. Elle se redresse. Oui vas y, prends tes aises. Montre toute ta fierté et dégringole des escaliers ensuite. Serpentard. C'est évident. C'est flagrant. Dès le premier regard, je l'ai tout de suite cerné... Qu.. ?

Elle sourit. Oh la vache. Je l'avais encore jamais vu sourire. Son visage perd toute la dureté et l'hostilité que j'avais pu voir tout à l'heure. Qui regarde-t-elle ? Qui essaie-t-elle d'embobiner dès le départ ? Je me retourne, suivant son regard. Je vois un type. Plus grand. Plus âgé. Plus ridé. C'est qui ? Oh. Et puis. Je m'en fous. Je me retourne pour voir qu'elle a le visage à demi caché par le Choixpeau. (ça lui va si bien) Bon allez, perds pas ton temps. Ça, c'est vite casé. Chez les verts et on en parle plus. Dépêche toi ! Y a des gens qui attendent. Moi aussi je veux ma maison. Et j'ai faim.

- « Mmg... Cette maison te conviendrai mais... J'ai l'impression qu'ici tu seras mieux. »


SERPENTARD.


- « POUFSOUFFLE ! »


… DE QUOOOOII ??
Non, il a forcément dû se tromper. Ça arrive à tous le monde de faire des erreurs. Je reste bouche bée alors que mon regard la suit jusqu'à sa table qui l'accueille en fanfare. Poufsouffle ? Ils sont sérieux ? … Je me renfrogne sur moi-même. Pour quoi elle a le droit à tant d'acclamations ? Ils auraient dû la voir tout à l'heure, quand elle m'a insulté en m'assassinant du regard. Bon. Bref. Penses plus à ça. Y a trois autres maisons. 1 chance sur 4 que j'atterrisse dans la même qu'elle. Je serai incapable de dire où on me placera. Je sais que mes parents ont été à Gryffondor et Serdaigle. Pourquoi pas moi ? Oh et puis peu importe la maison, je suis sûr de m'y sentir à l'aise. J'oublie la morveuse de voleuse, trépignant à l'idée que c'est bientôt mon tour. Oui, les élèves défilent et enfin...

- « Light Red »

C'est pour moi. Pour ma pomme. Je me retiens de sourire lorsque je grimpe les marches. J'entends mon cœur qui fait BOUM BOUM. BOUM BOUM. Hoooléé. On se calme. Je vais pas mourir. Je sens une chaleur qui s'empare de mes joues quand je pose mon fessier sur la tabouret. Oh mon dieu ce silence. Tous les regards sont rivés vers moi. Mais je ne fais pas attention au « sien ». Je ne connais personne ici, mais ça ne m'empêche pas d'afficher un air ravi alors que le Choixpeau vient me bouffer la moitié du visage. Ah... il m'a l'air vieux ce couvre-chef. Dire qu'il a réparti mes parents. Je glousse. J'image qu'il l'a aussi fait pour mémé, et arrière mémé. C'est un très vieux chapeau. Unique. Oh qu'est-ce que j'aimerai en avoir un comme ça. Il me raconterait des histoires le soir avant de dormir. En plus, il tient chaud... Oh et pourquoi pas le tester en bonnet de bain ?

- « Sans hésitation, je dis... POUFSOUFFLE ! »

Public en délire.
J'analyse pas la maison. Mais je suis content. La foule euphorique m’entraîne avec elle. C'est quand on me retire le chapeau et que je vois la table des jaunes debout que je comprend que c'est elle, ma futur maison. Je saute du tabouret et si j'étais athlétique comme les joueurs de foute bole moldu, j'aurai fais des cabrioles. Mais je me contente de rester soft, descendant les marches tout frétillant. MA MAISON. MA FAMIIIIIIILLE. Je les rejoins un large sourire aux lèvres et le regard pétillant qui se pose sur... Oh non. Oh gods no. 1 chance sur 4 heen. Je capte à l'instant que je suis non seulement dans la même maison qu'elle, mais qu'on est aussi de la même année. Ok. ELLE EST OU LA CAMÉRA ? … Tiens. Elle est debout. Elle m'applaudit aussi. Je m'avance toujours en la fixant et son regard croise le mien.

Elle me regarde... comme on m'a jamais regardé. Je ne baisse pas les yeux pour autant. Puis je la vois faire « ça ». Et je sais pas ce qui se passe. Mon cœur rate un battement. Sensation bizarre. Pas super agréable et pourtant... Mon estomac se contracte et je me fige. Yeux écarquillés, bouche entre-ouverte. J'oublie où je suis. J’entends plus rien. Tout ce que je vois, c'est cette silhouette à la chevelure blanche, yeux baissés. C'est la première fois que je ressens ça. Impossible de définir ce que c'est. Bon ou mauvais. Je sais pas. Ça me déstabilise. Complètement. Je sais pas combien de temps je suis resté ainsi cloué sur place. Ni même quand les paroles de ma mère me sont revenus en tête.

- «  Avec ton père, c'était dur. On a mit du temps à comprendre que c'était  le coup de foudre. »

Coup de foudre. Je me suis toujours demandé pourquoi ils étaient encore en vie ; recevoir de la foudre, c'est mortel non ? J'ai toujours imaginé ça comme  ça. Puis on m'a expliqué que ça n'avait rien à voir avec les caprices du ciel. Que ça passait là, dans la poitrine. Que ça picotait. Qu'on se sentait mal. Qu'on avait l'impression que le sol se dérobait sous nos pieds. On m'avait dit aussi, que ça faisait du bien. Bien ou mal, faudrait savoir. Les gens sont bizarres. Un brin maso visiblement. Mes joues s’empourpre. Et je redescend sur terre au bout de seulement quelques secondes alors que j'ai eu l'impression de vivre une vie entière. Aaaah ! Non. Faut que je me secoue. Décroche ton regard d'elle. Arrête. STOP. ET AVANCE.

BADAAAABOUM.
Voilà. J'ai trébuché. Parce que j'étais toujours hypnotisé par elle. Je me retrouve par terre, bras en avant. Ma chute m'a fait carrément revenir à la réalité. Oh bouuh. J'ai l'impression d'avoir raté ma rentrée. S'étaler par terre comme ça, devant tout le monde, dès le début. Ohmygod. La honte. Je veux disparaître. Que les sables mouvants m'emportent. J'ai le visage cramoisi, une expression de pure détresse au visage. Pleur pas Light. T'as pas le droit. Pas le jour de Poudlard. Redresse-toi. Sois un homme merde ! Je ravale ma honte me disant que ce n'est que la première humiliation de toute une série qui va suivre. Oh et puis zut ! Autant en rire. Allez quoi ! Je me redresse à quatre pattes, prêt à me lever quand je m'arrête, stupéfait.   Je suis tombé pour elle. Tulutu ~ Tulututu ~ ♥ .... C'EST QUOI CE COEUR ?!

Aaahaha. Mais non, mais non impossible. Elle m'a insulté. Elle m'a provoqué. Impossible. Alors pourquoi, quand je me relève j'ai l'impression de peser une tonne ? … Boarf. Je suis tombé. J'ai mal aux genoux. C'est forcément ça. Je me dirige toujours vers ma table, riant gêné par ma chute (alors qu'en vrai, je suis mort de honte) Je prend place et le desti... mon karma fait que je m'installe en face d'elle. Je ris encore, m'étouffant un peu quand un gaillard s'amuse à me donner un coup dans le dos en signe d'amitié (mais je suis sur qu'il se fout de ma gueule). Le calme revient peu à peu. J'ose lever les yeux vers elle. J'analyse ses traits, ses cheveux. Pas commun. Puis quand elle pose maladroitement les yeux sur moi, je détourne le regard... ou plutôt, je tourne la tête, joues roses. C'est sa faute si je suis tombé. Emmerdeuse dès le départ et ça ne fait que commencer... 7 ans... Sept longues années. J'ai déjà du mal à voir comment on va cohabiter ce soir, alors imaginer qu'on va vivre dans la même maison pendant tant d'année c'est juste... ouai ; impossible.

- « Je vous invite à vous servir. Que le banquet commence ! »

(Pardonnez l'avance rapide que je fais. Mais je voulais arriver le plus vite possible au moment où les tables se garnissent enfin.) En claquement de doigt, nourriture et boissons apparaissent sous nos yeux. Les petits nouveaux (donc moi heen) émettent un ''OOOOooooh'' en chœur devant tant de magie. Il y a de tout. Je sens que je vais vraiment aimer cet endroit. J'hésite quoi prendre. Mes yeux pétilles d'envie. (mais je ne bave pas) Bon allez, va pour le poulet ! Et une cuisse pour ma pomme ! Une ! Ma main se déplace vers l'objet de ma convoitise mais mes doigts frôlent autre chose que la chaire de la volaille. Je lève les yeux, réalise que c'est sa main à elle que j'ai touché. Je bug une seconde puis je retire rapidement la mienne. Pourquoi faut-il toujours qu'elle fasse comme moi ? Je la fuit. Fuit du regard.

- « Ah... euh... vas-y, je te la laisse. »

Pas parce qu'elle me fait peur NON. Parce que je suis galant. (et intimidé mais on va faire comme si on savait pas) Bon allez, y a plein d'autre truc. Au pire je prendrai une cuisse après. C'est pas la place qui manque dans mon estomac. Allez zou. Saucisse. Choucroute. Pâté et patate. On verra après. (oui, avec moi c'est pas ''Délice de canard à sa sauce grivoise'' on est pas chez les prout prout non plus) Ça parle beaucoup. Ça parle autant que ça mange et j'avoue me retenir pour ne pas gâcher l'ambiance en leur demandant de garder leur bouches fermées. Je peux faire une exception. C'est le jour de Poudlard après tout. Alors je répond quand on me pose des questions. Grosso modo ça fait ; Bonjour, je m'appelle Light, 11 ans, né un 23 juin , j'ai une sœur que vous allez adorer et je suis ravi, vraiment, d'être parmi vous.



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Alix Barthelemy
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Mer 2 Oct - 18:28




La vieille naine et le pleurnichard


Son assiette vide est passionnante, déjà les discussions autour d'elle n'ont plus grand intérêt alors qu'un instant plus tôt elle aurait voulu participer a toutes.
Ce n'est l'affaire qu'une poignée de seconde, mais pendant ce lapse de temps, son cœur l'a fait souffrir.
Contracté dans sa poitrine comme si elle avait elle même serré l'organe de toute ses forces, Alix souffre. Et elle souffre pour une raison qui lui est inconnue.  
Leur dernier regard se déroule inlassablement sous ses yeux.
Elle oubliera cette sensation bien que son cœur lui n'oubliera jamais. Entre temps, elle relève finalement un peu la tête pour regarder celui qu'elle a nommé ennemi.
La gène, sentiment étrange chez elle, provoque une petite révolution chez la fille. Elle essaye, bien évidemment de se rebeller contre cette chaleur qui grimpe à l'assaut de ses joues. Elle rougit. Ses joues brûlent et sa peau se teint d'une couleur rose prononcée.

La plus sauvage des Blaireaude de Poudlard a été mordu. Cette sensation la dérange, elle n'aime pas ça, elle n'est pas prête. Pour un peu des larmes lui seraient montées aux yeux.
Son regard n'a pas bougé une seule seconde, restant fixé sur lui a mi chemin entre son assiette et le regard franc. Il s'avance et tombe. Electro-choque pour Alix. Sa tête est enfin droite mais elle ne se lève pas pour autant. Elle observe. Il est cramoisie mais se relève en souriant.
Elle approuve mentalement. C'est ainsi que l'on doit toujours faire. Tomber est courant au Quidditch, souvent la chute est très douloureuse mais il faut toujours se relever et recommencer. C'est la règle. Le sourire n'est pas obligatoire, même les meilleurs n'en accordent pas toujours aux autres après une chute. C'est décidé. Elle aussi sourira de ses blessures physiques plutôt que de faire parler son orgueil.
Oui même si elle ne se l'avouera pas, elle vient de décider de le prendre pour model lorsqu'elle sera touchée, si il peut le faire alors elle aussi.

Il choisit finalement de s'asseoir. En face d'elle. Aaaah nooon! Ça suffit maintenant! Elle est en route pour protester mais étouffe rapidement ses mots dans sa gorge. Il rigole encore. A t-elle vraiment besoin de jouer les troubles faits alors que l'humeur est bonne?
ALix essaye juste de ne pas le regarder, ils peuvent tout de même passer la soirée sans s'occuper l'un de l'autre éternellement!
La personne a coté d'elle est déjà plongée dans une discussion animée et son autre voisin s'est retourné sur la table voisine pour échanger quelques mots. Alix essaye alors de regarder tour a tour la table des Serdaigle et Gryffondor pour essayer d’apercevoir ses frères. De là ou elle est, elle ne peut voir que Kerwan qui lui aussi parle avec animation.
Echange de pensé? Lien magique fraternel? Ses yeux se tournent vers elle et s'en s’arrêter de converser, lui adresse un clin d’œil. Elle lui sourit, apaisée. Avalant une petite bouffée d'air, elle pose de nouveau son regard sur le garçon qui la regardait déjà avec tous le courage qu'un rouge et or peut avoir. Peut être était ce cette maison qui faisait hésiter le choipeaux. Surprise d'avoir attiré son attention, elle le regarde toujours plus étonnée de le voir détourner la tête. Les joues roses.
La sorcière ne peut s’empêcher de sourire, il sait ou est sa place! Baisse les yeux! Cette pensée est pourtant creuse, déjà a t-elle oublié sa rencoeur. Elle ne lui en veut plus. ce changement d'attitude la surprend encore. Alix ressaisit toi, cette soirée tu n'es pas toi même.

- « Je vous invite à vous servir. Que le banquet commence ! »

Sursaut, elle tourne la tête vers le directeur de Poudlard en se rendant compte qu'elle n'a rien écouté. Silencieusement elle peste contre elle même. Idiote! Au lieu de prêter trop d'intention au blondinet tu aurais pu au moins un peu écouter! C'est sa première année et elle devra attendre sa seconde pour entendre enfin le discours de bienvenue.
Sa déception est conséquente mais la nourriture qui apparaît comme par magie pour remplir les plats est un puissant remède. Ses yeux brillent devant tant de profusion. Elle se rend compte en respirant les fumés qu'elle est affamée.
Vas y fillette, l’appétit d'un Barthelemy ne connaît pas de limite, sert toi ou tu en mourras.
Un pichet de jus de citrouille glacé lui rempli son verre, sa main attrape une grande pince pour prendre quelques brocolis, une grande cuillère, de la purée, un flacon, une sauce onctueuse aux champignons, et enfin cerise sur le gâteau, le petit fruit rouge sera une cuisse de poulet sur la montagne de victuailles.

Elle est pourtant arrêtée dans son élan par une autre main qui convoitait son met préféré. Levant la tête, son regard croise une fois de plus, celui du dénommé Light. Sa main se retire comme si elle l'avait brulé. Une fois de plus il fuit son regard. D'abord satisfaite une première fois par sa réaction, la jeune fille fronce maintenant des sourcils. Que se passe t-il ? Pourquoi ne lui dit il pas d'aller chasser son propre poulet si elle en veut ?

« Ah... euh... vas-y, je te la laisse. »

Peut être qu'il considère que l'ayant touché, il ne peut plus la manger ? Que de questions, trop d’hypothèses, il n’empêche que la voilà de nouveau en train de rougir bien qu'elle soit tout de même encore un peu contrariée. On peut le voir sur son petit visage que sa cogite la dedans.
Avec hésitation, elle ramène sa trouvaille dans son assiette.
Elle a envie de lui répondre mais pense tellement fort ce qu'elle vient de se dire qu'elle est certaine de se faire remballer. Bon. Il lui faut de nouveau du courager. C'est presque douloureusement qu'elle se met a oser. Après cela, elle sera fixée.

- "Si tu veux on peut partager".

C'est dit, wow, elle l'a fait.
Alors qu'elle s'est remis a manger, elle répond aussi a son lot de questions alors qu'elle écoute distraitement le blond parler de sa sœur. Elle est un peu blasée de l'écouter parler de cette façon de sa petite sœur, on dirait qu'il lui fait de la promotion. « Alix Barthelemy, 3 frères, deux a Poudlard, aucun n'est dans une équipe de Quidditch ou n'est préfet. Ah vous connaissez quand même mes frères ? »
Fierté. Oui ils sont connus ces deux imbéciles. Ils jouent souvent sur le terrain quand aucune équipe s’entraîne, juste pour le plaisir, souvent rejoint par d'autres. Ils sont bons parfois même très bons mais ont toujours refusé d'intégrer une équipe. Ils préfèrent s'amuser entre eux, ils fuient la compétition, jamais ils ne voudront se retrouver l'un contre l'autre dans un match pour l'honneur de leur maison.
Alix sourit a cela. Elle connaissait leur raison mais elle ne connaîtra pas ce dilemme, quand elle postulera, ils ne seront plus la. En attendant elle les rejoindra sur la pelouse, se fera prêter un balais et jouera a leur coté même si les cognards sont encore bien gros et agressif pour elle.
De toute façon Horatio joue aussi dans le rôle de batteur, il est toujours la quand elle se loupe. Il lui a dit que dans environs trois ans, si elle continue a aller a l'avant des cognards comme elle le fait déjà, elle ne connaîtra plus la peur, de se prendre des coups, sera assez musclée pour tous les mater et avoir un bon potentiel.  Elle y croit. Et elle continue de parler de ce sport sans avoir peur du regard que l'on a pu lui jeter dans le train quand elle a avoué ses projets.

A sa surprise, on rigole mais on la félicite. Selon son voisin, si elle ressemble a ses frangins alors ils seront heureux de la soutenir sur le terrain quand elle rejoindra leur équipe.
Elle rayonne, elle rit, elle discute. Et elle croise de nouveau son regard. A t-il écouté se qu'elle disait ? Elle ne sait pas... se tortillant un peu sur son banc, elle se fait la réflexion que ses yeux sont vraiment très bleus. Un bleu acier.

Hum ah … euh... tu joues au Quidditch toi ?

Sainte mère de Merlin. Elle lui a encore parlé.

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Jeu 3 Oct - 21:43
     


Alix & Light


On fait connaissance. Tous. C'est sympas. On me charrie un peu à cause de ma chute. C'est moins sympas. Je me retiens de dire que c'est à cause d'elle que je suis tombé. Tomber à cause d'une fille, c'est la honte. Tomber à cause d'une fille mais à distance... ça crains encore plus. Puis bon, j'ai pas tellement envie de m'attirer ses foudres en l'accusant devant tous le monde (elle en a déjà fait assez comme ça) Après avoir frôlé sa main et détourné encore une fois le regard, je me suis dis que pour ce soir, j'arrêterais de la regarder. Je sais pas pourquoi mais, quand nos regards se croisent, ça me travail là, dans l'estomac. Ça me monte aux joues et ça me gène. Je préfère éviter de lui parler. Me concentrer sur mon assiette et rire aux blagues que j'entends. (même si je les comprend pas). Je sais qu'elle a prit le poulet. Le morceau n'est plus à sa place. Je suis content d'ailleurs. Ça m'apaise un peu. Je m'attendais à... je sais pas... qu'elle se moque ou murmure un ''Humpf !'' hautain mais, rien de tout ça. Allez, allez, la crise est passée. Je me sers donc, en prenant la nourriture qui me parle. Je me fiche de passer pour un goinfre en prenant des trucs de péquenaud. Poudlard, c'est à la bonne franquette comme on dit. Et encore plus le jour de la rentrée.

- « Si tu veux on peut partager. »

Mon geste se fige quand je comprend que c'est à moi qu'elle s'adresse. J'ai la main tendu vers le plat de choucroute qui sent délicieusement bon. Puis des choux... le soir.. la nuit promet d'être bruyante. (que de glamour en cette soirée, je sais.) Ne la regarde pas. Ne la regarde pas. Pourquoi tu me parles ? Et zut, j'ai levé les yeux vers elle. Je suis étonné plus qu'autre chose. Ça se voit sur mon visage. Je met un temps avant de répondre. Avant de savoir pourquoi elle veut partager sa cuisse avec moi. C'est un moyen de me dire que j'ai fais fausse route et qu'elle est plus gentille, plus généreuse que ce que j'ai crus comprendre ? Hm... je sais pas. Ou alors c'est pour faire croire aux autres qu'elle est pas méchante. J'hésite. A vrai dire, elle me paraît moins hostile.... Oh. Je... Elle rougit. Ou du moins, ça se voit sur ses joues qu'elle a rougit. Que dire ? Elle l'a prit son poulet alors qu'elle le garde. Puis ça me gène parce que bon... Si je dis non, elle va se vexer et si je dis oui... comment on fait pour partager une cuisse ? Des questions bêtes mais que je juge pourtant fondamentales.

- «  Euh.. je... merci. Mais... Y en a d'autre là et... » Je but un peu sur mes mots. Je pensais pas que ça serait si difficile de lui parler. «... D'accord. » ezjkjkjknhj. Je sais pas comment c'est sortit de ma bouche. Comment j'ai pu lui dire oui alors je sais même pas comment on va partager. Et là... je me sens ridicule quand je vois la façon dont elle divise la cuisse en deux. C'était simple au fond. Mais moi, j'y aurais jamais pensé. Peut-être qu'elle a l'habitude de faire ça qui sait ? Quand elle me donne ma part, une bouffée d'euphorie me prend. Je lance un « Merci ! » tout en sourire, les joues rosées, yeux fermés. (avec des paillettes et des bulles colorées, ouai limite.) Je repose mon assiette, décidé à enfin me servir. Je jette rapidement un coup d’œil à son plat. Purée. Ok. Bon goût. Brocolis. Pas ok. Moi j'aime pas ça. Sauce aux champignons. Oui pourquoi pas et...RHO. Occupes toi de ton assiette Light ! Je m'obéis à moi-même et commence à manger. Elle se présente. Alix. Oh. Joli prénom. Manges petite tête, manges ! Ok. Je mange. Mais je l'écoute parler aussi. Je fais style que non, mais si.

Alors comme ça, elle a deux frères. Enfin trois. (mais il compte pas celui qu'est pas à Poudlard) Ça m'inquiète un peu de voir que ses frères sont connus. Je les vois me chopper dans les couloirs style ''Ouesh d'où ta l'même chapeau qu'ma sœur lààà minus ?'' D'un coup, je me dis qu'il vaudrait mieux être dans ses petits papiers. Du moins, jusqu'à ce que ses frères quittent le collège. Haha. Manges ton choux. Quand j'entends le mot ''Quidditch'' je me recroqueville. Oh non. Pas encore ça. J'ai déjà eu ma dose dans le train. J'apprends qu'elle sait y jouer. Elle en parle avec tellement de passion que je suppose qu'elle ira postuler dans l'équipe. C'est elle qui voit. Si elle tient tant à prendre un abonnement pour l'infirmerie, c'est son choix. Je mastique mes choux, enfourne un morceaux de poulet et décroche peu à peu de ce qu'elle dit. Je me demande vaguement si Magdalena sera aussi téméraire qu'elle.... Non. Parce que je lui interdirai de monter sur un balais. Moi vivant, elle mettra pas sa vie en danger pour voler après des ballons. Je me dresse, prêt à tendre le bras dans l'espoir de piquer une patate mais, je croise de nouveau son regard. J'arrête tout geste. (même de mastiquer) Et je me dis que j'ai vraiment une motivation en mousse. J'avais dit non. Plus de regard. Plus de communication. Plus facile à dire qu'à faire.

- « Hum ah … euh... tu joues au Quidditch toi ? »

…..... J'ai envie de m'enterrer. Sans m'en rendre compte, j'ai lâché ma fourchette. Elle émet un tintement mais, honnêtement, je m'en fous. Sa question me désarme (oui, comment j'ai bien choisis mes moooots). Je suis quoi... stupéfait ? Gêné ? Déstabilisé ? Oui, un peu de tout. Elle me parle, encore une fois. Elle me pose une question. Elle engage la conversation. Elle paraît beaucoup moins vicieuse que tout à l'heure. Et elle me demande à MOI si je joue au Quidditch. Je ris intérieurement. Elle a mit le doigt sur l'un de mes points faible. Comme ça, dès le début. Je passe pour une grosse mauviette à côté de cette fille qui paraît … beaucoup plus masculine que moi... (ça me tue de penser ça...) Mais elle ne connaîtra pas mon secret. On se connaît pas. Je vois pas pourquoi je lui confierais des trucs hyper perso. Puis elle est pas non plus mon psy.

- « Euuuh... Non, je... jamais essayé. » La vérité, c'est que je ne veux pas essayer. J'ai peur du vide. M'imaginer enfourcher un balais pour allez tâter les nuages tout en risquant de perdre mon équilibre, ça me donne des hauts le cœur. Puis la chute... se fracasser contre le sol, s'ouvrir le crâne et... HA. Non, pas pour moi. J'élude un peu la question. Je tiens pas tellement à ce qu'on continue de parler de ça. Enfin, moi du moins. Si elle veut continuer de parler Quidditch avec les autres, elle peut. Aussitôt dit, je retourne à mon assiette. J'essaie d'ignorer son regard sur moi. Manges ta saucisse, t'occupes. Mais c'est plus fort que moi. Je relève la tête. Elle me fixe toujours comme ci j'avais dit que la Reine d’Angleterre était en réalité un homme. (magnifique comparaison) Je souris timidement. « Peut-être un jour. » … EFJKEGJEK.  COMMENT. MAIS COMMENT J AI PU DIRE UNE CHOSE PAREILLE ? EN SOURIANT EN PLUS.  J'ai envie de me foutre des baffes. Pourvu qu'elle ne se rappel pas de ça. Qu'elle n'y accorde aucune importance. Moi sur un balais. HAHA. JAMAIS. (sauf en cours de balais volant... achevez-moi plz.) « Ah mais, je préfère le cours de potions.... enfin... je... j'ai hâte de le découvrir. » Voilà qui est mieux. Bah, de toute façon, c'est pas comme si elle et moi on allait se coller et qu'elle m’emmènera chatouiller les nuages un jour. … Au pire, on peut s'ignorer pendant notre scolarité...

Le dîné se poursuit. Je mange avec envie tout ce que j'ai dans l'assiette. Je me ressers un peu. Je vide plusieurs verres de jus de citrouille. Quand les desserts débarques, je bug devant tant de cochonneries à manger. Je ferai du sport pour éliminer.. (mais oui, mais oui, on y croit tous) J'analyse le contenu du buffet avant de me servir. Des bonbons, de la glace, des TARTES, beignets et autres gâteaux hyper appétissants. Bon. Je commence par quooooooi ? Huhu. J'ai limite envie de taper dans mes mains tellement je suis content. C'est l'éclair de joie quand je vois une pâtisserie que j'aime tout particulièrement. Ce n'est pas ma préférée, mais je suis ravi qu'elle soit présente ce soir. J'attrape la truelle à gâteau (chez moi, on appel ça, comme ça.) Je me lève un peu, me penche pour chopper une part de délicieux pudding qui me supplie de le manger. T'inquiète mec, je gère. Tes prières seront exaucées. Je me rassoie mais je bloque. Encore. Je l'ai encore regardé. Et là... Oh. Je pouffe. Doucement.

- « Ah euh... tu as de... de la sauce là... » J'illustre mon geste en tapotant mon index aux commissures de mes lèvres. Je souris. … Elle a l'air un peu... gênée... Le rose lui monte si vite aux joues. « ALIX ! » Merde. Quel con. J'ai presque crié son nom pour attirer son attention. Pulsions à la con ouai... Du coup, c'est moi qui rougit. Allez, allez, on se reprend. Fais comme si t'avais rien dis. Une petite voix me souffle Woow. Bravo, t'as retenu son nom, c'tune première ! « Jeee... euh... tu aimes le pudding ? » J'essaie de la mettre un peu moins mal à l'aise (et moi aussi au passage) en lui tendant ma truelle avec la pâtisserie dessus.  Je... j'en ai envie... Pourvu qu'elle ne m'envoie pas bouler. Elle a partagé son poulet avec moi, alors qu'elle n'y était pas obligé. Cette part est pour elle. Du moins, si elle en veut. Aaah... Mais pourquoi je me prend autant la tête ? Je sais pas. Peut-être parce qu'il y a au fond de son regard ambré quelque chose qui m'intrigue autant que ça m'inquiète. Non décidément, je crois pas pouvoir l'ignorer bien longtemps. Et de toute façon, je crois que je n'en ai plus envie.



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Alix Barthelemy
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Lun 7 Oct - 11:14




La vieille naine et le pleurnichard


Elle savoure ses brocolis. Ca déchire les brocolis. Beaucoup de gens n'aiment pas les brocolis parce que c'est vert. Mais elle, elle aime le vert. Et elle aime la façon dont elle se sent apaisée après qu'il ait accepté de partager avec elle. Elle ne s'est pas pris un vent, c'est tout de même fortement sympathique de constater qu'elle n'aura pas ce soir a repartir en guerre. Et il l'a remercié de façon fort convenable.... dehdezj c'quoi ce sourire !
Bon ! Elle ne lui pardonne pas pour autant hein ! Faut pas déconner non plus.
Menteuuuuse. Elle essaye d'y croire, s'accroche aux derniers fragments de sa rancœur mais justement ! Le cœur n'y est plus.

Lorsqu'elle s'est mise a découper la viande, elle s'y est pris comme lorsque son père lui a appris. Elle se souvient de ce qu'il lui disait en lui montrant. « Tu sais Alix, tu es l'une des seules filles pour le moment dans la famille. Il y a bien ta cousine Agathe mais elle ressemble a sa mère. Alors pour les réunions de famille, si tu veux manger va falloir être rapide et faire le trie avec tous les autres, tes frères compris. »
C'est chose faite, elle est désormais assez rapide pour ne plus mourir de faim lors de ces fameuses réunions. Et elle maîtrise maintenant assez bien les couteaux pour découper toutes sortes de choses a la bonne taille et dans le morceau qu'elle veut. Bref autant dire que partager une cuisse de poulet était une blagounette puisque personne n'essayait de la lui voler. Elle s'est quand même un peu méfiée quand ses voisins l'ont fait parler Quidditch mais c'est vite détendue.

C'était sans compter sur ce qu'il y a de maso chez elle. La voilà qui lui reparle. Et vu comme il réagi elle aurait peut être du s'abstenir. Son regard le quitte pour fixer la fourchette qu'il a laissé tombé sur la table. Elle se sent comme l'elfe de maison de sa grand mère qui veut se punir en la plantant dans sa main. Elle aurait pas du, elle aurait pas du, elle aurait pas du, elle au'

« Euuuh... Non, je... jamais essayé. »

Elle inspire et ose le regarder de nouveau. Jamais essayé ? C'est possible ça ? C'est peut être un sorcier né dans une famille de moldu, il paraît que ça existe. Ou alors ces deux parents sont des crakmoles. C'est triste. Peut être qu'il a même pas de balais. Et qu'il ignore les règles du jeu. Alors du coup ca veut dire qu'il a jamais vu de coupe de match de Quidditch ?
Elle est hypnotisée par lui. Elle ne peut plus détacher son regard même si elle le voulait. Elle a encore cette bizarre envie de pleurer. C'est … super triste. Un peu comme si on venait de lui annoncer que ce garçon venait de rentrer a Poudlard par erreur et qu'il allait devoir rentrer chez lui. Elle ressent de la compassion. C'est bien fillette c'est le début de se qu'on appelle la grandeur d'ame, ressentir de l’empathie pour celui qui il y a de cela quelques heures t'inspiraient la plus vive des rancune et des animosité. Tu as ta place a Poufsouffle. Bien plus qu'a Gryffondor ou le courage qu'il t'a fallu déployer pour lui parler a bien failli te tuer sur place.

Il a baissé la tête a son tour pour de nouveau la lever et la regarder en souriant. « Peut-être un jour. »
dit il. Pfiouuuu. Ca la rassure un peu. C'est vrai qu'il est jeune il a toute la vie devant lui pour apprendre le Quidditch. Puis cette année ils ont des leçon de vole. Il rattrapera son retard en un rien de temps. Elle se sent tout de suite mieux quand même. Et puis elle se jure sans vraiment prêter attention au caractère surprenant d'une telle pensée chez elle, que si il ne s'essaye pas a ce sport dans les deux années qui suivent, elle s'en occupera. Promesse, croix de bois croix de fer si elle ment elle va en enfer. Nop hors de question d'oublier quelque chose d'aussi grave.
Elle lui rend timidement son sourire en se remettant a manger a son tour. Bizarre elle en aurait presque oublié son assiette. La purée est super cool, c'est toujours compliqué de preparer la purée parfaite, elle ne sait pas si les gens s'en rendent compte. Elle n'a jamais le même goût où qu'elle aille. Celle de Poudlard ba elle est vachement bonne. Et avec un peu de sauve et de brocolis c'est divin. Un bout de poulet pour faire passer tout ça et ..

« Ah mais, je préfère le cours de potions.... enfin... je... j'ai hâte de le découvrir. »

Il l'a pris par surprise. Elle ne pensait pas qu'il allait continuer a parler. Levant ses yeux de son assiette, elle le regarde de nouveau droit dans les yeux en s'arrêtant de mâcher. Enfin. Pendant quelques longues secondes. Garder tout ça en bouche c'est pas glamour.
Alors elle avale en secouant la tête en signe d'assentiment genre : ah ouais ouais les potions !
Ouais sauf que non les potions elle elle a pas hâte. Pas qu'elle n'ait pas envie de s'y essayer mais les potions c'est comme cuisiner non ? Et bien elle, elle n'a pas eu le temps de commencer a cuisiner avec sa mère. D'ailleurs ça l'inquiète un peu. Et si elle arrive a trouer son chaudron en faisant une fausse manipulation, que cela dégouline sur le sol, qu'elle perde des orteils au passage et que cela troue ensuite le sol ?
Elle aurait dû moins jouer au Quidditch et passer plus de temps en cuisine avec sa mère. Mais cette idée la fait grimacer. Nan. Elle ne veut pas rentrer dans le rôle de '' la cuisine c'est pour les filles et le sang pour les garçons ''. Tant pis.
Elle ne sera peut être pas une prodige de ces cours mais elle fera de son mieux.

Peut être que lui a l'habitude de cuisiner. Pour cette petite sœur tient. Ouais celle dont il parle avec des mots qui pourraient dégouliner sur la table tellement c'est mièvre. « C'est la plus belle, la plus forte, la plus intelligente ». Peut être que les premiers plats qu'il lui a cuisiné étaient tellement raté qu'il lui a fais des tous dans le cerveau.
Elle se remet a manger en essayant de ne pas rire. Mais cette pensée lui redonne le sourire instantanément. Elle de toute façon les cours ou elle a le plus hâte ce sont ceux de métamorphose et de sortilège. Une petite bagarreuse en herbe dans le fond.

Le dîner se termine et Alix termine son assiette en se servant ensuite d'un peu de tagliatelle au saumon. Ouais elle enchaînait viande avec poisson mais elle s'en fiche, chez elle quand c'est bon ça rentre. Et une assiette de nouveau de poulet avec des petites pommes de terres rissolées. Ca ne rentre plus, ça glisse.
Puis elle finit par ne plus manger mais par engloutir verre après verre. Eau et jus de citrouille. Pas de jaloux. Ca fait du bien, elle se sent revivre.
Puis le clou du spectacle. Le dessert. Ces yeux analysent comme des rayons X ce qu'il vient d’apparaître sur la table. Elle est dans la peau du marathonien qui regarde ce qu'il y a sous ses yeux, qui se préparent mentalement et qui va commencer sa course folle. Elle va prendre du poids avec tout ça... limite elle peut entendre son ventre lui crier « plus tard je veux être obèse ». Alix hausse un sourcil et se concentre sur les séries d'exercices physiques qu'elle enchaînera demain. Satisfaite après quelques minutes de flottement alors que tous le monde s'est servi, elle se met a sourire. Elle vient de perdre 5 kg juste en s'imaginant faire tout ce qu'elle fera demain. Que les festivités commencent enfin.

Elle attrape un morceau de tarte au pomme et un beignet a la framboise. ET OH JOIE ! Une crème brulée. HUHUHUHUHU ! Elle commence méthodiquement ce génocide lorsque tout d'un coup elle entend le blondinet pouffer.
Surprise elle relève la tête pour constater que le type la regarde encore. Il est amoureux ou quoi. Elle pourrait exploser de rire si de un : Il ne rigolait pas déjà et de deux : Elle n'avait pas quelque chose dans la bouche.

 « Ah euh... tu as de... de la sauce là... »

Han. Il tapote la commissure de ses lèvres. Elle veut mourir. Elle avale avec difficulté ce qu'elle a dans la bouche et se met a frotter avec la serviette la plus proche en sentant ses joues chauffer. C'est la honte. Elle avait toujours tendance a s'emballer un peu arrivé a cette partie du repas mais jamais on ne lui avait fait remarqué qu'elle s'en était foutu partout. Et il fallait que ce soit lui. Elle veut disparaître.

« ALIX ! 

Si elle n'avait pas avalé plus tot elle aurait tout recraché sous le coup de la surprise. Elle lève de nouveau les yeux de la table pour les fixer sur Light qui a attiré toute l'intention de leurs voisins sur lui en parlant si fort. Au lieu de calmer la rougeur de ses joues, la jeune fille rougit de plus belle et plus fortement ne sachant plus ou se mettre. Autre première !
Mince alors, il l'a appelé par son prénom ! C'est d'une petite voix qu'elle essaye de lui répondre.

« Euh oui ? »

C'pas la voix hyper assurée qu'elle aurait aimé avoir mais tant pis. Au moins ça ne ressemble pas a « HHSDJJDFHHVHJLL »

« Jeee... euh... tu aimes le pudding ? »

Le flottement qui suit cette déclaration a un effet dévastateur sur la gamine. Le regardant avec des yeux aussi gros comme des soucoupes, Alix regarde le pudding puis le sorcier. Elle n'a jamais eu de passion pour les Puddings. Elle éclate de rire. Le genre de fou rire qui fait du bien. Un grand sourire aux lèvres, sincère, ce genre de sourire qu'on adresse naturellement aux amis et pas aux étrangers.

« Oui j'aime bien merci »

Elle tend son assiette vers lui. Dans sa tête il y a une sorte de gros ménage qui s'opère. Elle oublie déjà tout ce qui s'est passé précédemment. Light n'est plus son ennemi. C'est comme ça. Elle mange et elle pose enfin la question qui lui brûlait les lèvres alors que le repas s'achève doucement, terminant toutes les cochonneries qu'il y a dans son assiette. Bientôt ils vont devoir suivre un préfet et monter dans la salle commune ils vont devoir se sépa... ah ba non ! Ils sont dans la même maison.

« Tu sais cuisiner si tu aimes les potions ? »


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Mar 15 Oct - 17:55
     


Alix & Light


Y a deux tomates à table. Y a Alix. Et y a moi. Elle rougit quand elle s'essuie la bouche. Moi je reste là, à la regarder, presque fasciné. J'ai un sourire tout innocent aux lèvres. Un regard brillant. Elle est beaucoup moins féroce là. Je dirais presque qu'elle a un côté... mignon. En même temps, on me dira que tous les enfants sont mignons. Eh bien non. J'en ai croisé des moches. (j'ai pas peur de le dire) Elle a un visage plutôt agréable à regarder, des cheveux d'une couleur assez surprenante. Je sais très bien que des gens s'amusent à se les colorer (ma mère s'est teinte en rose fuchsia et mon père en bleu pétant. C'était pour mes 7 ans. Je m'en souviens très bien..) Ça m'étonne juste de croiser une élève si jeune qui s'est déjà teint les cheveux. Je me demande vaguement quelle est sa couleur d'origine. Est-elle blonde ? (comme moi gnagngngn.) Brune ? Rousse ? … C'est une perruque ? … Oui. Enfin non. Ils me paraissent pas vraiment synthétiques... J'aimerais les toucher pour voir... Ooh. Puis y a ses yeux aussi. Jaune. Ambré. C'en est presque flippant. J'ai l'impression d'être tellement banal à côté d'elle. Blond, yeux bleus. Bonjour.

Je me reprend, me secoue. Arrête de faire une fixette sur elle. Propose lui ton Pudding pour lui montrer combien tu es généreuuux. Alors c'est sortit sans que je m'en rende compte. J'ai quasiment crié son prénom. Les discussions se sont brièvement arrêtées. Tous les regards se sont posés sur moi. Et le rouge m'est monté aux joues. Et là, j'ai eus envie de disparaître. De glisser de ma chaise et de me planquer sous la table. Je ramperai pour m'enfuir. Mais par le courage que m'a donné Dieu … (rigolez pas) je m'en remets bien vite. Je vois à son regard qu'elle a été surprise. Qu'elle se rassure, moi-même je me suis surpris. Cte classe. Erm. Bref. Je bégaie un peu, lui propose une part de pudding, tout gêné. Mais je tiens bon... Ma question reste en suspend. Elle jette un œil sur ma truelle, puis sur moi... Quoi ? Elle est allergique ? J'ai fais quelque chose de mal ? Ils aiment pas ça dans sa famille ? Je m'interroge intérieurement, pendant que mon bras me pèse. Je vais avoir une crampe...

Elle éclate de rire. … WTF ??? …. Un instant, je me sens totalement ridicule. La honte. L'humiliation. J'aurais mieux fais de garder ma part pour ma pomme. C'était pas la peine d'être attentionné si c'est pour qu'on se moque de moi. Je baisse la tête, carrément mal à l'aise. Je reste un instant comme ça, regrettant de lui avoir proposé ma part. Puis au fur et à mesure... son rire parvient à mon cerveau (oui, ça en fait du chemin). Il analyse rapidement qu'il ne s'agit pas de moquerie, y a rien de criard, de méchant. Alors je relève les yeux, intimidé. ET BAOUM. Je crois que mon cœur a raté un battement. Elle me sourit. Sincèrement. Je vois presque une aura de pureté flotter autour d'elle. J'ai l'impression d'être totalement désarmé. Pourquoi je me sens tout chamboulé là d'un coup ?  Je reste comme ça, à la regarder, lèvres légèrement entre ouvertes, étonné, bloqué. Repreeeends toiii. J'ai l'air d'un con comme ça.

- « Oui j'aime bien merci »

….. De ?... AH OUI. MERDE. LE PUDDING.  
Elle me tend son assiette et je m'empresse de faire glisser la pâtisserie de ma truelle. A nouveau, je regarde ce qu'elle compte manger. Tarte aux pommes. Ok. Beignet à la framboise. Ok aussi. Crème brûlée... OK. On les mêmes goûts. Ezkhlgkhglf. Étonnant non ? ...en faite, non, tous les gosses aiment pratiquement toutes les pâtisseries donc bon... (laissez-moi penser qu'on a des points communs gngngn) Elle repose son assiette et commence à manger. J'attaque mon Pudding de mon côté. Je prend le temps de le savourer, écoutant les autres élèves radoter sur les prof. Et un nom m'interpelle mais je reste silencieux. Mama Oudie. Pas commun. Enfin bon. C'est peut-être un nom de code ? J'me demande à quoi elle ressemble. (oui, j'ai pas l'idée de tourner la tête vers la table des prof). Je me ressers. Et je prends : Beignet à la framboise et crème brûlée. OUI. JE COPIE SUR ELLE. Là elle peut m'accuser de … DE COPIER. Mais m'en fous. Moi aussi j'aime ça. La crème brûlée ne fait pas long feu. En revanche, je prends tout mon temps pour le beignet. Je l'ouvre en deux, fourre mon doigt dans le coulis rose/rouge et le porte à ma bouche. Uuuuh. Que c'est bon. Je jette un coup d’œil à ma voisine d'en face. Elle est en train d'attaquer sa tarte aux pommes et n'a pas vu que je la regardais. Je me sens soulagé, ma tension baisse. Et je prends une mousse au chocolat pour terminer le repas.

- « Tu sais cuisiner si tu aimes les potions ? »

Hmm ? Je relève la tête, cuillère en bouche et sûrement entourée de chocolat. Je cligne des yeux, médite un instant sur sa question. Pourquoi elle parle de poti... AH OUI. Ça me revient. Je l'avais évoqué tout à l'heure quand elle me parlais de Quidditch. D'ailleurs, je me sens soulagé qu'elle n'en ait pas reparlé. J'aurai été complètement à côté de la plaque. Évasif et terriblement gêné. Pourvu qu'elle ne remette pas ça sur le tapis ce soir. Je veux profiter de cette soirée. De ce jour. Cette rentrée qui commençait si mal et qui petit à petit devient agréable. Je suis presque triste de voir que le dîner touche quasiment à sa fin. Je retire ma cuillère, appuie ma joue dessus en levant les yeux au ciel, comme si je réfléchissais. (ce que je fais)

- « Oh eum... oui. Si on veut. » … Faux. Je cuisine pas. Je pâtisse. « En fait, je préfère les desserts. » Je baisse un regard rieur vers elle. Elle a sûrement dû le remarquer. « On en fait souvent avec mes parents. Le dimanche en.... fait. » Eh vazy que j'te raconte ma vie. Qu'est-ce qu'on s'en tape que je fasse des tartes avec mémé le jour du Seigneur. Je rougis. Elle doit sûrement s'en moquer. Tous ces petits détails, qui s'en soucis ? (a part moi évidemment). Je termine ma mousse, un peu raide, le feu aux joues. J'ai la cuillère toujours en bouche quand j'hésite. Je lève le regard vers elle, timidement. Haaan mais pourquoi tant de retenuuuu ? « Euuh.. et toi, tu... enfin t'as des frères. Ils sont... » Ma voix s'étouffe par le brouhaha soudain de la salle. Le Dirlo (ou la Dirlo, je vois pas bien d'ici) nous invite à rejoindre nos dortoirs. Alors tous les élèves se sont levés dans un vacarme assourdissant, me coupant la parole en me déstabilisant. Je me lève dans la foulée, emporté par les autres élèves qui trottinent déjà vers la grande porte. On me pousse et je cherche désespérément ma nouvelle amie du regard. Amie. OHMONDIEU JE L AI DIS. (enfin penser) ezjgkdfgf. Ma liste noire est redevenue rose. Gniiih !! Erm. Enfin. Je l'ai perdu de vue. Ça me rend bizarrement triste. J'essaie de me raisonner en me disant que, puisque nous sommes dans la même maison, on finira bien par se retrouver.

Puis soudain, je la vois. Là, au milieu. Je la reconnais grâce à ses cheveux. (oui là, j'ai pas fais gaffe à son chapeau ) Alors je me faufile, j'arrive à ses côtés. Je ne pense pas qu'elle m'ait vue. On marche. On suit la foule. Et j'agis sans vraiment m'en rendre compte. Je prend sa main. Dans la mienne. Quand elle s'en aperçoit, je bug instant. Dans ma tête ça fait EZJFGKFKFKL. Mon regard croise le sien. En fait non. Ils se croisent pas. Pas vraiment. J'arrive pas à m'arracher à ses yeux. Qu'ils sont beaux. Et pas commun. Et... oh mon dieu on devrait peut-être avancer. « Euuuh... je.. c'est pour éviter de se perdre... » Je bafouille, tentant d'expliquer mon comportement. Mais la vérité, c'est que je sais même pas pourquoi j'ai fais ça. Pulsion. Mon corps en avait envie. Ou je sais pas. Bref, quoiqu'il en soit elle doit bien me prendre pour un imbécile heureux. Puisque si on se perd, on a sept ans pour se retrouver.



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Alix Barthelemy
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Sam 26 Oct - 20:34




La vieille naine et le pleurnichard


Répugnant. Alix le regarde avec une curieuse fascination alors que ses yeux dorés ne quittent pas la bouche du garçon. Que doit elle faire ? Lui pointer la bouche du doigt et lui dire a son tour « tu en as un peu euhh baa... la » ou lui dire plus simplement qu'il a décidé de repeindre les murs ?
C'est quand même pas très classe hein. Elle s'oblige a relever les yeux dans une tentative pour oublier. Raté. Pour répondre a la question qu'il lui a posé, il retire la cuillère de sa bouche et la colle sur sa joue, en rajoutant un peu plus de chocolat au passage sur sa joue.
Ça la hante terriblement mais il se met a parler, elle doit donc l'écouter avec attention.

« Oh eum... oui. Si on veut. En fait, je préfère les desserts. On en fait souvent avec mes parents. Le dimanche en.... fait. »

Elle hoche la tête. Cette information se hisse au sommet de ses préoccupations immédiates, oubliant alors ses peintures de guerre.
Oui ce garçon a une bonne tête de l'occupation en famille les dimanches. Elle peut quasiment l'imaginer encadrer par ses parents, posant le résultat de leurs efforts sur une table qu'ils vont séparer en plusieurs morceaux devant les applaudissements d'une gamine.
C'est marrant, elle a l'impression que cette réponse a son importance pour une quelconque analyse mais elle ignore laquelle. Fronçant les sourcils, elle se concentre puis hausse les épaules en abandonnant. Tant pis, elle se logera dans un petit tiroir bien organisé dans sa tête.
L'information ou plutôt l'analyse qui lui échappe est cet aspect très familial qu'elle a décelé en lui sans savoir quoi en faire. Logique elle n'a que 11 ans. Mais ce trait de caractère commence déjà a détermine l'adulte qu'il sera demain.

Elle refait enfin surface et remarque les nouvelles rougeurs sur les joues du jeune Poufsouffle et s'en étonne. Il s'est passé quoi ? Qu'a t-elle manqué ? Un peu sur ses gardes, elle se tourne un peu discrètement sur sa gauche puis sa droite en espérant trouver l'objet de ce trouble mais ne le trouvant pas, abandonne en espérant qu'elle n'a pas fait quelque chose de bizarre.

« Euuh.. et toi, tu... enfin t'as des frères. Ils sont... »

Sont ? Plus agés qu'elle ? Un peu con ? Sportif ? Du genre protecteur ? Ou a se moquer d'elle ? Sanguinaire peut etre ? Elle ne le saura pas. Les élèves se sont levés pour se diriger vers les dortoirs sur l'ordre du directeur mais Alix n'y prête pas attention. Si elle veut faire quelque pour la face du garçon c'est maintenant.
Elle se lève de son banc, prète a l'apostropher mes ses mots de bloquent dans sa gorge. Sa main se lève dans sa direction alors qu'il commence a marcher vers la sortie.
C'est trop tard. Il s'éloigne elle ne peut plus rien faire. Cette table est comme une montagne entre elle et lui.
La main de la fille se baisse lentement alors que sa bouche tremble un peu et que ses yeux continuent a fixer le dos qui ne devrait pas tarder a disparaître.
Son cœur ratte un batement. Décidément elle devrait peut être aller voir l'infirmière... Elle ramena ses bras autour d'elle histoire d'en faire quelque chose avant que des petites picotements chaleureux ne viennent chatouiller le bout de ses doigts.

Surprise elle baisse deux secondes les yeux pour y voir le bout de sa baguette dépasser de sa poche dans une invitation parfaite. Oui c'est la solution ! Elle est une sorcière, elle peut le faire.
Attrapant sa baguette a elle, celle qu'elle a acheté et qui a fait de jolies panaches gris dansants en lançant des petites étoiles quand elle la saisit, celle qui a chanté pour elle, Alix se lance dans toute sa faible experience de la magie.
Elle pointe lentement sa baguette sur le dos du garçon qui se fait de plus en plus petit et caché puis prononce une formule qu'elle a apprit dans le train.

-Recurvite !

Elle ne sait pas si elle a réussi... mais décide de se mettre a son tour en route en enjambant son banc. Elle suit les colles jaunes qui sont encore a sa porté et rattrape rapidement les autres premières années. Elle a perdu Light et la fille rousse mais se console en imaginant les retrouver dans la salle commune qu'on va leur présenter. Et tout d'un coup comme par magie on l'attrape par la main. Le garçon est la a ses cotés et la regarde en souriant. Ses yeux sont un océan de tranquillité qui la rassurent instantanément, elle lui rend donc son regard avec la passion d'un homme a la mer ayant trouvé sa bouée de sauvetage. Elle ne se formalise pas une seule seconde de cette main qui sert la sienne, son esprit n'a pas encore tout compris.

« Euuuh... je.. c'est pour éviter de se perdre... »

Elle ne sait pas trop pourquoi mais la justification du jeune garçon lui donne tout d'un coup l'envie de pleurer. Le soulagement est a son apogée, elle n'est plus seule et ils ne se perdront plus.
Serrant les dents comme un homme, elle refoule l'humidité de ses yeux et acquiesce de la tête d'un sourire tremblant. Se reconcentrant sur l'avant, elle respire mieux.
Ils suivent la foule silencieusement jusqu'à ce qu'elle retrouve assez de voix pour murmurer.

- "Merci."

Ce n'est qu'un souffle mais il est la sincérité même. Elle ne le regarde pas et on la sort de son embarra par l'intervention du préfet en chef qui tout d'un coup réclame leur attention a tous pour leur expliquer comment rentrer dans la salle commune.
Oh ! Oui ! Regardant tout autour d'elle elle remarque enfin que les décors ont changés, il n'y a plus de fenêtres dans ce couloir. Voila elle est déjà perdue. Mais une main serre toujours la sienne.
La serrant un peu plus sans s'en rendre compte, elle écoute avec attention.

- "Pour y accéder, il faut toquer au rythme des syllabes de "Helga Poufsouffle" sur le deuxième tonneau en partant du bas, au milieu de la deuxième rangée. Si le nombre de coups ou le bon tonneau sur lequel toquer n'est pas respecté, un flot de vinaigre se déversera sur vous."

Bon, elle retiendra. Le vinaigre dans des cheveux c'est bien pour les adoucir mais c'est d'une puanteur capable de vous brûler les yeux.
Entrant dans la salle, duos par duos, la gamine se retrouve alors dans une salle absolument merveilleuse. Des canapés aux petites tables, de la cheminé aux affiches, tout attire son regard.
Mais pendant que le préfet explique qu''il est temps pour eux de découvrir leur chambre et de choisir leurs lits, Alix se tourne vers son nouvel ami d'un air désolé.


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Jeu 14 Nov - 23:02
     


Alix & Light


Ça me picote là, dans la nuque. Et aussi dans les mains. Dans les doigts. J'ai agis sans vraiment m'en rendre compte. J'ai attrapé sa main. Elle a tourné le regard vers moi et je lui ai souris. Comme si c'était normal. Comme si on se connaissait depuis longtemps. Je vois la surprise dans ses yeux, moi-même je sais pas trop ce que j'ai fais ni pourquoi. Je me justifie comme je peux. En fait, je dis tout simplement la vérité, en omettant toute fois de dire pourquoi je ne veux pas qu'on se perdre. On aurait pu se retrouver dans la Salle Commune mais, non. Maintenant qu'on a commencé à sympathiser (oui, oui) et que je la considère déjà comme ma première rencontre positive de Poudlard, je crois que j'ai envie de découvrir l'endroit en sa compagnie. Bizarre heen. Je crains un instant son rejet mais cette idée me passe carrément au dessus quand elle me rend mon sourire. En tremblant. (oui, je l'ai vu haha) Je préfère éviter de parler (parce que moi aussi je suis tout chamboulé). Je m'intéresse au décors qui défilent devant nous. J'essaye de repérer certains endroits à explorer dans le futur ( et surtout, je tente de mémoriser le chemin menant à notre Salle Commune). Alors on suit la foule, en silence, chacun plongés dans ses propres rêveries futures.

- « Merci. »

Ce n'est qu'un souffle à peine audible mais, je l'ai entendu. Je tourne la tête vers elle, un peu étonné par son remerciement tardif. Elle regarde ailleurs. Je la sens peut-être un peu gênée. A la voir, comme ça, je ne peux m'empêcher de sourire. Je la couvre d'un regard attendit et m'apprête à lui répondre un ''De rien'' ou une formule plus badass quand on m’interrompt. Zgrogneugneuh.  Le préfet en chef  réclame le silence et attire mon attention. Quand je le regarde, il dégage une aura de confiance. On voit tout de suite que c'est lui le patron. J'avoue être totalement en admiration devant ce gaillard. J'espère un jour pouvoir dégager la même aura que lui. (oui, c'est beau de rêver) Les élèves se taisent et il prend la parole. C'est à cet instant que je sens une pression sur ma main. Celle qui tient la sienne. Je bug. J'hésite avant de lui lancer un coup d'oeil. Elle écoute avec attention ce que raconte le Préfet. Je me sens un peu bête d'être le seul à m'enflammer (métaphore powa) pour si peu. Oui voilà, on me presse la main et moi je vois déjà tout en rose et en paillettes. Ok. J'exagère. Mais voilà, ça à pas l'air de la gêner plus que ça, même si tout à l'heure, elle tremblait... Pfff. A croire que ce Préfet a déjà la côte auprès des premières années.

- « ...le nombre de coups ou le bon tonneau sur lequel toquer n'est pas respecté, un flot de vinaigre se déversera sur vous. »


Voilà tout ce que j'ai entendu et analysé des paroles du grand patriarche jaune. J'ai quasiment rien suivi. Parce que j'étais trop occupé à penser à autre chose. Donc je sais pas de quels coups il parle, ni de quel tonneau il s'agit. Si je veux éviter de sentir le vinaigre (et de faire fuir toutes les filles) durant ma scolarité, je ferai bien de demander à quelqu'un qu'on me répète ces indications fondamentales... Ça peut attendre demain. Faut juste pas oublier, c'est tout. L'entrée dans la salle est désormais ouverte. On s'avance donc deux par deux à l'intérieur en découvrant la pièce général de notre quartier. Toute cette histoire de tonneau et de coups s'envole de mon esprit. Je suis obnubilé par la décoration, le mobilier, tous les petits objets, les petits coins dans l'ombre (bah oui heen), la grande cheminée, les canapés, EVERTHING attire mon attention. Je m'imagine déjà blottis dans un des fauteuils en plein hiver, lisant une lettre de ma petite sœur (même si elle sait pas encore écrire) en buvant un chocolat. J'imagine les parties d'échec qu'on pourra faire sur les petites tables du fond (même si je sais pas y jouer). J'imagine la douceur du grand tapis sur ma peau quand je m'enroulerai dedans car, soyons honnête, ça finira par arriver un jour.

Le Grand Manitou intervient de nouveau et cette fois, je l'écoute. Une étape importante nous attend. Le choix du plumard. Je me doute que la literie soit la même. Ce qui m'inquiète le plus, c'est de savoir à quel endroit il sera placé. Pas trop près de la porte. Plutôt au fond. Quoique.. pas pratique si on veut sortir la nuit ; faudra traverser toute la pièce. Pas évident. Le mieux, ça serait d'être placé à côté d'un ami. Pour qu'il puisse nous couvrir au cas où... Oh. Ami... Des lumières s'allument dans ma tête. Je pivote vers Alix.. en même temps qu'elle. Je découvre son air désolé et je comprend la situation. On va devoir se séparer. Là. Tout de suite. Et on sera pas dans la même chambre. 'Cause shis is a girl, and i am a boy. Et voyez-vous, dans une école civilisée, on mélange pas les deux dans un même dortoirs... Je dois lâcher sa main mais, j'avoue ne pas en avoir envie. J'aurai aimé découvrir tous ces endroits avec elle... Bon allez ! Un peu de courage. Elle va pas disparaître juste parce que j'ai lâché sa main. Avec un immense effort, je lui souris. (encore, je sais)

- « On se retrouve ici juste après. »

Pas une question. Pas un ordre non plus. Ça ressemble plutôt à un souhait. Pas le temps d'entendre sa réponse, nous sommés déjà appelés. (oui, on retarde tous le monde) C'est en se regardant droit dans les yeux que nos mains se détachent. Doucement. Je tourne les talons ; elle fait pareil. Je m'éloigne vers le groupe de jeunes garçons bondissants et impatients pendant qu'elle rejoins les filles gloussantes. Le groupe commence à avancer et je les suis en jetant un dernier regard derrière moi. Elle me tourne le dos. Bon. Tant pis. Je me demande vaguement si elle sera là après avoir choisit son lit. Je me demande aussi pourquoi j'ai tellement envie de la revoir avant la fin de cette journée mémorable. Je veux sans doute en apprendre plus sur elle....  Je monte les marches, quittant peu à peu ma bulle grâce aux acclamations de mes camarades. La porte s'ouvre, ils s’engouffrent dedans et je suis le dernier à y entrer. Waaaaaa !! Oooooh !! Plutôt grand pour un dortoir. WOW Y A DES LIIITS ON VA POUVOIR DORMIR... (ok, réflexions bidons, je saaaais) Olalalaaaa des rideauuux ! Ça veut dire qu'on pourra avoir notre petit coin perso pour faire des trucs perso à l'abri des regards indiscrets. Je vois deux garçons s'empressant de choisir les deux lits les plus éloignés de la porte. J'hausse un sourcil parce que c'est louche voyez-vous. (non, je suis trop jeune pour penser à des choses indécentes. Moi je crois plutôt qu'il veulent faire des bêtises dans leur coin ; genre préparer des bombes, des pétards, ce genre de truc quoi.)

Mon choix se porte finalement sur le deuxième lit en partant de la porte. Comme ça, je suis pas très loin de l'entrée (ou de la sortie heen, c'est pareil) Si jamais j'ai des envies nocturnes, j'aurai pas besoin de tout traverser DATLOGIK. Je m'empresse de placer ma malle à côté de mon plumard. Je vérifie rapidement si tout est là et effectivement ; tout est là. Heureux, je décide de me déshabiller... Non. Pas complètement. Je suis pas un nudiste. Ni un exhibitionniste ou ce genre de personne se croyant constamment en été. J'ai juste envie d'enlever ma robe alors ben.. je l'enlève. Je garde chemise, pantalon et je me débarrasse de mes chaussures et de mes chaussettes. (je tiens à préciser que voilà, moi je pu pas des pieds. Mes coloc' risquent rien.) J'attrape ma paire de chaussons que j'oublie de mettre parce qu'un élève me parle. En fait, il s'adresse à tous le monde. Il demande brièvement de nous présenter, ce que je fais en y mettant du cœur (j'aime parler de moi et surtout de ma sœur ezjkbtrr). Il improvise ensuite un petit discours comme quoi il est ravi d'être parmi nous et souhaite en gros que ça soit du Peace And Love dans cette couchette, ce à quoi j'approuve entièrement en rajoutant toute fois que les ronflements sont proscrits. (oui, j'ai horreur de ça. Depuis toujours. Me demander pas pourquoi. J'ai l'impression d'être entouré de cochons quand ça ronfle)

Je finis par descendre les marches après environ 15, peut-être 20 minutes de délires avec mes nouveaux camarades. On s'est mit à se lancer des bonbons tout en se donnant un gage si on arrivait pas à l'attraper au vole avec la bouche. Cette ambiance me plaît déjà. Beaucoup. J'aurai pu continuer de jouer avec eux mais, j'ai un rendez-vouuus. Un Rencaaaart. (ok, je sais pas ce que ça veut dire mais tant pis. Soyons heureux d'être ignorant) J'arrive dans la Salle Commune où crépite déjà un feu. Je m'approche de ce dernier, mes pieds frôlant la douceur du tapis quand je m'arrête, cherchant du regard Alix. Je ne la vois pas... Bon. Elle joue peut-être en haut avec les filles ?... Curieux, je m'approche de l'entrée de leur dortoir, décidé à allez jouer les intrus. Gnéhéhé... BRAAOUM *bruit bizarre que je sais pas imiter * …. GNI ! Je sursaute, totalement pris au dépourvu par ce chemin qui... BAH QUI VIENT DE SE TRANSFORMER EN TOBBOGAN. Mon rythme s’affole tellement j'ai été surpris. Quoi ? Quoiii ? J'ai fais une bêtise ? Marché sur un interrupteur ? Pourquoi je peux pas monter là haaaut ? C'est interdit aux blonds, c'est ça ? DISCRIMINATION. Je posa main sur ma poitrine pendant que je prend mon souffle. Ok. Caaalme. Vas t'allonger sur le canapé. Ok. Sauf que je vais m'y asseoir. Je fais face au feu que je regarde danser sans me rendre compte que je ne suis pas seul.


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Alix Barthelemy
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Mer 8 Jan - 15:50




La vieille naine et le pleurnichard


En regardant une dernière fois autour d'elle, la jeune fille se dit brusquement que c'est certainement ainsi que le choixpeau les a réparti. Non en fonction de leur traits de caractères mais plutôt en cherchant leur goût, leur préférence pour une salle commune.
Elle écrira plus tard quand elle sera adulte un livre relatant la vérité vrai sur la répartition. Elle deviendra célèbre, les livres sur l'histoire de Poudlard seront réédités et on la citera.
Oui, Alix ne sait absolument pas a quoi ressemble les trois autres salle communes mais pour elle il ne fait aucun doutes que celle des Poufsouffle est la plus belle. Elle qui pensait que sa chambre lui manquerait, elle se rend compte qu'elle s'était bien trompée. Le cuir des canapés, les petites tables, la douce chaleur qui émane autant de la cheminée que de la pièce elle même, tout cela et encore pleins de petits détails lui font penser qu'elle se sentira ici comme chez elle.
Un petit sourire éclot sur ses lèvres mas tout a sa rêverie elle reste consciente qu'a tout moment on risque de lui lâcher la main. C'était inévitable bien sur et elle s’apprêtait a monter les escaliers d'une seconde a l'autre avec les autres filles mais elle sent tout de même monter une pointe de déception.

 « On se retrouve ici juste après. »

C'est bien le blondinet qui vient de dire ça ? Les yeux en soucoupes elle se demande si il vient bien de lui donner un ordre. Et sans qu'elle puisse répliquer il lui lâche la main.
Grommelante et oubliant la déception qui pointait a l'idée de se séparer de lui, elle se met alors a traîner les pieds vers le groupe de filles. Elle a 11 ans, elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Même si ce n'était pas un ordre, il est trop tôt pour qu'elle se rendre compte qu'elle s'est trompée. Donc elle rouspète, les beaux sentiments qui lui étaient montés a la tête s'évaporent progressivement alors qu'elle grimpe les marches. Son esprit de compétition et de rébellion remontent a la surface et elle envisage 30 secondes de redescendre pour lui faire comprendre qu'on ne donne pas d'ordre a une fille que l'on vient de rencontrer mais une fois de plus sa concentration de dragonaux tout droit sorti de l’œuf vide son esprit de toute pensée.
Elle est dans la chambre et toutes ont déjà choisi un lit... C'est pas cool elle n'a même pas eu le temps de faire sa propre sélection !

Son regard analyse la situation et même si elle se rend compte avec soulagement que le lit qu'elle aurait aimé occuper est encore vide, elle n'en est pas moins encore plus boudeuse qu'il y a cinq minutes. Allant pousser sa valise au pied de son lit qui se trouve pas loin d'une fenêtre en hauteur et d'un énorme meuble en bois coincé contre un angle de mur, elle adresse tout de même un vrai sourire a la rouquine qu'elle a déjà rencontré et qui sera sa voisine.
Dans la pièce sa piaille, sa rigole, les froufrous de chemises de nuit volent comme les ailes de poules dans une volière et tout cela déride la jeune fille qui envoi a son tour voler ses vêtements pour mettre sa toute nouvelle chemise de nuit blanche qui ne laisse dépasser que ses pieds.
Ça doit a être l'ambiance joyeuse mais elle qui pensait ne jamais sortir le vêtement de toute l'année de sa valise, pour cette nuit elle fera plaisir a sa maman au lieu d'enfiler son énorme T-shit des Harpies.
En grimpant sur son lit et appréciant le moelleux sous ses fesses elle écoute les autres parler, hésitant a s'incruster dans les conversations. Ses inquiétudes se dissipent rapidement, les autres demoiselles sont aussi drôle et gentilles qu'elle avait espéré, elle commence donc a participer a son tour avec animation.

C'est dans l’hilarité générale alors qu'elle faisait la danse des supporters de l'équipe de Quidditch des Tapesouafles de Quiberon, une équipe de France, avec la rouquine sur le même lit qu'un bruit la fit arrêter. Baissant la tête vers la porte elle se figea pas certaine de la signification du bruit.
Mais apparemment elle ne se trompait pas vu les gloussements des autres filles qui s’apprêtaient a aller voir leur première victime d'escalier glissant.
Mais on ne bat pas une future joueuse de Quidditch sur le terrain du réflexe et de la rapidité.
Alix sauta de son lit, se précipita sur la porte, repoussa en rigolant une fille qui essayait de la suivre et lui claqua la porte au nez en glissant tranquillement sur le toboggan-escalier qui n'avait pas encore reprit sa forme originelle.
Elle est encore un peu essoufflée a cause de hum, l'exercice mais elle sourit de toutes dents du spectacle qu'elle a manqué. Elle ne s'est pas trompée, c'est bien lui qui a essayé de monter, Light fait face a la cheminée assis et certainement penaud. Elle a de nouveau oublié ses griefs bien entendu et elle se trouve tout de même dans la salle alors qu'elle s'était dit qu'elle ne descendrait pas.
La tentation devient trop forte et finalement elle éclate de rire alors qu'elle le rejoint sur le canapé pour s'asseoir contre un accoudoir en remontant ses pieds vers elle.

- Tu n'as pas mis longtemps a découvrir le toboggan. Ça va ?

Elle espère quand même qu'il ne s'est pas fait mal, manquerait plus que des le premier soir ils soient obligés d'aller a l'infirmerie. Trop de découvertes en peu de temps, Alix aimerait bien faire un peu durer les choses sur les lieux du châteaux.
Le menton posé sur ses genoux elle le regarde curieuse de la réponse qu'il va lui donner mais elle enchaîne assez rapidement.

- Il n'y a pas de toboggan chez lez garçons le matin je pourrais venir frapper a ta porte si tu ne te lèves pas !

Avec les cours qui arrivent, Alix a bien l'intention de s'y rendre avec son nouvel ami. Pour commencer parce qu'il est cool quand même. Deuxièmement parce que sinon elle va se perdre. Il lui faut quelqu'un pour la tirer par la manche et lui dire de ne pas continuer dans cette direction si elle ne veut pas terminer a la volière. Si elle se perd trop vite elle est certaine que ses frères se moqueront d'elle pendant trois ans. "Celle qui des le premier jour se perdis dans les toilettes des garçons". Et bien sur elle aurait alors droit a une lettre de sa maman qui lui demanderait de faire plus attention, qu'on ne pouvait pas éternellement la surveiller et blablabla.

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Dim 12 Jan - 19:46
     


Alix & Light



Mon cœur continu de battre à un rythme un peu trop élevé. Je ne suis pas face à une situation hyper gênante ; genre j'ai du persil entre les dents alors que j'essaie de draguer. (je remercie mon père qui m'a apprit que ''draguer'' c'était dire des truc gentil à une fille tout en exécutant un mouvement de sourcils explicite.) (faudrait que j'essaie avec Alix.. oui. Ou pas. Ça peu avoir des conséquences négatives d'après mon père. Enfin, je verrai bien, tant que j'ai pas persils, rien ne m'en empêche.) Une main sur la poitrine, je regarde le feu crépité, yeux à demi-clos. Je comprends pas pourquoi on m'a empêché de monter là-haut voir les filles. J'espère que c'est pas quelque chose de permanent. Genre ça dura que le soir de la rentrée. Histoire que je puisse zyeuter ce qui se passe au sommet. (et accessoirement que je puisse me taper l'incruste au cas où ça ronflerait trop fort chez les garçons. Les filles ne ronflent pas ; c'est bien connu.)

Je soupir, déçu d'avoir été ainsi rejeté. J'allais rien faire de mal. Juste retrouver ma nouvelle amie. Ma première amie. Je pensais pas qu'on sympathiserait. Je nous voyait plutôt entrain de s'ignorer en se lançant de temps en temps des pics. Mais cette fille, elle cache bien son jeu. On dirait pas comme ça mais, elle a pas l'air si revêche que ça. (Dieu me préserve si je me trompe). Je croise les jambes en tailleur, me de demandant un instant combien de temps je vais rester là. Je ne sais pas si elle va venir. En même temps, ça serait méchant de sa part de pas se pointer alors qu'elle n'a pas dit non. (et je serais capable de rester la toute la nuit ; oui) Le feu me berce. J'imagine ma famille qui est restée à la maison. Papa qui doit être en train de faire la vaisselle sinon Maman le tape (c'est pas une blague) Et Maddy, qui doit dormir, le pouce coincé entre ses lèvres... Ou alors elle pleur parce que je suis pas là... Oh Bouh... Être seul ça me réussit pas ; je suis déjà entrain d'éprouver un manque vis à vis de ma famille. Mes muscles se détendent, mes yeux papillonnent et...

J'entends un rire. Je crois rêver mais, je comprends assez rapidement que non. Je tourne la tête et... action réaction. Je vois Alix arriver et mon visage s'illumine d'un sourire sincère et chaleureux. Oui, je suis content qu'elle soit descendu. Je la suis du regard, me poussant un peu pour qu'elle puisse s'asseoir mais, finalement, elle prend place sur l'accoudoir. Elle remonte ses jambes vers elle ce qui fait que je m'intéresse à ce qu'elle porte. On dirait une robe. Longue, légère. Celle que les filles portent pour dormir. On dirait ma Grand-Mère. JOKE. Je me permettrais pas. (même si Mamie est plutôt canon pour son age ; dixit Papi, évidemment. Je suis pas gérontophile.) Je suis incapable de dire quoique ce soit. Peut-être un ''Eh Salut'' (avec le mouvement de sourcil) ou un ''Merci d'être venue'' mais, je me contente de la fixer comme elle me fixe.

- « Tu n'as pas mis longtemps à découvrir le toboggan. Ça va ? »

Hein ?
….
Oh....
J’écarquille les yeux. Je sais pas ce qui m'étonne le plus ; le fait qu'elle se moque (gentiment) de moi ou qu'elle s'inquiète de savoir si je vais bien après cette expérience éprouvante. Je plisse les yeux, affiche un sourire en coin, un peu gêné. Je détourne la tête, m'intéresse à mes doigts que je me suis mis à tripoter. Je vais bien. C'était juste une petite frayeur. Je m'y attendais pas, c'est tout... C'est gentil de prendre de mes nouvelles comme ça... surtout qu'elle est en retard, ça faisait un moment que je poireautais en l'attendant. Bon ok. Sans rancunes. Commençons bien l'année. Je reste silencieux. Parce que je sens son regard posé sur moi. Ça me rend tout nerveux. J'étais plus à l'aise à table. Parce que y avait du monde, du mouvement, du bruit. Là on est que tout les deux et à part le crépitement du feu, la pièce reste silencieuse.

- «  Il n'y a pas de toboggan chez les garçons le matin je pourrais venir frapper à ta porte si tu ne te lèves pas ! »

… Je souris. Elle me détend un peu en plaisantant (elle plaisante heen ???...) Je tourne la tête vers elle, arrêtant de tripoter mes doigts comme un gosse de 11 ans prit en flag par son prof... euh... Ouai. Je suis un instant tenté de lui préciser la place de mon lit. Pour lui facilité la tâche. Et pour rire. Mais, je doute fortement qu'un jour on se retrouve sous les mêmes draps. Voir même dans la même chambre. Sauf si c'est pour lire ou... parler. Mais y a d'autres endroits pour ça. La place, c'est pas ce qui manque dans cette école. J'avoue avoir en vie de la découvrir avec elle. C'est plus sympas de partir à l'aventure en groupe que tout seul. Surtout avec la bonne personne.

- « Je compte sur toi alors. »

Sourire niais. Limite avec des bulles couleurs pastels. Regard innocent et.. MERDE. J'ai oublié le mouvement de sourcils. J'ai laissé filer ma chaaaance. Bon tant pis. De toute façon, je sais pas faire bouger mes sourcils. Ça me donne l'air con. Tout simplement. J'ouvre les yeux, comme frappé par la réalité soudaine. Je lance un regard vers le couloir de mon dortoir puis reprend.

- «  C'est quand même bizarre cette histoire de toboggan. Pourquoi y en a un chez les filles et pas chez nous ? … Oh ! Au fait, t'as eu le lit que tu voulais ? » DAT QUESTION. Elle peut me répondre, je pourrai pas vérifier de toute façon.... Sauf si... Avec la magie, je peux devenir une fille non ? Vous pensez que là, je pourrai entrer dans leur tour ? Expérience à faire. Mais, je garde mon idée pour moi. Gnéhéhé... Vous imaginez, elle me dit que c'est elle qui viendra me réveiller (faudra que je porte tout le temps un joli pyjama du coup) et PAF le dimanche matin (oui, rien que pour l'embêter parce que y a pas cours) eh ben c'est Mademoiselle Blondie qui vient la sortir du lit ? Nan, franchement. Ça pourrait être marrant... Je tousse, histoire de me sortir de mes idées foireuses. Je reviens à la réalité, cligne des yeux et continue avant qu'elle ait eu le temps de me répondre.

- «  Euuh... T'as pas mal aux fe... Enfin... » Monsieur Pivoine, le retour.
«  Y a de la place là et... euh... si l'accoudoir c'est pas confortable tu peux... » Pourquoi je bloque ? Pourquoi ? Y a rien de speace à dire là !
« T’asseoir, là. » Je baisse légèrement la tête vers la place à côté (et moins à côté) de moi. «  C'est le tien aussi, maintenant. » Sourire pour la forme. Bon dieu. Faut que j'apprenne à ne pas baisser les yeux et la voix quand je suis tout seul avec elle. Je l'aime bien. Je finirai par y arriver. I can do it.


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Alix Barthelemy
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Sam 1 Fév - 0:12




La vieille naine et le pleurnichard


Etait ce réellement une bonne idée de lui promettre d'aller en cours chaque matin avec lui? Mais peut être ne le prendrait il pas au sérieux. Si elle pouvait se rétracter c'était maint... Merlin. Ce sourire. Il avait l'air content. Bon dans ce cas elle allait au moins essayer quelques jours pour voir si leur amitié tenait. Peut être qu'avec le temps il allait préférer se tourner vers les garçons de son age pour avoir des discussions plus... viriles? Ou qu'ils se découvriraient sans trop de points communs. Ou alors! C'est un homme a femmes comme dit son père de tonton George. Peut être qu'il trouvera un groupe de fille. (Parce que ça veut dire ça homme a femmes)
Elle se fait tellement de films en si peut de temps que l'avenir est une promesse de bad flippes et autres réjouissances pour Alix.

- « Je compte sur toi alors. »

Mais celui ci ne dure pas. La réponse la rassure. Aujourd'hui comme demain il trouvera des mots simples pour lui donner la confiance en soi dont elle a besoin pour s'accomplir avec le temps. Ca va être sympa de découvrir professeurs et cours avec lui, peut être même iront ils jusqu’à faire des compétitions de "talents". Et elle a terriblement envie de rencontrer le poulpe géant du lac! Il parait qu'il n'est jamais loin et qu'il existe bien sur. Alix veut le voir et si elle peut le faire avec un ami se sera encore mieux.
Et les cours de sortilèges, métamorphoses et de défense contre les forces du mal l'émoustillent, ses grands frères ont apprit il y a peu de temps a faire apparaître un super animal en volutes bleutés, elle aussi elle en veut un! BLBLBL elle part une fois de plus dans tous les sens jusqu'a ce que Light reprenne la parole.

- «  C'est quand même bizarre cette histoire de toboggan. Pourquoi y en a un chez les filles et pas chez nous ? … Oh ! Au fait, t'as eu le lit que tu voulais ? »

Hanw! Elle quitte du regard ses orteils qui dépassent du bout de sa chemise de nuit pour le regarder. C'est pourtant connu comme genre de raison... Un homme... une femme... dans la même pièces avec un lit. Bien sur qu'on ne veut pas que les mâles aillent dans les chambres des filles! Ils iraient bien sur fouiller dans leur armoire pour se moquer de leur lingerie, leur nounours et etc! Genre qu'il n'y a pas pensé! Que répondre! ET puis lui d'abord! Il a trouvé le lit qui lui convient? Et est ce que les garçons aussi ont des peluches? Hum peut être pas ils sont grands maintenant. Sortie de l'embarra de la réponse par le flot continue de paroles du blond, elle se concentre sur la pochaine question pour cette fois pouvoir y répondre.

- «  Euuh... T'as pas mal aux fe... Enfin... Y a de la place là et... euh... si l'accoudoir c'est pas confortable tu peux... »
Oh. Il est tout rouge. C'est dingue comme il est rouge! Ca doit petre chaud aussi au contacte des doigts.
« T’asseoir, là. C'est le tien aussi, maintenant. »

Ho. Peut on en revenir a la discussion précédente? C'était moins gênant. Elle se sent rougir c'est pas bon alors qu'elle regarde la place a coté de lui. C'est trèèèès proche de lui . Se relevant d'un bon, le courage la quittant comme il était venu, elle trifouille sa robe en choisissant ses mots pour garder un semblant de dignité.

- C'est gentil! Mais je dois dormir! Euh. Demain. Je veux dire a demain.

Elle agite ses doigts en face de lui, elle se sent tellement greluche. Oh la la ça s'empire. Merlin, VA T-EN!!!! Tournons les talons sur un dernier sourire chelou non contrôlé elle se met a marcher de façon un peu trop droit jusqu'à ses escaliers pour aller se coucher. Portant ses mains a ses joues oui elle peut désormais l'affirmer. Quand c'est aussi rouge, c'est chaud au bout des doigts.


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Dim 2 Fév - 18:10
     


Alix & Light



C'est gentil! Mais je dois dormir! Euh. Demain. Je veux dire a demain.
Oh.

Elle s'est levée, décidément... décidée à aller se coucher. J'avoue être un peu déçu. ELLE PRÉFÈRE SON PLUMARD QUE MA COMPAGNIE. Ça veut tout dire (oui, j'arrête de me plaindre). Je la vois rougir et, je ne peux m'empêcher de lui sourire. Cette journée à été riche en émotions alors je veux bien comprendre qu'elle soit fatiguée... même si ça m'embête. OUAI. Bref. Elle agite sa main, j'en fais de même et la regarde partir.

A demain !

Moi je vais rester là. Encore un peu.




TERMINÉ



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